Temas de relações internacionais, de política externa e de diplomacia brasileira, com ênfase em políticas econômicas, em viagens, livros e cultura em geral. Um quilombo de resistência intelectual em defesa da racionalidade, da inteligência e das liberdades democráticas.
O que é este blog?
Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida.
segunda-feira, 18 de fevereiro de 2013
Institut des Hautes Etudes de l'Amérique latine, Paris
O longo prazo, na internet - Blogs do Le Monde
Li esse livro e gostei muito, embora não concorde com todas as suas teses, ou sua visão e abordagem, para mim excessivamente ambientalista e ecológica, e menos cultural-institucional, como prefiro.
Em todo caso, vale ler não só o post, como seguir todos os links ali colocados para o aprofundamento da discussão e conhecimento dessas pesquisas levadas a efeito por Samuel Arbesman.
Paulo Roberto de Almeida
Sortir de la tyrannie du présent
Mais les arbres ne cachent-ils pas la forêt ? Le mathématicien Samuel Arbesman (@arbesman) affirme dans Wired qu'il nous faut désormais compléter ces big data par les "long data" : des informations sur les phénomènes lents, se développant sur le très long terme. Pour cela, nous devons collecter et surtout interpréter des données s'étendant sur plusieurs siècles, voire des millénaires.
Un exemple de ce genre de travail, cité par Arbesman, est l'oeuvre Jared Diamond, auteur de Guns, Germs and Steel (traduit en français sous le titre De l’inégalité parmi les sociétés - Wikipédia). Pour Diamond, les seules raisons pour lesquelles certaines civilisations se sont développées pour créer des institutions complexes (ce qui ne signifie pas meilleures) sont à chercher dans les conditions matérielles aux origines de l'Histoire. Ainsi le développement des pays de la zone eurasiatique s'expliquerait, entre autres, par leur situation sur un axe est-ouest (grosso modo l'itinéraire de la "route de la soie") sur lequel les techniques d’élevage et d'agriculture peuvent aisément transiter. En effet cet axe ne connait pas de différences climatiques majeures (les transferts se déroulent à peu près sous la même latitude), ce qui évite une acclimatation trop difficile des plantes et des bêtes. Au contraire, l’Afrique et l’Amérique du sud sont structurées sur un axe nord-sud, qui rend les communications et le transfert de technologies plus difficile. Pour Diamond, prendre en compte ces aspects matériels est la seule manière d'éviter une vision raciste de l’histoire, comme lorsqu’on imagine que certaines cultures ont bloqué l'innovation. Dans cette vision à très long terme, les différences culturelles se voient gommées et on ne perçoit plus qu'une humanité unique en relation avec son environnement.
Si ces "long data" peuvent présenter un grand intérêt pour les historiens, sont-elles vraiment importantes pour qui cherche à envisager le futur ?
De fait, se concentrer sur le présent est susceptible d'introduire certains biais dans notre analyse, notamment la "déviation du standard", (shifting baseline). Autrement dit, combattre notre tendance à considérer que notre état présent est le mètre étalon avec lequel nous pouvons juger l’évolution d'un phénomène. Pour exemple, Arbesman cite la baisse constante de la population de cabillauds de Terre-Neuve. Les effets de la surpêche ont été tellement lents qu'il a été impossible pour les pêcheurs d'en réaliser les conséquences. A leurs yeux, la situation qu'ils vivaient était toujours "normale", même quand elle ne l'était plus...
De plus, précise le mathématicien, les "long data" ne nous servent pas qu'à évaluer les évolutions lentes. Ils servent aussi à contextualiser les transformations rapides. Ils nous permettent de comprendre la mécanique des changements brutaux, d'observer la fréquence de ces derniers au cours de l'histoire, et prédire - peut-être - leur développement.
Mais si les "big data" décollent aujourd'hui, c'est parce que nous disposons des outils nécessaires pour les recueillir, ce qui n'est pas forcément le cas des données historiques. Comment travailler sur les "long data" ? Arbesman cite deux exemples de textes présentant et exploitant ces données, comme l'article de Michael Kremer pour le Quarterly Journal of Economics "La croissance de la population et le changement technologique : d'il y a 1 million d'années à 1990"(.pdf) ou le livre de Tertius Chandler, 4 siècle de croissance urbaine : un recensement historique. En France, on peut bien sûr citer le classique d'Emmanuel Leroy-Ladurie, "L'histoire du climat depuis l'an mil".
Parmi les outils disponibles, citons par exemple Google Ngrams, qui permet de tracer l'historique de l'usage d'un mot depuis l'an 1500, grâce à une analyse des livres numérisés par Google Books. Évidemment, cela ne commence qu'à l’invention de l'imprimerie, et le fonds n'est pas exhaustif. Mais c'est un début qui a lancé un nouveau champ d'études, la culturomique, reposant sur une analyse quantitative des termes étudiés. Le premier article du domaine a été publié en 2011 (.pdf) (voir "Quand Google Books permet de comprendre notre génome culturel").
Vers la psychohistoire - et au-delà !
Finalement tout cela est-il bien neuf ? Les historiens ont déjà remarqué, notamment avec Fernand Braudel, le rôle du temps long, et de la différence entre la temporalité du politique et celle des mentalités.Mais la manipulation des "long data" vise autre chose qu'une simple compréhension des phénomènes historiques. Il s'agit de découvrir dans les évènements des constantes mathématiques qui nous permettent de repérer des patterns, des modèles, des structures indépendantes de ces évènements.
Ce qui, après la culturomique, nous amène à un autre néologisme, la cliodynamique. Voici ce qu'en dit son fondateur, l'écologiste et historien Peter Turchin :
"Qu'est-ce qui a causé la chute de l'Empire romain ? Plus de 200 explications ont été proposées, mais il n'existe pas de consensus sur celles qui sont plausibles et celles qui doivent être rejetées. La situation est aussi risible que si, en physique, la théorie du phlogistique et la thermodynamique existaient simultanément. Cet état de choses nous empêche d'avancer... Nous avons besoin d'une science sociale historique, car les processus qui agissent sur de longues durées peuvent affecter la santé des sociétés. Il faut que l'histoire devienne une science analytique, et même prédictive".
On retrouve dans ce discours le fantasme de la psychohistoire, imaginée par l'auteur de Science Fiction Isaac Asimov dans sa série Fondation consistant à étudier les motivations psychologiques des évènements historiques pour les prédire, et qui hante depuis quelque temps les sciences de la complexité (voir par exemple les travaux de Dirk Helbing et Bar-Yam que nous avions évoqué) et dont la cliodynamique n'est qu'un nouvel avatar.
Le premier essai d'Arbesman consacré explicitement à l'histoire (.pdf) porte sur la naissance et la disparition des empires. Son texte est assez mathématique et difficile à suivre, mais heureusement pour nous, il en a donné un résumé dans un article paru originellement dans le Boston Globe (mais accessible ici). Le titre pose une question tout à fait d'actualité : "Combien de temps l'Amérique va-t-elle durer ?"
Arbesman a analysé les durées de vies de 41 empires qui se sont succédés au cours de l'histoire et a projeté les résultats sur une courbe. Il constate que leur longévité moyenne est de 215 ans. Rappelons que l'actuel empire américain en compte quelque 225 depuis l'adoption de sa constitution en 1787. Doit-on le considérer en fin de vie ? Non, car cette "moyenne" ne permet en aucun cas d'effectuer la moindre déduction. En effet, la courbe dessinée par Arbesman correspond à ce qu'on appelle une "distribution exponentielle" en statistique. La caractéristique de cette distribution est qu'elle est "sans mémoire". Autrement dit, les chances qu'a un empire de s'effondrer dans un avenir proche sont les mêmes, qu'ils aient persisté 80 ans, comme celui d'Attila, ou 1000, comme celui d'Elam. "C'est assez différent de la durée de vie humaine, pour laquelle plus on est vieux, plus on a de chances de mourir. La possibilité pour un empire de disparaître est la même chaque année." Imaginez une population d'individus immortels, mais dont la majorité décèderait à 80 ans des suites d'accidents divers...
"Cela perturbe notre manière de concevoir les choses - comment la force des institutions crée une puissante fondation susceptible de garantir la stabilité ; ou comment, dans le passé, la longue histoire d'une dynastie pouvait lui conférer une légitimité qui la mettait au rang des dieux".
Et ce n'est pas tout. Les empires ne sont pas les seuls à connaître cette distribution. C'est également le cas pour les espèces animales et pour les entreprises.
Quelle est la cause de cette disparition brutale ? Elle semble liée pour Arbesman au phénomène darwinien dit de la "Reine Rouge", en hommage au personnage qui, dans Alice de l'autre côté du miroir, court pour pouvoir rester à la même place. Autrement dit, ces structures s'effondrent, car elles ne savent pas s'adapter assez rapidement aux changements du milieu.
"Peu importe à quel point un empire est adapté à un environnement et aux civilisations voisines, celles-ci essaient aussi de faire plus ou moins la même chose. Au final, la probabilité de survie ne change pas. Pour citer les brochures des fonds de pension, la performance passée n'indique rien des résultats futurs".
Il est évident que de tels travaux ne sauraient être déduits des "big data" centrées sur le présent. Seul un travail comparatif portant sur plusieurs millénaires peut permettre d'arriver à ce genre de conclusions.
