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Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida.

terça-feira, 21 de janeiro de 2014

Chinaleaks: Le Monde revela a fortuna escondida dos dirigentes chineses

Depois do New York Times, que sofreu represálias por suas revelações, tendo seu site simplesmente fechado na e para a China, o Le Monde revela por sua vez as imensas fortunas, certamente saídas da corrupção, dos dirigentes e familiares da Nomenklatura chinesa.
Comunistas ultracapitalistas, como certos companheiros por sinal...
Paulo Roberto de Almeida 


Une soirée sur le thème du « vieux Pékin » au Capital Club, un club privé de riches Chinois à Pékin, le 27 octobre 2012. LE MONDE

Chine : révélations sur l'argent caché des «princes rouges»

LE MONDE Marina Walker Guevara, Gerard Ryle, Alexa Olesen, Mar Cabra, Michael Hudson et Christoph Giesen
On les appelle les « princes rouges ». Ils sont l'élite, étroite et ambitieuse, de la deuxième économie du monde. Liés, par le sang ou le mariage, au pouvoir en place ou à d'anciens dignitaires du Parti communiste chinois (PCC), ils ont créé des fortunes fabuleuses et cristallisent le mécontentement de la population. Car ils sont aussi le résultat d'une immense hypocrisie : ces cadres communistes affichent leurs idéaux « populaires » tout en fermant les yeux quand leurs proches utilisent leur pouvoir et leur influence pour s'enrichir. Et ce au mépris de la morale, voire de la loi : selon les documents recueillis par le Consortium international de journalistes d'investigation (ICIJ), plus de 20 000 clients originaires de Chine ou de Hongkong seraient liés à des compagnies offshore situées dans des paradis fiscaux.
LE BEAU-FRERE DE XI JINPING
Des documents révèlent notamment l'existence aux îles Vierges britanniques d'une société détenue à 50 % par Deng Jiagui, le beau-frère du président Xi Jinping. Marié à la soeur aînée du chef de l'Etat, M. Deng est multimillionnaire, promoteur immobilier et investisseur dans les métaux rares. Depuis son arrivée à la tête du PCC en 2012, Xi Jinping a lancé une vigoureuse campagne anticorruption. Non sans écraser un mouvement de citoyens appelant à la publication du patrimoine des responsables gouvernementaux.
Autre figure majeure du PCC, Wen Jiabao, qui a été premier ministre de 2003 à mars 2013, et aimait se présenter en réformateur, cultivant l'image bienveillante d'un grand-père soucieux de ses compatriotes. Nos documents révèlent que son fils, Wen Yunsong, a constitué en 2006 aux îles Vierges britanniques, avec l'aide du bureau hongkongais de Credit Suisse, la société Trend Gold Consultants, dont il fut l'unique dirigeant et actionnaire jusqu'à sa dissolution, en 2008.
>> Lire aussi : Les noces du pouvoir et de l'argent, de Mao à Bo Xilai (édition abonnés)
LA FILLE DE WEN JIABAO
Les documents que possèdent l'ICIJ ne précisent pas la nature de l'activité de cette société. Investisseur en capital-risque, Wen Yunsong, qui a fait ses études aux Etats-Unis, a cofondé une société d'investissement, avant de devenir, en 2012, le président de la China Satellite Communications Company, une entreprise publique qui entend devenir le premier opérateur de satellites d'Asie.
L'ICIJ a tenté à maintes reprises de contacter Wen Yunsong et d'autres personnes citées dans cette enquête. Très peu ont donné suite, et Wen Yunsong n'en fait pas partie. Invoquant des règles de confidentialité, Credit Suisse a fait savoir que la banque « ne souhaite pas commenter cette question ».
Les fichiers analysés par l'ICIJ viennent aussi éclairer le rôle jusque-là méconnu qu'ont joué les îles Vierges britanniques dans un scandale naissant mettant en cause la fille de Wen Jiabao, Wen Ruchun, aussi connue sous le nom de Lily Chang. Selon leNew York Times, la banque JPMorgan Chase a versé à Fullmark Consultants, une société que Wen Ruchun dirige, 1,8 million de dollars (1,33 million d'euros) d'honoraires de conseil. Les autorités américaines ont ouvert une enquête à son sujet et plus largement sur l'utilisation de « princes rouges » par JPMorgan pour étendre son influence en Chine.

Une soirée sur le thème du « vieux Pékin » au Capital Club, un club privé de riches Chinois à Pékin, le 27 octobre 2012. LE MONDE
Fullmark Consultants semble avoir été constituée de façon à faire disparaître tout lien direct entre Wen Ruchun et JPMorgan. C'est son époux Liu Chunhang, qui a créé la société en 2004 aux îles Vierges britanniques et qui en fut l'unique directeur et actionnaire jusqu'en 2006, année où il prit ses fonctions… à l'agence publique chinoise de surveillance des marchés.
La société de services offshore TrustNet, installée à Singapour, a facturé à la banque suisse UBS, en octobre 2005, l'établissement d'un certificat de solvabilité pour Fullmark Consultants, ce qui démontre l'existence d'un lien direct entre Fullmark et la banque suisse. Laquelle nous a répondu par communiqué, assurant que sa politique de « connaissance du client » et les procédures en place pour traiter avec les clients liés à la sphère politique comptaient « parmi les plus strictes du secteur ».
Selon un informateur cité dans un câble envoyé à Washington en 2007 par le consulat américain à Shanghaï, le premier ministre Wen Jiabao était « écoeuré par les activités de sa famille ». Ce câble, révélé par WikiLeaks, précisait que si les proches de Wen Jiabao « n'ont pas nécessairement bénéficié de pots-de-vin, ils acceptent des “honoraires de conseil” exorbitants ».
UN DANGER POUR LE PARTI COMMUNISTE
Les documents à disposition de l'ICIJ font également état de sociétés constituées par des proches de Deng Xiaoping, qui a dirigé la Chine de 1978 à 1992, de l'ancien premier ministre Li Peng (de 1988 à 1998) et de l'ex-président Hu Jintao (de 2003 à 2013). Pour certains spécialistes de la Chine, les fortunes croissantes qu'amassent ces « princes rouges », notamment leurs actifs offshore, représentent un danger sérieux pour le PCC. Mais le pouvoir actuel serait trop impliqué pour y mettre un terme.
« Quel intérêt y a-t-il à diriger le Parti communiste si vous n'en tirez pas 1 ou 2 milliards pour votre famille ?, ironise Steve Dickinson, un avocat américain installé en Chine, qui travaille sur des affaires de fraude. L'enjeu est immense, et s'il est compréhensible que tout le monde fasse l'autruche et refuse d'en parler, ça n'en est pas moins scandaleux. » A la fin des années 1990, parmi les Chinois influents qui choisirent de s'« extraterritorialiser » figurait Fu Liang, le fils de Peng Zhen, l'un des « huit immortels » du Parti communiste et des plus hauts dirigeants de l'Assemblée nationale populaire dans les années 1980. Les documents OffshoreLeaks publiés par l'ICIJ en 2013 révèlent que Fu Liang (qui a investi dans les yacht-clubs et les terrains de golf en Chine continentale) a géré au moins cinq sociétés offshore aux îles Vierges de 1997 à 2000. C'est par l'une d'elles, South Port Development Limited, qu'il acheta en 2000 un hôtel aux Philippines.

