Uma matéria do jornal francês Le Figaro sobre os 20 anos da revolta estudantil que terminou no massacre da Praça da Paz Celestial (que nome tão irônico, em retrospecto), uma etapa, provavelmente não a mais decisiva, infelizmente, do longo caminho da China em direção à democracia, um sistema político (ou um regime de governança) que ela jamais conheceu em toda a sua história milenar.
Talvez os filhos desta geração sacrificada conheçam a democracia, mas terão primeiro de romper o monopólio político do Partido Comunista. Nenhuma democracia é possível no atual sistema.
Tiananmen, la révolte qui a ébranlé la Chine
De notre correspondant à Pékin, Arnaud de La Grange
Le Figaro, 03/06/2009
Quand le mouvement de grève de la faim se déclenche le 13 mai et que l'occupation de la place Tiananmen devient effective, la population pékinoise s'est largement rangée aux côtés des étudiants.
Quand le mouvement de grève de la faim se déclenche le 13 mai et que l'occupation de la place Tiananmen devient effective, la population pékinoise s'est largement rangée aux côtés des étudiants. Crédits photo : AP
Dans la nuit du 3 au 4 juin 1989, l'Armée populaire de libération ouvre le feu sur les jeunes contestataires qui manifestent depuis plusieurs semaines dans la capitale. C'est la fin du «printemps de Pékin».
Il y aura vingt ans exactement cette nuit, le sang coulait au cœur de la capitale d'un pays que, durant une décennie pourtant, le monde avait regardé s'adonner avec frénésie aux réformes. La Chine venait de connaître six semaines où le cours de l'histoire avait débordé, dépassant tout le monde, le pouvoir comme le camp prodémocratique.
Tout a commencé le 15 avril 1989, avec l'annonce de la mort du réformateur Hu Yaobang, dont la popularité n'a cessé de grandir depuis qu'il avait été limogé deux ans auparavant. Des étudiants se rendent alors en grappes pour lui rendre hommage devant le monument aux héros place Tiananmen. Ils ne veulent pas renverser le régime, juste obtenir une réaffirmation de la réforme politique. Le 20 avril, ils sont des milliers à se rendre devant l'entrée de Zhongnanhai, la «nouvelle cité interdite» des barons communistes, pour demander la «réévaluation du rôle de Hu Yaobang», plus de liberté d'expression et moins de corruption. Devant l'absence de réponse, hormis quelques coups de matraque, le mouvement va se structurer. Dans les universités, les étudiants créent des associations autonomes pour remplacer les unions officielles liées au Parti.
Un «immense gâchis»
Quand le mouvement de grève de la faim se déclenche le 13 mai et que l'occupation de la place Tiananmen devient effective, la population pékinoise s'est largement rangée aux côtés des étudiants. C'est l'occasion de protester contre l'augmentation du coût de la vie, de demander plus de justice, plus de liberté de la presse pour lutter contre la corruption et l'arbitraire des cadres du Parti. Mais les ouvriers, longtemps tenus à distance par les étudiants d'ailleurs, ont à peine le temps de commencer à s'organiser. Il n'y aura pas de «Solidarnosc chinois».
L'histoire bascule en deux journées. Le 17 mai, lors d'une réunion chez Deng Xiaoping, le patron du PC, Zhao Ziyang, et son bras droit Bao Tong sont accusés d'avoir favorisé l'essor du mouvement étudiant. Deng Xiaoping dresse le tableau d'une anarchie croissante, du risque de perte de contrôle total de la situation et suggère l'instauration de la loi martiale. Le 18 au matin, la décision est prise. Zhao Ziyang décide de jeter l'éponge. «Je me suis dit que quoi qu'il arrive, je refuserai d'être le secrétaire général du Parti qui aura mobilisé la troupe pour tirer sur les étudiants», raconte-t-il dans ses mémoires posthumes qui viennent d'être publiés aux États-Unis et à Hongkong. Le soir du 19 mai, on voit ces images terribles de Zhao Ziyang - accompagné de l'actuel premier ministre Wen Jiabao - descendre au-devant des étudiants sur la place Tiananmen. Il les exhorte à rentrer chez eux, fait ses excuses. «Nous sommes venus trop tard», finit-il par lâcher, les larmes aux yeux.
Trop tard, en effet. La loi martiale est promulguée le 20 mai et l'armée reçoit l'ordre de faire mouvement. Partout, des barricades sont dressées, des murs humains se forment pour freiner l'avancée des soldats. Parfois, la violence éclate. Entre le 20 mai et le 3 juin, l'armée se trouve paralysée dans une ville en ébullition. Les soldats avaient l'ordre de ne pas menacer la foule, de ne pas tirer et beaucoup n'auront longtemps pas de munitions dans leurs chargeurs. Dean Peng, alors assistant de recherche à l'Institut de l'énergie atomique de l'université de Pékin, était sur la place Tiananmen la nuit du 3 au 4 juin. Il se souvient qu'à ce moment-là, il y avait de moins en moins d'étudiants et de plus en plus de chômeurs dans les rues. Le mouvement étudiant donnait des signaux contradictoires d'essoufflement et de radicalisation. «Rétrospectivement, je me rends compte de l'immense gâchis que tout cela a été, raconte-t-il, même chez les durs du pouvoir, personne ne voulait de ce bain de sang, d'où ce sentiment de honte qui perdure jusqu'à aujourd'hui chez nos dirigeants.»
Nettoyer la place
Pour Dean, le drame est venu d'une montée aux extrêmes presque mécanique. Pourtant peu suspect de sympathie pour le Parti, qui pour lui n'est plus aujourd'hui le PCC mais «la FCC, fraction communiste de Chine», cet homme de 41 ans estime qu'«il y a eu des erreurs tactiques des deux côtés». «Les étudiants ont poussé trop loin à un moment, laissant croire à Deng que son pouvoir était menacé sur le fond. Le pouvoir a fait lui une erreur énorme en décrétant la loi martiale, qui a irrité les gens, alors que tout aurait pu se gérer sans violence, les revendications étant très vagues et pas structurées politiquement». Le problème, selon lui, c'est qu'aucun des deux camps n'avait l'expérience de ce type de confrontation. «Et c'est devenu un problème de “face”, poursuit-il. Les étudiants, s'ils se retiraient, montraient qu'ils avaient peur. Deng, s'il ne parvenait pas à rétablir l'ordre alors qu'il avait poussé à la loi martiale, perdait la face.»
L'ordre est donné le 3 juin de nettoyer la place à tout prix. Mais les consignes stipulent que le sang ne coule pas sur Tiananmen. De fait, la plupart des morts seront à déplorer dans les avenues adjacentes ou dans différents quartiers de la capitale. Lynchages de soldats, tirs contre des barrages humains de civils, la violence court avec la nuit qui avance. «Avec mon mari, nous avons cherché notre fils Wu Xiangdong toute la nuit, raconte Xu Jue, une adorable femme de 70 ans, qui était géographe chercheur à l'époque. On a vu une foule se déchaîner contre un soldat. Je n'ai pas compris. Et puis j'ai vu ces mêmes soldats abattre un rang entier de manifestants qui barraient la rue. Je ne comprenais plus rien. C'était terrible.» Après avoir couru tous les hôpitaux, le couple ne retrouvera son fils qu'au petit matin. Mort, son cadavre aligné auprès d'autres dans le garage à vélos de l'hôpital. Il avait 21 ans.
