sábado, 18 de fevereiro de 2012

Corto Maltese (Hugo Prat) no Museu da Maconaria em Paris

Para os que gostam de Corto Maltese: 

Corto Maltese et les secrets de l'initiation - 15 février > 15 juillet 2012
Corto Maltese et les secrets de l'initiation,
Imaginaires et Franc-Maçonnerie à Venise autour d'Hugo Pratt
Exposition au musée de la franc-maçonnerie, du 15 février au 15 juillet 2012
Institution humaniste, initiatique et fraternelle, la Franc-maçonnerie est présente dans la plupart des pays d’Europe depuis près 300 ans. Ainsi, parmi d’autres – car elle veut réunir des personnes venant d’horizons différents – il y a des artistes en loge dès le début du XVIIIe siècle. On cite régulièrement l’engagement maçonnique de grands noms des arts et des lettres comme Voltaire, Mozart, David, Goethe ou Kipling.
Figure emblématique du « 9e art » au XXe siècle, Hugo Pratt est un exemple récent et particulièrement intéressant de cette rencontre avec la Franc-maçonnerie. En effet, outre qu’il a été à un moment de sa vie un Maçon assez actif, il a mis en scène la Franc-maçonnerie dans ses ouvrages à plusieurs reprises. Elle est bien sûr au centre de l’extraordinaire album Fable de Venise. Dans les dernières planches qu’il dessine en 1994, il éprouve le besoin d’intégrer une scène maçonnique dans Wheeling. Mais il faudrait aussi ajouter les allusions indirectes comme les épreuves que Corto traverse dans Les Helvétiques et qui paraissent directement décalquées de la cérémonie d’initiation au grade d’apprenti.
L’oeuvre de Pratt fourmille de références littéraires, artistiques, historiques, cinématographiques… et maçonniques.
L’objet de cette exposition est de fournir au lecteur un outil pour pouvoir les appréhender et ainsi mieux comprendre cette création dense, complexe et envoûtante.
Cependant, si Pratt a été Maçon et si cet engagement a probablement eu une certaine importance dans sa vie…
  Informations pratiques

   Du 15 février au 15 juillet 2012
   Tarifs : 6 € et 4 € (TR)
   Possibilité d'acheter en ligne
son billet

   Du mardi au vendredi :
10h00-12h30 / 14h00-18h00
samedi : 10h00-13h00 / 14h00-19h00
   Visite guidée de l'exposition
tous les samedis...
   "Les vendredis de Pratt",
cycle de conférences...

il n’est pas question ici d’en faire la clef unique d’un travail qui puise à de nombreuses sources. Le Maestro a aussi été voyageur, amant, musicien, bateleur, conteur et mille autres choses encore et mérite mieux qu’une « annexion » ou une «panthéonisation»… fût-elle maçonnique !

L'exposition présentera une quarantaine d'oeuvres originales d'Hugo Pratt (aquarelles, planches...) – dont la plupart n'a jamais été présentée au public – mais aussi des pièces et documents maçonniques illustrant son intérêt pour la démarche initiatique et sa vie en loge. On pourra ainsi y découvrir le tablier et le cordon maçonnique d'Hugo Pratt ou l'épée maçonnique dérobée par son père lors du pillage de la loge par les milices fascistes dans les années 20... et restituée par le Frère Pratt en 1977.