Une soirée sur le thème du "vieux Pékin" au Capital Club, un club privé de riches Chinois à Pékin, le 27 octobre 2012. LE MONDE
C'est la société TrustNetqui aida Fu Liang à créer ces entreprises. En 2000, TrustNet faisait partie de ces cabinets qui mettaient tout en oeuvre pour signer des clients chinois, en organisant, par exemple, des réunions marketing dans les bureaux à Shanghaï de ceux qu'on appelait alors les « Big Five » de l'audit : KPMG, Ernst & Young, Pricewaterhouse, Deloitte & Touche et Arthur Andersen.
Par le biais de TrustNet, le cabinet devenu depuis PricewaterhouseCoopers contribua à la constitution de plus de 400 sociétés offshore pour des clients de Chine continentale, de Hongkong et de Taïwan, montrent les documents de l'ICIJ. Sur ces mêmes marchés et toujours à travers TrustNet, UBS apporta ses services dans la création de plus d'un millier d'entités offshore.
Les bureaux d'UBS à Hongkong, en particulier, assistèrent Yang Huiyan, qui est, avec un patrimoine estimé à 8,3 milliards de dollars, la femme la plus riche de Chine, dans la création en 2006 d'une société aux îles Vierges britanniques. Yang Huiyan, qui a hérité de la fortune gagnée dans l'immobilier par son père, n'a pas répondu à nos questions.
SOIRÉES VIN ET FROMAGES
En 2007, la banque suisse adressa à TrustNet une autre milliardaire de l'immobilier : Zhang Xin, fondatrice du promoteur Soho China, qui a redessiné une bonne partie de Pékin, et a récemment fait parler d'elle en s'offrant à Manhattan une demeure de 26 millions de dollars. Par la voix d'un porte-parole, elle a décliné nos sollicitations sur la société qu'elle détient aux îles Vierges britanniques – Commune Investment Ltd.
En 2005, une note de marketing estampillée « strictement interne et confidentielle » encourageait les collaborateurs de TrustNet à resserrer leurs liens avec Credit Suisse à Hongkong : le personnel de Credit Suisse et d'UBS se vit alors invité à des soirées vins et fromages. En Chine continentale, où les banques étrangères étaient strictement encadrées, ils optèrent pour une autre tactique : « A Shanghaï, nous ciblerons les cabinets d'avocats et les sociétés d'audit », précisait la note de 2005.

Une soirée sur le thème du « vieux Pékin » au Capital Club, un club privé de riches Chinois à Pékin, le 27 octobre 2012. LE MONDE
La campagne de séduction porta ses fruits : de 2003 à 2007, le nombre de sociétés constituées par TrustNet pour des clients originaires de Chine, de Hongkong et de Taïwan fut multiplié par trois, passant de 1 500 à 4 800. Parmi les clients de TrustNet ayant créé des entreprises pendant cette période figurent deux délégués siégeant à l'Assemblée nationale populaire actuelle, le Parlement chinois.
Wei Jianghong, parlementaire pour la province de l'Anhui et président de l'entreprise publique Tongling Nonferrous Metals, a été l'un des directeurs de Tong Guan Resources Holdings, créée aux îles Vierges en 2006. Cette société a servi d'intermédiaireà l'entreprise publique Tongling pour l'investissement de 10 millions de dollars, en 2007, dans un projet de métallurgie du cuivre au Chili.
Autre parlementaire possédant des actifs offshore, Ma Huateng est le fondateur du numéro un chinois de la messagerie instantanée, Tencent. Ses 10 milliards de dollars de patrimoine le classent cinquième au palmarès des milliardaires en Chine établi par le magazine Forbes. En 2007, Ma Huateng est devenu codirecteur, avec le cofondateur de Tencent Zhang Zhidong, de la société TCH Pi Limited, immatriculée aux îles Vierges, qui n'apparaît pourtant nulle part dans les documents officiels de Tencent, et dont les activités restent bien floues.
UN SYSTÈME DE PLUS EN PLUS UTILISÉ
La situation a radicalement changé depuis les premières incursions de la Chine dans le monde de l'offshore. Le pays est plus riche, et les places extraterritoriales sont de plus en plus utilisées, non seulement comme voies de transit pour ces opérations « circulaires » qui sortent de Chine et y retournent, mais aussi pour investir à l'étranger et accéder à des marchés où se procurer métaux, minerais et autres matières premières.
Certains estiment que le système a contribué à l'essor du pays. « Il faut être lucide et accepter cette réalité : les capitaux chinois quittent massivement le pays. J'y vois même un phénomène positif, commente Mei Xinyu, chercheur au ministère chinois du commerce. Evidemment, je préfère qu'une société soit constituée dans son pays d'origine. Mais si ce pays ne lui procure pas l'environnement le plus propice, aller s'immatriculer dans une place offshore est un choix purement pragmatique. »