Aujourd'hui, avec bien d'autres «mères de Tiananmen», Xu Jue a écrit son histoire, archivée sur un site américain «pour que la mémoire ne meure pas». Elle montre la chemise que portait son fils à Tiananmen, bardée des signatures de ses amis. Son testament, aussi, écrit le 20 mai, quand la loi martiale a été instaurée. «Mes chers parents, pardonnez-moi si je ne suis pas très obéissant, a écrit le jeune homme, mais ce que je fais est digne de mon nom chinois». Officiellement, la «tempête politique» de mai 1989 a fait 241 morts. Xu Jue ne demande aujourd'hui que trois choses : que la vérité sur les faits et le bilan des victimes soient rétablis, que l'on dise officiellement qui a donné l'ordre de tirer et qu'une indemnité soit donnée aux familles, «pas pour l'argent, mais pour le principe». Et que l'État de droit et la liberté d'expression ne soient pas aussi en retard sur le développement économique. «L'année dernière, j'ai voulu aller me recueillir sur la tombe de Zhao Ziyang, dit-elle, six policiers m'ont arrêtée et emmenée dans une voiture. Un grand pays peut-il traiter comme cela une femme âgée, dont le seul crime est d'avoir perdu son fils il y a vingt ans ?»
» Pékin sur la défensive avant l'anniversaire de Tiananmen
» BLOG - L'espérance indéfectible de Bao Tong
Temas de relações internacionais, de política externa e de diplomacia brasileira, com ênfase em políticas econômicas, viagens, livros e cultura em geral. Um quilombo de resistência intelectual em defesa da racionalidade, da inteligência e das liberdades democráticas. Ver também minha página: www.pralmeida.net (em construção).
quarta-feira, 3 de junho de 2009
terça-feira, 2 de junho de 2009
1135) O Fim do Desenvolvimento: um texto provocador
O Fim do Desenvolvimento
(agora só falta melhorar socialmente o Brasil)
Paulo Roberto de Almeida (www.pralmeida.org)
Pretendo, neste texto deliberadamente provocador e voluntariamente desprovido do aparato referencial constante dos ensaios “científicos”, formular uma série de argumentos sobre o que eu entendo ser o caráter basicamente desenvolvido da formação econômica e política do Brasil. A ausência de citações e remissões a obras acadêmicas não quer dizer que meus argumentos tomem como base apenas opiniões pessoais ou que eles refletem tão somente uma interpretação subjetiva da realidade que pretendo descrever. Ao contrário, meus argumentos tendem a expressar o resultado de vários anos – talvez décadas – de estudo dos problemas de desenvolvimento econômico, político e social do Brasil, em perspectiva histórica e numa visão comparada com outras experiências internacionais.
As seções seguintes estão, justamente, organizadas em função desses argumentos, que constituem uma série de afirmações um tanto quanto provocadoras, consoante meu desejo de confrontar a opinião corrente, que reputo como de “senso comum”, sobre o processo evolutivo e o estágio atual do que chamei de “desenvolvimento brasileiro”. Isto é, ao considerar que o processo de desenvolvimento está “acabado” no Brasil, parto da idéia de que o Brasil conseguiu realizar o essencial de uma trajetória relativamente bem sucedida de desenvolvimento, ainda que isto não se reflita inteiramente nos indicadores sociais mais eloqüentes a este respeito. Sei que meus argumentos são controversos, mas estou disposto a sustentar o “fogo adverso”, com base em argumentos bem informados sobre os problemas aqui levantados.
Todo exercício de “contrarianismo acadêmico” tende a provocar reações que se dirigem, muitas vezes, mais ao formulador dos argumentos expostos do que à substância da matéria em si, o que espero não ocorra no presente caso. Convido, em todo caso, o leitor destas linhas a tentar abstrair o invólucro “desenvolvimentista” que costuma enquadrar as análises econômicas e sociais sobre a situação brasileira, para ver a condição do país do ponto da ciência social “normal”, isto é, aquela que se dirige à própria essência da questão, não diferenciando entre países em função de categorias políticas, criadas artificialmente.
Sumário:
1. O Brasil é um país desenvolvido
(mas ele ainda não sabe disso e parece não querer ser informado a respeito)
2. Como o Brasil se tornou desenvolvido
(pequeno manual de desigualdades sociais)
3. O desenvolvimento é uma “fatalidade”, humana e civilizacional
(mas muitos insistem em velhas atitudes mentais)
4. Quais problemas impedem o Brasil de se considerar realmente desenvolvido?
(um outro manual sobre tarefas aparentemente simples)
5. O fim do desenvolvimento
(só falta trabalhar mais um pouco)
Para ler este texto completo, clicar aqui.
Paulo Roberto de Almeida
Brasília, 15 de novembro de 2004
(agora só falta melhorar socialmente o Brasil)
Paulo Roberto de Almeida (www.pralmeida.org)
Pretendo, neste texto deliberadamente provocador e voluntariamente desprovido do aparato referencial constante dos ensaios “científicos”, formular uma série de argumentos sobre o que eu entendo ser o caráter basicamente desenvolvido da formação econômica e política do Brasil. A ausência de citações e remissões a obras acadêmicas não quer dizer que meus argumentos tomem como base apenas opiniões pessoais ou que eles refletem tão somente uma interpretação subjetiva da realidade que pretendo descrever. Ao contrário, meus argumentos tendem a expressar o resultado de vários anos – talvez décadas – de estudo dos problemas de desenvolvimento econômico, político e social do Brasil, em perspectiva histórica e numa visão comparada com outras experiências internacionais.
As seções seguintes estão, justamente, organizadas em função desses argumentos, que constituem uma série de afirmações um tanto quanto provocadoras, consoante meu desejo de confrontar a opinião corrente, que reputo como de “senso comum”, sobre o processo evolutivo e o estágio atual do que chamei de “desenvolvimento brasileiro”. Isto é, ao considerar que o processo de desenvolvimento está “acabado” no Brasil, parto da idéia de que o Brasil conseguiu realizar o essencial de uma trajetória relativamente bem sucedida de desenvolvimento, ainda que isto não se reflita inteiramente nos indicadores sociais mais eloqüentes a este respeito. Sei que meus argumentos são controversos, mas estou disposto a sustentar o “fogo adverso”, com base em argumentos bem informados sobre os problemas aqui levantados.
Todo exercício de “contrarianismo acadêmico” tende a provocar reações que se dirigem, muitas vezes, mais ao formulador dos argumentos expostos do que à substância da matéria em si, o que espero não ocorra no presente caso. Convido, em todo caso, o leitor destas linhas a tentar abstrair o invólucro “desenvolvimentista” que costuma enquadrar as análises econômicas e sociais sobre a situação brasileira, para ver a condição do país do ponto da ciência social “normal”, isto é, aquela que se dirige à própria essência da questão, não diferenciando entre países em função de categorias políticas, criadas artificialmente.
Sumário:
1. O Brasil é um país desenvolvido
(mas ele ainda não sabe disso e parece não querer ser informado a respeito)
2. Como o Brasil se tornou desenvolvido
(pequeno manual de desigualdades sociais)
3. O desenvolvimento é uma “fatalidade”, humana e civilizacional
(mas muitos insistem em velhas atitudes mentais)
4. Quais problemas impedem o Brasil de se considerar realmente desenvolvido?
(um outro manual sobre tarefas aparentemente simples)
5. O fim do desenvolvimento
(só falta trabalhar mais um pouco)
Para ler este texto completo, clicar aqui.
Paulo Roberto de Almeida
Brasília, 15 de novembro de 2004
segunda-feira, 1 de junho de 2009
1134) Economia Politica do Intelectual
Um site de Direito de uma faculdade de Belo Horizonte republicou, recentemente, um antigo texto meu, com o titulo acima. Reproduzo aqui a parte inicial e o sumario.
