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segunda-feira, 22 de outubro de 2012

Pierre Salama: Les économies émergentes latino-américaines: entre cigales et fourmis (livre)


Pierre Salama:
Les économies émergentes latino-américaines: entre cigales et fourmis
Paris: Armand Colin, 2012, collection U.
ISBN : 978-2-200-28132-8

Pierre Salama, professor emérito da Université de Paris XIII, é um grande amigo e conhecedor do Brasil. Sob a sua direção, centenas de professores e economistas brasileiros e franceses, junto a estudantes de pós-graduação de todo o mundo, prepararam as suas dissertações de doutorado na França. Salama foi assistente de Celso Furtado na Universidade de Paris. Tem vários dos seus livros anteriores publicados aqui no Brasil e em outros países da América Latina.

SOMMAIRE
Introduction générale
Chapitre I : Bref retour sur l’histoire économique
Chapitre II : Une globalisation commerciale accompagnée d’une redistribution des cartes
Chapitre III : Globalisation commerciale : désindustrialisation « précoce » en Amérique latine, industrialisation en Asie
Chapitre IV : Globalisation financiere
Chapitre V : Inégalités des revenus et croissance
Chapitre VI : Une pauvreté en régression
Chapitre VII : Politique sociale et pauvreté
Chapitre VIII : Inéluctable, la violence ?
Conclusion générale

