Não sei se o mesmo podecser dito do Brasil, nem antes, nem talvez depois. PRA
Temas de relações internacionais, de política externa e de diplomacia brasileira, com ênfase em políticas econômicas, em viagens, livros e cultura em geral. Um quilombo de resistência intelectual em defesa da racionalidade, da inteligência e das liberdades democráticas.
O que é este blog?
Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida.
sexta-feira, 30 de dezembro de 2022
A China prestigia a posse de Lula, pensando em seus objetivos estratégicos- Jamil Chade (UOL)
domingo, 17 de julho de 2022
Vice-presidente: um papel anteriormente negligenciado, agora mais visível e importante - Amy Greene (Institut Montaigne)
Um estudo sobre o papel dos vice-presidentes na história americana, que é revelador de uma mudança nas percepções. No caso da atual campanha presidencial brasileira, o significado é ainda maior.
Paulo Roberto de Almeida
Institut Montaigne, Paris – 14.7.2022
Vice-président des États-Unis : de l’ombre à la lumière ?
Amy Greene
Difficile de se cacher dans le bureau ovale… Et pourtant, il y en a toujours un, ou une, qui y parvient : le vice-président, ou "VP", fonction qui appelle un savant mélange de discrétion et de popularité. Pour ce nouvel épisode de notre série consacrée aux duos politiques et au partage du pouvoir, Amy Greene, spécialiste de la politique américaine et enseignante à Sciences Po Paris, retrace l'évolution de la figure du vice-président dans l'histoire américaine, du délégué mal-aimé au stratège du pouvoir. Elle se penche sur les rôles qu'ont joué - jouent toujours, et joueront peut-être demain ? - les trois derniers VPs : Joe Biden, Mike Pence, et l'actuelle occupante du poste, Kamala Harris.
Si près, mais si loin
Longtemps oublié par l'histoire, le vice-président américain, le "VP", a souvent incarné un paradoxe : celui d'avoir si peu de pouvoir tout en étant "à un battement de cœur" de la présidence (expression employée aux États-Unis pour qualifier le VP, premier sur la ligne de succession présidentielle). Traditionnellement, la vice-présidence était offerte au candidat malheureux de l’élection présidentielle. Il ne s’agissait donc pas d'un partenariat politique voulu et cultivé par le président, mais plutôt d’un "lot de consolation" attribué aux prétendants défaits. Avant 1939, le vice-président ne faisait même pas partie de l'exécutif, sa fonction étant cantonnée, de façon plutôt protocolaire, au pouvoir législatif. Sa marge de manœuvre réduite est alors le reflet d’un statut avant tout honorifique, tel que défini par la Constitution américaine. Quoique président du Sénat, il n'a pas le droit de vote, son rôle principal consistant à départager les suffrages uniquement en cas d’égalité pour empêcher les blocages.
La fonction de vice-président ne s'étoffe véritablement qu'après la Seconde Guerre mondiale, avec l'accession à la présidence de Harry Truman, à la mort du président Franklin Roosevelt. Truman, qui a confié avoir été tenu éloigné de la stratégie militaire durant la guerre alors qu’il était VP, décide que son propre vice-président devra être davantage informé des questions de sécurité nationale dans le cas où il serait amené à diriger le pays. C’est ainsi qu'il l’inscrit formellement comme membre du Conseil de sécurité national nouvellement créé. Richard Nixon élargira encore la voie en accordant à son vice-président davantage de responsabilités en matière de politique étrangère. Sans se douter que, quelques années plus tard, il serait contraint à la démission, laissant son VP, Gerald Ford, prendre les rênes.
Il faut toutefois attendre l'élection de Jimmy Carter, en 1976, pour que la vice-présidence devienne un centre de gravité politique. "Un partenariat à part entière" comme l'a dit Carter par la suite. En effet, son VP, Walter Mondale, échaudé par la façon dont son mentor Hubert Humphrey avait été marginalisé par le président Lyndon Johnson, négocie directement avec Carter : il veut devenir un véritable partenaire, en échange de sa longue expérience politique, après douze années passées au Sénat. Carter accepte. Mondale jouera ensuite un rôle-clé dans la signature des accords de Camp David en 1979 entre l'Égypte et Israël, dans la poursuite des négociations sur les armes nucléaires avec les Soviétiques et dans l’obtention de soutiens pour faire aboutir le traité du canal de Panama, établissant ainsi le modèle de la vice-présidence moderne.
Trois temps forts : août, novembre, janvier
Le choix du vice-président relève désormais d'une véritable tactique politique, obéissant à un agenda bien défini.Le rôle déterminant qu'il joue dans la course à la Maison Blanche se comprend d’autant mieux si l’on regarde de près le calendrier électoral qui se découpe en trois séquences clés. Août, novembre, janvier : les trois mois qui peuvent couronner de succès les espoirs d’un candidat à la présidence ou au contraire les balayer. La manière dont le candidat aborde ces trois tournants permet de mieux comprendre les ressorts du choix de son VP.