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Radio France Culture: la paranoia francaise de l'Allemagne - Brice Couturier


La Chronique de Brice Couturier - du lundi au vendredi de 8h16 à 8h19
"L'étrange défaite" de la France face à l'Allemagne
Radio France Culture, 3, 17.02.2012 - 08:16

Où se trouve le Renan qui nous manque pour donner une suite à « La réforme intellectuelle et morale » de 1871 ? Qui remplacera Marc Bloch pour nous livrer une analyse des causes de « L’étrange défaite » de la France contemporaine ?
Au lendemain des deux défaites les plus cuisantes subies par des armées françaises face à l’Allemagne, en 1871 et 1940, deux grands intellectuels, phares de leur époque, Ernest Renan et Marc Bloch prirent la plume pour poser un diagnostic sans complaisance sur les faiblesses de leur pays. Renan, esprit encyclopédique, était philologue et historien des religions. Quant à Marc Bloch, historien, co-fondateur des Annales, il devait mourir fusillé après avoir été torturé par la Gestapo en tant que dirigeant d’un réseau de la Résistance lyonnaise.
A 70 ans de distance, leurs analyses sont étrangement convergentes.
Des élites françaises aussi présomptueuses qu’incapables, engoncées dans leurs routines, tandis que l’Allemagne fait preuve d’audace intellectuelle et de sérieux, c’est ce que décrit Renan, cet amoureux déçu de la culture allemande. La France de napoléon III, écrit-il, est une sous-Amérique qui ressemble plus au Mexique qu’aux Etats-Unis. L’administration y est d’autant plus paperassière et arrogante que l’Etat est faible. Le « laisser-aller » est« universel », « l’indifférence à la chose publique »,« complète » ; chacun s’occupe de ses petites affaires. 
Mais « l’infériorité de la France a été surtout intellectuelle », écrit-il. La victoire de l’Allemagne a été celle « de la science et de la raison », celle d’une Université d’excellence couplée à une armée d’Ancien Régime. La France, de son côté, n’a pas su se doter d’une nouvelle élite sociale, qui lui fait gravement défaut depuis la faillite de l’aristocratie.
De son côté, Marc Bloch, en 1940, relève que les Allemands ont mené une guerre moderne, « sous le signe de la vitesse » ; « les adversaires appartenaient à un âge différent de l’humanité », écrit-il. Les officiers français obsédés par le « bon ordre », misaient sur les routines du temps de paix, sur les exercices de caserne. Ils se sont fait déborder par une armée allemande paradoxalement « moins encombrée de hiérarchie » au point de paraître… « plus démocratique » !
Mais surtout, la faiblesse du régime français, gangrené par « la routine, la bureaucratie, la morgue collective », l’a rendu incapable d’imposer aux« menus intérêts du moment », l’adaptation du pays aux défis des temps modernes ; le pouvoir, faible et divisé, n’a pas su préparer la nation à « affronter le surprenant et le nouveau ».
Les intellectuels aussi sont coupables, écrit l’intellectuel Marc Bloch. Car ils n’ont pas osé affronter l’impopularité en mettant en garde leurs contemporains contre les risques que leur faisaient courir tant d’aveuglement sur tant de faiblesses. « Tout ce qu’on a lu plus haut sur les faiblesses qui minaient la robuste santé du pays,… nous le murmurions entre amis choisis. Combien ont eu le cran de parler plus fort ? » écrit Marc Bloch.
 Aujourd’hui, à nouveau, dans une compétition qui, par bonheur, n’est qu’économique et qui se déroule dans le cadre soigneusement réglementé de l’Union européenne, la France- avec ses élites, ses méthodes, ses idées, son modèle – est dominée par l’Allemagne. Qu’on prenne la croissance – double de la nôtre, le chômage (inférieur de moitié au nôtre), le commerce extérieur et la compétitivité, la qualité des produits, l’efficacité de l’administration, l’influence exercée en Europe, l’image projetée dans le monde – dans tous les domaines, nous sommes battus.
Après la défaite de 1870, Ernest Lavisse, brillant boursier, promu chef de cabinet du ministre de l’Instruction à 26 ans, part étudier en Allemagne avec une maigre bourse. Il y restera trois ans. Il veut comprendre, dit-il, l’énigme de la victoire allemande. Il y découvre que c’est l’Université, les sciences, l’éducation qui ont rendu l’Allemagne moderne et puissante. Il deviendra« l’instituteur national » de la République ». Je renvoie au formidable chapitre que lui a consacré Pierre Nora dans Les lieux de mémoire.
Il est curieux, mais aussi inquiétant de constater combien l’histoire se répète. Mais où sont les Renan, où sont les Marc Bloch, où sont les Ernest Lavisse ?