Economia política do intelectual
O intelectual pode ser definido como sendo, essencialmente, um produtor de saber ou, pelo menos, de idéias (nem sempre originais).
Pretendo, nestas breves considerações em torno da economia política dos intelectuais, oferecer uma visão cética, ou pelo menos crítica, sobre alguns dos mitos da nossa época, entre eles o do intelectual público enquanto figura de proa dos movimentos vanguardistas, ou progressistas, e portanto, de uma figura isenta que encarna, supostamente, os melhores valores da racionalidade e do humanismo. Ainda que tudo isso possa ser justificado, em bases racionais, ou legitimado socialmente, nenhuma restrição de ordem conceitual ou filosófica deveria nos impedir de examinar essa figura ímpar da modernidade – mas, na verdade, eles não são tão modernos assim, nem tão excepcionais quanto se quer fazer acreditar –, tendo como base analítica essencial a relação de custo-benefício que eles costumam apresentar para a sociedade e como único critério a dissecação sem compaixão desse obscuro objeto de admiração (por vezes indevida).
Sumario:
1. Certidão de nascimento ou temporalidade difusa?
2. Natureza do produto e valor agregado: ativos tangíveis e intangíveis
3. Volatilidade e imperfeição dos mercados intelectuais
4. Um tipo específico de intelectual: a “vaca sagrada”
5. Intelectuais de marca ou genéricos?
6. A substituição de importações intelectuais no caso brasileiro
7. Regulação e concorrência do mercado de intelectuais
8. As finanças dos intelectuais: transparência e recursos não-contabilizados
9. Uma lei de responsabilidade social para os intelectuais?
Interessados, invejosos, candidatos a intelectuais (mas nao recomendo, neste caso), enfim, curiosos em geral, podem ler a integra neste link:
http://www.domtotal.com/colunistas/detalhes.php?artId=676
Economia política do intelectual
O intelectual pode ser definido como sendo, essencialmente, um produtor de saber ou, pelo menos, de idéias (nem sempre originais).
Pretendo, nestas breves considerações em torno da economia política dos intelectuais, oferecer uma visão cética, ou pelo menos crítica, sobre alguns dos mitos da nossa época, entre eles o do intelectual público enquanto figura de proa dos movimentos vanguardistas, ou progressistas, e portanto, de uma figura isenta que encarna, supostamente, os melhores valores da racionalidade e do humanismo. Ainda que tudo isso possa ser justificado, em bases racionais, ou legitimado socialmente, nenhuma restrição de ordem conceitual ou filosófica deveria nos impedir de examinar essa figura ímpar da modernidade – mas, na verdade, eles não são tão modernos assim, nem tão excepcionais quanto se quer fazer acreditar –, tendo como base analítica essencial a relação de custo-benefício que eles costumam apresentar para a sociedade e como único critério a dissecação sem compaixão desse obscuro objeto de admiração (por vezes indevida).
Sumario:
1. Certidão de nascimento ou temporalidade difusa?
2. Natureza do produto e valor agregado: ativos tangíveis e intangíveis
3. Volatilidade e imperfeição dos mercados intelectuais
4. Um tipo específico de intelectual: a “vaca sagrada”
5. Intelectuais de marca ou genéricos?
6. A substituição de importações intelectuais no caso brasileiro
7. Regulação e concorrência do mercado de intelectuais
8. As finanças dos intelectuais: transparência e recursos não-contabilizados
9. Uma lei de responsabilidade social para os intelectuais?
Interessados, invejosos, candidatos a intelectuais (mas nao recomendo, neste caso), enfim, curiosos em geral, podem ler a integra neste link:
http://www.domtotal.com/colunistas/detalhes.php?artId=676
1133) De volta ao problema do Apartheid racial: o problema das cotas
Sinto voltar a insistir, mas se trata de evitar a criação, no Brasil, de uma sociedade racialmente dividida, como pretendem, talvez involuntariamente, os patrocinadores das cotas raciais e os promotores de todas essas políticas afirmativas de corte racial.
Abaixo transcrevo mais uma entrevista de conhecida antropologa que rejeita o sistema.
Não, não vou colocar aqui nada que seja a favor do sistema: sou radicalmente contrário, mas totalmente a favor de um debate sério, honesto, de base científica, sobre essa questão. Em geral sou contra as simplificações, como promovidas pelos promotores da idéia, tipo: "as cotas são importantes para resgatar uma injustiça histórica".
Isso é simplesmente aberrante. Minha avó foi tratada praticamente como escrava nas fazendas de café e não creio que seja o caso de pedir qualquer reparação por isso.
'País, que não se pensava dividido, está sendo dividido', aponta antropóloga
Yvonne Maggie elogia decisão do TJ do Rio, critica cotas raciais e defende investimentos na educação básica
José Meirelles Passos escreve para O Globo, 31.05.2009:
Fervorosa ativista contra o sistema de cotas raciais para o ingresso nas universidades, a antropóloga Yvonne Maggie, da Universidade Federal do Rio de Janeiro, comemorou a recente suspensão, pelo Tribunal de Justiça, da lei estadual que estipulava a reserva de vagas em universidades estaduais, como um primeiro passo para a revogação de leis raciais.
A seu ver, elas servem apenas para dividir os brasileiros que, no geral, diz, rejeitam o racismo. Segundo ela, o sistema de cotas é fruto de pressão internacional alimentada por milhões de dólares da Fundação Ford: 'Essa pressão talvez tivesse caído no vazio se não houvesse dinheiro americano nessa história'.
- O sistema de cotas é apresentado como forma de criar oportunidades iguais para todos. A senhora discorda. Por quê?
Porque ele faz parte de leis raciais que querem implantar no Brasil. E elas são inconstitucionais. A Constituição Federal proíbe criar distinções entre brasileiros ou preferências entre si. A do Estado do Rio também. Estou defendendo o estatuto jurídico da nação brasileira, com base no fato de que raça não pode ser critério de distribuição de justiça. Raça é uma invenção dos racistas para dominar mais e melhor.
- Que critério usaram para criar tal sistema?
Surgiu no governo de Fernando Henrique Cardoso, propondo cotas para negros ou pardos, hoje chamados de afrodescendentes, sob o critério estatístico do IBGE (Instituto Brasileiro de Geografia e Estatística). Mas isso não significa que as pessoas se identifiquem com aquilo. Nós, brasileiros, construímos uma cultura que se envergonha do racismo.
- Mas existe racismo no Brasil, não?
Eu nunca disse que não há racismo aqui. Mas não somos uma sociedade racista, pois não temos instituições baseadas em lei com critério racial. É interessante ver que o Brasil descrito nas estatísticas foi tomado como verdade absoluta. Há uma espécie de alucinação coletiva. Uma coisa é dizer que o Brasil é um país desigual, com uma distância muito grande entre ricos e pobres. Outra coisa é atribuir isso à raça.
- Quais os motivos para a criação de leis raciais no país?
Outra alucinação: a de que a forma de combater a desigualdade no Brasil deve ser via leis raciais. Elas propõem dividir o povo brasileiro em brancos e negros. Há quem diga que o povo já está dividido assim. Digo que não. Afinal, 35% dos muito pobres no Brasil se definem como brancos.
- Qual é o melhor critério?
Em vez de lutar contra o racismo com ações afirmativas, colocando mais dinheiro nas periferias, o governo optou pelas cotas raciais reservando certo número de vagas na escola e, com o estatuto racial, no mercado de trabalho. Então, o país que não se pensava dividido está sendo dividido.
- Seja como for, a ideia das cotas está ganhando adeptos.
