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domingo, 23 de fevereiro de 2020

Agences publiques et infrastructure : deux grandes questions au Brésil - Paulo Roberto De Almeida

Agences publiques et infrastructure : deux grandes questions au Brésil

Paulo Roberto de Almeida
Projet de numéro special d’ENTREPRISES & HISTOIRE
Regulation and Competition in Historical Perspective: The Brazilian Case
Coordinateurs : Luiz Carlo Delorme Prado, Professor, IE-UFRJ); Hildete De Moraes Vodopives, Docteur, Sorbonne Université); Directeur: Prf. Dominique Barjot.


2) No Brasil na década de 1990 surgiram várias agências reguladoras setoriais, que foram criadas como autarquias especiais, tendo como principais características diretorias colegiadas com mandato fixo e independência política para fiscalizar e regular determinado setor. Como você avalia a experiência de regulação através dessas organizações?

            L’expérience du Brésil en matière d’agences sectorielles est relativement positive, mais certains aspects doivent être soulignés en vue des questions qui se sont posées après plus de deux décennies du travail qui leur a été assigné. L’objectif visé par ces réformes de l’administration publique entreprises par le gouvernement de Fernando Henrique Cardoso (deux mandats : 1995-1998 et 1999-2002) était celui de rendre l’action de l’État, dans le domaine des services collectifs, indépendante des politiques conjoncturelles des gouvernements successifs. Dans ce sens, les agences – plusieurs ont été créées sous ses mandats, mais le processus continue jusqu’aujourd’hui – ont à peu près rempli le rôle qui leur avait été assigné par la loi générale des agences. 
            Il n’empêche que la structure générale du système politique brésilien – très proche de celui de l’Italie, soit, soumis à une certaine mainmise des partis sur les postes publics, et la “lotizzazione” qui en découle – a vite pris le contrôle de certaines de ces agences par l’action – concertée ou individuelle, cela n’importe pas pour le moment – des lobbys sectoriels, des groupes d’intérêt ou de grandes entreprises à vocation monopoliste ou à tendances typiques des phénomènes des cartels. 
            Il faut voir dans cette action l’origine de la désignation de véritables représentants de ces groupes d’intérêt pour ces agences, soit, l’ouverture à la corruption ou à la déformation de leurs objectifs. Dans certains cas, les agences ont commencé à défendre les intérêts des entreprises du secteur plutôt que l’intérêt de la société ou des consommateurs. Cela a été très clair dans les domaines des assurances médicales, les pharmaceutiques, l’énergie, ainsi que beaucoup d’autres secteurs. Parfois, des anciens fonctionnaires du ministère sectoriel avaient été déjà conquis à défense de ces intérêts, précédemment à leur désignation à l’une ou l’autre des agences, ce qui se faisait par le biais des pressions de politiciens élus (déjà soutenus financièrement par les entreprises du secteur) sur le Palais du président (chargé d’envoyer les nominations au Congrès). 
            Le gouvernement Lula, l‘un des plus corrompus dans l’histoire politique du Brésil, fut particulièrement touché par cette perversion du système des agences sectorielles, en désignant des syndicalistes amis – qui forment une véritable mafia corrompue au Brésil – à des postes de direction.
            Le gouvernent Lula lui-même a, dès son début, cherché à casser l’indépendance d’une de ces agences – celle des télécommunications – car il ne voulait pas accepter l’indicateur de prix choisi pour la correction annuelle des tarifs du secteur; le cas est monté à la Justice, et on a décidé, contre la Loi, le changement demandé par le gouvernement (à titre de défendre les intérêts de consommateurs, en vue d’une correction moins élevée); or, l’année suivant, c’est le nouveau indicateur de prix adopté en remplacement – le Brésil en a plusieurs, chacun avec un certain basket – qui a subi le plus fort renchérissement. 
            Une suggestion pour la désignation de nouveaux directeurs de ces agences est l’établissement d’une espèce de quarantaine, entre des postes publics (dans le gouvernement ou dans les agences) et le secteur privé, comme il existe déjà dans le domaine des banques centrales dans certains pays, par rapport à des invitations du secteur financier. Cette quarantaine pourrait fonctionner dans l’un ou l’autre sens, ou dans les deux sens, avant ou après l’assomption de fonctions publiques.

1)             No Brasil serviços em infraestrutura responsáveis pelo fornecimento de serviços públicos (energia, portos, transportes, telecomunicações) já foram privados, administrados diretamente pelo Estado, fornecidos por empresas privadas sob concessão do Estado e fornecidos por empresas privadas reguladas pelo Estado. Quais são ao seu ver o papel do Estado no fornecimento desses serviços no Brasil compatíveis com crescimento de longo prazo em uma economia de mercado?