Debates economicos: Keynes vs Hayek, ainda hoje... and going...


Merval Pereira

O GLOBO, 15/2/201
A partir de uma espécie de manifesto de economistas que atuam no movimento “Occupy London”, publicado pelo “Financial Times” em finais de janeiro, ficou-se sabendo que o economista austríaco Friedrich Hayek (Viena, 8 de maio de 1899 — Freiburg im Breisgau, 23 de março de 1992) é um dos inspiradores daquele movimento e, por conseqüência, dos demais espalhados pelo mundo e dos “indignados”, sua versão madrilenha. 
Na verdade, a referência a Hayek no texto, baseada na sua tese sobre a potencialização de inteligências através da cooperação como característica da economia real, é resumida às primeiras linhas, e depois o manifesto bate nas suas teclas preferidas: contra a austeridade e a favor da regulação do sistema financeiro.
Desde que a crise econômica tornou-se explícita, em finais de 2008, com a quebra do Lehman Brothers, a disputa entre os defensores de ações do Estado para superá-la e os que se batem pela redução da ação do Estado fez reviver uma disputa mais antiga, entre o austríaco liberal Hayek e o inglês intervencionista John Maynard Keynes (Cambridge, 5 de junho de 1883 — Tilton, East Sussex, 21 de abril de 1946).
A tal ponto que diversas simulações de um debate entre os dois foram promovidas em várias partes do mundo, inclusive aqui no Brasil.
Na internet há até mesmo uma deliciosa sátira do que teria sido um duelo de rap entre os dois economistas (“Fear the boom and bust”).
A BBC, juntamente com a London School of Economics (LSE), promoveu um debateno meio do ano passado entre defensores dos dois. O economista George Selgin e o filósofo Jamie Whyte falaram por Hayek; o biógrafo de Keynes Robert Skidelsky e o economista Duncan Weldon, por Keynes.
No Brasil, houve um debate em novembro passado promovido pelo Ibmec, no auditório da Academia Brasileira de Letras (parte 1parte 2parte 3), mediado pelo jornalista Guilherme Fiuza. A estudante Virginia Barbosa teve a ideia de replicar o debate da BBC e convenceu o instituto a patrocinar a versão brasileira.
Os convidados foram os economistas Rodrigo Constantino e Roberto Castello Branco, diretor da Vale, como “representantes” de Hayek; e Luis Fernando de Paula, da Associação Keynesiana Brasileira, e Jennifer Hermann, da UFRJ, como “representantes” do Keynes.
O interessante é que esse debate histórico começou por iniciativa de Hayek, que ainda um jovem e desconhecido economista escreveu provocativamente para John Maynard Keynes, então professor no King’s College em Cambridge, na Inglaterra, perguntando-lhe se tinha um exemplar de um livro escrito 50 anos antes por um economista liberal, Francis Ysidro Edgeworth, intitulado “Mathematical Psychics” (“Psique da Matemática”, em tradução livre).
Keynes respondeu com um curto e grosso cartão dizendo que seu estoque de “Mathematical Psychics” havia se esgotado. Hayek guardou esse bilhete a vida inteira e hoje ele está nos seus arquivos, no Instituto Hoover, da Universidade Stanford, na Califórnia.
Nos Estados Unidos hoje, há quem compare os republicanos com as teorias de Hayek, enquanto a política do presidente Barack Obama seria claramente keynesiana.
O megainvestidor George Soros, que defende que a orientação alemã de austeridade para a crise europeia está equivocada e levará ao desastre a zona do euro, seria um keynesiano puro.
O livro de Nicholas Wapshott “Keynes Hayek: The Clash That Defined Modern Economics”, da editora W. W. Norton, lançado no final do ano passado nos Estados Unidos, mostra que as simplificações não servem para marcar as diferenças entre os dois economistas, pois também tinham pontos em comum.
Keynes, por exemplo, diz Wapshott, compartilhava com Hayek a descrença no socialismo. Para Hayek, socialismo e fascismo eram “demônios gêmeos”. Por seu turno, Hayek admitia que, em caso de desemprego crônico, o planejamento podia ter um papel sem levar ao totalitarismo.