Nem tanto. Pesquisa recente feita no Rio pelo Cidan (Centro Brasileiro de Informação e Documentação do Artista Negro), mostrou que 63% das pessoas são contra as cotas raciais. A maioria do povo brasileiro acha que todos somos iguais. Aprendemos isso na escola.
- O objetivo era beneficiar negros e pardos. Agora no Rio já existem cotas para portadores de deficiência, para filhos de policiais, de bombeiros. A tendência é esse leque aumentar?
A lógica étnica ou racial não tem fim. Tudo surgiu porque houve pressão internacional com o sentido de combater o racismo. Mas quem domina os organismos internacionais são os países imperialistas, sobretudo Inglaterra e Estados Unidos, que têm uma visão imperialista de mundo dividido. Os EUA são um país dividido. Não pensam como nós. Lá a questão racial é a primeira identidade. Você pergunta 'quem é você?', e dizem: 'sou afroamericano', etc. Como não vivemos ódio racial no Brasil não sabemos o que é isso. O problema é que ao dividir e criar uma identidade racial fica impossível voltar atrás.
- O Brasil sucumbiu à pressão internacional?
A pressão talvez tivesse caído no vazio se não houvesse dinheiro americano nessa história. A Fundação Ford investiu milhões de dólares no Brasil, formando advogados, financiando debates, criando organizações não governamentais (ONGs). Não temos mais movimentos sociais. Quem luta em favor das cotas se transformou em ONG que recebe dinheiro do governo e da Fundação Ford. Juntou-se a fome com a vontade de comer. O governo inventa as ONGs, financia, e depois diz que as cotas são uma demanda do povo.
- Como combater a desigualdade no acesso à universidade?
O Brasil tem que enfrentar a questão da educação básica de forma madura e consciente, investindo. Precisamos de recursos financeiros e humanos. Melhorar o salário dos professores e sua formação. E mudar a concepção de educação. Sem investimento não construiremos uma sociedade mais igual. Estamos criando uma sociedade mais desigual, escolhendo um punhadinho entre os pobres. Na verdade, a competição pelos recursos não é entre o filho da elite e o filho do pobre: ocorre entre os pobres.
- Como a senhora vê a educação no Brasil?
A formação de professores e a concepção de educação são precárias. Não se obriga as escolas a ensinar. Obama acaba de fazer uma grande melhoria nos EUA: premia os bons professores. São os que ensinam melhor. E pune os maus. Quem não consegue fazer com que o seu aluno tire nota boa nas provas de avaliação externas, sai ou é reciclado.
- Há luz no fim do túnel?
Sou otimista. Acho que as leis raciais não vingarão no Brasil. Creio que os congressistas têm mais juízo. E que em vez de lutar pelas cotas, o ministro da Educação deve fazer com que prefeitos e governadores cumpram as metas. Elas são excelentes. A ideia dele é fazer com que os municípios mais pobres recebam mais dinheiro. A opção é investir nas escolas e nos bairros mais pobres.
- É possível conter o lobby das ONGs favoráveis às cotas?
É muito difícil ir contra grupos que se apresentam como o povo organizado. Temos que lutar pelo povo desorganizado, o povo que anda pela rua, que casa entre si, que joga futebol junto, que bebe cerveja, e não está o tempo todo pensando de que cor você é, de que cor eu sou. Povo é o que nos ensina que é melhor dar a mão do que negar um abraço.
Abaixo transcrevo mais uma entrevista de conhecida antropologa que rejeita o sistema.
Não, não vou colocar aqui nada que seja a favor do sistema: sou radicalmente contrário, mas totalmente a favor de um debate sério, honesto, de base científica, sobre essa questão. Em geral sou contra as simplificações, como promovidas pelos promotores da idéia, tipo: "as cotas são importantes para resgatar uma injustiça histórica".
Isso é simplesmente aberrante. Minha avó foi tratada praticamente como escrava nas fazendas de café e não creio que seja o caso de pedir qualquer reparação por isso.
'País, que não se pensava dividido, está sendo dividido', aponta antropóloga
Yvonne Maggie elogia decisão do TJ do Rio, critica cotas raciais e defende investimentos na educação básica
José Meirelles Passos escreve para O Globo, 31.05.2009:
Fervorosa ativista contra o sistema de cotas raciais para o ingresso nas universidades, a antropóloga Yvonne Maggie, da Universidade Federal do Rio de Janeiro, comemorou a recente suspensão, pelo Tribunal de Justiça, da lei estadual que estipulava a reserva de vagas em universidades estaduais, como um primeiro passo para a revogação de leis raciais.
A seu ver, elas servem apenas para dividir os brasileiros que, no geral, diz, rejeitam o racismo. Segundo ela, o sistema de cotas é fruto de pressão internacional alimentada por milhões de dólares da Fundação Ford: 'Essa pressão talvez tivesse caído no vazio se não houvesse dinheiro americano nessa história'.
- O sistema de cotas é apresentado como forma de criar oportunidades iguais para todos. A senhora discorda. Por quê?
Porque ele faz parte de leis raciais que querem implantar no Brasil. E elas são inconstitucionais. A Constituição Federal proíbe criar distinções entre brasileiros ou preferências entre si. A do Estado do Rio também. Estou defendendo o estatuto jurídico da nação brasileira, com base no fato de que raça não pode ser critério de distribuição de justiça. Raça é uma invenção dos racistas para dominar mais e melhor.
- Que critério usaram para criar tal sistema?
Surgiu no governo de Fernando Henrique Cardoso, propondo cotas para negros ou pardos, hoje chamados de afrodescendentes, sob o critério estatístico do IBGE (Instituto Brasileiro de Geografia e Estatística). Mas isso não significa que as pessoas se identifiquem com aquilo. Nós, brasileiros, construímos uma cultura que se envergonha do racismo.
- Mas existe racismo no Brasil, não?
Eu nunca disse que não há racismo aqui. Mas não somos uma sociedade racista, pois não temos instituições baseadas em lei com critério racial. É interessante ver que o Brasil descrito nas estatísticas foi tomado como verdade absoluta. Há uma espécie de alucinação coletiva. Uma coisa é dizer que o Brasil é um país desigual, com uma distância muito grande entre ricos e pobres. Outra coisa é atribuir isso à raça.
- Quais os motivos para a criação de leis raciais no país?
Outra alucinação: a de que a forma de combater a desigualdade no Brasil deve ser via leis raciais. Elas propõem dividir o povo brasileiro em brancos e negros. Há quem diga que o povo já está dividido assim. Digo que não. Afinal, 35% dos muito pobres no Brasil se definem como brancos.
- Qual é o melhor critério?
Em vez de lutar contra o racismo com ações afirmativas, colocando mais dinheiro nas periferias, o governo optou pelas cotas raciais reservando certo número de vagas na escola e, com o estatuto racial, no mercado de trabalho. Então, o país que não se pensava dividido está sendo dividido.
- Seja como for, a ideia das cotas está ganhando adeptos.
Nem tanto. Pesquisa recente feita no Rio pelo Cidan (Centro Brasileiro de Informação e Documentação do Artista Negro), mostrou que 63% das pessoas são contra as cotas raciais. A maioria do povo brasileiro acha que todos somos iguais. Aprendemos isso na escola.
- O objetivo era beneficiar negros e pardos. Agora no Rio já existem cotas para portadores de deficiência, para filhos de policiais, de bombeiros. A tendência é esse leque aumentar?
A lógica étnica ou racial não tem fim. Tudo surgiu porque houve pressão internacional com o sentido de combater o racismo. Mas quem domina os organismos internacionais são os países imperialistas, sobretudo Inglaterra e Estados Unidos, que têm uma visão imperialista de mundo dividido. Os EUA são um país dividido. Não pensam como nós. Lá a questão racial é a primeira identidade. Você pergunta 'quem é você?', e dizem: 'sou afroamericano', etc. Como não vivemos ódio racial no Brasil não sabemos o que é isso. O problema é que ao dividir e criar uma identidade racial fica impossível voltar atrás.