Un changement de perception du temps
Au-delà des possibilités prédictives de ces long data, leur usage nous permet de nous débarrasser de la maladie court-termiste propre à nos civilisations. On est tenté de mettre en rapport la thèse d'Arbesman avec l'école contemporaine de la big history, menée notamment par l'Australien David Christian, qui veut synchroniser l'ensemble de l'histoire humaine avec celle de notre planète et de l'univers. Ainsi, dans son livre Maps of Time, Christian raconte notre histoire depuis le big bang. Un autre exemple - fameux - de big history est la chronologie cosmique de Carl Sagan, qui compresse sur une seule année l’histoire de l'univers. Si le big bang s'est produit le premier janvier à minuit, alors les dinosaures ont disparu le 29 décembre l'être humain moderne apparaît à 23 h 58. Quant à Christophe Colomb, il n’a atteint les Amériques qu'une seconde avant le début de l'année suivante...Paradoxalement le goût pour la big history n'est pas forcément incompatible avec une certaine concision, puisque David Christian a entrepris à Ted de raconter l'histoire du monde en... 18 minutes. Cela n'est finalement pas étonnant : lorsque nous envisageons d'aussi grandes périodes, les détails perdent de leur importance tandis que les patterns importants apparaissent, ce qui permet en fait au final une description "accélérée"...
Arbesman conclut son article par une référence à la Long Now Foundation (@longnow) créée par Stewart Brand, l'un des personnages les plus influents de la deuxième moitié du XXe siècle, dont la biographie a été récemment traduite en français par C&F éditions sous le titre Aux sources de l'utopie numérique.
L’expression "long maintenant" (Long now) a été forgée le musicien Brian Eno, qui avait remarqué - notamment chez les New-Yorkais - la tendance à réduire leur "ici" à l'environnement immédiat (voire les quatre murs de leur appartement) et leur "maintenant" aux dernières excitations secouant l'actualité. "Je veux vivre dans un grand ici et un long maintenant" avait alors pensé Eno. Une idée reprise par Brand, qui projette de nous rendre conscients du lent passage du temps en faisant construire une horloge qui tinterait tous les 10 000 ans. Le choix d'une telle perspective temporelle permet de relativiser notre recours à la technologie. L'horloge, conçue par Danny Hillis (inventeur multi-casquettes, et notamment pionnier du web sémantique avec Freebase), sera ainsi uniquement composée de pièces mécaniques. Pourquoi ? Parce que l'équipement électronique s'use plus vite et, à terme, s'avère plus vulnérable aux avaries. Bref, les bons vieux mécanismes d’horlogerie sont plus efficaces.
Certaines habitudes se sont développées chez les adeptes du "long maintenant", comme précéder les dates d'un chiffre. Ainsi, nous serions en 02013, et la Révolution française aurait eu lieu en 01789. Cette simple astuce sémantique permet de s'apercevoir que des dates qui semblent éloignées sont en réalité assez voisines (01789 paraît plus proche de 02013 que 1789 de 2013). Pour Brand, la vision du "long maintenant" nous libère de l'idéologie du court terme, et de croyances comme la Singularité, concept que Brand n'apprécie guère...
La Fondation Long Now propose différents séminaires et articles nous proposant une remise en question de nos habitudes mentales, comme cette intervention de Steven Pinker sur la violence, qui explique que nos sociétés n'ont jamais été aussi peu violentes qu'aujourd'hui, alors même que notre peur de la violence n'a jamais été aussi forte. Sur le blog de la fondation, on découvre de multiples recherches sur le temps long, comme par exemple (en réaction d'ailleurs à l’article de Samuel Arbesman), une analyse sur plusieurs siècles des cycles d'activité solaire, ou une histoire de la déforestation. On y apprend que cette habitude de détruire l'environnement forestier, loin d'être une nouveauté due à l’industrialisation, est présente depuis les débuts de l'histoire et pour cause. L'homme des anciennes civilisations détestait les forêts, endroits dangereux et mystérieux par excellence. Certes, notre capacité à la destruction s'est considérablement accrue aujourd'hui, mais il est intéressant de comprendre que les racines de nos comportements remontent aux origines de l'humanité...
Autre projet intéressant mentionné sur le blog de la fondation, l’expérience du journaliste Paul Salopek qui a décidé de refaire à pied et en sac à dos les 60 000 km parcourus jadis par nos ancêtres, séparant l’Éthiopie de la Patagonie, et qui se fait l’apôtre d'un "journalisme lent".
"L'énorme volume d'informations générées par les journalistes professionnels ou citoyens, des tweets aux blogs ou que sais-je encore, ne peut qu’entraîner un échec. C'est un tsunami d'informations, qu'on ne peut quasiment pas traiter. Nous n'avons pas besoin de plus d'informations, nous avons besoin de plus de sens... Il faut beaucoup ralentir pour comprendre comment les grandes histoires globales contemporaines, comme le changement climatique, les conflits, la pauvreté, ou les migrations de masse se retrouvent interconnectées", explique-t-il.
Comment entrer soi-même de plein pied dans la perception de ce temps long, ce "vaste ici et ce long maintenant" ? Le blog de la Long Now nous présente pour cela le travail d'un artiste allemand, Lorenz Potthast, qui a mis au point un système de "réalité ralentie". Il s'agit d'un simple casque en aluminium contenant des lunettes 3D reliées à une caméra qui enregistre l’environnement qui n'arrive à l'oeil du spectateur qu'une fois considérablement ralenti...
The Decelerator Helmet - A slow motion for Real Life from Lorenz Potthast on Vimeo.
Pas sûr que cela nous suffise... Mais c'est déjà ça.
Rémi Sussan
O futuro da universidade, e a universidade do futuro - Tom Friedman
Paulo Roberto de Almeida
Revolução nas universidades
Avanço do ensino superior online nas melhores escolas tornará o conceito de diploma algo arcaico; e isso é bom
Nada tem mais potencial para tirar as pessoas da pobreza - oferecendo a elas um ensino acessível que vai ajudá-las a conseguir trabalho ou ter melhores condições no seu emprego. Nada tem mais potencial para libertar um bilhão de cérebros para solucionar os grandes problemas do mundo. E nada tem mais potencial para recriar o ensino superior do que as MOOC (Massive Open Online Course), plataformas desenvolvidas por especialistas de Stanford, por colegas do MIT (Massachusetts Institute of Technology) e por empresas como Coursera e Udacity.
Em maio, escrevi um artigo sobre a Coursera - fundada por dois cientistas da computação de Stanford, Daphne Koller e Andrew Ng. Há duas semanas, retornei a Palo Alto para saber do seu progresso. Quando visitei a Coursera, em 2012, cerca de 300 mil pessoas participavam de 38 cursos proferidos por professores de Stanford e de outras universidades de elite. Hoje, são 2,4 milhões de alunos e 214 cursos de 33 universidades, incluindo 8 internacionais.
Anant Agarwal, ex-diretor do laboratório de inteligência artificial do MIT, hoje é presidente da edX, uma plataforma sem fins lucrativos criada em conjunto pelo MIT e pela Universidade Harvard. Anant disse que, desde maio, cerca de 155 mil alunos do mundo todo participam do primeiro curso da edX: um curso introdutório sobre circuitos do MIT. “É um número superior ao total dos alunos do MIT em sua história de 150 anos”, afirmou.
Claro que somente uma pequena porcentagem desses alunos completa o curso, mas estou convencido de que, dentro de cinco anos, essas plataformas alcançarão um público mais amplo. Imagine como isso poderá mudar a ajuda externa dos EUA.
Gastando relativamente pouco, o país poderia arrendar um espaço num vilarejo egípcio, instalar duas dezenas de computadores e dispositivos de acesso à internet de alta velocidade via satélite, contratar um professor local como coordenador e convidar todos os egípcios que desejarem ter aulas online com os melhores professores do mundo e legendas em árabe.
É preciso ouvir as histórias narradas pelos pioneiros dessa iniciativa para compreender seu potencial revolucionário. Uma das favoritas de Daphne Koller é sobre Daniel, um jovem de 17 anos com autismo que se comunica por meio do computador.
Ele fez um curso online de poesia moderna oferecido pela Universidade da Pensilvânia. Segundo Daniel e seus pais, a combinação de um currículo acadêmico rigoroso, que exige que ele se concentre na sua tarefa, e do sistema de aprendizado online, que não força sua capacidade de se relacionar, permite que ele administre melhor o autismo.
Daphne mostrou uma carta de Daniel em que ele escreveu: “Por favor, relate à Coursera e à Universidade da Pensilvânia a minha história. Sou um jovem saindo do autismo. Ainda não consigo sentar-me numa sala de aula, de modo que esse foi meu primeiro curso de verdade. Agora, sei que posso me beneficiar de um trabalho que exige muito de mim e ter o prazer de me sintonizar com o mundo.”
Um membro da equipe do Coursera, que fez um curso sobre sustentabilidade, me disse que foi muito mais interessante do que um estudo similar que ele fez na faculdade. Do curso online participaram estudantes do mundo todo e, assim, “as discussões que surgiram foram muito mais valiosas e interessantes do que os debates com pessoas iguais de uma típica faculdade americana.
Mitch Duneier, professor de sociologia de Princeton, escreveu um ensaio sobre sua experiência ao dar aula num curso da Coursera. “Há alguns meses, quando o campus de Princeton ficou quase em silêncio depois das cerimônias de graduação, 40 mil estudantes de 113 países chegaram aqui via internet para um curso grátis de introdução à sociologia. Minha aula de abertura, sobre o clássico de C. Wright Mills, de 1959, The Sociological Imagination, foi concentrada na leitura minuciosa do texto de um capítulo-chave.