Em 1944, Hayek lançou “O caminho da servidão” (“The Road to Serfdom”), que se tornou um clássico do liberalismo econômico. Ele dava sempre o exemplo do que aconteceu à Alemanha com o nazismo para criticar qualquer tentativa de controle estatal, mas Keynes rebatia, lembrando que o fascismo não foi fomentado pelo governo poderoso, e sim pelo desemprego em massa e pela falência do capitalismo.
O economista Armando Castelar, da FGV do Rio, acha que é um pouco difícil relacionar o “Occupy” com Hayek, pois o movimento seria “uma demanda de caráter distributivo, baseada em fundamentos éticos, não em argumentos econômicos”.
Também acha que o debate Republicanos x Democratas não pode ser construído nessas linhas. Hayek e Keynes debateram sobre o ciclo econômico, enquanto as desavenças entre os dois partidos é de caráter mais estrutural: os republicanos querem reduzir gastos e impostos; os democratas, aumentar os dois. Em ambos os casos, em caráter permanente, não como forma de lidar com a crise.
Já o argumento de Soros ele considera puramente keynesiano: há, de fato, diz ele, a percepção de que a ênfase na disciplina fiscal a curto prazo na Europa, que os alemães defendem como condição para ajudar países insolventes ou pelo menos ilíquidos, vai aumentar a recessão, sendo potencialmente um risco pelo lado político.
Afora isso, diz Castelar, o Hayek é reconhecido pelo papel na defesa do liberalismo econômico, algo a que Keynes não se opunha. O economista Rodrigo Constantino, fundador do Instituto Millenium e adepto fervoroso de Hayek, diz que Soros sem dúvida defende o lado keynesiano. “Ele quer mais estímulos, mais liquidez artificial, para evitar uma recessão com risco de espiral deflacionária. É um ponto de vista legítimo, ainda que eu discorde”.
Mas Constantino pergunta: quando os keynesianos defendem a austeridade então? “Na época da bonança, silêncio; na época das crises, mais estímulo para evitar recessões”. Sobre a crise atual, ele diz que a postura de Hayek (e dos “austríacos”) seria a de que inundar os mercados com mais liquidez não resolve nada, apenas potencializa os problemas no futuro.
Para os “austríacos”, os ciclos se devem às distorções na taxa de juros pelos bancos centrais, gerando os “malinvestments”. Quando os juros são mantidos abaixo do patamar “normal” (ou de equilíbrio), os investidores acreditam haver mais poupança disponível do que há na verdade, e partem para projetos que outrora seriam rejeitados. Isso produziria as bolhas.
A recessão seria o ajuste necessário para limpar o organismo desses excessos, ajustar a estrutura de capital da economia.
“Quando os governos e bancos centrais não permitem tais ajustes, eles prolongam os problemas, gerando bolhas ainda maiores depois. Foi assim para evitar o crash de tecnologia, parindo a bolha imobiliária. E desta vez podem gerar novas bolhas, talvez o ouro, ou mercados emergentes, incluindo o Brasil”.
Ele admite que poucos defendem a postura de Hayek nesta crise, pois entendem que a magnitude da bolha chegou a patamares tão assustadores que “deixar o mercado se ajustar por conta própria” poderia ser catastrófico, como em 1929.
“Mas a saída keynesiana apenas joga mais lenha na fogueira, como um bêbado tentando se manter eufórico com mais bebida, para evitar a ressaca”. 
Para ele, Angela Merkel, de fato, seria a que mais se aproxima da receita “austríaca”, no sentido de insistir que não basta inundar os mercados com mais dinheiro, e que é preciso fazer ajustes estruturais.
“O problema que vejo para esta saída, que considero correta, é a sua viabilidade política. Estamos vendo na Grécia o que os pacotes de austeridade causam. É um confronto muito duro com a realidade. A inflação visa a ganhar tempo”.
Rodrigo Constantino admite que “claramente Keynes tem se saído vitorioso no debate, uma vez mais”.
Mas, como alguém simpático aos alertas de Hayek, ele adverte que corremos o risco de termos problemas ainda maiores à frente. “No afã de evitar o sofrimento hoje, vamos construir um monstrengo ainda pior amanhã”.