Une soirée sur le thème du « vieux Pékin » au Capital Club, un club privé de riches Chinois à Pékin, le 27 octobre 2012. LE MONDE
Alors que les lourdeurs administratives et l'interventionnisme étatique ont tendance à paralyser le système commercial chinois, être immatriculé dans un centre offshore facilite souvent les affaires. Cela ne saurait faire oublier le fait que de nombreuses entreprises chinoises, et de nombreux Chinois, utilisent des sociétés offshore à des fins illicites.
En septembre 2013, Zhang Shuguang, un ancien cadre dirigeant des chemins de fer chinois, a ainsi plaidé coupable devant un tribunal pénal dans une affaire où il est accusé d'avoir transféré 2,8 milliards de dollars sur des comptes bancaires offshore. Selon un rapport interne publié par la Banque centrale de Chine, des responsables publics ont détourné et fait sortir de Chine plus de 120 milliards de dollars depuis le milieu des années 1980. Portcullis TrustNet a assisté Cosco, le géant public du transport par conteneurs, dans la création d'une société aux îles Vierges en 2000. Parmi les nombreux directeurs de Cosco figuraient l'actuel président de l'entreprise publique Ma Zehua, ainsi que Song Jun, jugé en 2011 pour détournement de fonds et prévarication.
FAUSSE JOINT-VENTURE AUX îLES VIERGES
Envoyé en 2001 par Cosco pour superviser une filiale à Qingdao, dans la province de Shangong (est de la Chine), Song Jun avait monté une fausse joint-venture aux îles Vierges, dont il s'est servi, selon la justice, pour faire sortir des millions de la rutilante tour Cosco Plaza de Qingdao. Selon l'agence de presse officielle Xinhua, il a détourné 6 millions de dollars, reçu 1 million de dollars de pots-de-vin d'un associé taïwanais et acheté, grâce à ces rentrées, quelque 37 appartements à Pékin, Tianjin et Qingdao. Le procès de Song Jun a été ajourné, et aucun verdict rendu public.
Huang Guangyu, qui fut un temps l'homme le plus riche de Chine, fait aussi partie de ces Chinois ayant fait des affaires par le biais des îles Vierges. Les documents aux mains de l'ICIJ montrent que lui et son épouse, Du Juan, ont constitué dans l'archipel au moins 31 sociétés de 2001 à 2008, au moment même où ils montaient en Chine la plus grande chaîne d'électronique grand public. Huang Guangyu a été condamné en 2010 à quatorze années de prison pour délit d'initié, corruption et manipulation du cours d'une action. Son épouse, reconnue coupable de délits similaires, a été libérée en 2010.

Une soirée sur le thème du "vieux Pékin" au Capital Club, un club privé de riches Chinois à Pékin, le 27 octobre 2012. LE MONDE
 Bien que Huang Guandyu reste emprisonné et bon nombre de ses actifs gelés, son empire, lui, continue de tourner grâce au réseau de sociétés offshore qu'il s'est constitué. Il reste propriétaire de plus de 30 % des parts de Gome, sa chaîne de distribution d'électronique, par l'intermédiaire de deux autres sociétés des îles Vierges, Shining Crown Holdings et Shine Group.
 Alors que la fortune des oligarques des milieux d'affaires, des responsables gouvernementaux et de leurs familles fait de plus en plus de remous, certains Chinois bravent la colère des autorités en les interpellant sur la corruption. S'appuyant sur Internet et sur de petits rassemblements, le Mouvement des nouveaux citoyens, qui réunit des organisations de la société civile, milite ainsi pour une plus grande transparence. Mais le gouvernement n'a pas tardé à réagir. Le fondateur du mouvement, Xu Zhiyong, a été arrêté, ainsi que plus d'une vingtaine de membres. Le procès du militant devait se tenir jeudi 23 janvier.
LIMITER LE RECOURS ABUSIF AUX SOCIÉTÉS OFFSHORE
Pékin s'en prend aussi aux médias étrangers qui s'intéressent au fossé entre riches et pauvres. Après s'être fait l'écho des actifs offshore de « princes rouges », The New York Times et Bloomberg News ont vu leurs sites Internet bloqués, en octobre 2012, et leurs journalistes leur délai d'obtention de visa pour la Chine s'allonger. Après des années d'inaction, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et des organisations internationales commencent à oeuvrer en faveur de réformes qui, à les en croire, devraient limiter le recours abusif aux centres offshore. La Chine apparaît moins combative dans son action pour réformer le système.
 Le fait est que d'importantes failles dans la législation fiscale permettent aux Chinois d'utiliser l'offshore avec une relative liberté : rien ne les obligeait jusqu'à présent à déclarer leurs actifs à l'étranger. « Le législateur chinois n'avait pas prévu que des particuliers s'enfuient avec de telles sommes », précise Rocky Lee, un avocat d'affaires de Pékin.

Une soirée sur le thème du "vieux Pékin" au Capital Club, un club privé de riches Chinois à Pékin, le 27 octobre 2012. LE MONDE
 Désormais, les autorités de la Chine continentale tentent de reprendre la main sur les flux de capitaux privés qui partent offshore. Une nouvelle réglementation, en vigueur depuis le 1er janvier, impose désormais aux Chinois de déclarer leurs actifs à l'étranger. De l'ardeur qu'y mettra, ou non, la Chine, dépendra la réussite de la campagne mondiale de refonte du système offshore. Car, à mesure qu'augmente le poids de Pékin dans l'économie mondiale, le pays apporte aussi un flux croissant de clients aux services offshore.
 Pour preuve, une enquête réalisée en 2013 auprès de plus de 200 banquiers et autres professionnels de l'offshore a conclu que « la demande liée à la Chine » est le premier moteur de croissance du secteur. Comme le résume le directeur d'une société de services offshore des îles Vierges britanniques, interrogé dans cette étude, « sur les cinq prochaines années, la Chine est le pays-clé pour l'acquisition de nouveaux clients ».
(Traduit de l'anglais par Julie Marcot)
>> Lire l'article en chinois

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segunda-feira, 20 de janeiro de 2014

A brilhante politica industrial do governo: dez anos de tentativas fracassadas - editorial Estadao

Desde 2003, os fabulosos economistas do partido companheiro tenta implementar UMA política industrial. Ela teve vários nomes, diversos lançamentos e muitas medidas de apoio, subsídios, tarifas protetoras, isenções fiscais, financiamentos e toda sorte de ideias brilhantes para promover o setor clássico da classe operária.
Mas, se os serviços concentram mais pessoas, empregam mais e são responsáveis por uma parte maior do PIB, porque os companheiros não fizeram uma política de serviços?
Deve ser cegueira. Ou algo pior...
Paulo Roberto de Almeida