Rappelons ici que les conventions nationales, lors desquelles chaque parti désigne son candidat à la présidence, ont généralement lieu en août. À cette occasion le parti se rassemble derrière le candidat et son colistier (le "ticket") en vue de la dernière ligne droite de la campagne. En novembre, ensuite, le principal défi consiste à convaincre une majorité d’électeurs de se rendre aux urnes le jour du scrutin afin de garantir la victoire. Enfin, en janvier, lorsque le président prend officiellement ses fonctions, il a immédiatement besoin de créer une coalition et tenir ses promesses de campagne. Les trois derniers vice-présidents symbolisent chacun l'un de ces trois temps forts. Quoique de profils très différents, ils ont tous en commun de présenter une certaine complémentarité avec le président qu’ils vont seconder.
Août (2016) : Mike Pence, pour rassembler le Parti républicain divisé
À la suite de la féroce bataille de la Primaire, le Parti républicain est dynamité. Les supporters de Trump sont galvanisés par sa mainmise sur le Grand Old Party, tandis que les républicains traditionnels sont abasourdis par la capacité de Trump à évincer les ténors et les étoiles montantes de l'establishment politique (Jeb Bush, Mitt Romney, Marco Rubio entre autres). Le temps du débat politique conservateur courtois est révolu ; place à la politique-spectacle au vitriol.
Son investiture obtenue, Trump sait qu'il ne bénéficiera pas pour autant d'un large et mécanique soutien de la part des républicains.
Son investiture obtenue, Trump sait qu'il ne bénéficiera pas pour autant d'un large et mécanique soutien de la part des républicains. Bien qu'il ait la "chance" de se présenter contre Hillary Clinton, cible de longue date de son parti, l'agressivité de ses propos et son passé controversé suscitent le scepticisme dans ses rangs. Puisque Trump ne mène pas campagne autour de l'unité nationale, il doit revoir sa stratégie et l'orienter autour de l'unité du parti.
Il a besoin de convaincre les républicains mainstream et les électeurs évangéliques réticents que voter pour lui est non seulement envisageable, mais, surtout, avantageux d’un point de vue politique.
Et c'est là que Mike Pence entre en lice. Gouverneur de l'Indiana, chrétien évangélique pratiquant, il jouit d’une popularité considérable auprès de la droite chrétienne à travers tout le pays. Le tempérament calme et posé de Pence est un miroir inversé du style et de l'humeur versatile de Trump. Ses positions conservatrices rendent Pence compatible avec les intérêts de la droite issue du monde de la finance et des électeurs traditionalistes. À ces électeurs, Pence va montrer que sa moralité chrétienne, son vaste réseau politique et son expérience de gouverneur font de lui la force tranquille capable de promouvoir un programme auquel ils œuvrent depuis des années.
Novembre (2020) : Kamala Harris, pour ouvrir la voie de la diversité au Parti démocrate
Dans le contexte de la vague nationale de contestation et de manifestations antiracistes de 2020 qui a suivi le meurtre de George Floyd, il devient urgent pour les dirigeants démocrates d’entamer un changement de cap culturel. Les électeurs de couleur - en particulier les femmes noires - jouent depuis longtemps un rôle déterminant dans la victoire des démocrates. En 2017, pour la première fois en 25 ans, ils ont permis à un démocrate (Doug Jones), de remporter le siège de sénateur de l'Alabama face à un adversaire soutenu par Trump. Bien qu'Hillary Clinton ait perdu les élections en 2016, une enquête du think tank Pew Research Center a mis en évidence que 98 % des femmes noires ont déclaré avoir voté pour elle, contre seulement 45 % de femmes blanches. En outre, les médias commencent à s'indigner dès 2018 et 2019 du fossé qui sépare ces électrices influentes de leur représentation au sein de la direction du Parti démocrate. Joe Biden lui-même doit rendre des comptes. ll est de plus en plus critiqué pour un comportement jugé agressif et dédaigneux à l'égard d'Anita Hill. Madame Hill, une professeure de droit noire, a été auditionnée en 1991 par la commission judiciaire du Sénat (présidée par Biden) au sujet de ses accusations de harcèlement sexuel contre Clarence Thomas, alors candidat à la Cour suprême. À l'approche des élections, Biden sait qu'il doit agir pour calmer les critiques venant notamment de son propre camp.
