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segunda-feira, 2 de agosto de 2010

Ahmadinejad quer dialogar "face a face" com Obama

Já sabemos de onde ele pegou a ideia: da diplomacia olho no olho. Parece que funciona. É o começo de um novo método na diplomacia mundial. Bem, não tão novo assim, mas alguém vai dizer que isso funciona, e que basta ter vontade de proclamar a paz que ela acontece. Não é simples? Pois é. Por que é que ninguém pensou nisso antes...
Parece que George Bush tinha medo. Que bobinho! Só gente sincera pode recorrer ao método, gente que não tem medo de palavras, aliás que gostam de palavras...
Paulo Roberto de Almeida

Ahmadinejad souhaite dialoguer "face à face" avec Obama
Le Monde (AFP), 02.08.2010

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a proposé, lundi 2 août, de dialoguer avec le président américain Barack Obama pour parler des "questions mondiales", lors d'un discours diffusé par la télévision d'Etat.

"Je dois me rendre en septembre à New York pour participer à l'Assemblée générale des Nations unies. Je suis prêt à m'asseoir avec M. Obama, face à face, d'homme à homme, pour parler librement des questions mondiales devant les médias pour voir la solution qui est la meilleure", a-t-il déclaré. M. Ahmadinejad avait déjà proposé l'idée d'un tel débat en septembre, offre à laquelle Washington n'avait pas répondu. Le président iranien a ajouté que George W. Bush avait lui aussi refusé des invitations similaires parce qu'il "avait peur".

Par ailleurs, le ministre des affaires étrangères iranien, Manouchehr Mottaki, a affirmé que son pays percevait des "signaux positifs" de la part des membres du groupe de Vienne (Etats-Unis, Russie, France) pour les négociations à propos de l'échange de combustible.

"Il y a une sorte d'expression de disponibilité" de la part des membres du groupe de Vienne pour commencer des négociations, a déclaré M. Mottaki lors d'une interview diffusée tard dimanche soir par la chaîne de télévision iranienne en arabe Al-Alam.

QUATRIÈME VOLET DE SANCTIONS
Le ministre a précisé que le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano, "cherchait à organiser une rencontre sur la base de la lettre de l'Iran à propos de l'échange du combustible pour le réacteur de recherche de Téhéran".

Le 26 juillet, l'Iran a remis sa réponse aux interrogations du groupe de Vienne sur la proposition d'échange de combustible nucléaire faite par le Brésil, la Turquie et la République islamique. Le groupe de Vienne avait soulevé un certain nombre de questions concernant cette proposition faite le 17 mai, appelée déclaration de Téhéran. L'Iran a proposé le 17 mai aux grandes puissances, dans le cadre d'un accord avec le Brésil et la Turquie, d'échanger en territoire turc 1 200 kilos de son uranium faiblement enrichi (3,5 %) contre 120 kilos de combustible enrichi à 20 % destiné au réacteur de recherche médicale de Téhéran.

Cette initiative a été ignorée par les grandes puissances, qui ont voté le 9 juin un quatrième volet de sanctions contre Téhéran, soupçonné de vouloir se doter de l'arme atomique sous le couvert de son programme nucléaire civil. Un tel échange avait été proposé en octobre par le groupe de Vienne sous l'égide de l'AIEA. Mais l'Iran avait posé des conditions inacceptables selon les grandes puissances, et avait présenté comme contre-proposition la déclaration de Téhéran.