O fiasco dos incentivos

20 de janeiro de 2014 | 2h 05

Editorial O Estado de S.Paulo
Mais um dado negativo - uma nova redução da atividade medida pelo Banco Central (BC) - reforça as apostas em um mau resultado em 2013. Em mais um ano de baixo desempenho, a economia brasileira deve ter crescido entre 1,9% e 2,3%, segundo as melhores projeções conhecidas até agora. Nada, por enquanto, permite uma avaliação mais otimista. As últimas informações cobrem o período até novembro e reforçam as apostas em um número final pífio. Em novembro, o Índice de Atividade Econômica do BC (IBC-Br) foi 0,31% menor que em outubro e 1,94% maior que um ano antes, nas séries com desconto dos fatores sazonais. O crescimento acumulado em 12 meses chegou a 2,61%. O IBC-Br é considerado uma prévia, embora imperfeita, do Produto Interno Bruto (PIB). As contas nacionais de 2013, com os dados finais do PIB, só serão publicadas em 27 de fevereiro, segundo a pauta do Instituto Brasileiro de Geografia e Estatística (IBGE).
O recuo da atividade apontado pelo BC combina com os últimos números da indústria divulgados neste mês. O setor industrial - em outros tempos o mais dinâmico da economia brasileira - perdeu vigor nos últimos anos, ficou estagnado nos três anos deste governo e perdeu espaço tanto no exterior quanto no mercado interno. Os dados mais novos confirmam as dificuldades de recuperação do setor. A produção industrial diminuiu 0,2% de outubro para novembro, ficou 0,4% acima da observada um ano antes e cresceu 1,1% em 12 meses.
A pesquisa mensal da Confederação Nacional da Indústria (CNI) proporciona uma perspectiva a mais para o exame do fraco desempenho do setor. O faturamento real, isto é, descontada a inflação, caiu 7,2% de outubro para novembro. As horas de trabalho diminuíram 5,3% e o emprego encolheu 0,4%, mas a massa de salários reais aumentou 5,9% e o rendimento médio real dos trabalhadores, 6,3%. A combinação dos dados pode parecer estranha, à primeira vista, mas a maior parte do mistério logo se dissipa.
Apesar do recuo em novembro, o faturamento real de janeiro a novembro foi 4% maior que o do período correspondente de 2012. A explicação deve ser dada principalmente por um aumento de preços bem superior à média observada nos demais setores. A segunda prévia do IGPM de janeiro, publicada sexta-feira, apontou uma alta de 8,09% para os produtos industriais no atacado. No mesmo período, a alta geral dos preços por atacado ficou em 5,38%, e os preços dos produtos agropecuários diminuíram 1,32%. O mistério parece resolvido, embora os últimos dados do IGPM e da pesquisa mensal da CNI cubram períodos com diferença de um mês e meio.
Há um evidente descompasso entre a evolução do faturamento e a de outros indicadores de atividade. Enquanto a receita aumentou 4%, o número de horas de trabalho na produção ficou estagnado, com variação de apenas 0,1% quando se comparam os períodos janeiro-novembro de 2013 e 2012. Além disso, o uso da capacidade instalada, embora tenha aumentado 0,5% durante o ano, oscilou ao longo de 2013 e caiu 0,2% de outubro para novembro. Neste mês ficou em 82%, descontados os fatores sazonais. Um ano antes estava em 82,4%.
A massa real de salários entre janeiro e novembro foi 2% maior que a de um ano antes. O salário médio real, 1,2% superior ao de igual período de 2012. Os ganhos salariais continuaram, portanto, com a média inflada pelos grandes aumentos concentrados em alguns setores, como o da indústria de derivados de petróleo e biocombustíveis (19,9%) e de produtos químicos (23,2%). Em 11 dos 21 segmentos cobertos pela pesquisa o salário médio real encolheu. Em outros 3 o aumento real foi inferior a 1%. Esse quadro é explicável em parte pela inflação e em parte pelo crescimento moderado do emprego. Em 8 dos 21 segmentos houve redução do pessoal empregado.
Os dados da CNI referem-se apenas à indústria de transformação. Na indústria geral, segundo o IBGE, entre janeiro e novembro o pessoal ocupado foi 1,1% menor que em igual período de um ano antes. É evidente o fracasso da política de estímulos à indústria e à recuperação econômica.

World Economic Performance: livro em homenagem a Angus Maddison (book review)

Adoraria ler este livro, e mais ainda ter este livro, pois sempre fui admirador da obra de Angus Maddison, a quem conheci quando trabalhava na Embaixada do Brasil em Paris e seguia os assuntos da OCDE.
O problema é que custa 160 dólares (mais frete), e acho francamente exagerado.
Tenho de esperar para ler em alguma biblioteca universitária dos EUA, ou esperar mais ainda para ver se o preço baixa no Abebooks ou outros sites, mas esse tipo de livro dificilmente baixará de 140 dólares...
Uma alma caridosa...
Mas vou sugerir que a biblioteca do Itamaraty compre...
Paulo Roberto de Almeida