Alors qu'il est sur le point d'être investi candidat démocrate pour la présidentielle, Biden annonce qu'il envisage de choisir son VP parmi, notamment, quatre femmes noires. L'une d’elles, Kamala Harris qui sera finalement nommée colistière - présente plusieurs avantages. Candidate tenace face à Biden lors des primaires, elle a un parcours brillant, doublé d’une ascension rapide. Elle accède au siège de sénateur de Californie quelques années après être devenue la première femme procureure générale de cet État qui est à la fois le plus peuplé et celui ayant le plus de diversité. Et, comme Biden, Harris est ancrée au centre de l’échiquier démocrate.
Kamala Harris deviendra la première femme, la première personne de couleur et la première personne d’origine sud-asiatique à accéder au poste de vice-président des États-Unis.
À ce moment décisif de l'histoire des États-Unis (tant d'un point de vue politique que culturel), le choix de Kamala Harris, en lien avec sa personnalité et ses antécédents, va permettre à Biden de laisser entendre qu'il y aura un passage de relais historique du pouvoir. Un signal envoyé aux électeurs démocrates avides de changement auxquels il s'était déjà présenté comme un "pont, et rien d’autre" avec la nouvelle génération.
Kamala Harris deviendra la première femme, la première personne de couleur et la première personne d'origine sud-asiatique à accéder au poste de vice-président des États-Unis. Par ce choix, Joe Biden prouve son engagement en faveur d'un parti démocrate multiculturel et offre aux électeurs l'occasion de réitérer une "grande première" historique quatre ans après l'élection d’Obama, tout en réaffirmant sa vision centriste de la politique.
Avec une ascension inattendue, foudroyante et historique, Barack Obama défait Hillary Clinton en 2008 et remporte l'investiture du Parti démocrate. Les Clinton avaient consacré des décennies à (re)façonner le Parti démocrate, à soutenir une nouvelle génération de dirigeants et à collecter des fonds avec un réel succès. Épaulée par l'establishment, Hillary Clinton semblait voler vers la victoire. Mais les électeurs en ont décidé autrement. En dépit d'une campagne des primaires intense et virulente, Hillary Clinton apporte son soutien à Barack Obama immédiatement dès lors que sa victoire devient inéluctable. Ce faisant, elle favorise l'unité du parti. Obama, avec sa base électorale en rangs serrés derrière lui, peut et doit dorénavant consacrer ses forces à rallier les voix des électeurs indécis, au-delà du Parti démocrate.
Choisir le bon VP va permettre à Obama d'atteindre trois objectifs cruciaux. Tout d'abord, rassurer les électeurs blancs de la classe ouvrière qui ont déserté la gauche au profit de George W. Bush et avec lesquels il a du mal à établir des liens ; ensuite, s’assurer le concours d'un initié de Washington qui lui apportera l'expérience et les relations nécessaires pour gouverner dès le premier jour ; enfin, trouver un allié et partenaire loyal dont l'ambition personnelle ne lui fera pas obstacle.
Les épreuves et les deuils que Biden a endurés dans sa vie privée lui ont donné une approche très empathique, plus humaine, de la politique.
Para acessar a íntegra:
https://www.institutmontaigne.org/blog/vice-president-des-etats-unis-de-lombre-la-lumiere
*
terça-feira, 22 de dezembro de 2020
Vice-presidente preocupado Mourão com as ideologias - Patrick Camporez, Terra Notícias
Se o General Mourão está realmente preocupado com as ideologias, ele deveria tentar diminuir o componente ideológico extremamente exacerbado — com perdão do pleonasmo — que existe no governo do qual ele faz parte, em especial no terreno da política externa, onde o que existe é uma diplomacia olavista inspirada nos piores fundamentalistas ideológicos movidos por teorias conspiratórias sobre um fantasmagórico globalismo.
Paulo Roberto de Almeida
Mourão: Jovens têm sido vítimas de "intérpretes ideológicos"
Para o vice-presidente, ao longo das últimas quatro décadas juventude brasileira vem sendo alvo de 'visão deformada'
Patrik Camporez
Terra Notícias, 22/12/2020
BRASÍLIA - O vice-presidente Hamilton Mourão disse nesta segunda-feira, 21, que a juventude brasileira tem sido "vítima de uma visão deformada" da história, nas últimas quatro décadas, período que praticamente coincide com o fim da ditadura militar. Em evento promovido pelo Instituto General Villas Boas, do qual participou de forma virtual, Mourão afirmou que "os grandes autores desapareceram" e, no lugar deles, entraram "intérpretes ideológicos".
"Ao longo das últimas quatro décadas, nossa juventude tem sido vítima de uma visão deformada, que, esquecendo os valores onde foi assentada a nossa nacionalidade, buscou pura e simplesmente apagar a riqueza da história do Brasil", disse o vice-presidente. "Os grandes autores simplesmente desapareceram, substituídos que foram por intérpretes ideológicos dos 520 anos em que essa Nação foi esculpida."