- O Brasil sucumbiu à pressão internacional?
A pressão talvez tivesse caído no vazio se não houvesse dinheiro americano nessa história. A Fundação Ford investiu milhões de dólares no Brasil, formando advogados, financiando debates, criando organizações não governamentais (ONGs). Não temos mais movimentos sociais. Quem luta em favor das cotas se transformou em ONG que recebe dinheiro do governo e da Fundação Ford. Juntou-se a fome com a vontade de comer. O governo inventa as ONGs, financia, e depois diz que as cotas são uma demanda do povo.
- Como combater a desigualdade no acesso à universidade?
O Brasil tem que enfrentar a questão da educação básica de forma madura e consciente, investindo. Precisamos de recursos financeiros e humanos. Melhorar o salário dos professores e sua formação. E mudar a concepção de educação. Sem investimento não construiremos uma sociedade mais igual. Estamos criando uma sociedade mais desigual, escolhendo um punhadinho entre os pobres. Na verdade, a competição pelos recursos não é entre o filho da elite e o filho do pobre: ocorre entre os pobres.
- Como a senhora vê a educação no Brasil?
A formação de professores e a concepção de educação são precárias. Não se obriga as escolas a ensinar. Obama acaba de fazer uma grande melhoria nos EUA: premia os bons professores. São os que ensinam melhor. E pune os maus. Quem não consegue fazer com que o seu aluno tire nota boa nas provas de avaliação externas, sai ou é reciclado.
- Há luz no fim do túnel?
Sou otimista. Acho que as leis raciais não vingarão no Brasil. Creio que os congressistas têm mais juízo. E que em vez de lutar pelas cotas, o ministro da Educação deve fazer com que prefeitos e governadores cumpram as metas. Elas são excelentes. A ideia dele é fazer com que os municípios mais pobres recebam mais dinheiro. A opção é investir nas escolas e nos bairros mais pobres.
- É possível conter o lobby das ONGs favoráveis às cotas?
É muito difícil ir contra grupos que se apresentam como o povo organizado. Temos que lutar pelo povo desorganizado, o povo que anda pela rua, que casa entre si, que joga futebol junto, que bebe cerveja, e não está o tempo todo pensando de que cor você é, de que cor eu sou. Povo é o que nos ensina que é melhor dar a mão do que negar um abraço.
1132) Escritos sobre a crise: nao, o capitalismo nao vai morrer...
Tenho recebido inúmeras perguntas do mesmo teor, ou seja, sobre a crise atual como um prenúncio de derrocada final do nossos sistema econômico, e sempre tenho de descartar essas interpretações catastrofistas acerca do capitalismo.
Sinto muito decepcionar os anticapitalsitas, mas a saúde do sistema não está absolutamente em causa, e sim os desequilíbrios naturais de uma economia de mercado.
Ou seja, uma forte gripe, com alguma recuperação delongada.
O resto é conversa fiada.
Exemplo de perguntas recebidas recentemente:
A crise atual não faz parte da própria dinâmica do capitalism ou possui alguma especificidade que a torna diferente de varias outras? Podemos falar na morte do neoliberalismo e na retomada de um período keynesiano?
Como já escrevi amplamente sobre esses temas, permito-me remeter aqui a alguns dos meus textos mais recentes, que poderão interessar eventuais curiosos, catastrofistas, keuynesianos, eventuais anti-keynesianos e talvez até, quem sabe, gente que ama com o capitalismo (acho improvável que exista, mas sempre pode ter algum maluco por aí).
-------------
Paulo Roberto de Almeida
www.pralmeida.org
1995. “A crise do capitalismo”, Indianapolis, IN, 11 abril 2009, 5 p. Respostas a questionário colocado por estudante de jornalismo da UNESP. Blog Diplomatizzando (11.04.2009; link). Publicado, so b o titulo de “A crise e a morte anunciada do capitalismo (provavelmente exageradas, como diria Mark Twain)”, em Via Política (11.05.2009; link).
1985. “Planes de rescate pueden ser paralizantes” e “Impacto de la crisis en Latinoamerica”, Brasília, 25 e 26 fevereiro 2009, 3 p. Entrevistas a Radio Nederland, edición en español, sobre (a) el plan americano de recuperación econômica y sus consecuencias para la región, transmitida em 25.02.2009 (links para: (a) matéria sobre o plano de recuperação do governo Obama; (b) para minha entrevista em arquivo mp3; (c) para a mesma entrevista em WindowsRealPlayer); (b) sobre los planes de rescate de los gobiernos: transmitida en 26.02.2006 (links para (a) matéria sobre Planes de Rescate; (b) para minha entrevista em áudio WMP; (c) para Mp3.
1955. “Uma reorganização da ordem econômica mundial?: rumores a esse respeito são altamente exagerados...”, Brasília, 26 novembro 4 p. Revista digital Espaço da Sophia (ano 2, nr. 21, Dezembro 2008, p. 1-5). Ampliado sob o título “No limiar de uma reorganização da ordem econômica mundial?: rumores a esse respeito são altamente exagerados...”, para a revista Custo Brasil. Publicado sob o título de “O lugar do Brasil na governança mundial” na revista Custo Brasil (ano 3, n. 17, outubro-novembro 2008, p. 30-36; link).
1953. “As crises do capitalismo e a crise do marxismo: qual a mais grave?”, Brasília, 18 novembro 2008, 6 p. Reelaboração do trabalho 1945; publicado em Via Política (23.11.2008).
1952. “Falácias acadêmicas, 4: o mito do Estado corretor dos desequilíbrios de Mercado”, Brasília, 15 novembro 2008, 12 p. Da série programada, com críticas a economistas keynesianos. Espaço Acadêmico (ano VIII, nr. 91, dezembro 2008; arquivo em pdf).
1944. “Crises financeiras internacionais: uma síntese histórica dos últimos 80 anos”, Brasília, 28 outubro 2008, 11 p. Texto-guia para palestra no curso O Diplomata (sexta, dia 31/10, 19h30 às 22h45; sábado, dia 1o/11, 9h às 12h15).
1940. “Sobre a proposta de uma nova autoridade financeira mundial”, Brasília, 13 outubro 2008, 4 p. Comentários à demanda de um novo Bretton Woods. Publicado em Domtota 2l.10.2008 (link). Publicado em Via Política (17.11.2008). Publicado na revista digital Espaço da Sophia (ano 2, nr. 20, novembro 2008, p. 1-4; link).
Sinto muito decepcionar os anticapitalsitas, mas a saúde do sistema não está absolutamente em causa, e sim os desequilíbrios naturais de uma economia de mercado.
Ou seja, uma forte gripe, com alguma recuperação delongada.
O resto é conversa fiada.
Exemplo de perguntas recebidas recentemente:
A crise atual não faz parte da própria dinâmica do capitalism ou possui alguma especificidade que a torna diferente de varias outras? Podemos falar na morte do neoliberalismo e na retomada de um período keynesiano?
Como já escrevi amplamente sobre esses temas, permito-me remeter aqui a alguns dos meus textos mais recentes, que poderão interessar eventuais curiosos, catastrofistas, keuynesianos, eventuais anti-keynesianos e talvez até, quem sabe, gente que ama com o capitalismo (acho improvável que exista, mas sempre pode ter algum maluco por aí).