Introduction générale
Pays semi-industrialisés avant-hier, nouveaux pays industrialisés hier, économies émergentes aujourd’hui, ces changements de qualicatifs traduisent à la fois les transformations que connaissent ces pays et un déplacement du centre de gravité du monde.
Avant-hier, dans les années 1960 à 1970, on les appelait des économies semi-industrialisées. Elles n’étaient pas nombreuses : Argentine, Brésil, Mexique, peut être Colombie et déjà apparaissant à l’horizon ce que l’on a nommé les « dragons » en Asie, la Corée du sud, Taïwan, Singapour  et Hong-Kong. Elles étaient industrialisées mais leur industrie, héritière d’un mode de développement économique « tiré de l’intérieur » dès les années 1940, était en quelle que sorte tronquée, c'est-à-dire incomplète. Leur poids dans l économie mondiale était alors négligeable. Certes elles exportaient des produits manufacturés au lieu des produits primaires, mais elles étaient relativement fermées, protégées par des barrières douanières, des réglementations voir des contingentements sur certains produits. Protégées de la concurrence extérieure, les entreprises prospéraient à l’abri malgré leurs coûts élevés. Le modèle s’épuisait.
Hier dans les années 1980, on cessa de les nommer économies semi-industrialisées, l’expression étant devenue obsolète. Les dragons asiatiques s’imposaient de plus en plus, leur croissance reposant sur la conquête de marchés extérieurs, les économies latino-américaines, empêtrées dans les problèmes de gestion de leurs dettes externe, sombraient dans l’hyperinflation et dans de sérieuses crises économiques. Décennie heureuse dans quelques pays asiatiques, « décennie perdue » en Amérique latine, réduction de la pauvreté chez les premiers, augmentation des inégalités chez les seconds caractérisent cette période. Leur seul point commun étant l’épuisement des dictatures et les ouvertures démocratiques. Tout semblait nouveau. Aussi les nomma-t- on « nouveaux pays industriels », connus sous l’anagramme de NPI. Certes les dragons ne pouvaient être confondus avec les grandes économies latino-américaines, ouverture, croissance vive d’un côté, fermeture et stagnation de l’autre, les premiers dépassant très rapidement les seconds tant du point de vue de leur revenu par tête que de l’essor de leur productivité, de la composition de leurs exportations comportant plus de produits manufacturés. Mais on ne pouvait décidemment conserver la qualification d’économies semi-industrialisées pour les une et dénommer les autres de nouveaux pays industrialisées. La taxinomie eût été trop complexe, aussi, dans le même élan les dénomma-t-on tous nouveaux pays industrialisées, en prenant soin toutefois de ne pas trancher une question épineuse : sont-elles ou ne sont-elles plus des pays sous développés (ou encore plus diplomatiquement des économies en voie de développement. Les instituions internationales ont préféré alors désigner les économies non industrialisées, du Sud dirait-on aujourd’hui, « d’économies moins développées », les autres étant des NPI…Quant à Patrick Tissier et moi-même (1982), nous avons préféré alors conserver le terme de pays sous- développés et intituler un livre « Industrialisation dans le sous-développement », consacré aux dragons et aux économies latino-américaines. L’expression « sous-développés » n’est pas péjorative, elle indique seulement le fait que ces pays ont connu un développement distinct de celui des pays avancés, la pénétration des rapports marchands et capitalistes s’effectuant dans un espace temps très dense dans les pays « sous-développés ».  
Déjà à cette époque les « dragons » asiatiques, rejoints très vite par les « tigres (Malaisie, Thaïlande, Indonésie, Philippines, puis, un peu plus tard, Vietnam) commençaient à bouleverser les équilibres du commerce international. Sans encore vraiment peser sur les échanges internationaux, ces pays prenaient de plus en plus d’importance : investissements - délocalisation de plus en plus nombreux des pays avancés (Etats-Unis, Japon surtout) dans ces économies (dragons et tigres), des dragons vers les tigres, densification relative des échanges dans la zone asiatique. Mis à part le Mexique, à la fin des années 1980, l’Amérique latine était absente de ces évolutions, marginalisée.
Les années 1990 sont celles de l’émergence de la Chine (1,3 milliards d’habitants), puis de l’Inde (1 milliard d’habitants). Cette fois, il ne s’agit plus de petits pays, à population relativement faible, mais quasiment de pays continentaux qui entrent dans l’économie mondiale avec force, marginalisant progressivement et relativement les dragons et les tigres, participant à la densification des relations entre pays asiatiques, attirant de plus en plus d’ investissements étrangers en quête de délocalisations mais aussi attirés par leur vaste marché intérieur. Timidement, les économies latino-américaines amorcent un retour sur les marchés extérieurs.