A um público composto majoritariamente por militares, Mourão disse que o instituto com o nome do ex-comandante do Exército assumiu um papel de vanguarda e elogiou o ministro da Educação, Milton Ribeiro, que também participou do lançamento da coleção de livros "Pensadores do Brasil".
"As ideias conformam uma percepção da realidade mais ou menos correta, representando um esforço efetivo para captar e desenvolver o seu potencial. As ideologias, não. Exteriorizam o desejo de alterar realidades, razão pela qual as tentativas de aplicá-las correspondem sempre a um fracasso. As ideias constroem. As ideologias destroem", argumentou Mourão.
Ao finalizar sua participação, o vice-presidente parabenizou o instituto pela iniciativa. "Com a grandeza da alma, (o projeto) faz justiça ao nosso passado histórico e oferece às novas gerações um conhecimento diferenciado sobre os problemas nacionais", observou.
domingo, 11 de outubro de 2020
Elogios a torturador da ditadura brasileira podem criar novas crises diplomáticas - Merval Pereira (O Globo)
A insistência das mais altas autoridades do país em elogiar um TORTURADOR CONDENADO pela Justiça não chocam apenas a consciência moral do país, ela também diminui um pouco mais a já rebaixada imagem do Brasil no exterior, e pode provocar novas fricções com dirigentes estrangeiros.
Como revelado em matéria de Mariana Sanches, da BBC-Brasil em Washington, o então vice-presidente Joe Biden, em visita ao Brasil, havia entregue ao governo brasileiro documentos esclarecedores sobre a amplidão das torturas e desaparecimentos sob a ditadura militar.
O atual governo brasileiro ENVERGONHA o Brasil no mundo.
Paulo Roberto de Almeida
sábado, 10 de outubro de 2020
Merval Pereira - Crise à vista
A insistência com que o vice-presidente Mourão e o presidente Bolsonaro elogiam o coronel Brilhante Ustra pode provocar uma crise diplomática
À medida que fica cada vez mais claro que Joe Biden provavelmente será eleito o próximo presidente dos Estados Unidos, mais problemática fica a prospecção do relacionamento com o Brasil. No momento, a questão ambiental é o principal obstáculo a uma relação equilibrada com os americanos, e o comentário de Biden sobre as queimadas da Amazônia é exemplar dessa dificuldade.
sábado, 6 de julho de 2019
O vice-presidente em versão light - Crusoé
Hamilton Mourão revela que recebeu um pedido de Jair Bolsonaro para agir com mais moderação e rechaça a desconfiança do entorno do presidente de que os militares estariam interessados em tomar o poder
Igor Gadelha, Rodrigo Rangel
Revista Crusoé, 05.07.2019
Hamilton Mourão agora foge de confusão. Se na campanha ele fazia coro às ideias mais radicais dos apoiadores de Jair Bolsonaro, depois de assumir a cadeira de vice-presidente, o general de 65 anos passou a se comportar como uma espécie de reserva de equilíbrio em um governo afeito a cabeçadas e estridências. Por diversas vezes, entrou em rota de colisão com o próprio Jair Bolsonaro. Quando partidários do presidente, especialmente os evangélicos, defendiam meios para se combater o aborto, ele disse que cabe a cada mulher decidir se deve ou não abortar. Quando o presidente baixou o decreto das armas, afirmou que armar a população não é o melhor caminho para se combater a violência. Quando Bolsonaro fez o ministro da Justiça, Sergio Moro, voltar atrás na nomeação de uma cientista política para um conselho, por diferenças ideológicas, o vice declarou que o país perde quando pessoas que divergem não podem sentar-se à mesma mesa. Quando Bolsonaro afagava Israel e o premiê Benjamin Netanyahu, ele se reunia com o embaixador da Palestina. A sucessão de divergências públicas fez Bolsonaro e seu núcleo mais próximo desconfiarem. Não faltaram suspeitas de que o vice estaria pavimentando um caminho alternativo para alcançar o poder. Mourão passou a ser atacado frontalmente pelas alas mais radicais do bolsonarismo. A relação entre ele e o presidente, que nunca foi das melhores, só fez piorar. Até que, recentemente, Bolsonaro lhe pediu para falar menos e agir com mais moderação.