Pedi aos alunos para seguirem a análise em suas cópias, como faço em sala de aula. Quando dou essa aula em Princeton, normalmente, são feitas algumas perguntas perspicazes. Nesse caso, algumas horas depois de postar a versão online, os fóruns pegaram fogo, com centenas de comentários e perguntas. Alguns dias depois, eram milhares. Num espaço de três semanas, recebi mais feedback sobre minhas ideias na área de sociologia do que em toda a minha carreira de professor, o que influenciou consideravelmente cada uma das minhas aulas e seminários seguintes.”
Anant Agarwal, da edX, fala sobre um estudante no Cairo que teve dificuldades e postou uma mensagem dizendo que pretendia abandonar o curso online.
Em resposta, outros alunos no Cairo, da mesma classe, o convidaram para um encontro numa casa de chá, onde se ofereceram para ajudá-lo. Um estudante da Mongólia, de 15 anos, que estava na mesma classe, participando de um curso semipresencial, hoje está se candidatando a uma vaga no MIT e na Universidade da Califórnia, em Berkeley.
À medida que pensamos no futuro do ensino superior, segundo o presidente do MIT, Rafael Reif, algo que hoje chamamos “diploma” será um conceito relacionado com “tijolos e argamassa” - e as tradicionais experiências no campus, que influenciarão cada vez mais a tecnologia e a internet para melhorar o trabalho em sala de aula e no laboratório.
Ao lado disso, contudo, muitas universidades oferecerão cursos online para estudantes de qualquer parte do mundo, em que eles conseguirão “credenciais” - ou seja, certificados atestando que realizaram o trabalho e passaram em todos os exames. O processo de criação de credenciais fidedignas certificando que o aluno domina adequadamente o assunto - e no qual um empregador pode confiar - ainda está sendo aperfeiçoado por todos os MOOCs. No entanto, uma vez resolvida a questão, esse fenômeno realmente se propagará muito.
Posso ver o dia em que você criará o seu diploma universitário participando dos melhores cursos online com os mais capacitados professores do mundo todo - de computação de Stanford, de empreendedorismo da Wharton, de ética da Brandeis, de literatura da Universidade de Edimburgo - pagando apenas uma taxa pelo certificado de conclusão do curso.
Isso mudará o ensino, o aprendizado e o caminho para o emprego. “Um novo mundo está se revelando”, disse Reif. “E todos terão de se adaptar”.
* É COLUNISTA
A frase que nao deveria ter sido pronunciada...
Esta era a frase-campanha do candidato a deputado federal por São Paulo Tiririca (não importa aqui seu verdadeiro nome, um analfabeto que foi eleito com o maior número de votos de todo o estado, mostrando que a idiotice se divide igualmente por todos os estados da federação, independentemente da renda per capita).
Pois o hoje deputado, que aliás pensa em desistir da carreira parlamentar e voltar à sua profissão de palhaço, descobriu que pode, sim, ficar pior, uma vez que suas excelências sempre se esforçam para degradar ainda mais a já baixa moralidade das duas casas do Congresso.
domingo, 17 de fevereiro de 2013
A frase da semana, do mes, de todos os anos - Oswaldo Aranha
Como usado para um outro homem que sustentou com o sacrifício de sua vida suas convicões políticas e pessoais, Thomas More, ela é de um homem de todas as estações (se não me engano o filme sobre a vida de Tomas More se chama A Man for All Seasons).
Ou seja, não importa o tempo, o lugar, as circunstâncias, as pessoas precisam ter a coragem de assumir responsabilidade pelo que fazem, mas precisam ter antes de mais nada a coragem moral de defender suas convicções profundas, mesmo em tempos sombrios, como por exemplo durante a ditadura do Estado Novo, quando Oswaldo Aranha serviu como ministro das relações exteriores.
Transcrevo esta frase do livro que estou lendo no momento, informado ao final:
“Entrei para o Governo, em 1938, não para servir ao Estado Novo, mas decidido a evitar a repercussão de seus malefícios internos na situação internacional do Brasil. (...) Nesse período, participando das reuniões governamentais e privando com o Chefe do Governo, não tive a menor parcela de responsabilidade na política interna do país, salvo de reserva quando ela ameaçava comprometer a conduta da política exterior. Fui, única e exclusivamente, Ministro do Exterior, exercendo a minha função fechado na sala onde viveu e morreu o grande Rio Branco, o exemplo maior e melhor de como todo brasileiro tem o dever de servir ao seu país no Itamaraty, sem que isso importe no sacrifício de suas convicções políticas e pessoais. Não renunciei às minhas ideias e nem reneguei um só daqueles princípios que foram, são e serão parte inseparável de minha vida de devoção ao Brasil.
Nessa função, defendi essas ideias e princípios e, graças à minha fidelidade a eles, evitei, com o concurso do povo, que o Brasil fosse arrastado ao erro e à derrota pelas tendências políticas consagradas pela Constituição de 1937.
(...) O curso da guerra era ameaçador e a minha intransigência parecia comprometer a posição com os então vencedores.
Eu mesmo tive dias de perplexidade e se não vacilei foi porque sempre acreditei que o homem não inventou ainda armas capazes de vencer as ideias. (...)
As vitórias da força são efêmeras, ainda que espetaculares, ante a da decisão e de coragem de uma consciência e um coração bem formados.”
Oswaldo Aranha, em discurso que deveria ter sido transmitido pela Rádio Tupi, em 23 de fevereiro de 1945, mas que acabou sendo proibido pela censura da ditadura (o DIP); ele foi publicado n'O Jornal, 24/02/1945.
In: João Hermes Pereira de Araújo: “Oswaldo Aranha e a diplomacia”.
In: CAMARGO, Aspásia; ARAÚJO, João Hermes Pereira de; SIMONSEN, Mário Henrique. Oswaldo Aranha: a estrela da revolução (São Paulo: Mandarim, 1996), p. 105-379; cf. p. 176-178.
As palavras de Oswaldo Aranha podem se dirigir à conjuntura sombria do Estado Novo, quando as opções eram bem mais claras, e as manifestações totalitárias mais evidentes. Mas elas transcendem sua época, e podem ser aplicadas erga omnes, omnia tempora, todas as vezes em que espíritos tacanhos pretenderem reduzir a liberdade de espírito ao pensamento único dos intolerantes, sobretudo quando se trata de inimigos da liberdade e da democracia.
Paulo Roberto de Almeida
Rede: contribuicoes 'a lingua inculta e menos bela - marineiros e rediculos...
Salvemo-nos com três dicionários e uma gramática...
Paulo Roberto de Almeida
Mauro Pereira faz um proparoxítono desmonte da Rede de Marina Silva
Augusto Nunes, 17/02/2013
MAURO PEREIRA
Marina Silva cumpriu a ameaça e fundou um partido que não é partido. Batizado de Rede, na solenidade de lançamento da legenda Marina sobressaiu-se pela clareza de suas declarações. Indagada qual seria a atuação da Rede em relação ao governo, foi claríssima: “Não será nem situação, nem oposição. Será posição”. Mesmo não entendendo absolutamente nada da pantomima despejada por Marina, os “silváticos” deliraram.
Com o ar sorumbático que faz parte do seu semblante majestático e ampara seu perfil esquelético, Marina Silva não dispensou o tom enigmático para saudar a criação da Rede, o mais novo espaço político destinado a arrebanhar todo ser sonhático. Como sua fala anêmica, que sempre denuncia a carência de energético, não é compreendida nem mesmo pelos marineiros, eu imagino que o teor do discurso tenha sido mais ou menos assim:
Usando um palavreado patético, falou em marinês selvático destacando o comportamento ético que diferencia dos demais mortais todo marinático. “O comportamento da Rede é programático”, afirmou. “A atual crise política não permite que um redículo(*) se permita valorizar o pragmático. O combate ao sintético será sistemático, ao passo que a adesão à pauta silvícola será sintomática”. O silêncio estratégico foi preenchido pelo aplauso frenético.
Animada com o sucesso explícito, não se fez de rogada e enveredou pelos caminhos do emblemático. “Longe de mim querer me apoderar do discurso pernóstico tão comum nestes tempos de reinado lulístico. Tenha certeza, marinático, que jamais cederei ao encantamento do palavrório apoplético. Esse recurso deixo para o incompetentes entusiástico. Em tempo algum permitirei que a direita histriônica nos coloque a pecha de porciúncula. Por natureza, todo redículo é sistemático e saberá responderá à altura ao provocador maquiavélico”, profetizou.
Mais adiante, com o semblante cansado que já ostentava antes mesmo de iniciar sua arenga salvacionística, tratou dos graves problemas estruturais e políticos. “Como já falei, o compromisso da Rede é programático e não midiático. A ação no combate à miséria tem que ser lépida, pois a fome é endêmica. E o sucesso dessa empreitada tem no verde seu sustentáculo. Não desprezarei os avanços já consumados no terreno técnico, nem deixarei de usufruir das conquistas consolidadas no universo cibernético. Mas, do mesmo modo, serei uma defensora maiúscula dos recursos silvícolas. Todos sabem que esse meu posicionamento não é cíclico. Minha luta contra esse desmatamento paranóico remonta à minha atuação como ministra do meio-ambiente quando tive oportunidade de percorrer os caminhos daquela praça planáltica. Não ficarei estática, e, se for necessário, para recolocar o Brasil nos trilhos do desenvolvimento, não hesitarei em apelar para os recursos da robótica. Os problemas são explícitos e os brasileiros anseiam por solução imediática, por reposta célere e por proposta factível. E eu vim por isso. Fruto do desvario egocêntrico, o problema da grave crise econômica, acentuado com o recuo na produção automobilística, é burocrático e, obviamente, a solução não passa pela adoção de nenhum programa hermético, nem muito menos por entrave dogmático”.