Aujourd’hui, les années 2000  sont celles de la consécration de la Chine et d’un changement d’appellation. Un taux de croissance soutenu, une balance commerciale devenue excédentaire, des réserves en devises considérables, la Chine devient l’atelier du monde. Avec la Russie, l’Inde, le Brésil et aujourd’hui l’Afrique du Sud, elle constitue un ensemble dénommé BRICS, certes profondément hétérogène, aux intérêts souvent divergents, mais dont le poids aujourd’hui est tel que rien ne peut plus se décider sans leur participation. Le déplacement du centre de gravité du monde a commencé. Rejoints pas d’autres pays asiatiques et latino-américains, ces économies dénommées à présent économies émergentes, ont acquis un poids considérable dans l’économie mondiale. Avec la crise de 2007-2008 dans les pays avancés, elles ont montré leurs capacités à résister à la contagion internationale, résistances élevées en Asie, modérées en Amérique latine au point que de nombreux économistes se sont interrogés de savoir non seulement s’il existait un découplage des conjonctures entre les économies avancées et les économies émergentes, mais aussi et surtout si les économies émergentes pouvaient permettre aux économies avancées de sortir de leur crise. Au prix toutefois de nouvelles spécialisations internationales : aux économies émergentes l’exportation de produits manufacturés (Chine), de services (Inde) avec pour conséquence une désindustrialisation non seulement dans certaines économies avancées mais aussi dans les économies émergentes latino-américaines ; aux économies avancées et à deux dragons, la Corée du sud et Taïwan, la production de produits et de services de haute technologie, aux autres économies émergentes (dont l’Amérique latine), l’exportation de matières premières d’origine agricole et minière produites avec des techniques sophistiquées.      .
Une nouvelle carte du monde est-elle en train d’apparaître ? Une nouvelle Amérique latine est-elle en train de naître ? Fait-elle partie de ce nouveau monde ou bien son développement est-il conditionné par le déplacement du centre de gravité vers ce nouveau monde, à l’occasion à la fois des mouvements longs en faveur des économies asiatiques et de la crise des finances internationales venant des pays avancés ?
Les premiers signes sont présents, mais encore insuffisants pour apporter une réponse claire. Un bref voyage dans le passé est riche d’enseignements. Les années 1980, la « décennie perdue », alimentent le pessimisme et la désespérance. L’Amérique latine, rattrapée puis dépassée par les dragons asiatiques, se marginalise. Les années 1990 renouent avec une croissance non inflationniste, mais les perspectives d’avenir sont plombées par un taux de croissance moyen médiocre. Au lieu de converger avec les économies émergentes asiatiques, l’Amérique latine continuer à diverger, l’écart se creuse avec les « dragons » asiatiques (Corée du sud, Taïwan, Hong-Kong et Singapour). Pessimisme de nouveau. Et puis les années 2000 renouent avec une croissance plus vive, certes en deça de celles que connaissent les économies émergentes asiatiques auxquelles il convient d’ajouter les « tigres » (Thaïlande, Malaisie, etc.,) l’Inde et surtout la Chine. Cette reprise de la croissance ouvre la voie à un optimisme démesuré au Brésil, un peu plus modéré en Argentine. Optimisme donc. Seul le Mexique, à la traîne, surdéterminé par la montée de la violence et l’incapacité de relancer sa croissance, fait défaut à ce nouveau concert pour différentes raisons : choc de la crise plus important qu’ailleurs, explosion de la violence liée au narcotrafic..
Une nouvelle Amérique latine est en train de naître. Cela concerne non seulement les pays émergents comme le Brésil, l’Argentine, le Mexique, le Chili et la Colombie, mais aussi de « petits » pays qui, forts de leurs ressources naturelles, exigent une redistribution des gains tirés de leur exploitation et surtout entreprennent une démarche difficile, mais oh combien symbolique, d’intégrer les populations indiennes, primo-arrivantes, hier exclues politiquement et socialement. Un Etat, deux Nations…richesses naturelles mais tentations de séparatisme comme réponses à cette nouvelle citoyenneté imposée par les luttes des exclus ; reconnaissance politique des Indiens mais problèmes sociaux et environnementales dus à l’exploitation des mines à ciel ouvert, excessivement polluante, dont ils subissent de plein fouet les principaux effets, y compris à un niveau symbolique lorsque la terre des « anciens » est meurtrie par ces exploitations.