Na terça-feira, 2, o vice-presidente recebeu Crusoé em seu gabinete, no andar térreo de um dos anexos do Palácio do Planalto. Pela primeira vez, ele admitiu publicamente ter ouvido do presidente o apelo para se expor menos e adotar um perfil, digamos, mais light. “Vamos diminuir um pouco a exposição, vamos manter um perfil moderado nas coisas. Foi um pedido dele”, afirma. Embora não diga, Mourão claramente se ressente por não receber do presidente atribuições claras na máquina do governo. E não esconde a contrariedade por ser, com alguma frequência, alvo de ataques de gente muito próxima do presidente, como Carlos Bolsonaro, o filho 02 de Bolsonaro. “Não sei o que deu na cabeça desses caras. Mas o presidente já entendeu há muito tempo que sou uma linha auxiliar dele.” Sobre a mesa do vice, livros que dizem muito. Um deles, a leitura do momento de Mourão, é Leadership: In Turbulent Times (Liderança em tempos turbulentos, em tradução livre), em que a historiadora Doris Kearns Goodwin, a partir da experiência de quatro dos mais proeminentes presidentes da história americana, discute de onde vem a ambição pelo poder e se líderes são construídos ou já nascem líderes. Logo ao lado, repousa Apelo à razão – A reconciliação com a lógica econômica, no qual os economistas Fabio Giambiagi e Rodrigo Zeidan defendem que o Brasil “deixe de flertar com o populismo, com o atraso e com o absurdo”. Mesmo na nova fase, mais comedida, o vice-presidente não deixa de surpreender. A seguir, ele também conta o motivo pelo qual o general Carlos Alberto Santos Cruz foi demitido por Bolsonaro: “O Santos Cruz ficou chateado com aquela história das mensagens montadas e pediu para abrir um inquérito. Acho que ali eles andaram se estressando”. Eis o que ele disse a Crusoé.
Como o sr. enxerga a leitura de que haveria intenção do governo de pressionar, por meio de seus apoiadores nas ruas, os outros poderes?
Não vejo que a coisa ocorra dessa forma. Não vejo que o governo atue nesse sentido. Se o governo atuasse nesse sentido, teria que dar dinheiro. Nessa militância que, digamos, é mais aguerrida, que tem ido à rua nessas últimas manifestações, vejo uma coisa mais espontânea. Vem desde aqueles movimentos que foram criados em 2013, e aí eles ficaram mais organizados depois. O MBL, o Vem Pra Rua, o Nas Ruas…
Não há, então, a intenção de emparedar o Supremo e o Congresso?
Não. Se houvesse, o governo estaria sendo antidemocrático, e o governo não é antidemocrático. Agora, eu falo sempre: o governo tem três vetores em que temos que atuar o tempo todo. Um deles é a clareza. Temos que demonstrar por que nós viemos, a situação que estamos enfrentando, todo mundo tem que entender isso. Também é preciso ter determinação para superar isso aí. E tem que ter paciência. É um jogo de paciência. Paciência no sentido que você tem que negociar, conversar, ir lá para dentro do Congresso. Não adianta você se exasperar e dizer: por que não aprovaram a Previdência até agora? Eles vão aprovar. Mas vão aprovar no tempo que lhes convêm.
Falta jogo de cintura do governo nessas relações?
Acho que não. Acho que, por exemplo, o coitado do Onyx (Lorenzoni, ministro da Casa Civil) sofre muita crítica, mas tem procurado fazer o trabalho dele. Fala com os ministros para que atendam os parlamentares. Em toda reunião ele volta a esse tema: olha aí, minha gente, vamos atender os parlamentares, vamos conversar, vamos receber.
Há quem diga que Onyx está com a cabeça a prêmio…
Não, acho que não. Pelas demonstrações que o presidente tem dado, ele não está com a cabeça a prêmio, não. Não vejo dessa forma. Não vejo.
E o ministro do Turismo, Marcelo Álvaro Antônio, será demitido?
O ministro do Turismo é aquela história: o presidente já foi claro, já conversou com o (ministro da Justiça, Sergio) Moro, chamou o Moro, e (não demitirá) enquanto não houver a culpabilidade ou indício realmente forte de que ele está metido nisso aí. Na realidade, vamos colocar assim, os valores envolvidos são muito pequenos. É aquela velha história: se você desviou mil ou um milhão, o desvio é igual. Mas são valores pequenos envolvidos nessa guerra toda. Então, enquanto não houver provas conclusivas sobre o ministro, o presidente vai mantê-lo.
De alguma forma, isso não é seguir a cartilha que o PT adotava?
Não. A Dilma, por exemplo, passou o rodo ali no começo daquele segundo governo dela. Pegou oito caras ali e mandou tudo para a rua. Virou a faxineira. No caso do Marcelo, o presidente tem os elementos dele, eu não disponho dos elementos que o presidente tem. O presidente me perguntou a respeito. Eu emiti a minha opinião, que vou me reservar de falar aqui para vocês.
A posição do sr. foi pela demissão?
Não. Não foi por aí, não. Então, o presidente vai decidir quando achar necessário. Ele já respondeu isso.