WorldEconomicPerformanceAngusMaddison

Published by EH.Net (January 2014)
D.S. Prasada Rao and Bart van Ark, editors, World Economic Performance: Past, Present and Future. Cheltenham, UK: Edward Elgar, 2013. ix + 432 pp. $160 (hardcover), ISBN: 978-1-84844-848-3.
Reviewed for EH.Net by Leandro Prados de la Escosura, Department of Social Sciences, Universidad Carlos III.
This volume commemorates the late Angus Maddison’s distinguished academic life and provides an idea of his wide range of intellectual interests and drive. As time goes by it becomes evident how Maddison’s approach changed the way economic historians address long-run growth. As late as the early 1980s, the study of industrialization (economic growth was not a fashionable term yet) mainly focused on sector analysis in which agricultural transformation played a major role while services were largely neglected. Maddison’s Phases of Capitalist Development (1982) led economic historians to investigate past experiences of growth with the tools used to analyze contemporary societies. As this approach required macroeconomic data, Maddison persuaded colleagues across the world to undertake the construction of historical national accounts. At the same time, in Groningen, he led a team researching international GDP comparisons. On this basis Maddison produced his widel! y used historical statistics of purchasing-power-adjusted GDP per head and stimulated scholars to pursue similar avenues of research as evidenced by the Maddison Project.
In World Economic Performance a group of Maddison’s friends and students contribute ten papers initially presented at conferences held to celebrate his eightieth birthday. An unpublished piece by Maddison himself on Chinese long-run performance, a two-part intellectual autobiography, an obituary, and an introduction complete this lengthy volume.
In a Maddisonian fashion, the volume encompasses the experiences of developed and developing countries. Thus, the BRIICs, that is, Brazil (as a part of Latin America), Russia, India, Indonesia, and China, along with OECD countries – the U.S., Western Europe, and Japan – are examined. Maddison’s augmented production function including proximate and ultimate causes of growth presides over the volume’s contributions that, nonetheless, focus on the post-1950 era and include a prognosis of their performance up to 2030.
In the case of the BRIICs, two phases are distinguished in their performance since 1950: an initial phase of government intervention and regulation with sluggish growth, and a later phase of liberalization and accelerated growth. Growth accounting shows that while factor accumulation prevailed in dirigiste and socialist experiments, capital deepening and efficiency improvements drove growth thereafter. Maddison and Justin Yifu Lin address poor performance and falling behind under Maoism in China (1948-1978) and accelerated growth after economic reforms were introduced. Lin associates China’s success in its on-going transition to a market economy to gradual reforms, in contrast with Russia’s “big bang” of privatization. He does not envisage, however, whether such a transition would have been feasible in a more democratic context, as it was the case of Gaidar’s Russia. In Maddison’s account, a much lower level of development, openness for international trade and! capital, and the survival of the socialist state largely explain China’s success. Stanislav Menshikov adds an important dimension, the transformation of Russia from a heavy industry economy into a petrochemicals and metals exporter with dramatic consequences on income distribution. Deepak Lal’s contribution on India completes the picture with an assessment of Fabian socialist policies that led to an inward-looking industrialization strategy and of the gradual transition to market-friendly policies initiated in the 1990s in which agriculture and, especially, services made a significant contribution – while opening up is still incomplete. These four chapters provide a fascinating reflection on the implications of inward-looking policies for long run development and serve as a cautionary tale for those nostalgic for industrial policies and “state-led industrialization.”
As regards the developed world, the role of ICT in broad capital accumulation and multifactor productivity (MFP) is singled out as the crucial differential in long-run performance between the U.S. (Robert Gordon) and Western Europe (van Ark, Mary O’Mahony, and Marcel Timmer), that becomes especially germane in the case of services. Kyoji Fukao and Osamu Saito stress how exhausting catching up and declining working-age population signaled the end of Japan’s accelerated growth.
What will the future bring to emergent economies? Simple arithmetic projections based on factor endowments (human and physical capital per worker) and the technological gap suggest that differences in per capita income with the West will be reduced by 2030. However, the exhaustion of catching-up as a potential factor of deceleration in the BRIICs is only superficially addressed. The Japanese experience provides a warning to forecasters.  A glance to the convergence literature of the 1980s shows how misguided the predictions of Japan’s catching up to the U.S. were. Institutional obstacles that condition incentives to innovation are also largely neglected. How will China’s performance be affected by hard-to-avoid political reforms? Surprisingly, little attention is paid to geopolitical and strategic issues that may hamper the optimistic picture drawn by most contributors, with Ross Garnaut’s exception. The fact that economists have been unable to predict major develo! pments over the last century challenges any prediction made on the basis of simple forward projections. China’s rivalry with India or Japan, the race to control natural resources – as opposed to its provision through international trade – and the consequences of global warming are threats to the linear progression of events that should be taken into account.
Gloomy predictions are made, in turn, for Western Europe and Japan. Improving efficiency in services appears to be a crucial but far from easy prerequisite for resuming fast growth and catching up to the U.S., since the small size of manufacturing precludes a significant catching up from increasing its MFP.
Although we should be grateful to the editors for gathering such a distinguish group of scholars, I would have liked them to go the extra mile and persuade contributors to homogenize their approach to growth accounting. Pierre van der Eng points out how crucial it is to have rigorous and homogeneous measures of factor inputs to derive comparable results. The reader would have also appreciated it if the findings from different case studies had been compared in the Introduction. Moreover, there is substantial room for improvement in the volume’s editing.
All in all, this extensive volume reads well, is thought provoking, and will stimulate further research. Angus would be certainly proud. I can only recommend you to rush to your library and get a copy before someone else does. You will not regret it!
Leandro Prados de la Escosura (leandro.prados.delaescosura@uc3m.es) is Professor of Economic History at Universidad Carlos III, Madrid, and CEPR Research Fellow. During the academic year 2013-2014 he is Leverhulme Visiting Professor at the LSE where he is researching economic freedom and wellbeing in the long run.
Copyright (c) 2014 by EH.Net. All rights reserved. This work may be copied for non-profit educational uses if proper credit is given to the author and the list. For other permission, please contact the EH.Net Administrator (administrator@eh.net). Published by EH.Net (January 2014). All EH.Net reviews are archived athttp://www.eh.net/BookReview 

Novo blog sobre Diplomacia - jornalista Denise Chrispim Marin (Estadao)

Soube apenas hoje, a despeito de sempre consultar o Estadão todos os dias, do lançamento desse blog, por uma chamada na página de acesso ao jornal (o que talvez não tenha ocorrido antes, ou foi distração minha, ocupado nos últimos dias tentando colocar em ordem a inacreditável bagunça de todos os meus escritos e publicações), e aproveito para cumprimentar sua responsável e redatora, jornalista experiente, ex-correspondente do Estadão em Washington.
O primeiro post que li, trata de um assunto importantíssimo, pois tem a ver com o inacreditável desperdício de talentos humanos ocorrido durante os dez primeiros anos do poder companheiro, marcado por um viés político típico dos anos de chumbo -- não da ditadura no Brasil, pois durante o regime militar muitos esquerdistas trabalhavam para o governo desde que fossem competentes -- mas das ditaduras comunistas ao estilo soviético ou castrista, onde só são chamados a trabalhar aqueles que concordam com o regime, e a ele demonstram submissão.
Esperemos que seja a primeira reparação de uma série de discriminações prejudiciais à própria instituição.
Paulo Roberto de Almeida


