quarta-feira, 25 de dezembro de 2013

Salmao: um alerta vermelho - Le Monde


Alerte rouge sur le saumon

LE MONDE |  • Mis à jour le  |
Par Laurence Girard

Les consommateurs commencent à s'alarmer devant l'avalanche d'informations sur la pollution grandissante qui atteint les poissons, qu’ils soient sauvages ou d’élevage.

Avis de gros temps dans les fjords norvégiens. La diffusion, début novembre, sur France 2, d'un reportage de l'émission « Envoyé spécial », mettant crûment en cause le saumon norvégien, a causé quelques remous du côté du cercle polaire. Même si l'attaque n'est pas nouvelle, le moment choisi, à quelques encablures de Noël, suscite le malaise chez les acteurs de ce marché.

Qualifié de « monde secret, opaque », le secteur de l'aquaculture n'était guère à son avantage dans le reportage de la chaîne publique. De même le saumon, considéré « comme la nourriture la plus toxique au monde ». Le journaliste avait, il est vrai, choisi comme guide, pour naviguer sur les eaux froides des fjords, un militant écologiste, Kurt Oddekalv, de l'association Green Warriors of Norway, en lutte contre l'aquaculture intensive.
Des images prises à distance depuis son bateau montrent des employés pulvérisant à grands jets des pesticides sur les bassins regorgeant de poissons. Puis des vues sous-marines dévoilent les fonds des fjords détruits par l'accumulation des excréments de poisson et les produits de traitement. Enfin, des chercheurs expliquent le cocktail de PCB, de dioxines ou autres substances toxiques, que le saumon, poisson gras, stocke. Et ce d'autant plus s'il est nourri avec des farines de petits poissons pêchés dans la Baltique, polluée.

SÉRIEUX DOUTES SUR LE POISSON D'ÉLEVAGE NORVÉGIEN
Ce voyage glaçant au pays du saumon n'a pas manqué de rallumer les craintes alimentaires des consommateurs français. Et de faire planer de sérieux doutes sur le poisson d'élevage norvégien. Ramon Mac Crohon, directeur général de Caviar Kaspia, célèbre maison de produits gourmets de la mer de la place de la Madeleine à Paris, le reconnaît aisément : « Depuis, nos clients nous posent de nombreuses questions sur le saumon norvégien. »
Pour répondre aux interrogations des clients, les vendeurs se sont vu remettre une feuille d'argumentaire élaborée par Norge, le centre des produits de la mer de Norvège. Cet organisme de promotion et de lobby financé par les industriels de l'aquaculture et de la pêche a, en effet, immédiatement mis en place des contre-feux. Campagnes de publicité pour vanter le savoir-faire des professionnels norvégiens. Communiqué publié sur son site Internet pour apporter des réponses aux différentes mises en cause. Mais aussi organisation d'un voyage de presse « transparence », auquel a justement participé une équipe de France 2, pour donner un autre son de cloche. Son reportage a été diffusé lors du journal de 20 heures, lundi 16 décembre.
Il est vrai que les enjeux sont d'importance pour la Norvège. L'aquaculture et la pêche représentent la deuxième source de revenus du pays après le pétrole. Elles pesaient, en 2012, 6,6 milliards d'euros. L'exportation de saumon représente, à elle seule, 3,8 milliards d'euros. En l'espace d'une trentaine d'années, la Norvège a participé à l'explosion de ce marché très lucratif. Quasi inexistant au début des années 1980, il a dépassé la barre de 2 million de tonnes de saumons produits dans des fermes aquacoles de par le monde. La Norvège en détient toujours près de 60 %.

Ce développement accéléré a donné naissance à des acteurs de taille industrielle. Le premier d'entre eux n'est autre que le leader mondial du saumon, Marine Harvest, qui se qualifie de « fournisseur de protéines ». Cette entreprise, peu connue du grand public, a pourtant contribué, même si elle s'en serait bien passée, à un événement, lui, très médiatisé : la récente révolte des « bonnets rouges ».
L'annonce de la fermeture de deux de ses sites de production en Bretagne, dont l'un près de Carhaix, a déclenché la colère de ses salariés, mais aussi de l'un des meneurs du mouvement, Christian Troadec, maire de la commune finistérienne. La fin programmée des deux usines, au printemps 2014, jugées moins productives que leurs homologues polonaises, devrait se traduire par 400 suppressions d'emplois.
Avec ses fermes en Norvège, en Ecosse, dans les îles Féroé, au Chili ou auCanada, Marine Harvest a affiché en 2012 un chiffre d'affaires de 15,569 milliards de couronnes norvégiennes (1,85 milliard d'euros). Il entraîne dans son sillage de nombreux concurrents norvégiens. A l'instar de son principal challenger, Leroy Seafood, mais aussi de Grieg Seafood, Norway Royal Salmon ou SalMar. L'aiguillon vient aussi des îles Féroé, avec Bakkafrost. Toutes ces sociétés sont cotées à la Bourse d'Oslo.