Dans l’histoire économique, les grands travaux sont normalement associés aux initiatives des États centralisées, dès qu’une certaine société échappe aux contraintes des simples communautés d’agriculteurs isolés pour s’organiser autour de cités et de ports. Des canaux, des entreprises de canalisation et d’aménagement du territoire, des routes, et des murailles ou forteresses contre des ennemis ou des bandits agissant en groupes. Le fameux « despotisme oriental » de Karl Wittfogel n’a pu naître que dans des « sociétés hydrauliques », présentés dans certains travaux de Marx comme appartenant au « mode asiatique de production », ce qui ne veut dire absolument rien. En tout cas, la Chine est un exemple précoce de travaux d’infrastructure entrepris par un état organisé, presque une bureaucratie rationnelle-légale, en plus du type patrimonial de domination politique. 
À Rome, moins centralisée que ne l’était la Chine, les grands travaux publiques étaient aussi le domaine de l’État, soit sous contrôle du Sénat, sous la République, soit menés par les représentants de l’Empereur, sous l’Empire. Tous les chemins menaient à Rome ? Peut-être, mais tous étaient faits par des esclaves ou travailleurs serviles, commandés par une machine bureaucratique qui a perduré pendant quelques siècles, avant le démembrement et la disparition de l’Empire occidental vers le IV siècle de notre ère. Les monarchies centralisées qui sont apparus en Europe à l’âge moderne ont repris cette ancienne tradition, y compris parce que, avec le mercantilisme et les lois de navigation, le commerce extérieur et les travaux associés à la défense de l’État sont devenus des entreprises impossibles à des commerçants, banquiers ou grands propriétaires.
La tendance a pris encore de l’essor dans des États centralisées, comme sont ceux de la péninsule ibérique. Le souverain, par l’entremise des courtiers, associé à des notables et à des maîtres de l’argent, a tout le pouvoir de concéder des droits sur les nouvelles terres, à autoriser les compagnies monopolistes, à vendre des postes servant à des fins publiques, enfin émettre des ordonnances, des arrêtés royaux sur la régulation de certains services. Au Brésil indépendant, tous les grands ouvrages sont entrepris sous le signe des PPPs, partenariats public-privés, souvent avec des capitaux anglais. Tous les chemins de fer, les travaux urbains (gaz, illumination, voirie, transports), ports et autres grands œuvres ont été autorisés par l’État, mais accomplis dans la pratique par des entrepreneurs privés, dotés de concessions de plusieurs années, parfois 99 ans. Cela a marché de manière satisfaisante – surtout parce qu’il y avait la garantie d’intérêt au moins à 6%, soit souvent le double de ce qui payait le marché des capitaux à la métropole, ou les consoles de l’État. 
Tout cela a pris fin après la Grande Guerre, surtout après la crise de 1929, quand le nationalisme croissant conduit à l’étatisation de la plupart des services publics – électricité, voirie, communication, transport – y compris la propriété du sous-sol, séparé de celle de la surface du terrain (l’obsession du pétrole naît à ce moment-là). Le régime militaire au Brésil, avec une tendance à étatiser tous les « domaines stratégiques » de l’économie, a résulté dans l’exacerbation démesurée des entreprises d’État, et dans l’hyper-régulation de l’économie, dans une mesure rarement vue dans une économie supposément de marché. La nouvelle Constitution, élaborée juste avant la chute du mur de Berlin, a encore crée d’autres entraves pour le capital privé, et étranger, dans l’exploitation de services publics. 
La tendance suivie dès lors a été celle d’une capture de ces entreprises d’État par les corporations sectorielles, soit des fonctionnaires eux-mêmes – fortement syndicalisés –, soit par des agents privés agissant en combine avec ceux-là, pour la fourniture de matériaux et équipements pour leur activité. Le résultat fut une corruption effroyable dans les achats gouvernementaux et dans les « enchères » organisés à des fins de concessions. Même une loi des nouvelles PPPs, approuvée par le gouvernement du Parti des Travailleurs, pendant le long règne de trois mandats et demi (2003-2016), et resté sans application, car les gouvernements du PT ont préféré créer des nouvelles entreprises d’État (à peu près 90 sont ainsi apparues) que de mettre en œuvres ces partenariats, ce qui les obligerait à diviser leur administration. 
Ce n’est que la crise fiscale de l’État qui ouvre la voie à la privatisation et aux concessions dans le domaine des services publics. Mais beaucoup reste encore à faire dans les trois niveaux de la fédération, à commencer par l’établissement de nouvelles règles en vue de l’ouverture de ces services à l’initiative privé, beaucoup plus compliqué au niveau local (en face de la totale dépendance de plus de la moitié des municipalités brésiliennes des transferts fédéraux). Dans ce contexte, plus de la moitié des habitations brésiliennes ne sont pas reliés à des services d’égout et encore une bonne partie aux réseaux d’eau potable. L’électricité et les services de communications ne touchent pas certains coins du territoire, et il y a là aussi un grand défi à la privatisation de ces services sur des bases universelles. La régulation adaptée aux circonstances d’un immense territoire, clairsemé, étendu à des grandes distances, avec une population pauvre, reste un problème de gouvernance au Brésil, aujourd’hui et demain. 
Paulo Roberto de Almeida
Brasília, 14 de fevereiro de 2020

Commodities: quais as que mais se valorizaram? - Visual Capitalist

As tabelas de valorização, ou de desvalorização, das principais matérias primas do mundo contam uma história fascinante, e volátil, de como países, empresas, pessoas, podem ganhar muito dinheiro, mas também perder, com as mais importantes. Mas mesmo matérias primas menos "importantes" para a atividade agrícola ou industrial podem apresentar alguns ganhos fabulosos.
Mas tudo ao sabor das tendências de mercado, na volatilidade da oferta e da procura, o que não impede a existência de alguns cartéis e mecanismos manipuladores de preços, como sempre foi o bloco chantagista da OPEP (embora menos importante agora do que nos anos 1970).
O Brasil, em toda a sua história, foi um país exportador de matérias primas, e ainda continua sendo, agora talvez mais do que nunca, depois de nossa desindustrialização precoce.
Não é vergonhoso exportar matérias primas: países desenvolvidos o fazem. O vergonhoso é ficar só nesse espectro altamente volátil da economia, e depender do sabor dos mercados, sempre voláteis.
Vejamos o cenário que nos oferece o site Visual Capitalist.
Paulo Roberto de Almeida