L’Amérique latine change. Celle d’hier n’est plus celle d’aujourd’hui et pourtant elle en conserve les traits. Les ruptures sont, comme toujours, des dépassements, l’Histoire n’avance pas de manière linéaire. L’Histoire réserve des surprises, tant il est vrai «que « les Hommes font librement leur Histoire, mais dans des conditions qui ne sont librement déterminés par eux ». La connaissance du passé, fût-ce du passé récent, est essentiel pour comprendre le présent …
Qui en effet aurait pu imaginer, il y a quelques décennies, qu’on puisse désigner les principaux pays latino-américains semi -industrialisés comme des économies émergentes de demain, comme capables de réduire leurs retards avec les pays avancés, de leur faire concurrence sur certains marchés, d’être capables de réduire, fût ce légèrement, leurs inégalités de revenus et leur pauvreté, de consolider enfin leur systèmes démocratique ? Qui aurait pu imaginer que certains pays, parmi les plus importants, allaient renouer avec l’exportation de produits primaires, retrouvant ainsi partiellement leur spécialisation internationale du temps jadis, desserrer leurs contraintes externes, attirer les capitaux, certes au prix d’une appréciation de leur taux de change ? L’enchainement des phases  - économies relativement fermées en pleine expansion puis en crise inflationniste, économies plus ouvertes mais stagnationnistes, économies ouvertes et de nouveau en croissance – semble logique aujourd’hui tant il est facile de prédire l’avenir lorsqu’on le connait…mais si on se replace en 1981 (crise des dettes externes), en 1990 ou en 2003, alors tracer les trajectoires possibles est plus compliqué, l’Histoire prenant parfois des bifurcations, avançant par à coups, sous l’influence du jeu complexe de différents groupes d’intérêt nationaux, de leurs poids, de la manière dont ils subissent et répondent aux contraintes externes et internes (notamment aux pressions de l’opinion publique).
Ce livre ne prétend pas retracer les parcours économiques suivis par chacun des pays composant l’Amérique latine, ni traiter de l’histoire économique longue, ni d’être exhaustif sur tous les thèmes. Nous avons faits des choix. Ce livre a pour objet de tirer des leçons de l’Histoire afin de ne pas répéter les erreurs passées. D’étudier l’Amérique latine pour comprendre l’Europe d’aujourd’hui et sa crise des dettes souveraines, leur gestion et les crises économiques qui en découlent, mais aussi comprendre de l’Amérique latine à l’aide des expériences asiatiques.
Nous avons centré l’étude sur les principales économies émergentes : le Brésil, l’Argentine, le Mexique, le Chili et la Colombie et dû en négliger d’autres, quitte à nous référer ici ou là à certaines d’entre elles. Ces pays, locomotives de l’Amérique latine, concentrent l’essentiel à la fois de sa population et de sa production industrielle, agricole et de services. Nous nous sommes limités aux quinze - vingt dernières années, réservant toutefois au premier chapitre un retour bref sur l’histoire économique des quarante dernières années pour rappeler notamment les origines de leur industrialisation et montrer son originalité (une croissance « tirée » d’un marché intérieur en voie de constitution). Les quinze – vingt dernières années, qui seront plus amplement étudiées, sont en effet celles de la croissance retrouvée.
La globalisation commerciale participe au déplacement du centre de gravité du monde avec la montée en puissance des économies émergentes asiatiques et dans une moindre mesure de celles d’Amérique latine (chapitre 2). La croissance peut s’accompagner d’une industrialisation, ce n’est pas le cas en Amérique latine et si « comparaison n’est pas raison », « comparer permet d’apprendre ». En Amérique latine, les quinze – vingt dernières années sont en effet celles où se manifeste dans plusieurs pays une « désindustrialisation précoce » (chapitre 3) et celles où apparaissent de nouvelles vulnérabilités financières (chapitre 4). Ce sont également celles d’une redistribution des revenus un peu moins inégalitaire (chapitre 5), de la baisse de la pauvreté même si elle reste à un niveau élevé (chapitre 6). Les politiques sociales connaissent dans la plupart des pays un certain essor mais une fiscalité « régressive » limite l’efficacité de ces politiques en faveur d’une réduction de la pauvreté plus prononcée (chapitre 7). Et si dans certains pays les causes socio-économiques de la violence conduisent à une réduction des homicides, dans d’autres ils tendent à les augmenter (chapitre 8).