Enxugando gelo e insistindo sobre o improvavel: Cuba, o PT, o Brasil...

O ex--diretor do InterAmerican Dialogue, Peter Hakim, acredita que o Brasil pode ainda fazer gestos positivos em relação aos direitos humanos (e políticos, e sociais, e culturais, etc) em Cuba. 
Vã esperança: com o PT no poder, os companheiros comunistas cubanos podem ficar completamente seguros de que o Brasil vai continuar adulando ditadores e violadores dos direitos humanos, e ainda vai ajudá-los economicamente, mesmo com enormes chances de que os enormes investimentos feitos em obras totalmente inúteis do ponto de vista do comércio brasileiro e internacional venham a ser objeto de enormes calotes, a começar por enormes inadimplências (o que aliás já é o caso...).
O PT deve ter enormes dívidas para com os comunistas cubanos, ou então está sendo chantageado por eles, já que não se compreende como pode comprometer sua credibilidade apoiando ditadores anacrônicos e comunistas esclerosados.
Um dia -- se os arquivos não forem limpos antes -- vamos talvez ficar sabendo desses negócios escusos e outras trapaças entre as duas partes.
Paulo Roberto de Almeida 

Dilma em Cuba

PETER, HAKIM, PRESIDENTE EMÉRITO, MEMBRO SÊNIOR DO , INTER-AMERICAN DIALOGUE, PETER, HAKIM 

O Estado de S.Paulo, 18 de fevereiro de 2012 | 3h 07
Não obstante algumas expectativas no início de sua Presidência, a recente visita de Dilma Rousseff a Cuba deixou clara a improbabilidade de ela vir a emergir como paladina internacional dos direitos humanos ou da democracia. Esses são assuntos sobre os quais o Brasil deverá permanecer extensivamente mudo fora de suas fronteiras. Coerente com sua história, a política externa brasileira será restringida pelos interesses econômicos do País e por compromissos políticos de longa data, bem como pela enorme importância que o Brasil atribui à soberania nacional e à não intervenção na sua abordagem de assuntos internacionais.
Uma das mais conhecidas dissidentes cubanas, a premiada blogueira Yoani Sánchez, tinha alguma esperança de que Dilma advogasse publicamente por mais liberdade em Cuba. Yoani escreveu diretamente à presidente solicitando visto de entrada no Brasil para participar de um festival de cinema na Bahia em que seria apresentado um documentário sobre ela e outros blogueiros cubanos - e Dilma respondeu rápida e positivamente. Na verdade, Yoani identificava-se com Dilma, comparando os riscos e restrições de sua situação em Cuba, hoje, com as circunstâncias da presidente como guerrilheira presa durante o governo militar brasileiro, décadas atrás.
As expectativas de Yoani Sánchez, porém, não se concretizaram. Dilma manteve a agenda planejada, com enfoque nos laços diplomáticos e econômicos entre os dois países. Recusou encontrar-se com opositores do regime e não disse absolutamente nada, ao menos publicamente, sobre direitos humanos ou democracia. Dilma poderia muito bem ter levantado esses temas em reunião privada. Mas não há nenhuma evidência de que o tenha feito, nem o governo brasileiro fez nenhum apelo nesse sentido. Em vez disso, justificou o silêncio público da presidente sugerindo que a situação dos direitos humanos em Cuba não era uma questão de urgência.
Mais desalentador ainda foi o fato de que a presidente nem sequer tentou interceder em favor de Yoani para que as autoridades cubanas lhe concedessem a permissão para viajar para o Brasil, ou nada dizer quando essa licença lhe foi negada. Segundo Dilma, essa era uma decisão que cabia exclusivamente aos cubanos, o Brasil fez a sua parte concedendo o visto. Após a visita, Yoani comentou que "as pessoas esperavam mais".