The Periodic Table of Commodity Returns

The Periodic Table of Commodity Returns 2019
In 2019, every major asset class finished in the black.
And although the broad commodity market finished up 17.6% on the year, the performances of individual commodities were all over the map. For those familiar with the sector, that’s pretty much par for the course. 
That said, the lack of an obvious correlation in commodity markets also makes for a thought-provoking and humbling exercise: comparing the annual returns of commodities against the data from the past decade.

A Decade of Commodities (2010-2019)

Today’s visualization comes to us from U.S. Global Investors, and it compares individual commodity returns between 2010 and 2019.
You can use the interactive tool on their website to toggle between various settings for the table of commodity returns, such as breaking them down by category (i.e. energy, precious metals, etc.), by best and worst performers, or by volatility over the time period.
Let’s dive into the data to see what trends we can uncover.

Palladium: The Best Commodity, Three Years Straight

In 2019, palladium finished as the best performing commodity for the third straight year — this time, with a 54.2% return.
Palladium top performing commodity
You could have bought the precious metal for about $400/oz in early 2010, when it was a fraction of the price of either gold or platinum.
Nowadays, thanks to the metal’s ability to reduce harmful car emissions and an uncertain supply situation, palladium trades for above $2,000/oz — making it more expensive per ounce than both gold and platinum.

Oil and Gas: Opposite Ends of the Spectrum

As key energy commodities, oil and natural gas have an inherent connection to one another. 
However, in 2019, the two commodities had completely diverging performances:
Palladium top performing commodity
Crude oil prices gained 34.5% on the year, making it one of the best commodities for investors — meanwhile, natural gas went the opposite direction, dropping 25.5% on the year. This actually cements gas as the worst performing major commodity of the decade.

“That’s Gold, Jerry!”

Finally, it’s worth mentioning that gold and silver had a bounceback year.
Gold gained 18.3% to finish with the best return the yellow metal has seen in a decade. Silver followed suit with a similar story, rallying 15.2% over the calendar year.
Gold and silver performance
Precious metals now sit at multi-year highs against an interesting economic and geopolitical backdrop to start 2020.
Where do you see the above commodities ending up on next year’s edition of the rankings?

sábado, 22 de fevereiro de 2020

As condecorações abusivas concedidas pelos poderes a pessoas que nunca se destacaram em NADA...

Deve existir alguma forma de controle sobre as medalhas, comendas, ordens, títulos, homenagens com que são agraciadas personalidades por vezes medíocres, que não preenchem NENHUM dos critérios sob os quais personalidades públicas podem ou devem receber essas honrarias, que não fira o mais elementar critério de racionalidade estrito senso para que se façam essas atribuições, o que é objeto do comentário abaixo de Ricardo Bergamini, seguindo de matéria completa em revista.
O Ministério da Defesa, por exemplo, diz que "as medalhas representam uma antiga tradição militar, uma forma de homenagear àqueles que se destacaram".
Ora, cabe perguntar se todos aqueles que as recebem realmente se destacaram a serviço da instituição ou do país para realmente merecerem essas medalhinhas que aparentemente constituem mais uma farra com o dinheiro público do que uma retribuição por reais serviços prestados ao país ou à instituição.
Quando um notório fraudador das regras do decoro parlamentar – que depois renunciou para não ser cassado por quebra do decoro, por roubar do restaurante da Câmara –foi eleito, em 2005, presidente da Câmara dos Deputados, tendo sido imediatamente após essa eleição (que também foi ganha em conchavos e promessas de bondades aos colegas) condecorado com a Ordem de Rio Branco, pelo Itamaraty, eu pensei em devolver a comenda que tenho da mesma Ordem, no que fui dissuadido por colegas, que me aconselharam a não fazê-lo, o que seria uma agressão a Ordem, uma vez que a minha era da linha dos agraciados da Casa, enquanto a do parlamentar era dos "externos". Nunca mais a usei, em todo caso, pois me parece que, mesmo dentro da Casa ou fora dela, os agraciados são sempre os que estão próximos do poder, por algum motivo qualquer, não que tenha efetivamente merecido aquela distinção.
Paulo Roberto de Almeida
Brasília, 22 de fevereiro de 2020


O Brasil transformou a presidência da república num jardim de infância (Ricardo Bergamini).
Preados Senhores

As medalhas concedidas pelo clã Bolsonaro, não valem R$ 1,99.

