O presidente brasileiro pretende segui-lo no frenesi de adotar todas as convenções da OIT: um dos resultados pode ser o engessamento ainda maior de nosso ambiente laboral em virtude de regras muito rígidas, e portanto menos crescimento e mais desemprego no futuro...
Sarkozy promeut un nouvel ordre social mondial
Marc Landré
Le Figaro, 12/06/2009
Nicolas Sarkozy plaidera lundi pour que l'OIT occupe une plus grande place dans le processus de sortie de crise.
Le chef de l'Etat demandera lundi à Genève que l'Organisation internationale du travail occupe une place importante dans le dispositif de sortie de crise.
C'est un «discours très important» que le président de la République prononcera lundi à Genève, au siège de l'Organisation internationale du Travail (OIT), qui a décidé de consacrer une journée de sa 98ème session annuelle à un «sommet crise emploi» afin de proposer un «pacte mondial pour l'emploi».
Nicolas Sarkozy, seul chef d'Etat du G8 à avoir répondu positivement à l'invitation du l'OIT, entend y décliner sa vision d'un nouvel «ordre social mondial» et entamer, par la même occasion, une nouvelle séquence politique qui englobe aussi son intervention une semaine plus tard devant le Congrès. «Il va décrire le modèle social qu'il souhaite voir sortir de la crise, explique-t-on aujourd'hui à l'Elysée. Pour lui, les sujets sociaux doivent être traités de la même manière et avec la même importance que les questions économiques et financières.»
Nicolas Sarkozy, qui sera accompagné notamment de Bernard Kouchner et de Brice Hortefeux, plaidera lundi pour que l'OIT occupe une plus grande place dans le processus de sortie de crise. C'est l'une des demandes fortes des syndicats français que le chef de l'Etat a reçus lundi dernier à l'Elysée afin de recueillir leurs demandes. «Il veut poursuivre la dynamique du G20 de Londres où il avait convaincu ses homologues d'inviter l'OIT à faire des propositions au sujet du nouvel ordre mondial qui doit sortir de la crise», précise l'un de ses collaborateurs. Nicolas Sarkozy pourrait à cet égard exiger que l'OIT occupe, au même titre que le FMI ou la Banque mondiale, un siège au prochain G20 qui se réunira le 24 septembre à Pittsburgh pour parler de l'après-crise.
Cerise sur le gâteau, le chef de l'Etat entend frapper un grand coup en demandant que les 182 pays membres de l'OIT ratifient les normes sociales promulguées par l'organisation. La France est aujourd'hui le deuxième pays dans le monde (derrière l'Espagne) qui a le plus ratifié de conventions de l'OIT. 123 sur 188 précisément ! A l'inverse, une cinquantaine de pays - parmi lesquels on trouve les Etats-Unis, le Japon, la Chine ou l'Inde - n'ont ratifié aucune des huit normes fondamentales, dont celles sur la liberté syndicale, l'élimination du travail forcé ou l'abolition du travail des enfants. «Le président regrette que l'on demande aux pays qui ont déjà ratifié le plus de conventions d'en faire toujours plus alors que certains pays, et non des moindres, n'en ont transposées aucune fondamentale aujourd'hui», confirme un proche du chef de l'Etat qui pourrait proposer d'appliquer des sanctions aux Etats récalcitrants. Nicolas Sarkozy pourrait aussi demander au gouvernement français de ratifier les dernières conventions de l'OIT non encore transposées dans le droit français. Histoire de montrer l'exemple…
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