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Paulo Roberto de Almeida
www.pralmeida.org
1995. “A crise do capitalismo”, Indianapolis, IN, 11 abril 2009, 5 p. Respostas a questionário colocado por estudante de jornalismo da UNESP. Blog Diplomatizzando (11.04.2009; link). Publicado, so b o titulo de “A crise e a morte anunciada do capitalismo (provavelmente exageradas, como diria Mark Twain)”, em Via Política (11.05.2009; link).
1985. “Planes de rescate pueden ser paralizantes” e “Impacto de la crisis en Latinoamerica”, Brasília, 25 e 26 fevereiro 2009, 3 p. Entrevistas a Radio Nederland, edición en español, sobre (a) el plan americano de recuperación econômica y sus consecuencias para la región, transmitida em 25.02.2009 (links para: (a) matéria sobre o plano de recuperação do governo Obama; (b) para minha entrevista em arquivo mp3; (c) para a mesma entrevista em WindowsRealPlayer); (b) sobre los planes de rescate de los gobiernos: transmitida en 26.02.2006 (links para (a) matéria sobre Planes de Rescate; (b) para minha entrevista em áudio WMP; (c) para Mp3.
1955. “Uma reorganização da ordem econômica mundial?: rumores a esse respeito são altamente exagerados...”, Brasília, 26 novembro 4 p. Revista digital Espaço da Sophia (ano 2, nr. 21, Dezembro 2008, p. 1-5). Ampliado sob o título “No limiar de uma reorganização da ordem econômica mundial?: rumores a esse respeito são altamente exagerados...”, para a revista Custo Brasil. Publicado sob o título de “O lugar do Brasil na governança mundial” na revista Custo Brasil (ano 3, n. 17, outubro-novembro 2008, p. 30-36; link).
1953. “As crises do capitalismo e a crise do marxismo: qual a mais grave?”, Brasília, 18 novembro 2008, 6 p. Reelaboração do trabalho 1945; publicado em Via Política (23.11.2008).
1952. “Falácias acadêmicas, 4: o mito do Estado corretor dos desequilíbrios de Mercado”, Brasília, 15 novembro 2008, 12 p. Da série programada, com críticas a economistas keynesianos. Espaço Acadêmico (ano VIII, nr. 91, dezembro 2008; arquivo em pdf).
1944. “Crises financeiras internacionais: uma síntese histórica dos últimos 80 anos”, Brasília, 28 outubro 2008, 11 p. Texto-guia para palestra no curso O Diplomata (sexta, dia 31/10, 19h30 às 22h45; sábado, dia 1o/11, 9h às 12h15).
1940. “Sobre a proposta de uma nova autoridade financeira mundial”, Brasília, 13 outubro 2008, 4 p. Comentários à demanda de um novo Bretton Woods. Publicado em Domtota 2l.10.2008 (link). Publicado em Via Política (17.11.2008). Publicado na revista digital Espaço da Sophia (ano 2, nr. 20, novembro 2008, p. 1-4; link).
1131) Volta ao padrao-ouro: proposta de um economista francês
Interessante ponto de vista deste economista francês, que parece discípulo de Jacques Rueff (o economista que assistiu à conversão dos antigos francos pré-Primeira Guerra, em francos Poincaré (baseados no ouro), em 1928, situação que se manteve at=e 1936, quando tudo saltou pelos ares. Mas, o mesmo Rueff assistiu o General De Gaulle na reconversão dos antigos francos em novos francos (em 1958), no contexto do sistema de Bretton Woods, consistindo, portanto, numa paridade legalmente estabelecida (que depois o General De Gaulle se encarregou de cobrar dos EUA, retirando os seus lingotes de ouro de Fort Knox, em contrapartida das montanhas de dólar-papel acumulados como saldos superivitários no comércio bilateral).
Não considero viável, a idéia desse economista, que recomenda o abandono da moeda-papel, pela simples razão que os Estados contemporâneos são amigos da inflação e querem manter o privilégio de imprimir papel-moeda cada vez que eles sentem necessidade.
Mas, talvez se pudesse considerar uma legislação que punisse os criadores irresponsáveis de inflação...
A seguir, o artigo do Le Monde:
Point de vue
Il faut rétablir l'étalon-or de l'euro
Philippe Simonnot
LE MONDE, 01.06.09
Il y a quelque chose de tellement pourri au "royaume" de l'euro que l'on se demande par quelle aberration l'Europe s'est engagée dans la voie à sens unique de la monnaie unique. Peut-être y a-t-il une ruse de l'histoire dans ce cheminement calamiteux. Mais alors, quelle pourrait être la raison cachée de l'euro ?
Elles sont toujours là, en effet, elles ont même été redoublées par la crise, les forces qui avaient obligé à réajuster les changes du "protoeuro", à savoir le système monétaire européen (SME) par douze fois entre 1979 et 1991, avant son explosion en 1992.
Dans un espace géographique donné, une monnaie unique suppose une libre circulation des biens, des capitaux et de la main-d'oeuvre et une flexibilité complète des prix et des salaires. Si le travail n'obéit pas à cette loi d'airain, alors que marchandises et capitaux lui sont soumis, des poches de chômage apparaissent dans certaines régions, dans certains pays, qui ne pourraient être réduites que par des efforts budgétaires hors de portée de l'Union européenne dans l'état actuel de ses institutions.
Toujours là, ces forces de dissolution sont, non pas contenues, mais masquées par l'euro en ce qu'il a supprimé les thermomètres qui permettaient de mesurer les divergences entre les Etats membres. Il en résulte que beaucoup de pays membres empruntent à des taux plus bas et se permettent des déficits plus élevés qu'ils ne le pourraient s'ils avaient encore leur propre monnaie. Ces subterfuges ne peuvent évidemment pas durer.
Autre aberration du point de vue des princes qui nous gouvernent : les Etats ont abandonné ce qui était considéré, génération après génération, comme un attribut régalien, à savoir le pouvoir de frapper monnaie, pour le confier à une banque centrale, sise à Francfort, qui, par un coup de force institutionnel, a été proclamée indépendante. Il avait été prévu, au départ, du plan Werner (1970) au plan Delors (1989), que ce pouvoir monétaire exorbitant serait contrebalancé par une instance économique intergouvernementale. Le deuxième pilier de l'édifice a été oublié en route. L'édifice actuel est non seulement bancal, mais en plus il n'a aucune légitimité démocratique.
Enfin, faut-il le rappeler, il n'y a rien dans le pacte fondateur de l'Union européenne, le traité de Rome du 25 mars 1957, qui laisse entrevoir que cette Union nécessiterait une unification monétaire - et de fait, elle n'en nécessitait aucune du seul point de vue économique et financier.
Si, toutefois, l'on ne renonce pas à trouver un sens à ce cheminement extravagant, on observera d'abord cet "avantage acquis" de l'euro : la monnaie, en Europe, a été éloignée du pouvoir politique, et si des peuples recrus d'histoire ont si facilement abandonné des signes monétaires auxquels ils étaient accoutumés depuis des siècles, c'est justement que, las des manipulations étatiques de la planche à billets, ils ont accueilli avec soulagement cette autonomisation de la monnaie, laquelle pourrait servir de plate-forme au rétablissement de l'étalon-or par l'Europe.
Le pacte de stabilité et de croissance de 1997 - certes fragile, on le voit bien aujourd'hui -, pouvait même être considéré comme un premier pas dans cette direction. Mais à quoi bon subir les disciplines de l'étalon-or sans jouir de ses avantages ?
Grâce à l'existence même de l'euro, Nicolas Sarkozy peut réussir là où le général de Gaulle, qui ne disposait que du franc, a échoué : mettre fin au vice du système monétaire international en rétablissant la convertibilité métallique. Le président français a, du reste, laissé la porte ouverte pour une telle solution en appelant de ses voeux lors de son allocution du 5 février l'instauration d'"un régulateur international".