CE POISSON PLAÎT À TOUS
Tout en industrialisant la production de saumon, de l'écloserie à la découpe, lesentreprises ont démocratisé sa consommation en nouant des liens forts avec la grande distribution. Il semble loin, le temps où le saumon fumé était un mets privilégié, réservé aux tables de fêtes.
En France, en particulier, cet aliment s'est totalement banalisé, grâce au rayon frais. Au point que l'Hexagone est désormais le premier client des fermes d'aquaculture norvégiennes. « Le saumon est devenu le produit aquatique le plus consommé par les Français », constate Dominique Defrance, délégué filière pêche et aquaculture à FranceAgriMer, qui explique : « C'est un produit qui a été très bien conditionné. Il est coupé, standardisé, facile à cuisiner et il n'a pas d'arêtes. »
Il est aussi facilement accessible, car présent dans la plupart des enseignes alimentaires, qu'il soit sous forme de darnes, de filets, de pavés, entier. Le saumon fumé n'échappe pas au mouvement. « Les ventes de saumon fumé sont passées de 6 000 à 20 000 tonnes en vingt ans et sont moins concentrées sur la période de Noël », affirme Jacques Trottier, directeur général de Labeyrie.
Dans son étude consommateurs, FranceAgriMer le démontre. Ce poisson plaît à tous, au-delà des clivages, aux enfants comme aux adultes, aux ouvriers comme aux cadres, aux citadins comme aux campagnards. Difficile de trouver un tel consensus. « Dans nos études, quand nous demandons aux sondés par quoi ils pourraient le remplacer, ils évoquent un peu le cabillaud, mais surtout la volaille ou le porc », souligne M. Defrance.

PRODUCTION À L'ÉCHELLE INDUSTRIELLE
Et finalement, entre le poulet, le porc et le saumon, les similitudes ne manquent pas. Même si le saumon l'a fait avec un temps de retard, ces productions animales sont passées du stade artisanal à l'échelle industrielle. L'objectif : offrirune alimentation abondante à faible coût au plus grand nombre. Revers de la médaille : les problèmes sanitaires ou de pollution, causés par la concentration très forte des animaux dans un espace restreint, pèsent sur les élevages les plus intensifs.

Les principaux producteurs en milliers de tonnes de saumon, en 2013, dans le monde.

Le Chili en a fait l'amère expérience. L'« autre pays du saumon », grand pourvoyeur du marché américain, même s'il pèse deux fois moins que son grand concurrent de l'hémisphère Nord, a traversé une crise sans précédent. Les premiers symptômes sont apparus en 2007. Dans les fjords chiliens, les poissons ont commencé à être touchés par des épidémies du virus AIS (anémie infectieuse du saumon). Ce virus, fatal et contagieux, qui avait déjà infecté d'autres zones d'élevage dans le monde, a progressivement décimé les cheptels. Au point que la production, divisée par trois, a touché le fond en 2010.
Depuis, les nasses se remplissent à nouveau. Et la production devrait mêmedépasser, en 2013, son niveau d'avant-crise. Il n'empêche, les stigmates n'ont pas encore disparu dans les comptes des entreprises chiliennes. Trois des principaux acteurs de ce marché, Australis, AquaChile et Camanchaca, sont toujours dans le rouge. A l'inverse, Multiexport Foods et Invermar commencent à sortir la tête de l'eau.
« Même si c'est un marché industriel, c'est un marché très difficile. Ce sont des produits biologiques, sujets aux maladies et aux aléas météorologiques. Si les eaux sont trop froides, la croissance des poissons ralentit. A l'inverse, en période estivale, la croissance est forte et les élevages arrivent dans les limites de densité autorisée. Il faut abattre sous peine d'amende », raconte François Perrone, directeur de marché chez Fish Pool, un marché à terme spécialisé, filiale de la Bourse d'Oslo, installé à Bergen.
Les aléas de production, alors que tous les voyants de consommation sont au vert, ont tendance à faire monter les prix. Ce fut le cas pendant la crise chilienne, puis les cours se sont détendus. Mais depuis la fin 2012, la tension est très forte. Les cours du marché à terme, Fish Pool, flambent. Le saumon de 3 kg à 6 kg, qui se négociait à près de 25 couronnes norvégiennes à l'automne 2012, frôle en décembre 2013 les 50 couronnes.
Cette poussée de fièvre est liée à une moins grande disponibilité de poissons au premier semestre 2013. En particulier en Norvège, où les eaux froides et la présence de poux de mer ont ralenti les croissances. « Il y a également une augmentation de la demande en Russie et dans les pays de l'Est, avec le développement des chaînes de supermarché », ajoute M. Perrone.