Despediu-se deixando uma mensagem de ânimo e de confiança. “Marineiro, jamais se esqueça, você é um sonhático”.
Acho que é melhor eu parar por aqui. Mais uma frase e terei certeza de que estou ficando lunático.
(*) redículo: substantivo que poderá identificará os filiados à Rede.
Politica Externa brasileira: alguem perdeu o rumo - Luis María Ramírez Boettner
Paulo Roberto de Almeida
¿Itamaraty perdió el rumbo?
ABC Color (Paraguai), 3 Febrero 2013
Esta pregunta surge al observar el comportamiento de Itamaraty (Ministerio de Relaciones Exteriores de la República Federativa del Brasil), desde el 29 de junio de 2012, al patrocinar junto con la República Argentina y la República Oriental del Uruguay, en la cumbre de Mendoza del Mercosur, la suspensión del Paraguay de su participación en los Foros del Mercosur. Esta medida arbitraria, ilegal, e ilegítima fue tomada a raíz del juicio político en el cual se destituyo por mal desempeño en sus funciones al expresidente Fernando Lugo.
Decimos que esta resolución tomada por los tres Presidentes del Mercosur es arbitraria, porque conforme al Tratado de Asunción, no tienen la competencia de aprobar resoluciones del Mercosur. Es ilegítima porque el juicio político, una de las figuras contempladas en la Constitución del Paraguay, no constituyó ningún golpe de Estado ni alteración de las instituciones y las libertades públicas, incluyendo la de expresión y de prensa. Y decimos que es ilegal porque el artículo cuarto del Protocolo de Ushuaia I de 1998, establece claramente que debe haber un diálogo entre los miembros del Mercosur, incluyendo el país afectado.
El Brasil tiene experiencia con los juicios políticos, como lo demuestra el que tuvo lugar en 1992, contra el expresidente Collor de Melo quien, al ver que iba a ser condenado, renunció ante la acusación por la Cámara de Diputados, siendo reemplazado, inmediatamente, por el vicepresidente Itamar Franco. Con esto se demuestra que no es una institución disparatada y ajena a los regímenes políticos democráticos vigentes, y podemos citar otro ejemplo: la renuncia de Richard Nixon, presidente de los Estados Unidos de América, en 1974, quien de esta manera evitó el impeachment, sucediéndole en el cargo Gerald Ford.
Itamaraty, que mantiene una embajada en Paraguay con gente capacitada y bien entrenada, debió comprobar “in situ” que no había una alteración del orden público, que regía una plena democracia y que no había restricción al exmandatario ni a ninguno de sus excolaboradores, en una palabra que no existía golpe de Estado, que la asunción del mando del vicepresidente de la República, Dr. Federico Franco, era el proceso normal constitucional, al ser destituido el presidente Lugo. ¿Por qué entonces este ensañamiento de Itamaraty, juntamente con la Argentina, primero en suspender al Paraguay del Mercosur y luego tratar de suspender toda actuación paraguaya en todos los foros internacionales, inclusive de Naciones Unidas? Porque en donde se va a realizar una reunión internacional, Itamaraty amenaza al país anfitrión de su no comparecencia si el Paraguay asiste, como lo ha hecho en la Cumbre Iberoamericana en Cádiz, España, o lo acaba de hacer con Chile, donde se ha celebrado la Cumbre Celac-UE. Inexplicable.
No sabemos las causas, pero sí nos demuestra que Itamaraty perdió el rumbo, perdió el liderazgo en las relaciones internacionales, perdió esa apariencia majestuosa como institución de las relaciones internacionales, que a través de los años, desde la época de José María da Silva Paranhos Junior, Barón del Río Branco, Gran Canciller (1902-1912), perdió la hegemonía que tenía en las relaciones internacionales del Brasil, que pasó a manos de Marco Aurelio Garcia, asesor de la Presidente de la República, que le hace marcar el paso, le guste o no le guste sus actuaciones a Itamaraty. ¿Dónde está el canciller del Brasil?
Mi relacionamiento con Itamaraty es de larga data. Comenzó con la magnífica visita que hiciera al Paraguay el presidente Getulio Vargas en julio de 1941. Con esa visita se inicia una nueva etapa de relacionamiento entre los dos países que estaban de espaldas desde la Guerra de la Triple Alianza.
Posteriormente fui representante de Naciones Unidas en Brasil de 1972 a 1980 y embajador de la República del Paraguay en Brasil de 1992 a 1993, en que fui trasladado a Asunción como ministro de Relaciones Exteriores; y ahí existió un estrecho relacionamiento tanto en lo bilateral y multilateral, y por eso me atrevo a hablar en esta forma franca y abierta, buscando soluciones a la situación actual.
En agosto de 1941 fui invitado para visitar Itamaraty y conocer su organización. Con estas visitas se abre un relacionamiento entre ambos países que culmina con el presidente Juscelino Kubitschek, cuando se firman los Tratados en 1956 del camino al Brasil, que la Argentina lo consideraba inamistoso para su país, los acuerdos del Puerto Franco en Paranaguá, los acuerdos para los estudios hidroeléctricos del río Paraná, que dieron lugar al nacimiento de Itaipú, los convenios comerciales, uno general y otro fronterizo, y que se inicia un entendimiento entre ambas cancillerías. Ese cordial entendimiento continuó en forma amplia durante los dos periodos (1995-2003) de la presidencia de Fernando Henrique Cardoso y sus sucesores.
Había un diálogo abierto, franco, y muy cordial y ahora de repente no hay ningún diálogo, pareciera que el Paraguay no existe para Itamaraty. Es inexplicable este comportamiento y solamente podemos pensar que todo esto ha sido fraguado para dejar de lado al Paraguay, que se oponía al ingreso de Venezuela al Mercosur, por la acción gubernamental del presidente Hugo Chávez en lo político y en lo económico y pareciera que los intereses brasileños hacia Venezuela son más fuertes, más profundos que la amistad con el Paraguay. Como lo demuestra también el comportamiento del Brasil hacia Venezuela en estos momentos, donde abiertamente se viola la Constitución venezolana e Itamaraty no ve o no quiere ver lo que sucede en Venezuela.
Abogo por un entendimiento entre ambos países, como el que se inicia en esa etapa difícil, después de la guerra de la Triple Alianza contra el Paraguay; no esta nefasta coalición que se quiere revivir en los tiempos actuales. Han dejado de lado por esos egoístas intereses comerciales y económicos la antigua recomendación del Barón del Río Branco, que patrocinaba la necesidad de tener un vecino (Paraguay) tranquilo, próspero y amistoso. Ha roto Itamaraty ese esquema y está actuando en forma agresiva, pareciera rencorosa o vengativa; de lo contrario no es posible entender su forma de actuar con Paraguay.
Si quieren rectificar la medida de suspensión del Paraguay, arbitraria, ilegal e ilegítima, los Estados Partes del Mercosur Argentina, Brasil y Uruguay, deben aplicar, en la brevedad, el artículo 7 del Protocolo de Ushuaia I sobre Compromiso Democrático en el Mercosur.
Ilusoes comerciais (e anticomerciais) brasileiras...
Os companheiros desmantelaram, implodiram, eliminaram (com muito orgulho para eles e o bando de basbaques que os sustentam) as negociações comerciais hemisféricas propostas pelos EUA sob o signo da Alca, o acordo de livre comércio das Américas.
Para eles, não se tratava de acordo de integração -- nunca foi, mas ele ignoram isso e nunca souberam distinguir um acordo comercial de um prato de abobrinhas -- mas sim de um tratado de anexação, como várias vezes repetido pelo guia genial dos povos. Ou seja, anexação de todos os coitadinhos latino-americanos pelo império malvado, hegemônico, arrogante e..., claro, imperialista.
Os companheiros nunca entenderam de comércio, menos ainda de finanças, mas isso não é o que importa: bastava se cercarem de bons expertos -- diplomatas e outros -- para ter a melhor informação possível sobre como funcionam essas coisas, o projeto do Mercosul, a proposta da Alca, seu impacto sobre a economia brasileira, as oportunidades e desafios assim criados, os custos e benefícios do processo. Mas não foi isso que ocorreu: os "especialistas" da área, seja por subserviência e sabujice aos companheiros, seja por ideologia simplificadora, anti-imperialismo primário, ignorância econômica -- provavelmente uma mistura de tudo isso -- acharam sim, que era preciso sabotar o processo da Alca e fazer uma aliança dos pobres e oprimidos, os coitadinhos da América do Sul (já que o México já tinha se "vendido" ao imperialismo), para enfrentar o dragão da maldade, o império capitalista. Conseguiram, com a ajuda dos companheiros Hugo e Nestor, implodiram a Alca, e se orgulharam disso, tanto que sairam cantando vantagem por.
Teve até um especialista que se aproveitou da recessão no México, na crise americana de 2007-2008, para alertar nós, os pobres incautos, como teria sido ruim para o Brasil se tivessemos aderido à Alca: imaginem, em lugar de um pequeno crescimento, disse ele, teríamos tido uma megarecessão. Não sei se acreditava no que dizia, ou se o fazia mesmo por desonestidade intelectual, mas o fato é que disse essa barbaridade sem tamanho, que além de tudo é uma mentira consumada.
Ao mesmo tempo que desmantelavam as malvadas pretensões imperialistas no hemisfério, os companheiros se achavam sumamente espertos, ao achar que iriam concluir um acordo muito rapidamente com os bonzinhos dos europeus, que como todos sabem não são arrogantes, nunca foram imperialistas e só querem o nosso bem, a começar porque eles também têm um baita mercado comum que só vive de fazer bondades para os seus membros e os associados simpáticos, como nós.