"Eu esperava ao menos um pequeno sinal, uma frase com duplo sentido...", lamentou. Mesmo esse gesto teria indicado uma ruptura de Dilma com boa parte da história diplomática brasileira. Independentemente das suas inclinações pessoais, por enquanto parece claro que a presidente não considera nenhuma mudança dramática na política externa brasileira.
Ainda assim, Dilma tem mostrado mais flexibilidade e sensibilidade no que tange a democracia e direitos humanos do que seu predecessor, o ex-presidente Lula da Silva. Apesar da sua reiterada defesa dos direitos individuais em âmbito doméstico e da amplamente elogiada campanha para acabar com a fome no mundo, Lula olimpicamente sempre ignorou as violações de direitos humanos e políticos de fora. É difícil, portanto, saber se ele teria ou não concedido o visto a Yoani.
No governo Lula o Brasil votou repetidamente contra resoluções da ONU que denunciavam violações de direitos ou buscavam ações para detê-las. Já com Dilma Rousseff no comando, o Brasil optou por se abster em casos cruciais, como o da Líbia, E ela própria manifestou sua disposição de condenar as violações em algumas circunstâncias - como o costume de apedrejar mulheres acusadas de adultério, no Irã. Ao contrário de Lula, Dilma não menosprezou dissidentes nem depreciou manifestantes pró-democracia. E tem sido muito mais reservada nas relações com o presidente iraniano, Mahmoud Ahmadinejad. O recente giro que ele fez pela América Latina intencionalmente não incluiu uma escala no Brasil. Dilma parece ter estabelecido uma certa distância do Irã, o que representa uma mudança na política brasileira.
Muitas pessoas, incluindo a blogueira Yoani, estão convencidas de que o Brasil agora dispõe de peso diplomático e econômico para fazer avançar uma agenda de democracia e direitos humanos e que isso podia fazer diferença na conduta de governos em países como Cuba, Venezuela e Irã. E elas podem estar certas, talvez em especial no caso cubano. O PT, partido no governo brasileiro, durante muitos anos manteve estreitas relações com o altamente controlador Partido Comunista de Cuba. Como seus "companheiros" cubanos, Dilma e outros líderes do governo e do partido vieram da experiência da guerrilha - e há um alto grau de confiança e respeito mútuos. Além disso, o Brasil vem dando importante apoio financeiro a uma Cuba economicamente manietada, incluindo o investimento de meio bilhão de dólares no que se tornará o mais importante porto de alto calado da ilha.
Ainda assim, sou cético quanto à capacidade de o Brasil influir significativamente na política cubana. Seis anos se passaram desde que um enfermo Fidel Castro transferiu o poder a seu irmão mais novo, Raúl - reputado como sendo bem mais pragmático e com visão externa mais ampla. Durante esse período Cuba progrediu minimamente em direção a uma reforma econômica e praticamente nada em termos de abertura política. A liderança permanece majoritariamente nas mãos da velha-guarda e Cuba continua, no geral, parada no tempo. Ademais, apesar da boa vontade e do apoio financeiro, outros países - Espanha, Canadá e Suécia, por exemplo - tiveram pouco sucesso em estimular mudanças em Cuba.
Mesmo assim, eu gostaria de exortar o Brasil fazer esforços nesse sentido - porque é a coisa certa a fazer, e pode acabar tendo sucesso.