Como está sua relação hoje com o presidente?
Nossa relação é ótima. Tivemos aqueles problemas ali na época que o Olavo de Carvalho resolveu me atacar, (o deputado Marco) Feliciano, não sei mais o quê. Não sei o que deu na cabeça desses caras. Mas o presidente já entendeu há muito tempo que sou uma linha auxiliar dele. Que eu tenho uma tarefa aqui com determinados segmentos, que eu posso levar a mensagem dele de uma forma bem clara. Ele já entendeu isso.
O presidente lhe deu alguma missão específica, como, por exemplo, ajudar na aprovação da reforma da Previdência?
Não, ele não me deu nenhuma missão nisso porque essa missão está nas mãos do Onyx.
Qual foi o momento mais crítico desse período de estresse com o presidente?
Não tivemos conversa estressante, na realidade. Mas o que aconteceu? Quando você é bombardeado por gente que seria nossos aliados, você fica preocupado com isso aí. E aí as únicas coisas que tratamos ali foi: vamos diminuir um pouco a exposição, vamos manter um perfil moderado nas coisas. Foi um pedido dele.
Como recebeu esse pedido?
De forma normal. Essa é uma orientação que o comandante passa para seu subordinado. É normal isso aí.
Como enxergou a demissão do general Santos Cruz e de outros militares? O presidente quer evitar sombras ao poder dele?
Não. O que vejo é que há uma interpretação errada de parte da imprensa como um todo sobre a questão de núcleo militar. Não existe esse núcleo militar. Existem militares que foram convocados pelo presidente. A imensa maioria de vocês não consegue fazer uma leitura correta do que é o pensamento militar, porque não tiveram vida de caserna. Durante muito tempo os militares estiveram afastados da política. Então, não era preocupação para ninguém saber como é que a gente é formado, como é que vivemos. Então, há essa leitura errada. Quando você chama um militar, coloca o cara lá de ministro-chefe da Secretaria de Governo, ele está focado naquilo ali. Ele não está olhando para os lados. É diferente do político. O político está sempre olhando assim, porque daquilo depende a sobrevivência dele, do prosseguimento dele dentro da carreira política. Nós, não. Nós já temos uma carreira. Então, o cara foca naquela tarefa que ele recebeu. O caso específico das demissões não passou por mim. O presidente, em nenhum momento, discutiu comigo a saída do general Santos Cruz, a saída do (general) Juarez dos Correios e aí o Floriano Peixoto ter ido para lá (para os Correios). Mas, ele tirou o Santos Cruz e está trazendo o (general) Ramos. O que vejo é que ele procurou, num segundo momento, organizar melhor, dentro da visão dele, aquele núcleo duro que fica em volta dele no palácio.
Chamou atenção o sr. ter tomado conhecimento da demissão do general Santos Cruz pela imprensa. Não gostaria de ter sido consultado?
Olha, é aquela história: o presidente é o decisor. Se ele quisesse a minha opinião, ele me consultava. Acho que ele vinha amadurecendo essa ideia. Ele conversa muito com o general Heleno, tem outros conselheiros dele ali mais próximos. Eu não fico preocupado com isso aí, não.
Mas gostaria de ter sido ouvido?
Não era o caso. Não era o caso de eu ter sido ouvido, porque não fui eu que o escolhi. Se fosse uma pessoa escolhida por mim, acho que aí sim.
Mas houve críticas de alguns colegas, militares, pela forma como se deu a demissão.
Ministro é aquela história. Você chama o cara e diz: “Olha, não estou mais gostando do seu trabalho, você, por favor, apresenta uma carta de demissão”. E aí o cara, normalmente, diz assim: “Eu não vou me demitir, você que me demita”. A coisa, mais ou menos, rola dessa forma. Não sei como foi a conversa entre eles. Então, não posso fazer nenhuma ilação sobre isso.
Fica a percepção de que o presidente estaria tirando do próprio entorno militares que poderiam criar sombra para o poder dele.
Não. Do entorno dele, ele só tirou o Santos Cruz. Acho que a questão que pode ter havido entre o Bolsonaro e o Santos Cruz foi que o Santos Cruz ficou chateado com aquela história das mensagens montadas e pediu para abrir um inquérito. Acho que ali eles andaram se estressando. Era montagem. A Polícia Federal está com inquérito aberto, investigando.
Na última segunda-feira, o vereador Carlos Bolsonaro voltou a criticar os militares, com foco agora no GSI. Como o sr. enxerga essa desconfiança?