Os companheiros não desconfiavam -- e os especialistas se "esqueceram de avisar -- que os bonzinhos europeus só tinham embarcado nessa aventura de um acordo comercial com o Mercosul porque temiam perder vantagens para os americanos no hemisfério. Qualquer criança -- mas não os companheiros, claro -- podia adivinhar que, afastada a Alca, afastava-se ipso facto a necessidade de os bonzinhos europeus continuarem bonzinhos conosco, e assim as negociações birregionais foram se arrastando pelos últimos 17 anos...
Ao mesmo tempo os companheiros -- nisso secundados pelos especialistas malucos -- inventaram a tal de "nova geografia comercial mundial", e achavam que todos os pobrezinhos do mundo iriam se unir para transacionar entre si, sem toda aquela "dependência" dos mais ricos, que além de tudo eram arrogantes e assimétricos. E assim fomos nós, fazendo magnifícos acordos com Índia, África do Sul e um bando de outros periféricos, achando que os ricos já eram.
Deu no que deu...
Sim, ficou pior desde então, porque pelo menos, no governo companheiro anterior, ainda se acreditava na possibilidade de se concluir a Rodada Doha, assim os companheiros não exerceram todos os seus talentos protecionistas e anti-livre-cambistas. Agora que ninguém mais acredita em rodada nenhuma, vamos deitar e rolar, com os argentinos, nessa farra protecionista descarada.
Assim vai o mundo, ou melhor, o Brasil, o Mercosul e os companheiros.
Depois não digam que não avisei: posso mostrar dezenas de artigos meus, desde antes da assunção dos companheiros no poder, e especialmente no começo do seu reino maravilhoso, chamando a atenção para essas evidências evidentíssimas, mas os companheiros não acreditavam nelas, claro. Nem os especialistas, mas esses são piores do que os companheiros. Estes podem ser no máximo acusados de ignorância ou ingenuidade. Aqueles exibiram má-fé, desonestidade e sabujice, apenas isto. E já é muito, não acham?
Paulo Roberto de Almeida
Acordo comercial entre EUA e Europa divide governo brasileiro
Enquanto diplomatas querem buscar novos acordos de comércio, equipe econômica espera resolver primeiro disputas no Mercosul
A extensão, ou "ambição", do acordo EUA-UE indicará o tamanho do impacto na economia brasileira, na avaliação do Itamaraty. Se ficar limitado a bens e normas, o impacto não será tão significativo para o Brasil, na visão dos diplomatas. Mas a inclusão de serviços e compras governamentais pode reduzir a participação de empresas brasileiras nestes setores, porque companhias americanas e europeias teriam mais vantagens em competir entre si nos dois mercados.
O Itamaraty começou ontem a mapear os impactos do acordo transatlântico para o Brasil. O relatório, que será apresentado à presidente Dilma Rousseff, fica pronto em algumas semanas.
De início, as negociações entre UE e EUA vão consumir mais tempo dos negociadores europeus. Isso no momento em que o Brasil tenta retomar, de forma efetiva, as negociações de acordo de livre comércio entre o Mercosul e os europeus. O Itamaraty não vê prejuízos para essas negociações com a decisão anunciada pelo presidente dos EUA, Barack Obama, no início da semana.
Silêncio. O ministro do Desenvolvimento, Indústria e Comércio Exterior, Fernando Pimentel, evitou comentar o tema. Internamente, a equipe do ministro avalia que o Brasil tem as mãos amarradas porque só pode negociar em bloco e a Argentina resiste a acordos desse tipo. Por outro, os técnicos mais experientes da Pasta sabem que a vontade dos europeus de conseguir um pedaço do mercado brasileiro não representa vontade política suficiente para derrubar os pesados subsídios agrícolas, tema central para os brasileiros nas discussões com a UE.
Diante deste cenário, o Palácio do Planalto optou por maior cautela em relação ao diálogo Estados Unidos e UE. O governo preferiu não se comprometer com comentários públicos e escolheu o Itamaraty como porta-voz da questão. A presidente conversou com Pimentel ontem no Palácio do Alvorada. A ideia é seguir com o trabalho e apresentar, nos próximos meses, proposta de acordo aos europeus.
A Confederação Nacional de Agricultura (CNA) identifica um prejuízo claro às pretensões brasileiras. As negociações de um acordo UE-Mercosul, que se arrastam há mais de dez anos, devem ficar em segundo plano para os europeus. "Há necessidade de se repensar a política comercial brasileira", afirmou Thiago Masson, coordenador da área internacional da entidade.
Nesta conversa com a UE, interessa ao Brasil derrubar os subsídios agrícolas e obter mais acesso para produtos nacionais. A Europa, como os EUA, tenta uma saída para sua indústria manufatureira. Sob uma severa crise econômica, alto desemprego e dívidas soberanas em lento ajuste, a indústria do continente cortou preços para reduzir seus estoques. Parte do governo brasileiro teme uma invasão ainda maior destes produtos no mercado nacional, em caso de um acordo entre Mercosul e UE, Daí a importância de se obter redução nos subsídios europeus.
Outro fator de preocupação para o País em relação ao possível acordo entre americanos e europeus são as normas. Atualmente, boa parte das normas de segurança sanitária, de qualidade para produtos, entre outras, são negociadas no âmbito da Organização Mundial do Comércio (OMC) e da Organização das Nações Unidas para Agricultura e Alimentação (FAO). O problema é que as negociações entre EUA e União Europeia podem resultar em normativos próprios. E essas regras tenderiam, naturalmente, a ser seguidas pela OMC, FAO e até outros parceiros comerciais do País.
A falencia do Congresso, o Estado fora-da-lei...
O Congresso, que deveria zelar pela legalidade e legitimidade do processo legislativo se exime de cumprir suas funções, e o Judiciário dorme em berço pouco esplêndido.
Ou seja, todo o Estado brasileiro funciona não apenas mal, como não funciona, e quando " funciona", o faz de modo canhestro, enviesado, frequentemente à margem da Constituição, quando não contra as leis em vigor, se não for contra a moral e os bons costumes.
Estou escrevendo uma autobiografia do Estado (se ele me permite a ousadia) e a conclusão é inescapável: quase todas as contravenções de maior importância foram cometidas pelo próprio Estado, ou com a conivência do Estado, a começar pelos crimes contra o patrimônio público, cometidos por funcionários públicos, por representantes eleitos ou por privados infiltrados no Estado, tendo comprado, ou tendo sido "seduzidos", por funcionários do Estado. O resto é ladrão de galinha, que não deve representar nem 10% da subtração patrimonial: o grosso mesmo é feito pelo Estado, com o Estado, contra o Estado (ou seja, contra os nossos ativos), mas com a conivência de representantes do Estado, quando não com a sua indução ativa.
O caso dos vetos é exemplar: ou seja, o executivo pretende fazer algo, o parlamento diz que não, mas o executivo faz ainda assim e espera a leniência, a cumplicidade, a conivência do parlamento (e obtém, por ação ou omissão).
Paulo Roberto de Almeida
Votem-se os vetos
O ministro seguiu a Carta ao deliberar que o Legislativo deveria examinar primeiro e em ordem cronológica os cerca de 3 mil vetos à espera de avaliação. Mas o texto constitucional vai além. Determina que, passados 30 dias do recebimento de um veto, sem que as duas Casas do Congresso, em sessão conjunta, tenham se pronunciado a respeito, a omissão trancaria automaticamente a pauta parlamentar. Essa provisão Fux preferiu não contemplar. Em despacho na semana passada, o ministro afirmou que o imperativo do exame dos vetos por ordem de chegada não inibe a apreciação de outras matérias. À época da liminar, o então presidente do Senado, José Sarney, chegou ao extremo de convocar uma sessão conjunta para a votação de todos os vetos de uma tacada só, a fim de abrir caminho para a derrubada daquele dos royalties. A ridicularia fracassou, mas deu a enésima medida da falência - política e moral - do Parlamento brasileiro, onde o interesse nacional é o último a falar e o primeiro a ser ignorado, compartilhando essa perversa primazia com a Constituição da República.
Incontáveis - e inconfessáveis - motivos devem ter se combinado ao longo de um decênio para que os políticos continuassem tocando a vida, como se não tivessem a obrigação de dizer sim ou não, no prazo estipulado de 30 dias, a cada veto de que fossem inteirados oficialmente pelo Planalto. A aberração é tamanha que o próprio ministro Fux, ao acolher a liminar dos royalties, aparentemente não sabia que a fila de decisões do Executivo engavetadas já havia superado a marca de 3 mil. Entre eles, incluem-se sabe-se lá quantos dos chamados "vetos mortos" - cuja razão de ser caducou com o passar dos anos por se referirem a leis que expiraram ou foram suplantadas por outras. Mas nem por isso se sustenta o argumento do governo, expresso pelo advogado-geral da União, de que o Congresso correrá "sério risco de colapso institucional", se o STF respaldar a liminar sobre a apreciação dos vetos em ordem cronológica. Por via das dúvidas, o Planalto instruiu a base aliada a não votar o Orçamento de 2013 enquanto a Corte não se manifestar, apesar de Fux entender que o exame dos vetos é uma coisa e a pauta legislativa é outra.