LES AUTORITÉS SANITAIRES CONSEILLENT LA MODÉRATION
Cette augmentation des cours satisfait les producteurs de saumon. Le bénéfice net de Marine Harvest, en forte hausse, atteint 146 millions d'euros sur les neuf premiers mois de 2013. Mais les industriels qui ne font que transformer le poisson, comme les fabricants de saumon fumé, en pâtissent.
Un certain nombre de PME françaises se sont ainsi retrouvées étranglées. La société Delpeyrat, filiale de la coopérative Maïsadour, connue pour ses foies gras, a profité de l'occasion pour se diversifier sur le marché du saumon. Elle a d'abord repris, fin 2012, la saumonerie Saint-Ferréol à Brioude (Haute-Loire), en liquidation. Puis elle s'est emparée, en septembre 2013, de Ledun Pêcheurs d'Islande à Cany-Barville (Seine-Maritime), également en liquidation. Delpeyrat a aussi souhaité se placer sur le marché du poisson frais, dont le saumon, la truite et la crevette, en mettant la main sur deux entités du norvégien Norway Seafoods, situées à Castets (Landes) et à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais).
Delpeyrat se place ainsi en concurrence frontale avec son grand rival, Labeyrie, propriété de la coopérative Lur Berri. Ce dernier revendique la place de leader du marché français du saumon fumé, dont la valeur est estimée à 540 millions d'euros en 2012. Il en détient 25 %.
« Nous nous attendons à ce que le saumon soit encore plus cher en 2014 », pronostique Frédéric Oriol, directeur général de Delpeyrat, qui dit avoir réussi àfaire passer une augmentation de prix de 15 % à 20 % sur ces produits cette année, grâce à la marque Delpeyrat.
Est-ce l'effet prix ? La mise en cause du saumon ? Ou une combinaison des deux ? En tout cas, les ventes de saumon flanchent en France depuis quelques mois. En novembre, selon les chiffres Kantar Worldpanel, elles ont chuté de 25 % en volume par rapport au même mois de 2012 pour le frais et de 10,8 % pour le fumé. Sur les onze premiers mois de 2013, les baisses respectives sont de 19 % et 6 %.
Car les autorités sanitaires conseillent désormais la modération. En France, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) a publié son avis en juillet. « Nous recommandons de consommer du poisson deux fois par semaine et non plus “au moins” deux fois comme nous l'indiquions auparavant, dont une fois, pas plus, du poisson gras. Au-delà, les bénéfices nutritionnels, comme la prévention des risques cardiovasculaires, ne compensent pas les incertitudes sur les risques toxicologiques », affirme Jean-Luc Volatier, de la direction de l'évaluation des risques de l'Anses.
« Ce n'est pas l'aquaculture en général qui est en cause. C'est grâce à elle si le saumon sauvage existe encore. Mais le consommateur doit exiger des produits de qualité, moins gras, demander des comptes sur la manière dont les saumons sont élevés et nourris et être prêt à payer », conclut Patrick Martin, directeur du Conservatoire du saumon sauvage.

Laurence GirardJournaliste au MondeSuivre Aller sur la page de ce journaliste

Lire aussi : Pesticines, dioxines... les élevages norvégiens sur la sellette
Lire aussi : Les Suédois contraints de se tourner vers la Norvège

15 melhores livros de nao-ficcao de 2013 (nos EUA, claro) - The Christian Science Monitor

1.'The Unwinding: An Inner History of the New America,' by George Packer

List Item Image
Is America coming undone? “New Yorker” writer George Packer explores a slow meltdown. (You can read the Monitor's full review of "The Unwinding" here.)

2.'The Bully Pulpit: Theodore Roosevelt, William Howard Taft, and the Golden Age of Journalism,' by Doris Kearns Goodwin

List Item Image
Pulitzer Prize winner Doris Kearns Goodwin chronicles the intense friendship between Theodore Roosevelt and William Howard Taft. (You can see the Monitor's full review of "The Bully Pulpit" here.)

3.'Lawrence in Arabia: War, Deceit, Imperial Folly and the Making of the Modern Middle East,' by Scott Anderson

List Item Image
Veteran war correspondent Scott Anderson traces T.E. Lawrence’s participation in the Arab Revolt (1916-18) that helped to shape today’sMiddle East. (You can see the Monitor's full review of "Lawrence in Arabia" here.)

4.'Thank You For Your Service,' by David Finkel

List Item Image
Washington Post correspondent David Finkel takes a troubling look at the lives of soldiers after war. (You can see the Monitor's full review of "Thank You For Your Service" here.)

5.'The War That Ended Peace: The Road to 1914,' by Margaret MacMillan

List Item Image
Oxford University historian Margaret MacMillan explains why Europe “walked off a cliff” in 1914. (You can see the Monitor's full review of "The War that Ended Peace" here.)

6.'Five Days at Memorial: Life and Death in a Storm-Ravaged Hospital,' by Sheri Fink

List Item Image
Pulitzer Prize-winning journalist Sheri Fink examines the panicked decisions made in New Orleans’ Memorial Hospital during hurricane Katrina. (You can see a Monitor feature on "Five Days at Memorial" here.)

7.'Engineers of Victory: The Problem Solvers Who Turned the Tide in the Second World War,' by Paul Kennedy

List Item Image
Yale historian Paul Kennedy profiles the engineers, scientists, technicians, and logistical experts whose innovations helped the Allies win World War II. (You can see the Monitor's full review of "Engineers of Victory" here.)

8.'Men We Reaped: A Memoir,' by Jesmyn Ward

List Item Image
Award-winning novelist Jesmyn Ward tells the stories of five young African-American men – her brother included – and their lost opportunities. (You can see the Monitor's full review of "Men We Reaped" here.)

9.'The Telling Room: A Tale of Love, Betrayal, Revenge, and the World’s Greatest Piece of Cheese,' by Michael Paterniti

List Item Image
This memoir/travelogue about a Spanish farmer who makes a sublime cheese is nonfiction at its best. (You can see the Monitor's full review of "The Telling Room" here.)

10.'For a Song and a Hundred Songs: A Poet’s Journey through a Chinese Prison,' by Liao Yiwu

List Item Image
Poet Liao Yiwu’s account of four years spent in a Chinese prison is raw and disturbing yet also a deeply human and essential read. (You can see the Monitor's full review of "For a Song and a Hundred Songs" here.)

11.'Mastering the Art of Soviet Cooking: A Memoir of Food and Longing,' by Anya Von Bremzen

List Item Image
Food writer Anya Von Bremzen tells the story of three generations of Soviet life through her memories at the table. You see the Monitor's full review of "Mastering the Art of Soviet Cooking" here.

12.'The Great Dissent: How Oliver Wendell Holmes Changed His Mind – and Changed the History of Free Speech in America,' by Thomas Healy

List Item Image
This stirring intellectual biography traces the evolution of US Supreme Court Justice Oliver Wendell Holmes’s ideas about free speech. (You can see the Monitor's full review of "The Great Dissent" here.)