As duas vezes em que o miliciano Adriano da Nóbrega foi homenageado pela família Bolsonaro

Ambas as ocasiões foram em plenário: o então deputado Jair fez discurso a seu favor na Câmara e criticou sua prisão, por homicídio. Já Flávio, então deputado estadual, deu a ele a Medalha Tiradentes, maior condecoração dada pela Alerj.
Matéria completa clique abaixo:
  
Bolsonaro já condecorou filhos seis vezes

Por Lauriberto Pompeu Em 21 fev, 2020 – Congresso em Foco

https://static.congressoemfoco.uol.com.br/2020/02/1079836-fpzzb_abr_07.06.2017-4010-750x430.jpg
O presidente Jair Bolsonaro já agraciou quatro vezes o terceiro filho, deputado Eduardo Bolsonaro.
Agência Brasil

O presidente Jair Bolsonaro (em partido) condecorou seus filhos pelo menos seis vezes desde que assumiu a Presidência da República.

De acordo com levantamento feito pelo Congresso em Foco, o terceiro filho, deputado federal Eduardo Bolsonaro (PSL-SP), foi homenageado quatro vezes e o filho mais velho, senador Flávio Bolsonaro (sem partido-RJ) recebeu duas condecorações.

O vereador Carlos Bolsonaro (PSC-RJ), segundo filho, não recebeu honrarias do pai.

A homenagem mais recente foi divulgada nesta sexta-feira (21), no Diário Oficial da União. Entre os agraciados com a Ordem do Mérito da Advocacia-Geral da União está Eduardo.

Também foram escolhidos o procurador-geral da República, Augusto Aras, o presidente da Câmara dos Deputados, Rodrigo Maia (DEM-RJ), o presidente do Senado, Davi Alcolumbre (DEM-AP), e David Soares, filho do pastor R.R. Soares, fundador da Igreja da Graça de Deus.

Segundo a AGU os escolhidos são feitos por “notáveis serviços à Advocacia-Geral da União ou aos órgãos a ela vinculados”.

Eduardo Bolsonaro já recebeu também em 2019 a Ordem do Rio Branco, concedida pelo Ministério das Relações Exteriores, a Ordem do Mérito Naval e a Ordem do Mérito da Defesa, as duas últimas organizadas pelas Forças Armadas.

Já o senador Flávio Bolsonaro foi escolhido pelo presidente para receber a Ordem do Rio Branco e a Ordem do Mérito Naval.]

De acordo com reportagem feita pelo jornal Folha de São Paulo publicada em agosto de 2019, o governo gastou R$ 1,6 milhão no primeiro de semestre de 2019 com a confecção de medalhas.

Em nota enviada ao jornal, o Ministério da Defesa declarou que "as medalhas representam uma antiga tradição militar, uma forma de homenagear àqueles que se destacaram".

Contra a Corrente, Cadê a Política Externa; Miséria da Diplomacia, etc. - Paulo Roberto de Almeida

Alguns trabalhos meus, depois que saí do IPRI, que podem ter deixado nervosos alguns dos responsáveis pela diplomacia bolsonarista.
Um deles tentou ser embaixador do Brasil no posto mais importante do serviço exterior e não conseguiu, por razões evidentes. Continua ofendendo seus pares onde trabalha...
Um aspone presidencial, mais conhecido como Robespirralho, acaba de ser reduzido à sua "portion congrue", como diriam os franceses; vai agora ter seu trabalho supervisionado.
Os outros são meros coadjuvantes, e se limitam a cumprir ordens...
Paulo Roberto de Almeida


3403. Livro: Contra a corrente: Ensaios contrarianistas sobre as relações internacionais do Brasil (2014-2018). Curitiba: Appris, 2019, 247 p.; ISBN: 978-85-473-2798-9. Apresentação postada na plataforma Academia.edu (links: http://www.academia.edu/38338893/ContraCorrenteShort.pdfhttps://www.academia.edu/38338893/Contra_a_Corrente_ensaios_contrarianistas_sobre_as_RI_do_Brasil_2014-2018_2019_). Relação de publicados n. 1305.

3426. “Onde está política externa do Brasil?”, Brasília, 6 março 2019, 3 p. Artigo para a revista Veja. Versão revista, editada pela redação da revista. Publicada sob o título de “Cadê a política externa?”, na edição 2625 (ano 52, n. 11, 13/03/2019) de Veja, divulgada em 8/03/2019, p. 60-61, reproduzido no blog Diplomatizzando  (link: https://diplomatizzando.blogspot.com/2019/03/cade-politica-externa-paulo-roberto-de.html). Relação de Publicados n. 1301.

3445. “De uma diplomacia a outra no Itamaraty: conceitos e práticas”, Em voo, Brasília-BH-Rio de Janeiro, 3 março 2019, 4 p. Notas para palestra no programa de pós-graduação em RI da UERJ. Postado no blog Diplomatizzando (link: https://diplomatizzando.blogspot.com/2019/04/de-uma-diplomacia-outra-palestra-na.html).

3460. “Entrevista concedida ao Livres: relações internacionais e política externa”, São Paulo, 26 abril 2019, gravação de vídeo entrevista, 56:54 minutos. Divulgada sob o título de “Globalismo é uma mistificação, Olavo é um embuste”, disponível no site do Livres (link: https://www.eusoulivres.org/livrescast/globalismo-e-uma-mistificacao-olavo-e-um-embuste-com-paulo-roberto-de-almeida/); em formato podcast (link: https://cdn.eusoulivres.org/wp-content/uploads/2019/05/03161626/LivresCast-ed29.mp3); divulgado no Diplomatizzando (link: https://diplomatizzando.blogspot.com/2019/05/entrevista-ao-livres-relacoes.html).