domingo, 21 de outubro de 2012

A demagogia das cotas - editorial Estadao

Início do conteúdo

A demagogia das cotas

Editorial O Estado de S.Paulo, 21 de outubro de 2012

Ao divulgar o decreto e a portaria que regulamentam a Lei de Cotas, o ministro da Educação, Aloizio Mercadante, acabou reconhecendo que a lei dará acesso às universidades públicas a estudantes que não estão preparados para cursá-las. Aprovada há dois meses pelo Congresso, a Lei de Cotas obriga as universidades e institutos técnicos de nível médio federais a reservarem 50% de vagas para alunos que tenham feito integralmente o ensino médio em escolas públicas.

A lei também estabelece subcotas por critérios de renda e de raça. No primeiro caso, metade das vagas reservadas a "cotistas" deverá ser preenchida por estudantes com renda familiar mensal per capita de até 1,5 salário mínimo (R$ 933). As universidades e institutos técnicos federais poderão exigir cópia da declaração do Imposto de Renda, extratos bancários e até nomear uma comissão encarregada de visitar o domicílio dos candidatos para verificar se vivem em famílias com baixa renda. O decreto cria ainda um Comitê de Acompanhamento das Reservas de Vagas nas Instituições Federais de Educação Superior e de Ensino Técnico, que terá, entre outras, a incumbência de fiscalizar o cumprimento da Lei de Cotas e propor "programas de apoio" a cotistas.

Já no caso das subcotas raciais não haverá qualquer tipo de controle, bastando aos candidatos declarar se são pretos, pardos ou indígenas. Pelo decreto, os candidatos pretos, pardos e indígenas disputarão as mesmas vagas. Caberá, contudo, às universidades federais a prerrogativa de separar as subcotas raciais das cotas para indígenas.

"Fomos o último país a abolir a escravatura nas Américas. A política de ações afirmativas busca corrigir essa dívida histórica. Temos de dar mais oportunidade àqueles que nunca tiveram, que são os pobres", disse o ministro da Educação, depois de anunciar que vem preparando um sistema de tutoria e cursos de nivelamento para cotistas. "Os alunos terão um tutor que os acompanhará, verá as deficiências, ajudará a reforçar o que é necessário", afirmou. Com isso, ele admitiu os problemas de aproveitamento e desempenho escolar que a Lei de Cotas introduzirá nas universidades e institutos técnicos federais. É como se reconhecesse que as universidades e institutos técnicos federais passarão a ter dois tipos de alunos - os de primeira classe, escolhidos pelo princípio do mérito, e os de segunda classe, beneficiados pelo sistema de cotas.

"A experiência demonstra que parte desses alunos precisa de acompanhamento, especialmente no início do curso. Temos de garantir que saiam em condições. Inclusive, vamos fazer uma política de assistência estudantil, para que os cotistas possam se formar e ter seu diploma", afirmou.

Contudo, mostrando como são tomadas as decisões do governo na área social, o ministro anunciou que o "modelo nacional de nivelamento e tutorias" não deverá estar pronto antes do próximo vestibular, quando o regime de cotas entra em vigor. Portanto, apesar da retórica oficial em favor de políticas afirmativas, o MEC não estava preparado para lidar com os problemas trazidos por uma lei que aumentará significativamente as responsabilidades, a burocracia e os gastos das universidades e institutos técnicos federais com atividades-meio.

A preocupação em agitar a bandeira das cotas às vésperas de uma eleição é tanta que, na mesma entrevista em que reconheceu que o governo ainda não tem um plano de nivelamento e tutoria para cotistas, Mercadante disse que está cogitando de usar o sistema de cotas também no programa Ciência sem Fronteiras, que dá bolsas de graduação e pós-graduação no exterior. Mas, segundo ele, essa iniciativa teria de ser precedida do ensino em massa de inglês e de outras línguas. "Se não tem proficiência em inglês, só posso mandar os alunos para Portugal", afirmou. O ministro alegou que o MEC está preparando o programa Inglês sem Fronteiras. Mas, como se tornou rotineiro na administração petista, ele deverá ser implantado depois do anúncio da extensão do regime de cotas para o Ciência sem Fronteiras.

Liberalismo, pura e simplesmente -Book review (The Economist)