13.'The Big Truck That Went By: How the World Came to Save Haiti and Left Behind a Disaster,' by Jonathan M. Katz

List Item Image
Journalist Jonathan Katz considers why well-intentioned foreigners have done so little for post-quake Haiti. (You can see the Monitor's full review of "The Big Truck That Went By" here.)

14.'Wave,' by Sonali Deraniyagala

List Item Image
In her remarkable memoir, Sonali Deraniyagala writes with aching beauty of the family she lost – her husband, two young sons, and parents – in the 2004 tsunami that hit Sri Lanka. (You can see the Monitor's review of "The Wave" here.)

15.'Bach: Music in the Castle of Heaven,' by John Eliot Gardiner

List Item Image
This well-crafted biography is enriched by the expertise and enthusiasm of John Eliot Gardiner, a conductor and music historian. (You can see the Monitor's full review of "Bach" here.)

O Brasil a caminho do Apartheid: mais um exemplo de racismo oficial, em SP

O Brasil continua a afundar no mais deslavado, injusto e anticonstitucional racismo oficial, patrocinado por líderes demagógicos que falham em seu dever e obrigação de tratar a todos igualmente e que estão criando um novo Apartheid no Brasil: de um lado a elite privilegiada dos afrodescendentes, de outro todos os demais, que aliás são agora, estatisticamente, minoria em relação aos primeiros, assim colocados em situação de privilégio por autodeclaração.
A indignidade moral desse tipo de comportamento vai ter consequências mais adiante, quando o racismo oficial de dirigentes medíocres e demagogos ajudar a consolidar e congelar uma cultura separada do mainstream brasileiro, que é mulato, misturado, em todo caso único e indistinto em suas muitas cores e manifestações culturais, e que vai passar a ser dominada, essa cultura separada, por oportunistas e aproveitadores do militantismo falsamente negro e falsamente oprimido.
Lamento que estejamos afundando no racismo, na mediocridade, no retrocesso mental.
Paulo Roberto de Almeida 

São Paulo

Prefeitura de SP estabelece cota de 20% para negros no serviço público

A lei foi sancionada pelo prefeito e publicada nesta terça-feira no Diário Oficial. Cota entra em vigor em março

O prefeito de São Paulo, Fernando Haddad, sancionou uma lei que estabelece que 20% das vagas em cargos efetivos e comissionados do serviço público municipal sejam destinados a pessoas negras. A lei foi publicada nesta terça-feira no Diário Oficial
A lei prevê que "todos os órgãos da administração pública direta e indireta do município ficam obrigados a disponibilizar em seus quadros de cargos em comissão e efetivos o limite mínimo de 20% das vagas e/ou cargos públicos para negros, negras ou afrodescendentes".
De acordo com texto, que foi aprovado em novembro na Câmara Municipal, "consideram-se negros, negras ou afrodescendentes as pessoas que se enquadram como pretos, pardos ou denominação equivalente, conforme estabelecido pelo Instituto Brasileiro de Geografia e Estatística (IBGE), ou seja, será considerada a autodeclaração".
As novas regras também se aplicam a vagas de estágio. Caso não haja o preenchimento do porcentual mínimo para negros, "as vagas remanescentes serão distribuídas aos demais candidatos".
O poder executivo tem 90 dias para regulamentar a lei, que partiu de um projeto apresentado pela bancada do PT na Câmara Municipal. 
Outras esferas - O governador Geraldo Alckmin (PSDB) já havia anunciado, no início do mês, a reserva de 35% das vagas na administração direta e indireta (empresas públicas) para negros e indígenas. Em novembro, a presidente Dilma Rousseff encaminhou ao Congresso Nacional um projeto para destinar um quinto das vagas em concursos públicos federais para a população negra.

Diplomatas e a escravidao moderna: ainda o caso da India vs EUA -editorial NYT

Eu já tinha postado aqui uma matéria informativa do mesmo jornal sobre este caso de escravidão contemporânea, um típico exemplo do padrão Casa Grande e Senzala muito comum na Índia e ainda vigente em certas partes do Brasil, onde o elitismo e o racismo ainda perduram (e não é no Sul Maravilha).
Agora temos esse editorial do NYTimes para nos relembrar de que não se trata de um ataque à soberania da Índia -- como aliás tentaram fazer alguns calhordas, no passado, ao explorar politicamente um outro caso vinculado ao Brasil, querendo fazer acreditar que a soberania do país residia nos sapatos de um seu representante -- e sim de simples cumprimento à lei.
Mais até do que um caso de soberania, se trata apenas de uma questão de dignidade humana, e até de simples civilidade regular.
O regime de castas na Índia sempre foi uma forma de escravidão e de opressão social. Misturar isso com a soberania do país é um outro exemplo de calhordice, de que são capazes certas pessoas que não tem grandes princípios de direitos humanos, apenas se enrolam na bandeira da pátria, como os canalhas do conhecido refrão sobre o cinismo político.
Paulo Roberto de Almeida 