3489. Miséria da diplomacia: a destruição da inteligência no Itamaraty, Brasília, 3 julho 2019, 100 p. Consolidação do livro, em edição de autor, para publicação eletrônica. Brasília: Edição do autor, 2019, 184 p., ISBN: 978-65-901103-0-5. Incorporado à plataforma Academia.edu (link: https://www.academia.edu/39821938/Miseria_da_diplomacia_a_destruicao_da_inteligencia_no_Itamaraty_2019) e a Research Gate (link: https://www.researchgate.net/publication/334450922_Miseria_da_diplomacia_a_destruicao_da_Inteligencia_no_Itamaraty_2019).

Um sistema tributário de "primeiro mundo"? -Deputado Alexis Fontayne (NOVO)

Eu também espero que seja um sistema tributário de qualidade, racional, neutro do ponto de vista das distorções normalmente associadas a quaisquer sistemas tributários – que por serem decisão solitária de um príncipe poderoso, ou de um colegiado de representantes que soem representar os mais poderosos, são sempre enviesadas para determinados setores –, mas eu não o classificaria como sendo de "primeiro mundo", uma vez que se sabe que esses países, por serem de alta renda, de alta produtividade, possuem uma carga fiscal maior, inclusive porque eles são menos corruptos e podem prover serviços coletivos com menos desvio de recursos públicos.
Eu apenas espero que o nosso novo sistema tributário contenha menos regressividade em detrimento dos mais pobres – o que é apenas justiça fiscal – e que ele seja compatível com o nosso nível de renda. Ora, tendo uma renda per capita que é quatro ou cinco vezes menor do que nos países do "primeiro mundo" – uma classificação que não faz, nunca fez, muito sentido para mim –, seria normal esperar do Brasil esperar uma carga fiscal em torno de 25% do PIB, não dez pontos acima disso como é o caso atualmente.
Como fazer para recuar a esse nível tendo já alcançado patamares tão altos quanto os atuais?  Ora, fazendo a classe média alta e os privilegiados  terem menos subsídios diretos e indiretos por parte do Estado, privatizando um maior volume de serviços coletivos, que deveriam entrar em regime de concorrência entre si, abrindo toda a economia ao setor privado, nacional E ESTRANGEIRO (sobretudo no setor bancário), de maneira a reduzir os custos para os pagantes, que somos nós, simplesmente tirando essas tarifas de empresas estatais que só servem para corrupção e apropriação indébita de capitalistas, mandarins do setor público e lobistas de todos os tipos. 
Espero que o deputado Alexis Fonteyne tenha sucesso no empreendimento, que não vai ser fácil...
Paulo Roberto de Almeida
Brasília, 22 de fevereiro de 2020

Deputado do NOVO espera ‘sistema tributário de primeiro mundo’

Deputado federal Alexis Fonteyne (NOVO/SP) foi escolhido para representar o partido na comissão mista da reforma tributária que buscará unificar os textos que tramitam na Câmara e no Senado
Foto: Divulgação/Câmara
O deputado federal Alexis Fonteyne (NOVO/SP), confirmado ao longo da semana como o parlamentar que representará o Partido Novo na comissão mista da reforma tributária, está esperanço. Defensor de um regime baseado no imposto sobre valor agregado, Fonteyne escreveu nas redes sociais que “com muita responsabilidade e lucidez, entregaremos em 45 dias um sistema tributário de primeiro mundo”. [1]

O parlamentar acredita que esse modelo que deve ser aprovado na comissão também será “simples, intuitivo, inclusivo, em sintonia com as maiores economias do mundo e eliminando a segurança jurídica”. [2]
Foto: Reprodução/Twitter
Instalada na última quarta-feira (19), a comissão é composta por um colegiado de 25 senadores e 25 deputados federais. O objetivo é “produzir um texto único sobre o tema” tanto na Câmara quanto no Senado em um prazo de até 45 dias. Atualmente, os projetos mais fortes de reforma tributária são a PEC 110/2019 e a PEC 45/2019, ambas no sentido de criar um IVA.


A transição da reforma tributária e o risco de inflação

ALEXIS FONTEYNE*
Há duas formas para se fazer uma reforma, ou você faz “morando dentro da casa” ou você se muda e volta quando a reforma estiver concluída. Materializando esse mesmo conceito para a reforma tributária do Brasil, não é possível simplesmente “mudar de país” e voltar quando a reforma estiver concluída. É por isso que minimizar os ruídos da reforma será imprescindível para a população brasileira.
É fato que o sonho de qualquer empreendedor brasileiro é resolver rapidamente todos os problemas tributários de um dia para o outro, apenas “girando” a chave. Todavia, a realidade da complexidade e das distorções do atual sistema, não permitem que a reforma do sistema tributário brasileiro seja feita sem transição.
A transição do atual sistema tributário para o novo sistema tributário é um dos pontos mais estratégicos no sucesso da reforma, eu diria mesmo que, após aprovada, é o ponto mais delicado da reforma.
A transição é uma ferramenta temporária de concordância entre o atual sistema e o novo sistema. A transição pode ser mais longa e suave, pode ser mais curta e intensa ou finalmente, pode ser no estilo “Aprova, prepara, implanta e acompanha”, como ocorreu na Austrália, Índia e Canadá recentemente.
A transição tem que ser muito bem planejada, prevendo os problemas, simulando situações, a alteração da base de custos de bens e serviços, o comportamento das distorções a serem eliminadas, os riscos de colapso, o risco de geração de inflação, o risco de quebrar empresas, sem falar numa bela comunicação de conscientização do pagador de impostos.
O problema de uma transição mal planejada, mal implantada ou muito abrupta, é a desorganização da economia com um sério risco de um processo inflacionário. A reforma do sistema tributário vai mexer com a base de custos de bens e serviços e consequentemente vai impactar no preço ao consumidor, isto faz parte do combate às distorções e de uma maior equidade no sistema tributário.

