Avec les soldats ukrainiens sur la ligne de front : « Il faut que l’opinion publique occidentale se réveille »
Les traces de huit années de guerre sont visibles où que porte le regard. A Pisky, dix kilomètres au nord ouest de Donetsk, pas une maison, pas un bâtiment qui ne soit défiguré par les projectiles tirés par les forces prorusses. Ce tableau lugubre peint par d’incessants duels d’artillerie pourrait bientôt tourner au paysage apocalyptique, alors que les militaires ukrainiens se préparent à une offensive russe de grande envergure.
Pisky se trouve à moins d’un kilomètre de l’aéroport ravagé de Donetsk, où sont positionnées les premières positions prorusses, et désormais russes tout court. Depuis mardi, la Russie ne cache plus désormais sa présence militaire sur le territoire ukrainien.
« Je pense que la Russie va lancer une offensive afin d’occuper la totalité des régions de Donetsk et de Louhansk, voire au-delà, indiquait, mardi, au Monde le major Pavlo Yurtchuk, commandant du 21ebataillon d’infanterie motorisée “Sarmat”, déployé à Pisky. Mes soldats et moi pensons qu’on ne masse pas une force contre une frontière pour ne rien faire. J’ignore exactement quelle règle internationale régit cette situation, mais je suis certain qu’il est illégal de concentrer une telle quantité de troupes aux frontières d’un pays auquel vous n’avez pas officiellement déclaré la guerre. »
(…)
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