The birth of neoliberalism

New brooms

How three Viennese thinkers changed the world

Popper liked to go a-wooing
Masters of the Universe: Hayek, Friedman, and the Birth of Neoliberal Politics. By Daniel Stedman Jones.Princeton University Press; 418 pages; $35 and £24.95. Buy from Amazon.com,Amazon.co.uk
HOW did a few Viennese economists persuade a grocer’s daughter, a former film star and Europe’s greatest chicken farmer to unravel 40 years of state expansion? How did a group of men dismissed as cranks and called neoliberals change world politics for good? Daniel Stedman Jones is the latest writer to tackle the issue. His response is finer than most.
Neoliberalism originated in Austria. As governments fattened in Britain and America in the 1940s, three men started a lonely battle against the new collective politics. Karl Popper, a philosopher and ex-communist, criticised thinkers from Plato to Marx who valued the collective over the individual. Ludwig von Mises, an economist and former left-winger, said no bureaucracy had the means to restrain itself. Friedrich Hayek said central planning was impossible, because no person, however clever, knew what people wanted.
Mr Stedman Jones teases out the professorial squabbles. Hayek and Mises wanted their message to be radical. Popper sought to woo as many as possible, even liberals and socialists. No hardliner, Popper later saw flaws in market ideology, comparing it to a religion. Hayek, ever the Utopian, pressed ahead. He started the Mont Pelerin Society to foster his ideas. Thus was neoliberalism founded. One hitch with writing about it is that the word is frequently misused today. Leftists use “neoliberal” to describe people whom they essentially do not like. Mr Stedman Jones seems to think the word should not be ditched; the original pugilists against state control happily went by that name.
Milton Friedman, a Chicago economist who headed the second wave of state-bashers, preferred the word “neoliberal” in a 1951 essay entitled, “Neoliberalism and Its Prospects”. He argued for a “middle way” between the enemy of collectivism and the excesses of 19th-century liberalism. Victorian liberals failed to grasp that laissez-faire could produce over-mighty individuals, Friedman thought. The goal should not be laissez-faire, but market competition: this, he said, would protect men from each other.
Friedman called for a new liberalism, seeing himself as the heir to Adam Smith, the 18th-century defender of the individual. But the line between Smith and Friedman is not a straight one, as Mr Stedman Jones points out. Smith thought one of the state’s jobs should be to build public works and forge institutions that would otherwise fail under market pressure. Here he sounds more like Franklin Roosevelt. Smith believed the state should fund schools, bridges and roads. Friedman said that was the job of the private sector.
Neoliberals like Friedman saw economic liberty as the safeguard of all freedoms; a swelling state was the road to tyranny. Smith, by contrast, was no democrat. Less moved by political freedom, he worried that mass suffrage would lead to instability. Mises thought that Smith was a man of his time with no opinions to offer on petrol rationing, say. Reading Smith without studying economics, he said, was like reading Euclid without studying maths.
Hayek wrote that liberalism was too confusing a term, since it had different meanings in Victoria’s England and Roosevelt’s America. But he refused to be called a libertarian (too newfangled) or a conservative (he yearned for change). He preferred Old Whig to new liberal. Friedman also tired of the label “neoliberal”, perhaps because liberalism became tied to the grim culture wars of the 1960s. He happily deemed himself “laissez-faire” in 1976.
How did these ideas become mainstream? Mr Stedman Jones, a London barrister, lays it out like a rugby match. The think-tanks pass to the journalists, who pass to the politicians, who with aid from the think-tanks run with it and score. The think-tanks were the most important. With lectures and publications, they propagated ideas frowned upon at universities and converted the most powerful players in this revolution. Margaret Thatcher and Ronald Reagan counted themselves as inspired visitors.
But there is another reason. Mr Stedman Jones says that if the 1970s had not been so caustic, neoliberalism might have floundered. Previous histories say neoliberals rose because of their political nous, the force of their arguments and the network of institutions. Anthony Fisher, the poultry farmer who founded the Institute of Economic Affairs, is praised as much as Reagan’s speeches. These right-leaning tomes talk more of the heroes’ strengths than their rivals’ weaknesses. But the crisis of the 1970s stimulated new thinking, too.
“Masters of the Universe” is a little thin on character sketches and economics. But it is a strong work. Mr Stedman Jones offers a novel and comprehensive history of neoliberalism. It is tarred neither by a reverence for the heroes, nor by caricature, for he is a fair and nuanced writer. This is a bold biography of a great idea.