O problema de uma transição mal planejada, mal implantada ou muito abrupta, é a desorganização da economia com um sério risco de um processo inflacionário.

O risco do processo inflacionário é normal uma vez que a natureza dos negócios é aumentar imediatamente os preços quando há aumento de custos ou de oportunidade e de reduzir os preços quando há uma real competição no livre mercado, ou seja, certamente os preços sobem mais rápido do que descem, como ocorre quando há alteração de preços nas refinarias no Brasil.
Por mais caótico, complexo e inseguro que seja o nosso atual sistema tributário, com a inflação controlada, há uma noção de valores dos produtos e serviços. A alteração pontual do preço do diesel ou da gasolina ou mesmo a escassez temporária de carne não são capazes de descontrolar a economia e provocar um círculo vicioso inflacionário mas, quando imaginamos que iremos mexer em todas as bases de custos de produtos e de serviços ao mesmo tempo, numa economia toda interligada, interdependente, há sim um sério risco de inflação, tanto que, nas mais recentes reformas tributárias, feitas na Austrália, Índia e Canadá, uma das preocupações era o acompanhamento dos preços e a criação de um órgão de acompanhamento e repreensão de eventuais abusos cometidos.
Há ainda o risco de uma transição mal planejada ou mal executada provocar a quebra de empresas, uma preocupação real que foi monitorada na Austrália, Índia e Canadá, e o que se verificou no fim, foi um processo de depuração das empresas ineficientes.
A PEC 45, ciente do risco e da importância da transição, prevê uma transição para o pagador de impostos de 10 anos, sendo 1 ano de regulamentação, 1 ano de calibragem e 8 anos de transição, prazo este seguro, pois permite que os mecanismos de mercado ajustem os preços sem grandes riscos de inflação e permite que as empresas possam ajustar eventuais deficiências ou distorções.

*Alexis Fonteyne é deputado federal por São Paulo pelo Partido Novo e membro titular da Comissão Especial da PEC 045/2019, da Reforma Tributária.

Foto: Cleia Viana/Câmara dos Deputados

A reconfiguração de forças no comando da política externa brasileira - Isabela Cruz (Nexo Jornal)

A reconfiguração de forças no comando da política externa brasileira

Funções que eram do assessor especial Filipe Martins, ligado a Olavo de Carvalho, passaram para a Secretaria de Assuntos Estratégicos, comandada por militar
Foto: Ricardo Padue/FUNAG - 9.5.2019
Filipe Martins ao microfone
Filipe Martins, assessor especial da Presidência para Assuntos Internacionais, em palestra no Instituto Rio Branco
Um decreto do presidente Jair Bolsonaro, publicado em 14 de fevereiro, alterou a estrutura do poder Executivo na área da política externa. As principais funções do assessor especial Filipe Martins passaram a ser de responsabilidade da Secretaria Especial de Assuntos Estratégicos, comandada pelo almirante Flávio Augusto Viana Rocha. 
Martins é um dos principais representantes das ideias de Olavo de Carvalho dentro do governo. A ala olavista é conhecida pela defesa do que chamam de “valores judaico-cristãos” e pela celebração do nacionalismo. Outro fator em comum é a frequente demonstração de admiração ao presidente americano, Donald Trump.
Rocha foi nomeado para a chefia da pasta de Assuntos Estratégicos também em 14 de fevereiro, na mesma semana em que outros movimentos ampliaram o poder dos militares dentro do governo Bolsonaro. Antes, a secretaria estava com o civil Bruno César Grossi de Souza. O almirante, por sua vez, estava à frente do 1º Distrito Naval (Rio de Janeiro, Espírito Santo e Minas Gerais).
Além disso, Rocha responderá diretamente ao presidente Bolsonaro. Seu antecessor respondia à Secretaria-Geral da Presidência. 
Ainda que permaneça responsável pelo assessoramento do presidente em assuntos internacionais, Filipe Martins agora terá, ao menos na hierarquia institucional, um almirante intermediando seu relacionamento com a Presidência.

O papel de assessor especial

Formado em 2015 no curso de Relações Internacionais da UnB (Universidade de Brasília), Filipe Martins se tornou em 2018 secretário de assuntos internacionais do PSL. Participou fervorosamente da campanha eleitoral de Bolsonaro à presidência, e levou Eduardo Bolsonaro (PSL), filho do presidente e deputado federal, ao jantar de aniversário de Steve Bannon, ex-estrategista político de Trump. 
Na Assessoria Especial da Presidência, Filipe Martins ganhou as funções de auxiliar o presidente Bolsonaro em Assuntos Internacionais. Isso inclui participar da organização de viagens presidenciais ao exterior, preparar materiais informativos e correspondências e dar andamento aos projetos da área diplomática.
Na gestão Bolsonaro, a Assessoria Especial abriga um gabinete de três assessores que ficou conhecido como “gabinete do ódio”. O grupo é acusado de ser responsável pela disseminação em massa de notícias falsas contra opositores do governo e está sendo investigado pela CPI mista das Fake News, no Congresso.
Na comissão, a deputada federal Joice Hasselmann acusou Filipe Martins de integrar o “gabinete do ódio”. Martins nega o envolvimento do governo com ataques virtuais a oponentes políticos. 