O conselheiro legal do governo imagina, "numa estimativa singela", que o Congresso levaria no mínimo 153 semanas, ou cerca de três anos, para completar a análise dos vetos pendentes. Adams parece supor que eles devem ser forçosamente examinados em pequenas porções. Na realidade, podem ser votados em bloco todos aqueles sobre os quais, dentro da ordem cronológica, não há controvérsias - decerto uma robusta maioria. Numa fração dos três anos estimados pelo advogado-geral, a questão terá sido resolvida. Mas isso não depende só da escolha do procedimento mais adequado. O fator crítico - o mesmo a que se deve debitar o vexame do crônico descaso do Congresso diante de uma de suas funções essenciais - é a deplorável qualidade do grosso de seus integrantes, a começar daqueles a quem têm escolhido ao longo dos anos para conduzir a instituição.
Livros e filantropia: uma relacao ainda precaria
17 de fevereiro de 2013
Editorial O Estado de S.Paulo
Os cerca de 60 mil volumes doados pela família do bibliófilo José Mindlin à Universidade de São Paulo (USP) finalmente estão acomodados em um edifício construído para esse fim no câmpus do Butantã. A Biblioteca Brasiliana Guita e José Mindlin é um raro exemplo de generosidade num país em que profissionais e empresários bem-sucedidos não têm o hábito de "devolver" à sociedade parte da riqueza que acumularam. Mas é também um caso paradigmático das imensas dificuldades que filantropos como Mindlin, que não viveu para ver seu sonho realizado, enfrentam para fazer doações a universidades no Brasil.
Para conseguir entregar seus livros à USP, Mindlin teve de travar nada menos que oito anos de luta contra a burocracia. Primeiro, ele foi informado de que teria de pagar 15% de imposto sobre a diferença entre o valor declarado das obras e o de mercado. Como era uma exorbitância, o empresário decidiu criar uma fundação para ficar com os livros. No entanto, Mindlin soube que, ao transferir sua coleção para a sua própria fundação, teria de pagar um imposto de 4%. Somente quando a legislação foi alterada para isentar de impostos a doação de livros é que Mindlin conseguiu, enfim, doar seus preciosos volumes à USP.
O incentivo para a filantropia no Brasil é escasso. Pessoas físicas que fazem doações para fundos de auxílio a crianças e adolescentes, por exemplo, conseguem abatimento de até 6% do Imposto de Renda (IR) devido. Tramita no Congresso um projeto de lei que concede isenção de IR às pessoas físicas que fizerem doações a universidades, um benefício por ora restrito às empresas.
Além do zelo burocrático e da incidência de tributos, outro fator que concorre para dificultar a filantropia e as doações para universidades no Brasil é cultural. Há quem considere que a educação pública é responsabilidade exclusiva do Estado, e há os que argumentam que existe sempre o risco de ocorrer desvio ou mau uso do dinheiro doado.
As poucas iniciativas ainda são vistas com desconfiança. Uma delas é da Escola Politécnica da USP, que tem dois fundos para receber doações de ex-alunos e de empresas para financiar projetos de pesquisa e melhorias. Um desses fundos, o Endowment da Escola Politécnica (EEP), pretende constituir patrimônio de R$ 150 milhões até 2021, permitindo uma retirada anual de R$ 9 milhões. A título de comparação, o repasse do governo do Estado à Poli em 2010 foi de R$ 138,73 milhões. Os representantes dos alunos no EEP consideram essencial retribuir de alguma forma à sociedade os recursos públicos investidos em seu estudo e negam que haja interferência da iniciativa privada em uma entidade do Estado. No entanto, dentro da USP, não são poucas as críticas à ideia. Professores e alunos de outras áreas, especialmente de humanas, entendem que a entrada de dinheiro privado na universidade pública serve para esvaziar a pressão sobre o Estado para que invista mais em educação. Esse raciocínio mal esconde uma hostilidade atávica a tudo o que diz respeito à iniciativa privada.
Um episódio recente na Faculdade de Direito do Largo São Francisco foi didático a esse respeito. A faculdade atraiu doações de R$ 2 milhões para reformar duas salas de aula e, em troca, aceitou batizá-las com o nome dos doadores. Alunos e professores se revoltaram e as placas não foram colocadas. Para cumular o episódio de absurdos, um dos doadores entrou na Justiça para reaver seu dinheiro, já que a prometida homenagem não foi realizada - ou seja, não se tratava de doação, mas de compra do direito de batizar uma sala de aula.
Nos EUA, bilionários costumam doar parte considerável de sua fortuna para financiar universidades e pesquisas. Um dos casos mais significativos foi o de Warren Buffett, que entregou 85% de seus US$ 44 bilhões à Fundação de Bill Gates, que ajuda escolas públicas. Exemplos como esse mostram a distância que o Brasil ainda tem de percorrer para rivalizar com países em que a filantropia é parte da mentalidade, e não fruto da abnegação de uns poucos empresários, como José Mindlin.
Politica economica: ok, vamos decidir nao decidir... - Celso Ming
Paulo Roberto de Almeida
Fica tudo como está...
17 de fevereiro de 2013
Celso Ming - O Estado de S.Paulo
Na manhã de sexta-feira, em entrevista a jornalistas brasileiros em Moscou, onde se encontrava para participar da reunião dos líderes do Grupo dos Vinte (G-20), o ministro da Fazenda, Guido Mantega, fez nova declaração surpreendente.
Disse que "são os juros, e não o câmbio, o principal instrumento de controle da inflação no Brasil". O surpreendente não é o conteúdo da afirmação, porque é exatamente isso que se espera da política de juros. Surpreendente é quem a fez e os motivos que o levaram a fazê-la.
As questões de fundo são sobejamente conhecidas: a inflação no Brasil mudou de patamar e agora paira acima dos 6% ao ano; o Banco Central vem repetindo em seus documentos que, tão cedo, não pretende usar sua política de juros (política monetária) para domar os preços; e, meses depois de ter puxado as cotações do dólar para a altura dos R$ 2,10, reconhecidamente para dar mais competitividade à indústria, o Banco Central pareceu ter alterado o objetivo do câmbio, passando a usá-lo mais para combater a inflação. (O impacto anti-inflacionário do câmbio se dá quando há redução das cotações do dólar em moeda nacional - valorização cambial -, que contribui para derrubar os preços dos produtos importados.)
As novas declarações do ministro Mantega passam a impressão de que o governo brasileiro não sabe o que quer. Não sabe se aciona o câmbio para dar prioridade ao incremento da competitividade à indústria ou se para o controle da inflação. Por outro lado, também não sabe se a derrubada dos juros básicos (Selic) é uma decisão sem retorno ou se, a qualquer momento, pode ser revertida para reconduzir para a meta a inflação que se acerca perigosamente do teto.
Outra hipótese é a de que a episódica divergência entre Fazenda e Banco Central possa ter se acirrado, a ponto do ministro Mantega ter desautorizado o uso do câmbio para combater a inflação. Mas, caso seja assim, como explicar a decisão tomada sexta-feira pelo Banco Central, de voltar a recomprar dólares no câmbio interno para impedir novas baixas da moeda estrangeira e, assim, atuar na direção apontada por Mantega?
Mais complicado é tentar explicar o que de fato pretende o governo. O nível de tolerância com a inflação inegavelmente cresceu. Tanto o Banco Central como o resto do governo Dilma parecem conformados tanto com a sucessão de pibinhos como com essa inflação acima dos 6,0% ao ano - aparentemente, os índices de aprovação popular do governo Dilma seguem elevados.
Uma das possibilidades é que o Banco Central volte atrás no que escreveu e se disponha novamente a puxar pelos juros. Caso isso se confirme, ainda será preciso saber se essa decisão será para valer. Se for, os juros seriam acionados até que a inflação volte para os trilhos. Mas, se o que se pretende for somente um efeito cosmético, destinado a agir temporariamente sobre as expectativas, será somente um jeito de ganhar tempo, sabe-se lá para quê.
De todo modo, as condições dos fundamentos da economia brasileira seguem em deterioração, mas não a ponto de provocar uma ruptura no atual arranjo. E, ao que tudo indica, é o que basta para que tudo permaneça mais ou menos como está. Até quando? Até (ou se) um choque qualquer desequilibrar tudo e for preciso rever as coisas.
Controle da imprensa: companheiros se excitam com lei equatoriana
Vale acompanhar as tentativas.
Paulo Roberto de Almeida
Após vitória nas urnas, Rafael Correa vai estabelecer marcos regulatórios da mídia no Equador
Correio do Brasil, 16/2/2013
Por Redação, com ComunicaSul - de Quito
Rafael Correa, presidente do Equador, sancionará a Ley de Medios em seu país
A vitória do presidente equatoriano, Rafael Correa, nas urnas, neste domingo, confere ao pequeno país andino não apenas o destaque de uma democracia vigorosa, mas o ingresso no seleto clube das nações que passaram a estabelecer marcos regulatórios da mídia, encerrando um ciclo de golpes midiáticos e de alienação da opinião pública sob o poderio do capital internacional. Cada vez mais isolado no continente latino-americano, o Brasil observa – sem atitude qualquer contra o oligopólio dos grandes grupos de comunicação no país – a aprovação da Lei Orgânica de Comunicação no Equador, que redistribuirá o espectro radioelétrico e financiará meios públicos e comunitários. A medida será votada logo após a posse do presidente Correa, após a reeleição.
– Democratizar a comunicação e universalizar o acesso aos meios e às tecnologias da informação são os principais objetivos do Projeto de Lei Orgânica da Comunicação no Equador – afirma o professor universitário Romel Jurado, secretário da Comissão de Justiça e Estrutura do Estado da Assembleia Nacional e um dos assessores da Comissão de Comunicacão que elaborou a proposta. Ele falou aos jornalistas Felipe Bianchi, Leonardo Severo, Caio Teixeira e Érika Ceconi, entrevista ao blog brasileiro ComunicaSul, e explicou que, apesar de a Constituição de 2008 já prever pontos que garantem o direito à comunicação, a oposição tem boicotado sistematicamente as tentativas de votação do projeto que regula o setor.