Blog da denise chrispim marin: 
20.janeiro.2014 16:47:47

A volta do Graça

      O Itamaraty corrigiu um erro colossal. Depois de quase dez anos de ostracismo, o embaixador  José Alfredo Graça Lima, brilhante negociador comercial brasileiro e diplomata com profunda  vocação de servidor público, retomou uma função no alto escalão do Ministério das Relações  Exteriores. Graça Lima conduz desde a semana passada a Subsecretaria-Geral de Assuntos  Políticos 2, área responsável pelas relações políticas e econômicas do Brasil com a Ásia. O  diálogo brasileiro com China, Japão e Índia estarão em suas mãos competentes.
Graça Lima foi apontado como o exemplo mais gritante da “caça às bruxas” promovida pelo  ex-chanceler Celso Amorim no Itamaraty. O embaixador manteve-se na carreira, apesar dos dissabores, e com humildade acatou sua indicação para postos bastante distantes de sua experiência profissional. Da chefia da missão do Brasil em Bruxelas, cargo ocupado no final do governo de Fernando Henrique Cardoso, ele poderia tranquilamente ter assumido a Missão do Brasil em Genebra ou um posto bilateral de primeira linha.
Mas não foi essa a escolha de Amorim.
Graça Lima foi enviado para os consulados do Brasil em Nova York e em Los Angeles. Seu talento e experiência como negociador comercial não foram totalmente desperdiçados porque a OMC o chamou para compor painéis de solução de controvérsias. No retorno a Brasília, o embaixador foi nomeado pelo então ministro Antônio Patriota para a obscura Inspetoria do Serviço Exterior. Coube ao atual chanceler, Luiz Alberto Figueiredo, seu resgate, em benefício do Itamaraty e de seus quadros, e sua indicação para o comando de uma das áreas mais desafiadoras da política exterior.
Não há indicação de tendência de o Itamaraty, sob a batuta de Figueiredo, tirar do ostracismo ou chamar de volta à Casa de Rio Branco outros embaixadores punidos durante desde 2003. O embaixador Sérgio Amaral, ex-titular do MDIC e ex-porta-voz de FHC, antecipou sua aposentadoria logo no início do governo Lula. Anos mais tarde, essa foi a opção de Pedro Luiz Rodrigues, braço direito de Celso Lafer no MDIC e no Itamaraty e ex-diretor da Sucursal de Brasília de O Estado de S Paulo. O embaixador Marcos Caramuru aceitou o posto de cônsul em Xangai, oferecido por Amorim, depois de ter sido secretário de Assuntos Internacionais do Ministério da Fazenda, na gestão de Pedro Malan. Mas preferiu licenciar-se da diplomacia, ao terminar seu período no consulado, e fixar-se na China.
Há muitos outros exemplos de vítimas dessa mais recente “caça às bruxas” – a anterior deu-se nos anos duros da ditadura militar, quando diplomatas de esquerda, homossexuais e boêmios foram sumariamente demitidos. Poucos dos que se destacaram na execução da política externa de FHC tiveram examinados suas vocações e compromissos com o serviço público na gestão de Lula antes de serem punidos. Muitos foram limados nos processos de promoção – o ministro Paulo Roberto Almeida, um dos maiores especialistas nas relações bilaterais Brasil-Estados Unidos, jamais ascendeu ao grau de embaixador – e outros foram preteridos de posições no Brasil e no exterior por não se “comprometerem” com a linha ideológica em vigor desde 2003.
O investimento em tempo e dinheiro público na formação desses profissionais foi parcialmente abortado por causa desses julgamentos apressados e de vaidades pessoais. Nem falar sobre os esforços pessoais e os sacrifícios das famílias desses diplomatas. No período, a tradição do Itamaraty de fazer de seus embaixadores seniores os mestres das novas gerações foi minimizada, assim como tantos outros costumes da Casa de Rio Branco.
Graça Lima expressou sua simplicidade e simpatia características ao assumir, no dia 7, seu novo posto. A honra de exercer essas novas funções se mescla a dois sentimentos que se completam e mutuamente se apoiam: a imprescindível humildade, para seguir aprendendo, e a indispensável coragem, para encarar o desafio de contribuir, da melhor forma possível, para o cumprimento da tarefa que Vossa Excelência (o chanceler Figueiredo) se impôs de ´enfrentar as variadas e complexas questões internacionais que cabem a um país do porte do Brasil’.”
Não mencionou nada sobre sua experiência. Não precisava. Os que o conhecem sempre se lembrarão de sua coragem ao criticar publicamente as medidas argentinas que feriam as regras básicas do Mercosul, no final dos anos 90, quando foi Subsecretário-Geral de Assuntos Econômicos do Itamaraty. Nessa mesma época, defendeu o regime automotivo brasileiro diante dos demais membros da OMC, apesar de saber que seu conteúdo contrariava as normas do GATT. Meses mais tarde, contornou a ameaça da União Europeia, da Coreia do Sul e do Japão de iniciar uma controvérsia contra o mesmo regime – da qual sairiam certamente vitoriosos – com a oferta de cotas tarifárias de importação de seus automóveis. Engoliu suas convicções mais de uma vez em favor do interesse nacional.
Ao bom trabalho, senhor embaixador.

O Brasil perdeu qualquer sentido do que seja etica publica, em todos os escaloes - J. R. Guzzo

J. R. GUZZO
Revista VEJA, 18/01/2014

Velhos marinheiros dos sete mares contam até hoje, geralmente em voz baixa, a história do Flying Dutchman. Não é uma história confortável. O Flying Dutchman, ou Holandês Voador, levantou âncora das docas de Amsterdã em 1751, rumo a Java, e depois de uma tormenta no Cabo da Boa Esperança nunca mais foi visto; naufrágio com perda total da carga e da tripulação, publicou-se nos boletins marítimos da época. O grande problema é que, alguns anos depois, o navio holandês foi visto outra vez, velejando a todo o pano, o leme firme, como se estivesse rumando para um lugar preciso, e com a mais perfeita ordem no tombadilho; não era, de jeito nenhum, um barco que tinha afundado e depois, por algum fenômeno natural, voltado à tona. Outro problema, já bem maior, é que não havia nenhum ser vivo (ou morto) ali dentro. Os tripulantes do barco que tinha feito a descoberta subiram a bordo e minutos depois, aterrorizados, chisparam de volta a seu navio e sumiram no horizonte. Desde então a lenda insiste que o Flying Dutchman continua aparecendo nos oceanos, sempre em noites de tempestade; é a famosa “nau sem rumo”. Foi cometida a bordo, explicam os velhos marujos, alguma abominação prodigiosa, tão horrível que nem o demônio tem coragem de tocar no assunto. Tudo o que se sabe é que o navio foi amaldiçoado ─ e a alma de seus tripulantes condenada a navegar eternamente pelo mar sem fim.