O poder de cada ala do governo

A nova distribuição de funções da política externa foi vista por analistas como um enfraquecimento da ala do governo ligada ao escritor Olavo de Carvalho.
Uma das razões dessa interpretação foi o fato de que o deslocamento de funções ocorreu dias depois de o general Walter Braga Netto ser anunciado como substituto de Onyx Lorenzoni na Casa Civil. 
Com as mudanças, portanto, o governo de Jair Bolsonaro, capitão do Exército, passa a ter todos os principais postos políticos do Palácio do Planalto ocupados por nomes de origem militar: 
  • Na Vice-Presidência, general Hamilton Mourão 
  • Na Casa Civil, general Walter Braga Netto 
  • No Gabinete de Segurança Institucional, general Augusto Heleno
  • Na Secretaria de Governo, general Luiz Eduardo Ramos
  • Na Secretaria-Geral, o major reformado da Polícia Militar do Distrito Federal, Jorge Oliveira
  • Na Secretaria de Assuntos Estratégicos, o almirante Flávio Augusto Viana Rocha
Na contramão do que buscam os nomes alinhados a Olavo, os militares costumam defender uma diplomacia mais pragmática, independente de valores religiosos. Exemplo disso foi a não aderência do vice-presidente, general Hamilton Mourão (PRTB), à ideia de transferir a embaixada brasileira em Israel, de Tel Aviv para Jerusalém, que agrada evangélicos mas causaria grande indisposição com o enorme mercado dos países árabes. 
Segundo Filipe Martins, entretanto, seu poderes continuarão os mesmos na prática, apesar do rearranjo burocrático. “Os boatos sobre minha morte foram terrivelmente exagerados. No novo arranjo, eu e a equipe que me auxilia seguiremos prestando assessoramento direto ao PR [presidente da República], mas o faremos a partir da Secretaria Especial de Assuntos Estratégicos [...]”, disse ele no Twitter. 
Para o internacionalista Paulo Velasco, Filipe Martins perdeu poder, mas é prematuro dizer que o enfraquecimento do assessor representa o esvaziamento da ala olavista como um todo. Professor de Relações Internacionais da Uerj, Velasco conversou com o Nexo sobre as mudanças nos quadros do primeiro escalão da política externa brasileira.
Segundo ele, o novo arranjo institucional “é nitidamente uma tentativa de neutralizar os impulsos e os excessos do Filipe Martins. Pode até ser o início de uma estratégia mais ampla de neutralização da dimensão mais olavista da política externa, mas não podemos esquecer que Ernesto Araújo continua sendo o chanceler, e que Nestor Foster acaba de passar pela sabatina do Senado”. 
Nestor Foster foi indicado pelo presidente Bolsonaro para ocupar o cargo de embaixador do Brasil em Washington, considerado o posto mais importante da diplomacia brasileira. Foster também é entusiasta da agenda conservadora de costumes e, em janeiro de 2020, fez longo discurso elogioso a Olavo de Carvalho, na cerimônia que condecorou o escritor com o grau máximo da Ordem Nacional de Rio Branco, a Grã-Cruz. Aprovado na sabatina da Comissão de Relações Exteriores, o nome de Foster ainda passará por votação no plenário do Senado. 
Outro olavista à frente da política externa é o próprio filho do presidente, o deputado federal Eduardo Bolsonaro (PSL), que preside a Comissão de Relações e de Defesa Nacional. De julho a outubro de 2019, Jair Bolsonaro defendeu que Eduardo se tornasse o embaixador do Brasil nos Estados Unidos. 
À época dos governos petistas de Luiz Inácio Lula da Silva (2003-2010) e Dilma Rousseff (2011-2016), o assessor especial para assuntos internacionais, Marco Aurélio Garcia, foi um importante formulador da política externa nacional. Perguntado sobre o desempenho no cargo de Filipe Martins, de 31 anos, em comparação com gestões anteriores, Velasco destacou a inexperiência do atual assessor. “Na verdade, o Filipe Martins não tem o menor reconhecimento na comunidade de política externa e até agora o que fez foi ganhar uma fila crescente de desafetos”, disse Velasco. 