Dans cette démarche, l'Europe peut trouver des alliés : la Russie, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), le Brésil, l'Inde, mais aussi, bien sûr, la Chine, encombrée de ses milliards de dollars, qui vient de donner un signal intéressant en révélant après coup qu'elle avait quasiment doublé ses réserves en or.
Si l'Europe ne choisit pas cette voie, elle risque de subir une fois de plus, tel un satellite, les ravages de l'inflation américaine. C'est bien cette dernière qui est responsable de la fantastique flambée des cours du pétrole et des autres matières premières en 2008.
La nouvelle vague d'inflation, voire d'hyperinflation américaine qui arrive, obligera l'euro à se réévaluer de facto. On peut donc redouter une exportation du chômage américain (et anglais) vers l'Europe, avec son cortège de misère, de crises sociales, voire politiques.
L'histoire enseigne que la monnaie-papier n'est tout simplement pas viable à long terme. Une course pour le rétablissement de la convertibilité métallique est déjà engagée entre les grandes puissances du monde. Le premier qui rétablit l'étalon-or gagnera un afflux immédiat d'épargne permettant de financer sainement la relance. Il est imaginable que certains, aux Etats-Unis, tiennent le même raisonnement et pensent rétablir le Gold Exchange Standard de Bretton Woods pour perpétuer le privilège du dollar.
Si l'Europe réussit ce coup de maître, facilité par l'euro, elle peut détourner vers elle l'épargne mondiale qui continue d'être drainée par les Etats-Unis, et retrouver la place au centre du système monétaire international qu'elle a perdue en 1914. Une manière de solder enfin les comptes du XXe siècle.
Philippe Simonnot est directeur, Atelier de l'économie contemporaine, Observatoire de l'économie méditerranéenne
Não considero viável, a idéia desse economista, que recomenda o abandono da moeda-papel, pela simples razão que os Estados contemporâneos são amigos da inflação e querem manter o privilégio de imprimir papel-moeda cada vez que eles sentem necessidade.
Mas, talvez se pudesse considerar uma legislação que punisse os criadores irresponsáveis de inflação...
A seguir, o artigo do Le Monde:
Point de vue
Il faut rétablir l'étalon-or de l'euro
Philippe Simonnot
LE MONDE, 01.06.09
Il y a quelque chose de tellement pourri au "royaume" de l'euro que l'on se demande par quelle aberration l'Europe s'est engagée dans la voie à sens unique de la monnaie unique. Peut-être y a-t-il une ruse de l'histoire dans ce cheminement calamiteux. Mais alors, quelle pourrait être la raison cachée de l'euro ?
Elles sont toujours là, en effet, elles ont même été redoublées par la crise, les forces qui avaient obligé à réajuster les changes du "protoeuro", à savoir le système monétaire européen (SME) par douze fois entre 1979 et 1991, avant son explosion en 1992.
Dans un espace géographique donné, une monnaie unique suppose une libre circulation des biens, des capitaux et de la main-d'oeuvre et une flexibilité complète des prix et des salaires. Si le travail n'obéit pas à cette loi d'airain, alors que marchandises et capitaux lui sont soumis, des poches de chômage apparaissent dans certaines régions, dans certains pays, qui ne pourraient être réduites que par des efforts budgétaires hors de portée de l'Union européenne dans l'état actuel de ses institutions.
Toujours là, ces forces de dissolution sont, non pas contenues, mais masquées par l'euro en ce qu'il a supprimé les thermomètres qui permettaient de mesurer les divergences entre les Etats membres. Il en résulte que beaucoup de pays membres empruntent à des taux plus bas et se permettent des déficits plus élevés qu'ils ne le pourraient s'ils avaient encore leur propre monnaie. Ces subterfuges ne peuvent évidemment pas durer.
Autre aberration du point de vue des princes qui nous gouvernent : les Etats ont abandonné ce qui était considéré, génération après génération, comme un attribut régalien, à savoir le pouvoir de frapper monnaie, pour le confier à une banque centrale, sise à Francfort, qui, par un coup de force institutionnel, a été proclamée indépendante. Il avait été prévu, au départ, du plan Werner (1970) au plan Delors (1989), que ce pouvoir monétaire exorbitant serait contrebalancé par une instance économique intergouvernementale. Le deuxième pilier de l'édifice a été oublié en route. L'édifice actuel est non seulement bancal, mais en plus il n'a aucune légitimité démocratique.
Enfin, faut-il le rappeler, il n'y a rien dans le pacte fondateur de l'Union européenne, le traité de Rome du 25 mars 1957, qui laisse entrevoir que cette Union nécessiterait une unification monétaire - et de fait, elle n'en nécessitait aucune du seul point de vue économique et financier.
Si, toutefois, l'on ne renonce pas à trouver un sens à ce cheminement extravagant, on observera d'abord cet "avantage acquis" de l'euro : la monnaie, en Europe, a été éloignée du pouvoir politique, et si des peuples recrus d'histoire ont si facilement abandonné des signes monétaires auxquels ils étaient accoutumés depuis des siècles, c'est justement que, las des manipulations étatiques de la planche à billets, ils ont accueilli avec soulagement cette autonomisation de la monnaie, laquelle pourrait servir de plate-forme au rétablissement de l'étalon-or par l'Europe.
Le pacte de stabilité et de croissance de 1997 - certes fragile, on le voit bien aujourd'hui -, pouvait même être considéré comme un premier pas dans cette direction. Mais à quoi bon subir les disciplines de l'étalon-or sans jouir de ses avantages ?
Grâce à l'existence même de l'euro, Nicolas Sarkozy peut réussir là où le général de Gaulle, qui ne disposait que du franc, a échoué : mettre fin au vice du système monétaire international en rétablissant la convertibilité métallique. Le président français a, du reste, laissé la porte ouverte pour une telle solution en appelant de ses voeux lors de son allocution du 5 février l'instauration d'"un régulateur international".
Dans cette démarche, l'Europe peut trouver des alliés : la Russie, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), le Brésil, l'Inde, mais aussi, bien sûr, la Chine, encombrée de ses milliards de dollars, qui vient de donner un signal intéressant en révélant après coup qu'elle avait quasiment doublé ses réserves en or.
Si l'Europe ne choisit pas cette voie, elle risque de subir une fois de plus, tel un satellite, les ravages de l'inflation américaine. C'est bien cette dernière qui est responsable de la fantastique flambée des cours du pétrole et des autres matières premières en 2008.
La nouvelle vague d'inflation, voire d'hyperinflation américaine qui arrive, obligera l'euro à se réévaluer de facto. On peut donc redouter une exportation du chômage américain (et anglais) vers l'Europe, avec son cortège de misère, de crises sociales, voire politiques.
L'histoire enseigne que la monnaie-papier n'est tout simplement pas viable à long terme. Une course pour le rétablissement de la convertibilité métallique est déjà engagée entre les grandes puissances du monde. Le premier qui rétablit l'étalon-or gagnera un afflux immédiat d'épargne permettant de financer sainement la relance. Il est imaginable que certains, aux Etats-Unis, tiennent le même raisonnement et pensent rétablir le Gold Exchange Standard de Bretton Woods pour perpétuer le privilège du dollar.
Si l'Europe réussit ce coup de maître, facilité par l'euro, elle peut détourner vers elle l'épargne mondiale qui continue d'être drainée par les Etats-Unis, et retrouver la place au centre du système monétaire international qu'elle a perdue en 1914. Une manière de solder enfin les comptes du XXe siècle.