E se em lugar de Flying Dutchman falassem de “um país chamado Brasil”? Em 1º de janeiro de 2003, sob o comando do almirante de esquadra Lula da Silva, ele levantou ferros do Lago Paranoá falando em vencer mares nunca dantes navegados e em edificar um novo reino social. Hoje, onze anos após a partida e já sob o comando da imediata Dilma Rousseff, a nau continua a procurar o reino que tinha prometido. Ao contrário do barco holandês, o navio brasiliense está abarrotado de gente; só de ministros são quase quarenta, e contando os subs, mais os subs dos subs, a coisa vai para a faixa dos milhares de tripulantes. Mas está na cara que os fantasmas do Flying Dutchman levam o seu barco muito melhor que os humanos de Dilma; pelo menos sabem o que estão fazendo.
Já o nosso navio ─ bem, é certo que algo deu fabulosamente errado com ele. Não navega para lugar nenhum. A tripulação não sabe distinguir proa de popa, e acha que o contrário de bombordo é mau bordo. A nau não perdeu o rumo ─ na verdade, nunca chegou a saber que rumo era esse. Como poderia saber alguma coisa, se a esta altura da viagem o presidente do Senado, Renan Calheiros, ainda requisita um avião militar para levá-lo de Brasília ao Recife, onde foi implantar 10 000 fios de cabelo numa clínica para carecas? O problema, é óbvio, não está com Renan; ele é assim mesmo. O problema é de quem manda nos aviões ─ a cadeia de comando da Aeronáutica, que só em 2013 já deixou o senador lhe passar a perna duas vezes.
Nesta última, foi ao extremo de soltar uma nota oficial dizendo que não iria avaliar “o mérito” da viagem, e que sua função se limita a fornecer “a aeronave” solicitada. Como assim? Se os senhores brigadeiros não avaliam o mérito ─ e a legalidade ─ de seus próprios atos, que raio estão fazendo nos seus postos? Estamos falando da Força Aérea Brasileira, santo Deus. A lei diz que os aviões da FAB só podem ser utilizados por autoridades em atos de serviço, questões de segurança e emergência médica. Em qual caso se encaixariam, aí, os 10 000 fios de cabelo do senador?
A lei diz também que desrespeitar essa norma é “infração administrativa grave”, passível de punições “civis e penais”. O comandante da FAB que serviu de piloto particular para Renan poderia perfeitamente ter pedido ao senador, com toda a educação, que lhe fizesse uma curta descrição por escrito, assinada embaixo, contando que serviço iria fazer no Recife ─ “mera formalidade, doutor, só isso””. Por que não agiu assim? Porque tem certeza, como toda a tripulação, de que está numa nau sem rumo onde cumprir a regra só dá confusão.

O navio Brasil está precisando de muita coisa. Uma delas é um oficial macho, que tenha entre os seus valores a decência comum, e que um belo dia diga algo assim: “Sinto muito, Excelência, mas a lei me impede de atender à sua solicitação”. Iríamos ver, aí, quem entre os seus superiores hierárquicos teria a coragem de prendê-lo por “insubordinação”, enquanto Sua Excelência ficaria livre, contando vantagem do tipo “comigo ninguém brinca”. Nesse dia abrirá falência o Táxi Aéreo FAB ─ e nosso navio, talvez, comece a encontrar seu rumo.

Receita para crescimento sustentado - Henrique Meirelles

O ex-presidente do Banco Central, ao mesmo tempo em que dá uma pequena lição de economia, assim, em geral, como quem não quer nada, aproveita para criticar, implicitamente, e sem dizer, o governo atual, que aliás faz tudo ao contrário do que ele recomenda.
Os companheiros no poder são partidários das lições de economia al reves, como ensinava o Professor Chávez. 
Paulo Roberto de Almeida 
Por Henrique Meirelles
Folha de S. Paulo, 19/01/2014

Na intensa discussão travada hoje sobre como elevar as taxas de crescimento do país, é importante analisar quais são os fatores determinantes do crescimento sustentável.
A teoria econômica e estudos empíricos mostram que o crescimento é produto do investimento em capital físico e humano e do aumento consistente da produtividade (ou a capacidade de produção média dos trabalhadores).
Existe, porém, uma precondição para elevar investimentos e produtividade –a estabilidade econômica, que tem como aspecto central a estabilidade de preços, com inflação estável e na meta.
A estabilidade econômica é fundamental para dar confiança à poupança e ao investimento e garantir o bom funcionamento da economia e do sistema de preços. Ela permite o planejamento e a correta alocação dos investimentos nos setores de maior demanda e, portanto, mais úteis à sociedade.
Outro fator crítico da estabilidade é um resultado fiscal que assegure dívida pública estável ou cadente em relação ao PIB. O Estado ou o governo que gasta mais do que arrecada está tomando dinheiro emprestado para financiar despesas. E já sabemos, por experiência histórica, que essa situação leva cedo ou tarde a uma crise fiscal –quando a sociedade perde a capacidade e a confiança para seguir financiando a dívida pública.
O Estado ou o governo que gasta mais do que arrecada está tomando dinheiro emprestado para financiar despesas. E já sabemos, por experiência histórica, que essa situação leva cedo ou tarde a uma crise fiscal
O terceiro fator fundamental da estabilidade, que ficou claro com a crise de 2007/08, é a estabilidade do sistema financeiro e de crédito. Para isso, foram estabelecidas novas regulações para os bancos operarem.
Uma vez conquistada a confiança dos investidores no futuro, a estabilidade permite que se eleve o nível de investimento e que se dê os próximos passos para o crescimento sustentável.
Nessa trajetória, é preciso: 1) fornecer um nível adequado de infraestrutura e serviços públicos, para assegurar o bom funcionamento da economia; 2) garantir mercados competitivos e eficientes, com concorrência e sistemas de preços funcionando livremente; 3) elevar a qualidade do sistema educacional, visando o aumento continuado da capacitação dos trabalhadores; 4) integrar o país à economia mundial, com abertura aos mercados competitivos.
O Brasil, portanto, tem muitas oportunidades, em diversas frentes, para elevar seu crescimento. Para concretizá-las, precisamos de regras previsíveis, simples e eficazes para o funcionamento do mercado, de maior eficiência do Estado em prover serviços e de condições institucionais que fomentem a inovação tecnológica.
Assim poderemos recuperar as taxas de crescimento de 2003 a 2010 e caminhar para um nível melhor de vida para toda a população.

Obama-Merkel: amigos, amigos, negocios a parte, ou, muy amigos....