EDITORIAL

India’s Misplaced Outrage



Instead of concerning themselves with that injustice, many in India seem incensed that Ms. Khobragade was arrested at all.India’s overwrought reaction to the arrest of one of its diplomats in the United States is unworthy of a democratic government. Officials in New Delhi have inflamed anti-American outrage instead of calling for justice, especially for the domestic worker who is at the heart of the case.
The charges brought against Devyani Khobragade, the deputy consul general in New York, by Preet Bharara, the United States attorney in Manhattan, should concern anyone who values worker rights. Ms. Khobragade was arrested last week and accused of submitting false documents to obtain a work visa for her housekeeper and paying her far less than the minimum legal wage. Prosecutors say the diplomat promised American authorities she would pay $4,500 a month but actually paid just $573 a month and made the housekeeper work far more than 40 hours a week.
It is not unusual in India for domestic employees to be paid poorly and required to work more than 60 hours a week. But such practices are not allowed under American law, and abuses by anyone should not be tolerated, regardless of their status. It was puzzling that Secretary of State John Kerry issued a statement on Wednesday expressing regret for the incident. All diplomats, including Ms. Khobragade, presumably are made aware of their legal obligations and American procedures before accepting an assignment in the United States.
Even more disturbing is the fact that Indian officials would take extreme steps to retaliate for the arrest — they removed security barriers surrounding the American Embassy compound. Despite the way many Indians seem to view the case, it is not a challenge to India’s honor. It is a charge against one diplomat accused of submitting false documents to evade the law. Ms. Khobragade’s lawyer said she would plead not guilty and challenge the arrest on the grounds of diplomatic immunity, which prosecutors say does not apply in this case. In any event, she will have a full opportunity to defend herself against the charges.

O novo fascismo de velhos fascistas - FEDERICO FINCHELSTEIN and FABIÁN BOSOER

Normalmente se associa a caracterização de fascista a regimes e partidos de extrema direita. Mas, sobretudo na América Latina, o epíteto pode e deve ser aplicado sobretudo a regimes ditos progressistas ou soi-disant de esquerda. O Brasil, por exemplo, é um país que já vive há muito tempo um regime de fascismo corporativo, e agora os companheiros estão reforçando o seu próprio fascismo demagógico, tendencialmente monopolista e totalitário. Ainda vamos lamentar ter deixado que o monstro chegasse tão longe. Não vamos viver sob botas e milícias armadas, apenas sobreviver na mediocridade sob a vigilância de mandarins abusados.
Vale um artigo de opinião do NYTimes.
Paulo Roberto de Almeida 

IFascism Returning to Europe?


Jasper Rietman


  • FACEBOOK
  • TWITTER
  • GOOGLE+
  • SAVE
  • EMAIL
  • SHARE
  • PRINT
  • REPRINTS

BUENOS AIRES — Authoritarian populism, long associated with Latin American regimes, is generally considered a thing of the past in Europe. But this view is misleading. While countries like Argentina and Venezuela have slowly begun to move away from the Kirchners’ brand of Peronist politics and Hugo Chávez’s cult of personality, a dangerous right-wing brand of populism is returning to Europe. Indeed, the rise of movements like Greece’s neo-fascist Golden Dawn party, and the violence and assassinations that have accompanied it, are far more worrying than the residual authoritarianism that pervades Latin American politics.