sábado, 20 de outubro de 2012

Projetos audiovisuais - Instituto Mundial para as Relações Internacionais

Posted: 19 Oct 2012 12:37 PM PDT
Desde os tempos em que eu era estudante eu tinha uma percepção clara que as trocas culturais e comerciais são as bases de um mundo mais pacífico e contêm as chaves do entendimento do diferente que é tão necessário.
Com esse objetivo de promover a cultura vários profissionais e estudantes de Relações Internacionais criaram a Agência IR.wi, braço cultural do Instituto Mundial para as Relações Internacionais, hoje tenho orgulho de fazer parte desse grupo de trabalho composto por algumas das melhores mentes do país.
Hoje temos o prazer de lançar um projeto de criação coletiva para audiovisuais que prevê a concessão de um total de R$ 500 mil em incentivos, uma oportunidade imperdível para que produtores de conteúdo. Abaixo vai o release do lançamento. Divulguem e visitem o site do projeto Coletividea.

Agência IR.wi abre concurso com R$ 500 mil em incentivos para projetos audiovisuais para Coletivos Criativos.
18 de outubro de 2012, Brasília - DF
Na próxima sexta-feira, dia 19 de outubro, a Agência IR. wi apresentará os lançamentos do projeto Coletividea e o Concurso Coletivos Criativos, que ocorrerão, no Espaço Cássia Eller do Complexo da Funarte em Brasília, como forma de incentivar a produção em grupo do audiovisual no Brasil.
Os projetos representam uma tendência do audiovisual no mundo, o trabalho de produção coletiva que converge para a conexão entre as pessoas. É o incentivo ao audiovisual fora da tradicional sala de cinema, apoiando iniciativas e trabalhos nos formatos de game, instalação audiovisual, ficção, flash mob, animação, performance, experimental, transmídia, documentário e vídeo clipe, com prêmios de R$ 30 mil e R$ 100 mil para a execução desses projetos. As inscrições vão de 18 de outubro a 18 de novembro e podem ser feitas pelo portal www.coletividea.com.br.
O lançamento contará com a presença da Secretária do Audiovisual do Brasil, Sra. Ana Paula Dourado Santana, que apóia a iniciativa: “O projeto Coletividea tem um objetivo por essência: incentivar a produção e formas de pensar a continuidade de processos coletivos, unindo diferentes ideias de diferentes profissionais, canalizando-as em processos, metas e resultados”.
Sobre a Agência IR.wi
A Agência do Instituto Mundial para as Relações Internacionais - Agência IR.wi, é uma OSCIP, que, desde 2006, trabalho com projetos desenvolvimentistas nas áreas de cultura, esporte e educação.
Tradicionalmente, em Brasília, a Agência IR.wi promove a Mostra Os Diferentes Olhares do Mundo, uma mostra de curtas que amplia o debate sobre os Objetivos de Desenvolvimento do Milênio, propostos pela ONU.
A Agência IR.wi é representada pela Presidente Carolina Valente.
Contatos:
Ana Arruda (Produtora)
Telefone:
Endereço: Rua das Paineiras, Lote 06, Torre B, Sala 709, Águas Claras, Brasília-DF.

Brasil como grande importador mundial - IEDI


A Maior Relevância Brasileira nas Importações Mundiais
Carta IEDI, n. 542 - 19 de Setembro de 2012



As exportações brasileiras vêm marcando passo como proporção das exportações mundiais. Já se foi o tempo em que o Brasil nutria a perspectiva de ter alguma importância no cenário exportador global. Desde a crise de 2008 fica patente que o espaço reservado ao país no contexto internacional é do outro lado. Dados do FMI e da OMC mostram que no pós-crise coube ao Brasil o papel de mercado dinâmico para as exportações de outros países que souberam preservar condições de agressividade como exportadores.

O presente estudo analisa os dados de comércio exterior do Brasil para mostrar que em termos de exportações o país vem ocupando praticamente a mesma posição desde 2005 até 2011:  de 23º para o 22º lugar no ranking dos maiores exportadores internacionais, incluindo a zona do Euro (OMC). Isso significou que a parcela brasileira nas exportações mundiais evoluiu de 1,13% em 2005 para 1,4% em 2011.