PAC-I e PAC-2: Programa de Atrasos Constatados, 1 e 2 (e se calhar um terceiro também, e um quarto...)

O forte do governo é sua extraordinária campanha de publicidade em torno do nada, e sua capacidade constatada de não fazer absolutamente nada, mas de propagandear obras não feitas. E isso, ao que parece, nunca acaba, como constata este editorial, apenas objetivo. Eu é que sou maldoso.
O "rouba mas faz" parece que virou "rouba e não faz"...
Paulo Roberto de Almeida 


Investimentos empacados

Editorial O Estado de S.Paulo16 de fevereiro de 2012
A presidente Dilma Rousseff continua atrasada na execução de seus planos de investimento - cruciais, segundo o próprio governo, para impulsionar a economia no curto prazo, num quadro internacional desfavorável, e indispensáveis para o crescimento de longo prazo. Boa parte do primeiro ano de mandato foi consumida no pagamento de contas deixadas pelo governo anterior e na continuação de obras em atraso. Na prática, o PAC2, segunda etapa do Programa de Aceleração do Crescimento, mal começou. O atraso, a julgar pelos resultados obtidos até agora, muito dificilmente será compensado até o fim do mandato. Uma parcela importante dos investimentos deve ser destinada às obras necessárias à realização da Copa do Mundo em 2014. Não está descartado o risco de um vexame. De toda forma, a corrida para compensar o tempo perdido deverá resultar em custos mais altos e em desperdício de recursos importantes.
O governo começa o seu segundo ano com R$ 57,2 bilhões de restos a pagar. A maior parte desse total, R$ 39,6 bilhões, corresponde a compromissos do PAC, de acordo com dados oficiais coletados e analisados pela organização Contas Abertas. Mais impressionante que esses valores absolutos é a proporção entre os compromissos empurrados de um ano para outro e o total investido em cada exercício. Em 2011, apenas R$ 16,6 bilhões foram aplicados em projetos autorizados para o ano. A maior parte dos desembolsos foi destinada ao pagamento de contas acumuladas em exercícios anteriores. Dos R$ 80,3 bilhões orçados para investimentos em 2012, só R$ 23,1 bilhões serão destinados a projetos novos, porque um volume muito maior está amarrado, em princípio, a compromissos de anos anteriores.
No caso do PAC, os restos a pagar correspondem a 93% dos R$ 42,6 bilhões autorizados no orçamento para este exercício. O governo continua, claramente, escorregando na execução do programa. Esses valores só correspondem a uma parcela do PAC, aquela financiada pelo Tesouro e conduzida sob a responsabilidade da administração direta. A gestão de outros projetos cabe ao setor empresarial, mas também as estatais têm sido, na maior parte, ineficientes no cumprimento de suas tarefas. A exceção continua sendo a Petrobrás.
Dois dos Ministérios responsáveis pelas maiores parcelas de restos a pagar - o das Cidades e o dos Transportes - estiveram envolvidos em escândalos e seus principais dirigentes foram demitidos no ano passado. Nenhum desses Ministérios se notabilizou, durante muitos anos, pela excelência administrativa ou pela estrita lisura no cumprimento de suas missões.
O Ministério das Cidades é responsável pela maior fatia dos restos a pagar - R$ 19,7 bilhões. Esse total inclui R$ 7,6 bilhões do Minha Casa, Minha Vida, um dos principais componentes dos chamados programas sociais. Bem conduzida, a construção habitacional pode ser também um poderoso estimulante do crescimento econômico, pela geração de empregos e pela demanda de enorme número de insumos - cimento, vidro, aço, alumínio, cobre, cerâmica, plástico, tintas, produtos químicos e equipamentos. Mas a gestão do programa tem sido ostensivamente deficiente.
O Ministério dos Transportes carrega para este ano restos a pagar no valor de R$ 10,4 bilhões. Também a sua atuação poderia ser muito relevante para o crescimento econômico a curto prazo e, é claro, para os ganhos de eficiência da economia nacional nos próximos anos. Mas não há sinais de ganhos de eficiência desde a troca de ministro e a substituição de chefias importantes no ano passado.
A gestão das obras do PAC e de outros investimentos federais continua deficiente. Problemas na contratação de pessoal para projetos sob responsabilidade da Secretaria de Portos e do Departamento Nacional de Infraestrutura de Transportes (Dnit), registrados em reportagem publicada no Estado na segunda-feira, mostram novamente o baixo grau de controle interno da administração federal. O problema tem aspectos técnicos, mas suas raízes são principalmente políticas. A execução ineficiente, a acumulação de restos a pagar e o desvio de dinheiro são algumas das consequências.