Broadly speaking, populist movements, which tend to gain traction following the implementation of austerity measures, are an attempt to redress perceived crises of representation in government. The hallmark of Latin American populism has historically been the election by wide majorities of presidents with authoritarian tendencies, who expand social rights even as they curtail political freedoms. Euro-populism, on the other hand, generally targets immigrants and demands the disintegration of the European Union.
Following the demise of European fascist parties after World War II, Argentina’s Juan and Evita Perón made populism a staple of Latin American governance throughout the mid-1940s and 1950s. The persistence of social inequality also opened the gates for paternalistic leaders like Brazil’s Getúlio Vargas and Ecuador‘s José Velasco Ibarra. They extended mass participation in politics while at the same time placing major restrictions on the opposition.
In Venezuela, Hugo Chávez brought this tradition into the 21st century; Néstor Kirchner took up the classic Peronist mantle in Argentina in 2003. For both, the goal was concentration of power in the hands of one leader, with minimal public consultation or genuine representation of voters’ wishes.
In the wake of Mr. Chávez’s death in March, Venezuela has witnessed the rise of a new cult of personality centered on the departed leader. His successor, President Nicolás Maduro, ritually invokes Mr. Chávez’s name to legitimize his own populist policies, and has spoken of several “apparitions” of Mr. Chávez’s soul in birds, shadows and other paranormal phenomena. Government propaganda frequently depicts Mr. Chávez as a God-like figure.
However, with inflation currently at 54 percent in Venezuela, magical thinking has not been enough to generate mass public support for a government characterized by serious economic mismanagement and currency controls. Mr. Maduro’s grip on power was tenuous from the beginning: He was elected in April on razor-thin margins following an unexpectedly tight race. Mr. Maduro’s so-called “economic war” on Venezuelan business interests, which he decries as traitors to the nation, has resulted in looting, general instability, and heightened internal polarization. And recent poll results suggest that Venezuelans are starting to look for other options: Mr. Maduro’s party only narrowly defeated the main opposition coalition in mayoral elections this month, and lost in major cities.
In Argentina, President Cristina Fernández de Kirchner became the face of Peronist populism following the death of her husband, former President Néstor Kirchner, in 2010. While continuing Mr. Kirchner’s efforts to prosecute the crimes of the 1976-1983 military dictatorship, her administration moved to restrict press freedom, intensified the military’s role in government, abruptly backed away from longstanding grievances against Iran, and strained relations with neighbors like Uruguay. Public disapproval with her leadership was reflected in congressional elections this October, when Mrs. Kirchner’s administration was defeated in Argentina’s most important districts. This so-called punishment vote essentially voided her supporters’ desire to reform the Constitution to enable her indefinite re-election.
To be sure, Argentina and Venezuela are very different cases. Argentina’s economy is healthier and better-diversified than Venezuela’s; it has a more-empowered citizenry and press, and a relatively nonintrusive military. However, with electoral support for populist administrations dwindling in both countries, each seems to be witnessing the exhaustion of their distinctive populist brands.
Across the Atlantic, however, populism is resurgent. Indeed, many fear that the European Parliament may be at risk of a right-wing populist takeover following elections in May 2014.
In France, Marine Le Pen’s far-right National Front has, for the first time in that country’s history, pulled ahead in polls for the European Union election. Ahead of the elections to the European Parliament, Ms. Le Pen recently announced her intention to form a “Eurosceptic” alliance with the Dutch politician Geert Wilders , whose right-wing Party for Freedom demonizes Islam and attacks immigration.
In Italy, former Prime Minister Silvio Berlusconi, who controlled politics in that country for decades, peppered his Thatcherite free-market nationalism with spectacular doses of scandal, shady dealings and corruption. In his wake, “populism from above” has given way to a staunchly anti-political populism from below. Beppe Grillo, a comedian turned activist, sent shock waves through the establishment in February when his Five Star Movement won 25 percent of the vote. Mr. Grillo, who in the run-up to the election called for a referendum on whether to keep Italy in the euro zone, stressed the need to wrest power from the oligarchic elite and return it to the people. Prime Minister Enrico Letta, who took office in April, recently warned that populism posed a threat to European Union stability.
While they may seek the breakup of the European Union, most of these new European populist movements don’t aim to eliminate democracy altogether. In Greece, however, the emergence of a strand of populism deeply rooted in the fascist past is particularly troubling. The country’s crippling financial ills, and Brussels’ insistence on austerity measures, have generated populist responses that evoke the worst of interwar European fascism. The neo-fascist Golden Dawn party, which won 7 percent of the vote in Greece’s 2012 parliamentary elections, openly uses a logo resembling a swastika. Its supporters have perpetrated violent physical attacks on immigrants and political opponents (including murder); its party line includes anti-Semitism and Holocaust denial. Similar sentiments are also on the rise in Hungary, where the nationalistic, anti-immigration, anti-Semitic Jobbik party is in line to become the second-largest in Parliament.
With their radical stance against pluralism and minority rights, Greece’s right-wing populists and their Hungarian counterparts — along with dozens of anti-European Union parties poised to win seats in next year’s parliamentary elections — make today’s burgeoning European brands of populism much more frightening than their Latin American counterparts.
Federico Finchelstein, an associate professor of history at the New School, is the author of the forthcoming book “The Ideological Origins of the Dirty War.” Fabián Bosoer is an opinion editor at the Argentine newspaper Clarín.

Balanço de um ano produtivo: viagens, leituras, escritos, novos projetos - Paulo Roberto de Almeida