Philippe Simonnot est directeur, Atelier de l'économie contemporaine, Observatoire de l'économie méditerranéenne
1130) Os pontos quentes do planeta (de guerra, quero dizer)
Nenhuma situação em melhoria, apenas deterioração (algumas graves e arriscadas, como o problema nuclear da Coréia do Norte) e estabilização na crise...
New CrisisWatch bulletin from the International Crisis Group
CrisisWatch N°70, 1 June 2009
Nine actual or potential conflict situations around the world deteriorated and none improved in May 2009, according to the new issue of the International Crisis Group’s monthly bulletin CrisisWatch, released today.
Somalia’s capital was rocked by intense fighting as an alliance of anti-government Islamist factions led by influential Islamist cleric Sheikh Hassan Dahir Aweys launched a large-scale offensive in and around Mogadishu. Close to 200 civilians were killed, hundreds wounded and over 46,000 displaced by heavy shelling into residential areas. The effects of severe drought have compounded fears for a further deterioration in security and humanitarian conditions in June.
Conditions for civilians in Pakistan also deteriorated considerably over May, as the army offensive against the Taliban continued in the north west. The total number of displaced has reportedly reached over 2.4 million since the operation’s launch in late April, prompting UN calls for “urgent and massive” humanitarian assistance on the ground.
Tensions between Chad and neighbouring Sudan escalated sharply, as an early month agreement to cease hostilities quickly unravelled following a fresh assault in Chad’s volatile east by Chadian rebels operating from bases across the border in Darfur. Retaliatory air strikes by Chadian forces on Sudanese soil have since prompted vehement accusations of military aggression between capitals and threats of further action. The situation in Nigeria also deteriorated, as the government launched a major ground, air and naval offensive against militia groups in the restive Niger Delta. Dozens of civilians have reportedly been killed and thousands displaced since mid-May, amid reports of government efforts to restrict humanitarian access.
In North Korea, Pyongyang’s 25 May announcement of the completion of an underground nuclear test prompted widespread condemnation over its brazen contravention of UN Security Council Resolution 1718 and fears for the further escalation of regional tensions. The situations in Guatemala, Myanmar/Burma and Niger also saw significant deteriorations in May.
May 2009 TRENDS
Deteriorated Situations
Chad, Guatemala, Myanmar/Burma, North Korea, Niger, Nigeria, Pakistan, Somalia, Sudan
Improved Situations
-
Unchanged Situations
Afghanistan, Algeria, Armenia/Turkey, Armenia, Azerbaijan, Bangladesh, Basque Country (Spain), Belarus, Bolivia, Bosnia, Burundi, Cameroon, Central African Republic, Chechnya, Colombia, Côte d’Ivoire, Cyprus, Democratic Republic of Congo, Ecuador, Egypt, Ethiopia, Eritrea, Georgia, Guinea, Guinea-Bissau, Haiti, India (non-Kashmir), Indonesia, Iran, Iraq, Israel/Occupied Palestinian Territories, Kashmir, Kazakhstan, Kenya, Kosovo, Kyrgyzstan, Lebanon, Lesotho, Liberia, Macedonia, Madagascar, Mauritania, Morocco, Nagorno-Karabakh (Azerbaijan), Nigeria, North Caucasus (non-Chechnya), Northern Ireland, Philippines, Rwanda, Serbia, Sierra Leone, Sudan, Syria, Taiwan Strait, Tajikistan, Togo, Turkey, Turkmenistan, Uganda, Ukraine, Uzbekistan, Venezuela, Yem en, Zimbabwe
June 2009 OUTLOOK
Conflict Risk Alert
Somalia
Conflict Resolution Opportunity
-
*NOTE: CrisisWatch indicators - up and down arrows, conflict risk alerts, and conflict resolution opportunities - are intended to reflect changes within countries or situations from month to month, not comparisons between countries. For example, no "conflict risk alert" is given for a country where violence has been occurring and is expected to continue in the coming month: such an indicator is given only where new or significantly escalated violence is feared.
Search current and all past editions of CrisisWatch by using the CrisisWatch database.
New CrisisWatch bulletin from the International Crisis Group
CrisisWatch N°70, 1 June 2009
Nine actual or potential conflict situations around the world deteriorated and none improved in May 2009, according to the new issue of the International Crisis Group’s monthly bulletin CrisisWatch, released today.
Somalia’s capital was rocked by intense fighting as an alliance of anti-government Islamist factions led by influential Islamist cleric Sheikh Hassan Dahir Aweys launched a large-scale offensive in and around Mogadishu. Close to 200 civilians were killed, hundreds wounded and over 46,000 displaced by heavy shelling into residential areas. The effects of severe drought have compounded fears for a further deterioration in security and humanitarian conditions in June.
Conditions for civilians in Pakistan also deteriorated considerably over May, as the army offensive against the Taliban continued in the north west. The total number of displaced has reportedly reached over 2.4 million since the operation’s launch in late April, prompting UN calls for “urgent and massive” humanitarian assistance on the ground.
Tensions between Chad and neighbouring Sudan escalated sharply, as an early month agreement to cease hostilities quickly unravelled following a fresh assault in Chad’s volatile east by Chadian rebels operating from bases across the border in Darfur. Retaliatory air strikes by Chadian forces on Sudanese soil have since prompted vehement accusations of military aggression between capitals and threats of further action. The situation in Nigeria also deteriorated, as the government launched a major ground, air and naval offensive against militia groups in the restive Niger Delta. Dozens of civilians have reportedly been killed and thousands displaced since mid-May, amid reports of government efforts to restrict humanitarian access.
In North Korea, Pyongyang’s 25 May announcement of the completion of an underground nuclear test prompted widespread condemnation over its brazen contravention of UN Security Council Resolution 1718 and fears for the further escalation of regional tensions. The situations in Guatemala, Myanmar/Burma and Niger also saw significant deteriorations in May.
May 2009 TRENDS
Deteriorated Situations
Chad, Guatemala, Myanmar/Burma, North Korea, Niger, Nigeria, Pakistan, Somalia, Sudan
Improved Situations
-
Unchanged Situations
Afghanistan, Algeria, Armenia/Turkey, Armenia, Azerbaijan, Bangladesh, Basque Country (Spain), Belarus, Bolivia, Bosnia, Burundi, Cameroon, Central African Republic, Chechnya, Colombia, Côte d’Ivoire, Cyprus, Democratic Republic of Congo, Ecuador, Egypt, Ethiopia, Eritrea, Georgia, Guinea, Guinea-Bissau, Haiti, India (non-Kashmir), Indonesia, Iran, Iraq, Israel/Occupied Palestinian Territories, Kashmir, Kazakhstan, Kenya, Kosovo, Kyrgyzstan, Lebanon, Lesotho, Liberia, Macedonia, Madagascar, Mauritania, Morocco, Nagorno-Karabakh (Azerbaijan), Nigeria, North Caucasus (non-Chechnya), Northern Ireland, Philippines, Rwanda, Serbia, Sierra Leone, Sudan, Syria, Taiwan Strait, Tajikistan, Togo, Turkey, Turkmenistan, Uganda, Ukraine, Uzbekistan, Venezuela, Yem en, Zimbabwe
June 2009 OUTLOOK
Conflict Risk Alert
Somalia
Conflict Resolution Opportunity
-
*NOTE: CrisisWatch indicators - up and down arrows, conflict risk alerts, and conflict resolution opportunities - are intended to reflect changes within countries or situations from month to month, not comparisons between countries. For example, no "conflict risk alert" is given for a country where violence has been occurring and is expected to continue in the coming month: such an indicator is given only where new or significantly escalated violence is feared.
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