Olha, eu não conheço o Carlos Bolsonaro. Nunca tive a oportunidade de conversar com ele. Os outros dois filhos conheço superficialmente, e não posso emitir uma opinião sobre eles. Então, o Carlos, ele, pô, é um vereador, está há 20 anos na política. Ele tem as opiniões dele. Então eu deixo o Carlos falar. Fala. O cara quer falar, quer emitir suas críticas, emite. Deixa para lá.
Incomoda essa leitura do Carlos de que há um movimento de militares para usurpar o poder do pai dele?
Acho que, talvez, isso esteja na cabeça dele, do Carlos. Mas, se existe um grupo leal, é o grupo militar, pô. Esse ele pode ter certeza que estará com ele até o último dia, não importa o que acontecer.
Há alguma razão na crítica que ele faz ao GSI?
Não. Ele desconhece. Porque o episódio da droga era algo afeito à Força Aérea. A Força Aérea é que era responsável pelo controle do pessoal que embarca na aeronave. Não era uma aeronave onde o presidente estaria. Era uma aeronave que estava levando a turma de apoio. Então, é um controle que a Força Aérea tem que estabelecer. Não tem nada a ver com o GSI. O GSI não controla essa aeronave. Ele controla quem vai embarcar na aeronave do presidente. Inclusive, a coisa funciona da seguinte forma: o VC1 levanta voo, faz um circuito de 10 minutos para ver se está tudo bem, toca o solo, e aí ele é lacrado. É chamado de “o voo da bomba” (refere-se ao procedimento de rotina adotado antes das viagens do VC1A, o avião que transporta o presidente da República).
Mas todos que viajam em aviões da FAB passam por revista?
Não. Pois é. A nossa visão é que todo mundo que for embarcar numa aeronave da Força Aérea tem que passar. Quando tu vai embarcar na TAM, na Gol, não tem que botar tua malinha no raio-X? Então, bota a malinha no raio-X.
Mas todo mundo tem passado? O sr., como vice-presidente, não é obrigado a passar, certo?
Agora começa por mim. Passa por mim primeiro. O burro puxa a fila.
O governo já tem alguma informação se o sargento faz parte de um esquema maior?
Não. Isso aí está dentro de um inquérito. Tem um inquérito que a Força Aérea está conduzindo, que é para olhar o lado de cá. E a polícia espanhola está conduzindo a parte dela lá, para saber para quem que o cara ia entregar essa droga. Agora, vocês já viram que o cara é todo enrolado, né? Todo enrolado. O cara tinha se separado da mulher, deixou a mulher morando com os filhos no Próprio Nacional Residencial (PNR, como são chamadas as residências oficiais destinadas a militares), o que não podia, se juntou com outra criatura e foi morar lá em Taguatinga. Ou seja, é um poço de problemas. É um alvo fácil.
Fale um pouco das delícias e também dos desafios da vida de vice-presidente da República.
Vivemos uma vida de presos albergados. Eu ainda tenho mais liberdade que ele (o presidente). Mas, realmente, em qualquer lugar que você chega, daqui a pouco o pessoal começa a tirar foto. Hoje você atrai a simpatia das pessoas. Vamos ver quando começarem a vaiar e jogar pedra (risos).
Qual foi o momento mais desafiador desse seu período na vice-presidência?
É você entender a tarefa. A partir do momento em que entendi perfeitamente qual era a minha tarefa e qual era, vamos dizer assim, o canal que eu tinha para prosseguir, ficou tranquilo. Sem mistério.
O que o sr., como vice-presidente, já sabe a respeito da onda de invasões de celulares de autoridades da Lava Jato?
Não sei de nada. Porque é aquela história: a área de inteligência trabalha de forma compartimentada. Quem está investigando isso aí não está vazando ou falando aos quatro cantos. Eu não tenho necessidade de conhecer, não sou escalão decisório para isso. Não preciso saber de nada.
Aposta que será possível chegar ao hacker?
Acho que sim.
É a Lava Jato que está sob ataque?
Olha, não sei se é a Lava Jato ou as pessoas que compõem a Lava Jato. Não sei se é a operação em si ou as pessoas que a compõem. Agora, uma coisa é muita clara: existe um crime continuado sendo executado. Vejo muito claro: se eu tomo conhecimento de coisas que poderiam ser irregulares que chegam para mim, eu vou ao Ministério Público e digo: “Está aqui, investigue isso aqui. Era isso que teria que ser feito” (refere-se à informação de que Sergio Moro indicou uma testemunha aos procuradores). E você vê nitidamente que existe um vazamento de mensagens que você não sabe se são verdadeiras, não sabe o contexto em que elas foram trocadas. E mesmo as que estão sendo divulgadas não indicam conduta irregular por parte dos ministros e dos procuradores. Ou seja, está se fazendo uma celeuma política em torno de um crime.
O sr. vê uma segunda intenção por trás desse movimento? Libertar o ex-presidente Lula, por exemplo?