Balanço de um ano produtivo:
viagens, leituras, escritos, novos projetos

Paulo Roberto de Almeida
Último trabalho de 2013

Este é meu último texto de 2013, escrito no dia 24, quando o ano ainda não terminou e eu continuo a escrever, a ler, a produzir novos textos, ensaios curtos, escritos de puro divertimento, e prosseguindo na preparação de materiais mais alentados. Como ocorreu com o último texto de 2012, escrito em Brasília, no último dia do ano, pretendo efetuar aqui considerações sobre o que fiz durante o ano de 2013, uma espécie de balanço e avaliação do que foi possível cumprir, e traçar um roteiro do que, idealmente, penso realizar em 2014. Foram muitas coisas, sim, como posso relatar, mas ainda faltam muitas outras, como posso alinhar numa lista de trabalhos no pipeline. De toda forma, eu não teria feito tanto, nem viajado tanto, se não fosse pela companhia, apoio e o amor de Carmen Lícia, que é o meu anjo da guarda em tudo isso.
Deixei de fazer muitas outras coisas, como vou em seguida constatar pelos meus projetos do final de 2012, mas o que foi feito também não foi pouco, como uma recapitulação simplesmente quantitativa pode confirmar. Comecei o ano pelo trabalho de número 2458, e estou terminando por este, de número 2548, uma feliz inversão de algarismos, mas cuja subtração perfaz exatamente 90 trabalhos, em ligeira diminuição ao que tinha ocorrido em 2012, quando foram 108 trabalhos terminados. Cabe considerar, no entanto, o total de páginas escritas, uma operação nem sempre muito “científica”, pois por vezes existem algumas repetições e acréscimos indevidos (como no caso de prefácios, ou introduções, depois incorporados a um livro, por exemplo). No meu caso, efetuei uma compilação de todas as minhas resenhas elaboradas ao longo de muitos anos, mais de duas décadas, para um novo livro de resenhas, Prata da Casa, o que compreende, portanto, algumas resenhas já contadas nas estatísticas de 2013. Da mesma forma, prefácio e introdução são os mesmos. Mas, descontando um pouco pela repetição, vejamos o volume produzido em 2013, comparativamente a 2012.
Em 2012 eu tinha escrito 108 trabalhos completos, ou 9 trabalhos por mês, ou seja, um trabalho completo a cada três dias; foram 1.397 páginas no total (incluindo alguma repetição, pois houve um livro sobre Integração Regional, publicado em 2013, que incorporou alguns capítulos que já tinham sido contabilizados individualmente), ou seja, cerca de 83 páginas por mês, ou três páginas por dia. Em 2013, em contrapartida, foram 90 trabalhos, ou 7,5 trabalhos por mês, ou seja, aproximadamente um trabalho a cada 4 dias (não contabilizadas aqui vários outros trabalhos incompletos, ou em curso de redação, e notas para futuros trabalhos). Em número de páginas, foram, no total, 825 páginas, o que faz 69 páginas por mês ou 2,3 páginas por dia, o que aparentemente não está de todo mal. Nos dois anos, os trabalhos tiveram uma média de 9 páginas cada.
A média – alguns diriam a produtividade – diminuiu um pouco, provavelmente por causa da mudança para os Estados Unidos, a instalação, e as muitas viagens empreendidas durante o ano: duas vezes a Washington, uma vez a Baltimore e a Chicago e Urbana-Champaign, umas sete ou oito a New York, três, pelo menos, a Boston, e inúmeras outras pela região, na New England e na região de New York, New Jersey e Pensilvânia, sem mencionar duas viagens ao Brasil. Outro fator a influenciar no menor número relativo de trabalhos e no volume total de páginas também foi o projeto Pensamento Diplomático Brasileiro, com a revisão de dezenas de páginas de trabalhos de outros autores; aqui também entram os muitos pareceres feitos para revistas das quais sou membro do corpo editorial, ou para os quais fui solicitado de forma ad hoc, mas que não contam como produção própria, o que é natural.
Talvez o fator mais importante de falta de concentração e de dispersão nos trabalhos é a atenção dada ao blog Diplomatizzando, que parece ter deixado de ser um mero divertissement para se converter em obrigação (por vezes, obsessão, com os muitos posts feitos diretamente a partir do iPhone ou do iPad, em plena madrugada, quando ainda estou lendo notícias atrasadas e as que ainda vão ser publicadas no jornal do dia). Se verifico agora as estatísticas do blog (e estou deixando de lado todos os demais blogs que existiram antes deste), registro estes números de postagens ao longo dos anos, desde sua “inauguração”: em 2006 foram apenas 193 postagens, número que ainda diminuiu bastante nos dois anos seguintes, para 146 e 162, em 2007 e em 2008, respectivamente. A partir de 2009, o volume anual começa seu ciclo ascensional, com 648 em 2009, 2.336 em 2010 (quando eu estava na China, mais precisamente em Shanghai, mas viajando intensamente por todo o país), 2.417 postagens em 2011 (todo ele em Brasília), 2.220 em 2012 (estive metade do ano fora do Brasil, mais exatamente em Paris), e, finalmente mais de 3220 em 2013 (quando me mudei para Hartford, CT), mas ainda não terminei de postar neste ano. A maior parte das postagens é feita de matérias de terceiros, obviamente, mas alguns textos são meus, assim como os muitos comentários iniciais à maior parte das postagens, que não entram na contagem da produção própria nem em qualquer outra estatística. A propósito: muitos dos meus textos são divulgados unicamente no blog e não entram, obviamente, na lista de trabalhos publicados, que são apenas aqueles que possuem ISBN ou ISSN.