A Secretaria de Assuntos Estratégicos

Criada originalmente no governo Fernando Collor de Mello em 1990, a Secretaria de Assuntos Estratégicos já foi dissolvida e retomada algumas vezes. Na última reestruturação ministerial antes do Governo Bolsonaro, foi recriada por Michel Temer (MDB). A secretaria tem status de ministério e é responsável por formular políticas públicas de longo prazo voltadas ao desenvolvimento econômico e social do país.
Não é a primeira vez que a pasta de Assuntos Estratégicos desempenha funções no âmbito da política externa. De outubro de 2009 a dezembro de 2010, o embaixador Samuel Pinheiro Guimarães assumiu o comando da secretaria depois de ter se aposentado do Itamaraty. No cargo, o diplomata elaborou o Plano Brasil 2022, incluindo temas internacionais, como meio ambiente e comércio exterior. 
No Itamaraty, Pinheiro Guimarães havia ocupado, de 2003 a 2008, outro cargo importante para a condução da política externa nacional: a secretária-geral das Relações Exteriores. A secretaria é responsável por assessorar o Ministro de Estado na direção da política externa e na supervisão dos serviços diplomático e consular.
Quanto à nomeação do almirante Rocha para a secretaria, Bolsonaro afirmou, na segunda-feira (17): “fala seis idiomas, foi assessor parlamentar, é muito querido. Pessoa adequada, conciliadora, inteligente para ajudar nessas questões estratégicas do Brasil.

Da mediocridade do crescimento brasileiro - Ricardo Bergamini e Marco Antonio Villa

O Brasil não corre nenhum risco de dar certo?

O Brasil não corre o menor risco de dar certo (Roberto Campos).

Prezados Senhores
1 - De 2011 até 2018 houve previsão orçamentária de crescimento econômico da ordem de 27,3%, e o resultado real foi de apenas 4,8%.
2 – Em 2019 a previsão orçamentária de crescimento foi de 2,5%, e a previsão real é em torno de 1,0%.
3- Pergunta para concorrer ao “Prêmio Nobel de Economia”:
- Apresentar uma única razão pela qual o ano de 2020 será um ponto fora da curva, da sequência histórica apresentada, sabendo que: No acumulado em doze meses até dezembro de 2018, registrou-se déficit fiscal primário de R$ 108,3 bilhões (1,57% do PIB), No acumulado em doze meses até dezembro de 2019 registrou-se déficit fiscal primário da ordem de R$ 61,9 bilhões (0,85% do PIB). Redução real em relação ao PIB de 45,85%, comparativamente ao acumulado em doze meses até dezembro de 2018. Nesse ritmo o Brasil vai levar, no mínimo, mais 1,2 anos para atingir resultado fiscal primário “zero”.

Se esse mágica fosse possível, o pensamento liberal seria desmoralizado no planeta.

Ricardo Bergamini transcreve 

Sobre o autor: Marco Antônio Villa é historiador, escritor e comentarista da Jovem Pan e TV Cultura. Professor da Universidade Federal de São Carlos (1993-2013) e da Universidade Federal de Ouro Preto (1985-1993). É Bacharel (USP) e Licenciado em História (USP), Mestre em Sociologia (USP) e Doutor em História (USP)

21/fev/20 - 09h30/ISTOÉ

Estagnação e a sucessão presidencial

O cenário construído na passagem do ano já se desfez. Tanto no campo político, como no campo econômico. Foi criado artificialmente um quadro de bonança econômica. Dava a impressão de que o mundo inteiro estava interessando em investir no Brasil. Mas já era evidente o distanciamento do discurso em relação à realidade econômica. Os dados da balança comercial de 2019 eram preocupantes. Mesmo mantendo superávit, o valor foi o menor desde 2015. E o mês de janeiro apresentou déficit, o primeiro desde fevereiro de 2015. Diversamente de janeiro de 2019, quando o saldo da balança foi de pouco mais de US$ 1,6 bilhão. A retirada de capital estrangeiro da bolsa é outro dado preocupante. No ano passado foram embora R$ 44,5 bilhões.

Mas, para piorar, só no último mês de janeiro e início de fevereiro, a fuga foi de R$ 23 bilhões. Caso se mantenha esta tendência, não vai causar admiração no primeiro semestre seja atingido o total do ano anterior. O dólar atingiu em fevereiro a maior cotação da história e o real foi a moeda que mais se desvalorizou neste ano, comparativamente com outras aqui da América Latina.

Assim, o crescimento do PIB para 2020 estará muito distante da meta inicial. O “mercado” e as autoridades do ministério da Economia propalavam aos quatro ventos que o Brasil cresceria 2,5%. Nada indica que vá ocorrer. Não custa recordar que no ano passado a estimativa inicial era de até 2,5%. Ao longo dos meses as projeções foram caindo. Hoje, pois, o dado final ainda não foi divulgado, espera-se uma taxa inferior a 1%, menos da metade da estimada em janeiro de 2019. E consultorias já, ainda em fevereiro, estão refazendo os cálculos para este ano. Algumas falam em 2%.

O curioso é que nenhum consultor fica sequer ruborizado. Os erros abissais são sistemáticos. A explosão do crescimento econômico iria só aumentar em 2021 e 2022. Desta forma estaria viabilizada uma reeleição tranquila de Jair Bolsonaro. Bastaria ao presidente melhorar a articulação política com o Congresso Nacional, ampliar a base de sustentação nas duas casas e aguardar o voto popular. Isto porque, naturalmente, os políticos iriam buscar o guarda chuva eleitoral do bolsonarismo em busca da popularidade e dos êxitos da sua gestão presidencial. Não foi nem necessário esperar o Carnaval chegar para que tudo isso ruísse – e antes da quarta-feira de Cinzas. A tendência é justamente oposta à desenhada pelas Polianas de plantão.

E quem diz que o rei está nu é chamado de “impatriótico.”