Na matéria, Jurado lembra que o prazo inicial para a regulamentação era de um ano a partir de 2008. Desde então, o processo de debate tem sido reiteradamente postergado por “desobediência da oposição à construção democrática da lei”.
– O projeto passou por longas sessões de debate e recebeu contribuições de toda a Assembleia Nacional, até chegar à decisão de que seria votado artigo por artigo, em 2012. No entanto, a direita e a grande mídia do país ignoram a necessidade constitucional de fazê-lo – afirma.
Leia aqui, os principais trechos da reportagem:
O secretário destaca que, em 2011, ocorreu uma consulta popular (plebiscito) que resultou em ampla aprovação da regulação. “Entre as perguntas, questionamos aos equatorianos se queriam uma lei específica para a comunicação; se deveríamos criar um organismo regulatório específico; se deveríamos restringir conteúdos violentos, pornográficos e discriminatórios; e, por fim, perguntamos se as empresas de comunicação deveriam ser impedidas de terem vínculos com bancos e outras empresas”. O resultado foi sim para todas as perguntas.
Até a oposição, explica Jurado, reconhece que o projeto tem qualidade e amplia a liberdade de expressão na sociedade equatoriana. “No entanto, como estão alinhados à grande mídia privada, temem perder seus privilégios”, dispara. Ele explica que muitos proprietários midiáticos, embora não falem abertamente no tema, temem perder suas concessões. Em 2010 foi realizada uma auditoria de todos os processos de concessão e apurou-se que cerca de 500, das 1570 frequências, foram obtidas de forma ilegal ou fraudulenta. O Ministério Público, provocado a opinar sobre tal resultado, reconheceu que não eram 500, mas 330 concessões fraudulentas. A regulação prevê a devolução das frequências ilegais ou ilegítimas ao Estado, já que são bens públicos. A devolução das concessões atinge grandes grupos de mídia e emissoras de grande audiência.
Democratizar a informação, democratizar a sociedade
Segundo o secretário da Comissão de Justiça e Estrutura do Estado, o projeto de Lei Orgânica de Comunicação não pretende apenas democratizar a comunicação, “mas universalizar o acesso material às tecnologias da comunicação”. Dentre os principais pontos do projeto, está a redistribuição do espaço radioelétrico. “Atualmente, 90% do espaço está na mão de veículos privados. Com a regulação, 33% do espaço será ocupado por estes meios, enquanto 33% serão destinados a veículos públicos e 34% aos comunitários”, explica.
Além disso, o financiamento da comunicação pública e comunitária também está em pauta. Em 1974, a ditadura praticamente vetou a existência dos meios comunitários, já que proibiu qualquer tipo de publicidade e impôs um cerco autoritário ao que consideravam “veículos potencialmente subversivos”. No projeto de lei, porém, estes meios têm garantido os direitos de vender publicidade pública e privada, de receber aportes de dentro do Equador ou estrangeiros, além de contarem com subvenção estatal. Os veículos públicos de abrangência nacional são os únicos que têm restrições: não podem circular publicidades comerciais. “Para suprir essa carência, estes meios já têm financiamento garantido no orçamento do governo”.
Como exemplo da necessidade de a comunicação ser democratizada no Equador, Jurado lembrou o papel da imprensa na tentativa de golpe de Estado ocorrida em setembro de 2010. “Na ocasião, alguns policiais se rebelarão contra o presidente. A TV Amazônia, porém, divulgou, sem revelar a fonte, que um setor das forças militares aderiram à insurreição e marchavam rumo aos quarteis policiais. O fato acabou criando um caos midiático e social, mas era uma mentira”, argumenta.
Assim como no Brasil, a grande imprensa e os setores conservadores da política acusam a regulação de “ferir a liberdade de expressão”, reação sintomática do risco de perderem a hegemonia da informação e da opinião em seus países. “É como uma mulher que entra numa loja, prova várias roupas e, ao tentar sair sem pagar, é abordada por um segurança e passa entáo a gritar que foi v[itima de uma tentativa de estupro. Toda vez que se tenta por uma mínima ordem no setor da comunicação, os poderosos bradam que a ‘liberdade de imprensa’ está morrendo”, analisa.
Sempre solicito aos interesses dos grandes conglomerados privados, o Comitê Interamericano de Direitos Humanos (CIDH), fez duras críticas ao projeto de lei equatoriano. “Em 2011, fomos até Washington e explicamos ao CIDH que eles interpretam a liberdade de expressão com uma ótica liberal, no sentido empresarial do termo. Nós optamos pela ótica social, cultura e econômica, para dar condições materiais à liberdade de expressão para todos e todas”, diz Jurado.
Calendário político e a votação da Lei
Apesar de analisar com otimismo a conjuntura para o projeto ser aprovado, Jurado ressalta que é preciso ter paciência para votá-lo no momento político ideal, levando em conta as eleições do dia 17 de fevereiro. Ainda que os mandatos comecem apenas em maio, a configuração da Assembleia pode definir a disputa pela democratização da mídia. “Se a Alianza Pais (movimento do presidente Rafael Correa) conquistar muitas cadeiras na Assembleia, mesmo os parlamentares da oposi;ao podem decidir votar o projeto em tempo, para não serem ‘apagados da história’. O presidente da Assembleia, Fernando Cordero, também pode resolver convocar a votação ainda em seu mandato”.
O pior quadro, na avaliação de Jurado, seria uma vitória significativa da oposição, cujo candidato é o ex-banqueiro Guillermo Lasso. “Apesar de improvável, o triunfo da oposição, cujos interesses estão estritamente ligados aos dos impérios midiáticos equatorianos, poderia redundar até mesmo no fim do projeto”.
Indecisoes e generalidades do G20 financeiro -Le Monde
Le Monde, 16.02.2013
Par Alain Faujas
On savait que les débats des ministres des finances et des gouverneurs de banques centrales du G20 réunis à Moscou le 15 et le 16 février porteraient sur les moyens de faire repartir une croissance pour l'heure anémique et qu'ils opposeraient les tenants d'un assouplissement des politiques de rigueur aux partisans d'un assainissement rapide des déficits et des dettes. Les déclarations rituelles contenues dans le communiqué publié samedi 16 février montrent que les deux camps ne sont pas parvenus à se départager.
Les Etats-Unis ont rejoint l'Union européenne qui veut désormais ralentir les restrictions budgétaires et la réduction de la dette pour éviter d'étouffer la croissance. Ils demandent la modification des objectifs fixés au G20 de Toronto en 2010 qui prévoyaient la réduction de moitié des déficits publics d'ici 2013 et le début du dégonflement de la dette à partir de 2016. Mais l'Allemagne persiste malgré son isolement à refuser ces assouplissements qu'elle considère comme du laxisme. Conséquence : le communiqué a enfoncé une porte ouverte en appelant les économies avancées à mettre en œuvre "des stratégies budgétaires de moyen terme crédibles".
La plus grande partie des pays du G20 sont-ils exaspérés par les excédents commerciaux de l'Allemagne et de la Chine qui déséquilibrent les économies de leurs partenaires ? Le communiqué propose seulement de chercher à "minimiser les conséquences négatives sur les autres pays de politiques menées à des fins domestiques". Certes, la "guerre des monnaies" est un terme "très exagéré" comme l'a souligné Christine Lagarde, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI). Mais le Japon et les Etats-Unis ne font-ils pas tourner leur planche à billets pour abaisser le cours du dollar et du yen, augmenter leurs exportations et créer de l'emploi au grand dam de la zone euro par exemple ?
CONSENSUS OBLIGE
Conformément au vœu exprimé le 12 février par le G7, les vingt ministres des finances ont proclamé la bouche en cœur qu'ils "s'abstiendront de pratiquer la dévaluation compétitive", qu'ils ne manipuleront pas leur taux de change "pour améliorer leur compétitivité" et qu'ils "résisteront à toutes formes de protectionnisme". Le G20 fonctionnant par consensus, tout blocage politique débouche sur de tels rappels de grands principes macro-économiques qui ne fâchent personne.
La nouveauté du G20 Finances de Moscou a été que la zone euro n'a plus été sur la sellette comme à Los Cabos (Mexique) en juin 2012, alors que le monde entier redoutait son effondrement. Certes, le G20 l'a exhorté "à bâtir une union économique et monétaire plus solide", mais il a aussi demandé aux Etats-Unis et au Japon, les deux champions du monde des déficits et de la dette, "de résoudre les incertitudes en ce qui concerne leur situation budgétaire".
Autre nouveauté, le G20 Finances a entériné le rapport de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), publié le 12 février et qui appelait combattre l'évasion fiscale des multinationales. Les ministres se sont dit "déterminés à mettre sur pied des mesures destinées à lutter contre l'érosion de la base d'imposition et le transfert des profits et à prendre les mesures nécessaires" sur la base du rapport que l'OCDE leur présentera au mois de juillet.
Ce G20 de Moscou n'aura donc pas été totalement vain. Il constitue la première étape du travail de mise en forme des politiques en faveur de la croissance "forte, durable et équilibrée" qui seront adoptées à Saint-Pétersbourg par les chefs d'Etat et de gouvernement, le 5 et le 6 septembre.
