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terça-feira, 8 de setembro de 2009

1362) Bonnes affaires pour la France au Bresil

Le Brésil va négocier l'achat de 36 Rafales
NouvelObs, 07.09.2009

La France annonce simultanément l'acquisition d'une dizaine d'avions militaires de transport brésiliens. Ce contrat serait une bonne nouvelle pour Dassault Aviation.

Nicolas Sarkozy et le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, ont annoncé lundi 7 septembre, dans une déclaration commune, que le Brésil va négocier l'acquisition de 36 Rafales, tandis que la France va acheter une dizaine d'avions militaires de transport brésiliens.
Le Rafale faisait figure de favori, devant le Gripen du suédois Saab et le F/A-18 Hornet de l'américain Boeing. Le contrat est estimé à 4 milliards d'euros environ.
Le président français Nicolas Sarkozy est au Brésil depuis dimanche soir, pour une courte visite d'Etat. Il est ce lundi l'invité d'honneur des festivités de la fête nationale brésilienne.

Une "bonne nouvelle" pour Dassault
Après une longue série de revers, ce contrat tomberait à point nommé pour Dassault Aviation, dont l'avion de combat n'a jamais été vendu hors de France et qui souffre d'une crise très dure dans l'aviation d'affaires.
Dassault Aviation, qui réalise plus 70% de son chiffre d'affaires avec ses avions d'affaires Falcon, est durement touché par les difficultés qui frappent le secteur. "Aujourd'hui, avec le marché de l'aviation d'affaires qui chute, ce serait une bonne nouvelle d'avoir un contrat militaire à l'export, parce que ça permettrait de donner du travail sur les chaînes d'assemblage et d'éviter des licenciements secs", note un analyste de CM-CIC Securities. Cela permettrait aussi de "démontrer que le Rafale n'est pas un immense échec".

Transfert de technologie
Pour séduire le géant sud-américain, qui souhaite développer sa propre industrie de défense, la France a consenti dans son offre des transferts de technologies jugés "sans précédent".
"Entre le Brésil et la France, il ne s'agit pas d'une relation de fournisseur à client, mais d'un partenariat", a affirmé Nicolas Sarkozy dans un entretien paru dimanche dans le quotidien O Globo. "Et si nous voulons faire ensemble, c'est parce que nous partageons les mêmes valeurs et une même vision des grands enjeux internationaux", a-t-il insisté.

Avantage comparatif
Le président Lula s'est montré sensible à ces arguments. "La France s'est montrée le pays le plus flexible pour le transfert de technologie", a-t-il confié mercredi à l'AFP, "évidemment, c'est un avantage comparatif exceptionnel".
Nicolas Sarkozy devait également formaliser les contrats conclus en décembre, lors de son précédent séjour brésilien, pour la fourniture de quatre sous-marins d'attaque Scorpène, de 50 hélicoptères de transport militaire et la fabrication d'une coque de sous-marin nucléaire.
D'un montant estimé à 8,5 milliards d'euros, ces commandes constituent le "plus gros contrat militaire" jamais signé par le Brésil, a titré dimanche le quotidien Folha de Sao Paul.

Patrons
Nicolas Sarkozy compte également pousser les entreprises françaises qui se battent pour décrocher des contrats sur le marché brésilien, comme celui de la ligne TGV entre Rio de Janeiro et Sao Paulo.
Le président français est accompagné à Brasilia d'une escorte de patrons de grandes entreprises (EADS, Safran, Alstom, GDF Suez, Dassault), qui lanceront la semaine prochaine avec les Brésiliens un "groupe de haut niveau" chargé, selon l'Elysée, de "préparer la prochaine étape du partenariat".
(Nouvelobs.com avec AFP)

3 comentários:

Jefferson Tolentino disse...

Caro Professor Paulo,

Pode ser uma análise simplista desse episódio, mas é rentável gastar tanto em armamento militar, tendo o país outros setores que mereceriam maiores destaques?

Digo isso, pois concordo com a afirmativa posta por um ciumento (e agora triste) alemão que diz: Há muitos outros setores da sociedade e da economia nos quais, com os mesmos recursos, provavelmente se obteria bem mais postos de trabalho e possivelmente até maior transferência de tecnologia. Tecnologia militar é sempre mais cara do que a tecnologia civil.

Sei que o assento no CSNU, ampliação da hegemonia na América Latina e até uma ponta de vaidade está em jogo nesse negócio, mas será que valerá a pena ... Ultimamente, o Brasil para aparecer no cenário internacional está agindo de muita prodigalidade.

Paulo Roberto de Almeida disse...

Jefferson,
Se voce quer minha OPINIÁO (destaco), eu diria que náo vale a pena. Por outro lado, reconheço que é difícil evitar que um grande país como o Brasil, mesmo nao tendo NENHUM inimigo potencial quanto a seu território, deixe de ter um exército respeitável e respeitado. Sempre surgem alguns malucos na região (e você sabe a quem estou me referindo) e um poder armado dissuasório evita que esses malucos provoquem problemas para outros países...
Em qualquer hipótese, o Estado gasta com muitas outras inutilidades também, e os militares não são os piores perdulários e desperdiçadores de recursos públicos.
Então, há que se conformar...
Paulo Roberto de Almeida

Glaucia disse...

Recomendo desta vez as discussões no blog do Poder Aéreo - em vez, por exemplo, da imparcialidade monotônica do Jânio de Freitas, que evidentemente não faz ideia do que está retransmitindo ao respeitável público.