Pode ser que o Lula seja, vamos colocar assim, o efeito colateral disso aí. Mas acho que talvez a maior coisa é destruir a imagem do ministro Moro. É um ataque ao maior patrimônio dele, que são a honra e a integridade dele.
O sr. confia no ministro Moro?
Plenamente.
Agora que o presidente já anunciou que poderá disputar reeleição, o sr. já conversou com ele sobre repetir a chapa?
Não. Vamos lembrar o seguinte: o presidente Bolsonaro buscou vários parceiros antes para compor a chapa dele. Sempre me disse: olha, você fica em condições porque posso precisar de você. Foi sempre o nosso acerto. Na hora em que ele precisou, muito bem. Se em 2022, ele efetivamente for concorrer e não precisar de mim, tranquilamente volto para minha vida, sem problema nenhum.
O sr. considera que foi um acidente de percurso na vida de Jair Bolsonaro?
Não, acidente de percurso não porque ele vem falando comigo há cinco anos. Então, não houve acidente de percurso. Eu não tenho ambições políticas. Nunca tive.
Em que medida a reforma da Previdência, se aprovada, vai contribuir para solucionar a crise econômica?
A reforma da Previdência, o Paulo Guedes explica bem isso aí, e a gente fala também, não é a solução dos nossos problemas de hoje para manhã. Pelo contrário. Ela é a solução de médio prazo. A imagem melhor é a de o país que está dentro de uma garrafa. Estamos presos nessa garrafa e tem um gargalo para a gente sair dela. O gargalo é a reforma da Previdência. Então, a gente passa a reforma da Previdência e você sai da garrafa, e aí tem campo aberto para as outras reformas que serão colocadas. A (reforma da) Previdência vai te dar uma previsibilidade. Este ano, por exemplo, o déficit da Previdência é de 370 bilhões. A partir do momento em que você diminui esse déficit, vai pagar menos juros da dívida. Estamos pagando 400 bilhões. Se eu pagar menos 30 bilhões, são mais 30 bilhões que tenho para investir. A lógica é essa.
O governo está fazendo toma lá, dá cá para aprovar a reforma da Previdência?
Isso não passa por mim. Então, não posso chegar e responder que isso daí está sendo feito, que foram prometidas emendas, porque estou tomando conhecimento disso pelas próprias publicações da imprensa. Essa negociação não é afeta a mim. Agora, acho que a liberação de emenda… A emenda é uma coisa obrigatória, foi colocada como uma coisa obrigatória. A liberação de emendas faz parte do jogo político.
E os cargos?
Eu sei que o presidente sofre pressão por cargos. Mas ele tem procurado se manter dentro da linha de ação que traçou de não entregar o governo de mão beijada.
domingo, 24 de março de 2019
Mourão reuniu-se com mais que o triplo de embaixadores do que o chanceler - Poder 360
Mourão reuniu-se com mais que o triplo de
embaixadores do que o chanceler
data
|
autoridade
|
3.jan
|
embaixadores
da Bélgica, Patrick Herman, e da Holanda, Kees Van Rij
|
9.jan
|
ebaixadores
da Argentina, Carlos Margariños, da República Dominicana, Alejandro Arias
Zarzuela, e da Ucrânia, Rostyslav Tronenko
|
14.jan
|
embaixador
da Espanha, Fernando Garcia Casas
|
21.jan
|
embaixadores
da Tailândia, Susarak Suparat, e da Alemanha, Georg Witschel
|
23.jan
|
embaixador
do Grão-Ducado de Luxemburgo, Carlo Krieger
|
28.jan
|
embaixador
da Palestina, Ibrahim Alzaben
|
30.jan
|
embaixador
do Chile, Fernando Schmidt
|
31.fev
|
embaixador
do Canadá, Riccardo Savone
|
11.fev
|
embaixadores
da Irlanda, Seán Hoy, da Austrália, Timothy Francis Kane, e da República
Tcheca, Sandra Lang Linkensedorová
|
13.fev
|
embaixador
do Vietnã, Do Ba Khoa
|
18.fev
|
embaixadores
de Portugal, Jorge Cabral, e do Kuwait, Nasser Al Motairi
|
19.fev
|
embaixador
da Grécia, Ioannis Pediotis
|
20.fev
|
embaixador
da Sérvia, Veljko Lazic
|
21.fev
|
embaixador
da França, Michel Miraillet
|
13.mar
|
embaixadores
da Geórgia, David Solomonia, e da Espanha, Fernando Garcia Casas
|
19.mar
|
embaixador
da França, Michel Miraillet
|
20.mar
|
embaixador
da Nova Zelândia, Chris Langley
|
DIVERGÊNCIAS
__