Alain Faujas
Acordos regionais de comercio: Brasil e Mercosul ficam sem nada
Dizer que a politica comercial de Dilma e' cautelosa e' o que se pode chamar de understatement. A politica e' claramente defensiva, para nao dizer retraida, introvertida e claramente protecionista, operando um retorno inacreditavel aos anos 1970, nisso seguindo a Argentina.
Apenas espero que nao sigamos a Argentina no seu retorno, ainda mais inacreditavel, aos anos 1930, feito de controles de capitais, manipulacoes cambiais, restricoes generalizadas.
Paulo Roberto de Almeida
Brasil fecha só 3 acordos de comércio em 20 anos
No período, fracassou a Rodada Doha e o País abriu mercado somente para Israel, Palestina e Egito; para analistas, governo Dilma Rousseff envia sinais confusos
16 de fevereiro de 2013
Raquel Landim - O Estado de S.Paulo
Israel, Palestina e Egito. E apenas o primeiro está em vigor. Esse é o saldo de acordos de livre-comércio selados pelo Brasil desde 1991, quando se tornou membro do Mercosul. Nessas duas décadas, houve uma explosão de acordos bilaterais e regionais no mundo. Para os analistas de política comercial, os números mostram que o Brasil ficou para trás.
O anúncio na semana passada das negociações entre Estados Unidos e União Europeia para formar a maior zona de livre-comércio do planeta aumentou a pressão sobre o governo brasileiro, que adota uma postura cautelosa na área comercial por conta do tamanho e da complexidade da economia local.
"Nesse período, o mundo se mexeu muito, inclusive na nossa região", diz Soraya Rosar, gerente executiva da unidade de negociações internacionais da Confederação Nacional da Indústria (CNI). "O Brasil está fora das grandes cadeias produtivas."
Dados compilados pela Organização Mundial de Comércio (OMC) mostram que, até 10 de janeiro deste ano, 543 acordos bilaterais ou regionais haviam sido notificados (contando mercadorias e serviços em separado). Desses, 354 estavam em vigor - e pelo menos metade foi estabelecida de 2003 para cá.
Essa explosão de acordos bilaterais é uma consequência do fracasso das negociações da Rodada Doha, da OMC, que pretendiam derrubar barreiras ao comércio global, principalmente na área agrícola. "Estamos assistindo a substituição de Doha por um processo regional. E, em um mundo que se regionaliza, o Brasil tem poucos acordos", diz Sérgio Amaral, ex-ministro do Desenvolvimento.
Os Estados Unidos possuem hoje 14 acordos de livre comércio em vigor e estão com duas grandes negociações em curso: o acordo com a União Europeia e uma aliança entre os países do Oceano Pacífico, com exceção da China. A UE também tem em vigor 32 acordos, e até mesmo a China, que desperta medo nos países, já assinou 15 tratados.
Vizinhos. Na América do Sul, os acordos proliferaram. Peru e Colômbia seguiram o caminho de Chile e México e selaram, respectivamente, 12 e 11 acordos de livre-comércio, incluindo EUA e UE. Os chilenos abriram o mercado para 21 países, enquanto os mexicanos assinaram 13 acordos, conforme estudo da CNI.
De acordo com analistas, os países andinos estão colhendo os bons frutos da abertura de mercado. No ano passado, segundo projeções do Fundo Monetário Internacional (FMI), as economias de Chile, Peru e Colômbia avançaram, respectivamente, 5%, 6% e 4,3%. Já o Produto Interno Bruto (PIB) do Brasil deve ter subido 1%.
Fontes do governo ponderam que os países andinos tem características muito distintas do Brasil, uma economia grande e complexa. Chile, Peru e Colômbia são dependentes das vendas de algumas poucas commodities e não possuem uma indústria desenvolvida - por isso, tem facilidades para fechar acordos.
"Um acordo bilateral não resolve tudo para um país com as características do Brasil. A opção multilateral é a mais correta, porque é o único fórum onde se pode discutir subsídios agrícolas", diz uma fonte. Um dos motivos do pouco esforço brasileiro em fechar acordos bilaterais nos últimos anos foi exatamente a concentração dos esforços na Rodada Doha, da OMC.
Ao deixar as negociações bilaterais em segundo plano, o Brasil fechou acordos de livre comércio apenas com Israel, Palestina e Egito e tratados de preferências tarifárias limitados com Índia e África do Sul. Além disso, em uma iniciativa controversa, trouxe a Venezuela para o Mercosul. A abertura efetiva do mercado venezuelano interessa à indústria brasileira, mas só deve estar completa em 2018.
Para Rubens Ricupero, ex-ministro da Fazenda, o Brasil não tem condições de avançar nas negociações internacionais, por conta da perda de competitividade da indústria: "Estamos paralisados por uma profunda crise de competitividade. Vamos levar anos para nos recuperar." O problema é que, enquanto isso, o mundo não para.
sábado, 16 de fevereiro de 2013
Juizes gulosos... e totalmente dispensaveis... (os do trabalho, que so dao trabalho e despesas)
Com efeito, o Brasil é um dos poucos países no mundo a possuir essa coisa totalmente jabuticabal que é um juiz trabalhista. A maioria dos países resolve pendências trabalhistas por meios mais rápidos, mais práticos, menos custosos, desburocratizados, diretos: soluções de chão de fábrica, em primeiro lugar, com comitês paritários; depois soluções arbitrais; depois varas especializadas da justiça comum, e se tudo isso não resolver, vai para um juiz com competência na matéria. Sem palácios, sem muita burocracia, sobretudo sem alimentar uma gigantesca máquina de "adevogados" interssados nisso mesmo (pois ai é que ganham dinheiro) e a máquina ainda mais gigantes, custosa, morosa, quando não fraudulenta, dos tribunais do trabalho, chegando, invariavelmente, à mais alta corte do "vamos ver quanto tempo demora e por quanto vai sair a causa" (para você, contribuinte).
Se dependesse de mim, eu acabaria com a justiça do trabalho, passaria um trator nos palácios de Brasilia e das capitais -- ou melhor, destinaria esses monstrengos a escolas e universidades -- e simplesmente passaria a borracha dessa coisa jabuticabal que só cria conflitos, despesas e corrupção.
Aí estão eles, que não me deixam mentir...
Paulo Roberto de Almeida
As contas da Justiça do Trabalho
Na denúncia, que tem 95 páginas, a entidade afirma que, ao se recusar a recompor as perdas causadas pela inflação nos salários dos juízes trabalhistas, o governo brasileiro estaria comprometendo a vida pessoal e familiar dos integrantes da categoria. A entidade alega ainda que tentou reverter a situação no STF, impetrando mandados de injunção para assegurar "uma política remuneratória mais consistente para o Poder Judiciário", mas esses recursos até hoje não foram julgados, por causa da "excessiva morosidade" da Corte.
Segundo a denúncia, os ministros do STF não têm vontade nem determinação política de julgar os mandados de injunção por temerem "uma possível crise institucional entre os poderes da República". Para a Anamatra, só a intervenção de um organismo internacional - como a Corte Interamericana dos Direitos Humanos - asseguraria "impessoalidade" à discussão e evitaria uma "crise republicana". Especialistas em direito internacional afirmam que a iniciativa da Anamatra carece de fundamento normativo - até porque a Corte Interamericana de Direitos Humanos não poderia passar por cima da soberania brasileira, caso seus juízes acolham a denúncia.
Mas o problema não é jurídico nem político. É, isto, sim, de caráter moral. Afinal, os juízes que recorrem a uma justiça internacional não conseguem acertar com lisura as próprias contas. Uma semana antes de acusar o governo de não respeitar a Constituição, o Tribunal de Contas da União (TCU) proibiu os Tribunais Regionais do Trabalho (TRTs) de depositarem R$ 818,9 milhões nas contas de seus servidores, a título de pagamento de benefícios retroativos. Entre outras irregularidades, a auditoria do TCU descobriu que os TRTs fizeram cálculos equivocados, pagando aos seus magistrados o dobro da quantia de fato devida.
As investigações do TCU sobre o descontrole na folha de pagamentos dos TRTs começaram há cerca de três anos. Pressionado, o Conselho Superior da Justiça do Trabalho admitiu que os TRTs exorbitaram no cálculo dos juros e nas alíquotas de correção monetária, calculando em R$ 2,4 bilhões uma dívida que não passava de R$ 1,2 bilhão. Como até agora já foi pago R$ 1,5 bilhão, segundo reportagem do Estadão, o TCU quer que os juízes trabalhistas devolvam a diferença.
Além dos cálculos equivocados e da morosidade com que o Conselho Superior da Justiça do Trabalho enviou as informações solicitadas, o TCU suspeita de outras irregularidades. Uma delas diz respeito aos critérios utilizados pelos TRTs para incorporar o auxílio-moradia e o adicional de tempo de serviço aos salários dos juízes trabalhistas. Esses dois benefícios custaram cerca de R$ 957 milhões aos cofres públicos. Outras irregularidades envolvem a Vantagem Pessoal Nominalmente Identificada, sigla que abarca outros benefícios, e o cálculo do "abate teto", corte obrigatório de valores que excedem o teto do funcionalismo, no valor de R$ 28 mil. Em alguns TRTs, o TCU também descobriu servidores judiciais já falecidos que estariam recebendo "extras".
Diante da gravidade do que foi apurado pelo TCU, que autoridade moral têm os juízes trabalhistas para bater nas portas da Corte Interamericana de Direitos Humanos? Ou para se opor à proibição de patrocínio de empresas privadas a entidades da magistrados, que vem sendo estudada pelo Conselho Nacional de Justiça, e ao fim das férias de 60 dias dos juízes, medida proposta pelo presidente do STF, Joaquim Barbosa?