Numa apreciação qualitativa, o indicador mais seguro é o da lista de trabalhos publicados, que acusa um volume de 31 publicados (nem todos escritos em 2013, vários antes), ou seja, uma média de 2,5 trabalhos por mês. Entre os mais representativos, eu colocaria o livro sobre Integração Regional (escrito substancialmente em 2011 e revisto em 2012, publicado pela Saraiva no início de 2013), o livro sobre o Direito do Mercosul, do qual fui um dos organizadores (não registrado como tal) e para o qual contribui com quatro capítulos (além de introdução e outros textos de expediente), e também o livro sobre o Pensamento Diplomático Brasileiro, cujo projeto eu elaborei e do qual participei substantivamente em várias etapas, mesmo estando fora do Brasil. Também introduzi o livro de História Diplomática de Renato Mendonça, assim como tive diversos artigos substantivos e inúmeras mini-resenhas publicadas no Boletim da ADB (depois recolhidas num livro de resenhas Prata da Casa, em publicação). Ainda estou aguardando a publicação de um prefácio, de um capítulo em livro coletivo e de pelo menos um artigo em revista especializada.
O que eu deixei de fazer, e que fazia parte de meu planejamento do final de 2012? Muita coisa, a começar pelo segundo volume de minha história da diplomacia econômica do Brasil, cobrindo período da República Velha e a era Vargas, até 1944. Essa é uma grande lacuna na minha produção, embora eu continue lendo, pesquisando e tomando notas para cumprir esse objetivo. O fato é que ele exige certa concentração de esforços, sobretudo continuidade na reflexão e quietude absoluta para a redação; outro elemento impeditivo é o caos relativo no material já recolhido, que se encontra disperso em várias pastas no computador, em muitos livros nas estantes e vários outros papéis dispersos nas gavetas. As fotos de documentos de arquivo necessitariam revisão cuidadosa para seleção de trechos anotados com remissão às fontes para inserção nos diversos capítulos. Tenho de me concentrar nisso, mas cada vez que penso surge um convite, um compromisso, uma demanda externa para colaborar nisso ou naquilo, além dos inúmeros pareceres que sou solicitado fazer (e algumas bancas acadêmicas por Skype também).
Também deixei de montar dois ou três livros com base em materiais preparados anteriormente, entre eles um sobre as falácias acadêmicas e um outro consistindo em 25 ensaios ao redor do mundo. Diversos outros trabalhos efetivamente terminados, mas divulgados unicamente através do blog pessoal (em virtude de seu caráter bem mais impressionista do que objetivo), poderão integrar algum livro futuro, inclusive um que projetei sobre o “grande retrocesso”, ou seja os anos de governos companheiros, que estão fazendo o Brasil recuar em vários planos, sobretudo no da ética na política, no da governança, no da qualidade das políticas econômicas e, de maneira mais afirmada, na educação, que recua a olhos vistos. Se eu tiver tempo e disposição, pretendo montar esses dois ou três livros, apenas não sabendo ainda se vou tentar publicar por alguma editora comercial (se conseguir), ou seja, impresso, ou se vou fazer eu mesmo em formato digital (que pode ser Kindle, ou edição própria).
Creio já ter elaborado a respeito dos trabalhos que pretendo fazer nos próximos meses ou no ano que começa em poucos dias. Vou tentar sistematizar uma lista agora e colocar em ordem os textos prioritários, segundo a ordem de “delivery”, para mim mesmo ou segundo promessas que fiz para terceiros, colegas que me convidaram a participar de certos projetos, assim como outros que assumi voluntariamente. Também haverá demandas intempestivas, pedidos de pareceres, convites para participar de bancas, ou para examinar trabalhos de minha faculdade, ademais de todas as “atrações” universitárias e de think tanks aqui mesmo nos Estados Unidos (que não deixarão de me seduzir num momento ou outro, como aliás já o fazem). Provavelmente surgirão novos convites para falar em determinados cursos ou programas, como aliás já surgiram neste ano de 2013, entre eles o Brazil Institute da Universidade do Illinois em Urbana-Champaign, a Law School da Universidade de Yale, o MBA da Connecticut Business School e também a Faculdade de Economia da Universidade do Connecticut, convite que só poderei atender em fevereiro próximo.
Vejamos, portanto, os trabalhos já inscritos no pipeline, que tenho de terminar ou apresentar em curto, em médio e em prazo a ser determinado.
Em caráter imediato (para janeiro de 2014):
1) Introdução ao livro de Stanley Hilton: apresentação geral e contextualização.
2) Economic regime change and political transitions in contemporary Brazil; chapter for a book; paper for the LASA conference in Chicago (21-24 May 2014): March;
3) Revisar: Padrões e tendências das relações internacionais do Brasil em perspectiva histórica: uma síntese tentativa (2522);
4) Preparar PowerPoint sobre Brazil in the world economy, and issues of current economic policy; Department of Economics da University of Connecticut;
5)Brazil’s Economic Dependency and the Transition of Empires: From British Preeminence to American Hegemony, 1890-1944”, paper to be prepared for the international conference on American (Inter)Dependencies: New Perspectives on Capitalism and Empire, 1898-1959; April 3-5, 2014 at New York University (2521);
6) O Governo Goulart e o Golpe Militar de 1964: o mito das reformas de base e o contexto econômico nos anos antecedentes; Contribuição para a revista Estudos em Jornalismo e Mídia (http://www.periodicos.ufsc.br/index.php/jornalismo), vol. 11 n. 1 - janeiro a junho de 2014; Eixo Temático: 50 anos do Golpe Militar de 64;

Trabalhos de médio prazo:
1) Volta ao Mundo em 25 ensaios; revisar, publicar;
2) Falácias acadêmicas, verificar textos contra corrente (2010); cooperação sul-sul;
3) Memórias de Rio Branco: avançar; terminar;
4) Festschrift Ricupero: cobrar trabalhos, escrever introdução;
5) Sun Tzu para Diplomatas: clássicos revisitados;
6) Rato de biblioteca: memórias de um roedor de livros;
7) Cartas a um jovem diplomata: projeto;

Trabalhos de mais longa elaboração:
1) A Ordem Internacional e o Progresso da Nação, 1889-1944; segundo volume da série Diplomacia Econômica;
2) Autobiografia do Estado: a história de um fora-da-lei;
3) Diplomacia econômica contemporânea: o Brasil nas relações internacionais, 1945-2010; terceiro volume da série Diplomacia Econômica;
4) Cartas Persas: clássicos revisitados;
5) Atlas das relações internacionais do Brasil (com Hervé Théry);
6) Da Democracia no Brasil: Tocqueville em missão de prospecção;
7) Percival Farquhar: um investidor nos trópicos (Yale Research);
8) A Agenda Econômica Internacional do Brasil: desafios para os próximos anos; (2271); reformulação dos trabalhos 2449 e 2011.

Provavelmente não vou conseguir fazer nem a metade disso, em parte pela preguiça antinatural que atinge todo ser humano normalmente constituído, por outro lado em função de novos convites, novas oportunidades e demandas que surgirão, involuntariamente ou deliberadamente assumidas. Mas vou pelo menos tentar cumprir, e terminar, os compromissos já assumidos, comigo mesmo e com terceiros, alguns até surgindo inopinadamente e praticamente irrecusáveis, com base no mérito e na sua relevância própria.
Até por hábito, mas sobretudo por interesse próprio, manterei um próximo monitoramento da evolução do meu pipeline, informando devidamente meus 15 leitores do estado de avanço (ou falta de) dos trabalhos inscritos na lista (e outros que sem dúvida surgirão no meio do caminho). Sem mais delongas, volto ao trabalho, pois tenho uma longa lista de tarefas a cumprir.
Boa noite a todos e bom Natal!

Hartford, 25 de Dezembro de 2013.


Postagem em destaque

Livro Marxismo e Socialismo finalmente disponível - Paulo Roberto de Almeida

Meu mais recente livro – que não tem nada a ver com o governo atual ou com sua diplomacia esquizofrênica, já vou logo avisando – ficou final...