Todavia, em termos de importações o Brasil passou a ser muito mais relevante para o mercado internacional, passando da 28ª posição em 2005 para a 21ª em 2011, ou de uma parcela de  0,72% do mercado mundial para 1,3%.

O maior salto no ranking dos importadores ocorreu em 2010, quando o Brasil ultrapassou a Suíça, a Tailândia, a Turquia, a Polônia, a Áustria e os Emirados Árabes. Se for desconsiderado o comércio entre os membros da União Europeia, a posição brasileira no ranking dos importadores sobe para 15º. As importações brasileiras tiveram um crescimento em valor de 24% em 2011 em relação ao ano anterior – variação superior à do México, Malásia, Hong Kong e Singapura, mas inferior à China, Rússia, Tailândia, Indonésia, Emirados Árabes, Índia.

As informações do FMI, atualizadas até o primeiro semestre deste ano mostram que a participação do Brasil nas exportações mundiais caiu para 1,31% no primeiro semestre de 2012 (versus 1,34%), enquanto a parcela nas importações chegou a 1,28% (versus 1,24% no primeiro semestre de 2011).

Quando observado somente exportações e importações mundiais de manufaturas, o avanço brasileiro em termos de importações fica ainda mais claro vis-à-vis as perdas em termos de exportações. Em exportações de manufaturas, o Brasil caiu de 0,85% para 0,73% do total mundial entre 2005 e 2011, regredindo da 27ª para a 30ª posição. Por sua vez, o Brasil passou a ser o 21º maior importador mundial de manufaturas em 2011, sendo que em 2005 era o 31º. Sua parcela nas importações mundiais em dólares mais do que dobrou, de 0,69% para 1,37%.

No que se refere às exportações, o recente crescimento da participação do Brasil está relacionado, por um lado, à queda da atividade em termos globais e, por outro, à maior participação das commodities nas exportações totais brasileiras. A redução do peso das manufaturas nas exportações mundiais, ao contrário do que se pode pensar, foi mantida em torno de 70% desde 2005 até 2011.

Em contrapartida, nas exportações brasileiras as manufaturas caíram de 53% em 2005 para apenas 34% em 2011. Em adição, o coeficiente de exportações (total da produção doméstica que é exportado) da indústria brasileira se reduziu de 20,3% em 2005 para 17,9%. Todos os ramos de atividades tiveram redução do coeficiente, exceto químicos, farmoquímicos, fumo, celulose e papel. Vale destacar, em contrapartida, o crescimento das exportações da indústria aeronáutica em 2011.

O coeficiente de penetração das importações aumentou expressivamente na indústria brasileira, de 13,7% em 2005 para 21,9% em 2011. As variações mais expressivas ocorreram em têxteis, vestuário e acessórios, coque e derivados do petróleo, borracha e material plástico, metalurgia, produtos de metal, equipamentos de informática/eletrônicos e ópticos, máquinas e aparelhos elétricos, máquinas e equipamentos, veículos automotores.

Em suma, o Brasil somente manteve certa dinâmica exportadora a nível internacional em função de suas commodities primárias, regredindo como exportador de manufaturas. Do lado das importações, sua condição como mercado para produtos manufaturados se eleva, especialmente após a crise mundial de 2008.

Em parte, as tendências acima resumidas quanto à inserção brasileira no comércio mundial decorrem de mudanças na concorrência internacional por mercados mais restritos devido à crise, o que concorreu para transferir para a produção estrangeira parcela do mercado interno brasileiro e reduziu a posição brasileira em mercados no exterior.

Mas correspondem também a fatores domésticos como o câmbio e outros condicionantes da baixa competitividade brasileira. O governo vem adotando medidas para a proteção do câmbio, redução de impostos e para a diminuição de custos, como o custo de energia, de logística e de financiamento. São ações relevantes que precisam ser mantidas pois seus efeitos virão apenas a médio e longo prazo.