Wanted: World Economics Association looks for more Brazilian economists


Dear Economist in Brazil,

Ten years ago the International Development Economics Associates (IDEAs) http://www.networkideas.org/  was established with the purpose of building a pluralist and primarily South-based network of heterodox economists engaged in the teaching, research and application of critical analyses of economic development.  IDEA’s membership now includes over 3,000 economists.  But still more members are wanted.  You can sign up for free with IDEAs by going to http://www.networkideas.org/misc/reg1.htm   By doing so you will be adding to the voice of South-based economists.

You are one of 218 World Economics Association members from Brazil.  We would like more members from Brazil.  Now with over 7,000 members in total, the WEA hopes to have 10,000 members by May 18 when it will be one year old.   You can help by forwarding this email to other economists.  Below is a list of benefits that members will receive.  And membership is free.

Edward Fullbrook
WEA organizer

Join the World Economics Association for free here and you will:
·         Receive by email the entry page for each issue of the
World Economics Journal (first issue expected late March)
Economic Thought (first issue expected late March)
·         Have access to the WEA Article Review: A forum for review of proposed articles for the World Economics Journal and Economic Thought
·         Receive the World Economics Association Newsletter (bi-monthly)
·         Have access to WEA online Conferences
Economic indicators
Latin America: the economy and economics
Social capitalism and custodial regulation
Sustainability
·         Be part of a large global community of economists committed to bringing economics into the 21st century and freeing the profession from the grip of a tiny nationalistic elite.

You can join the WEA here and IDEAs here.

Colera napoleonica - Chateaubriand

Não, não se trata da raiva do imperador, mas da doença epidêmica, mesmo, cuja progressão é comparada por Chateaubriand ao tempo tomado por Napoleão para avançar suas conquistas militares da Espanha à velha Rússia dos czares, onde ele, aliás, foi derrotado, não pelos exércitos do czar, mas pelo general inverno.
O tempo, a natureza, os fatores naturais são mais fortes do que a vontade dos homens...
Paulo Roberto de Almeida 


Le choléra à Paris
L
e choléra sorti du Delta du Gange en 1817, s'est propagé dans un espace de deux mille deux cents lieues, du nord au sud, et de trois mille cinq cents de l'orient à l'occident ; il a désolé quatorze cents villes, moissonné quarante millions d'individus. On a une carte de la marche de ce conquérant. Il a mis quinze années à venir de L'Inde à Paris : c'est aller aussi vite que Bonaparte : celui-ci employa à peu près le même nombre d'années à passer de Cadix à Moscou, et il n'a fait périr que deux ou trois millions d'hommes. 

Chateaubriand
Mémoires d'Outre Tombe, vol. IV, livre I,chapitre 16

Postagem em destaque

Livro Marxismo e Socialismo finalmente disponível - Paulo Roberto de Almeida

Meu mais recente livro – que não tem nada a ver com o governo atual ou com sua diplomacia esquizofrênica, já vou logo avisando – ficou final...