Bem, isso só garante mais dois anos e meio de contenção na bisbilhotice. Depois, não se sabe...
Parece que Obama tem poucos amigos... ou certos amigos não são muy amigos...
Paulo Roberto de Almeida


ALEMANHA EUA

Berlim, 18 jan (EFE).- O presidente dos Estados Unidos, Barack Obama, afirmou que enquanto ele continuar desempenhando seu cargo, Washington não voltará a espionar à chanceler alemã, Angela Merkel.

Curso de RI da USP seleciona professor doutor em Economia Internacional

CONCURSO PARA PROFESSOR DOUTOR EM ECONOMIA INTERNACIONAL

O Instituto de Relações Internacionais (IRI) da Universidade de São Paulo abriu concurso para a contratação de um Professor Doutor, em regime de dedicação integral, na área de Economia Internacional. O IRI é responsável pelo Bacharelado em Relações Internacionais e pela Pós-Graduação em Relações Internacionais (Mestrado e Doutorado). As inscrições serão recebidas de 21.01.2014 a 21.03.2014. Mais informações sobre a inscrição (prazos e documentação) podem ser obtidas em www.iri.usp.br, pelo e-mail: atac.iri@usp.br ou pelo telefone 11-3091-1899.


Edital e formulário de inscrição no site.

Existem pessoas e ONGs que acham que os ricos nao deveriam ser ricos...

Não deveriam, não devem e não podem, segundo alguns...
Em lugar de encontrar maneiras de criar ainda mais riquezas num mundo aberto aos talentos, às inovações e sobretudo às iniciativas individuais e associativas, certas pessoas e grupos acham que a riqueza está "mal distribuída" e a partir daí se empenham ativamente em reparti-la, atuando, portanto, sobre os estoques de riqueza, quando poderiam concentrar esforços em aumentar os fluxos.
Paulo Roberto de Almeida 

Desigualdade

Fortuna dos 85 mais ricos é igual à soma da riqueza de metade da população mundial

Segundo estudo divulgado pela ONG Oxfam nesta segunda-feira, patrimônio dos mais ricos é de 1,7 trilhão de dólares, o equivalente ao dinheiro dos 3,5 bilhões mais pobres

Cerca de metade da riqueza mundial é detida por 1% da população (cerca de 70 milhões de pessoas) afirmou nesta segunda-feira a ONG Oxfam, em estudo elaborado especialmente para o Fórum Econômico Mundial de Davos. Segundo a Oxfam, as desigualdades econômicas se intensificaram após a crise financeira, sobretudo nos países desenvolvidos. A ONG ainda aponta que o valor da riqueza das 85 pessoas mais ricas do mundo (1,7 trilhão de dólares) é o mesmo que a soma do patrimônio das 3,5 bilhões mais pobres. 
De acordo com o estudo, a fortuna dos 1% mais ricos é de 110 trilhões de dólares, ou 65 vezes o valor da soma do patrimônio da metade mais pobre da população mundial. A Oxfam alerta que o valor pode ser ainda maior devido ao fato de que a maior parte da população rica mantém contas escondidas no valor de 18,5 trilhões de dólares em offshores em paraísos fiscais.
No relatório intitulado "Governar para as Elites: Sequestro Democrático e Desigualdade Econômica", a Oxfam conclui que a concentração de 46% da riqueza em mãos de uma minoria supõe um nível de desigualdade "sem precedentes" que ameaça "perpetuar as diferenças entre ricos e pobres até as tornar irreversíveis".
Segundo a Oxfam, o nível de avanço da fortuna dos mais ricos é o termômetro da desigualdade. Os cerca de 1% mais ricos de países como a China e os Estados Unidos mais do que duplicaram os rendimentos nacionais desde 1980. E, mesmo nas nações mais igualitárias, como Suécia e Noruega, a variação da riqueza da população mais abastada foi de 50%.
Segundo os dados da Oxfam, 210 pessoas entraram em 2013 no clube dos bilionários, formado por 1.426 pessoas.
O relatório ainda aponta que as desigualdades são intensificadas pelo poder político, que age de acordo com interesses próprios e perpetua privilégios que são transferidos entre gerações. Aos participantes de Davos, a organização apela para um seja acordado um “compromisso” para não se utilizarem paraísos fiscais, não trocar dinheiro por favores políticos e exigir aos governos para que garantam a saúde básica, a educação e a proteção social dos cidadãos com a arrecadação de receitas fiscais.
O Fórum Econômico Mundial, que se reúne a partir de quarta-feira em Davos, na Suíça, com a presença de mais de 2.500 empresários, políticos e líderes de todas as áreas identificou as desigualdades econômicas como um importante risco para o progresso. Um dos principais pontos da agenda do Fórum é o avanço do capitalismo com menos desigualdade.

Governo faz "bondades" com o dinheiro alheio

Como sempre, o governo sempre faz bondade com o dinheiro que não é seu. Parece atávico...

Paulo Roberto de Almeida 

Contas públicas

Desoneração do IPI tirou R$ 23 bi de cidades e Estados

Estimativa é da Confederação Nacional dos Municípios (CNM). Para especialista em contas públicas, desoneração sem corte de gastos é insustentável

Estados e municípios perderam recursos com desoneração do IPI
Estados e municípios perderam recursos com desoneração do IPI(Alexandre Battibugli)
A desoneração do Imposto sobre Produtos Industrializados (IPI) para itens como carros e máquinas de lavar roupa foi adotada em caráter provisório para combater uma eventual retração da economia a partir da crise financeira de 2008. Boa parte da renúncia fiscal, porém, permanece até hoje, encolhendo o caixa não apenas da União. Segundo levantamento da Confederação Nacional dos Municípios (CNM), a desoneração do IPI desde 2009, já incluindo a estimativa de 2014, provocou uma perda de 23,5 bilhões de reais a Estados e municípios.
O ministro da Fazenda, Guido Mantega, defende a desoneração como uma alternativa positiva para elevar o consumo, reverter a retração dos setores beneficiados e preservar empregos — o que, por tabela, no médio prazo, aqueceria a economia e levaria ao aumento da arrecadação, anulando a renúncia fiscal. Não foi isso, no entanto, o que identificou a CNM. Estados e municípios perderam recursos por meio dos fundos criados para a União compartilhar o IPI.
O Fundo de Participação dos Estados, que recebe 21,5% do IPI, perdeu 12,4 bilhões de reais. O Fundo de Participação dos Municípios, que fica com 23,6% da arrecadação, tem uma retração estimada em R$ 11,1 bilhões. "Foi dinheiro que deixou de ser investido na melhoria da infraestrutura e em serviços básicos: só a saúde perdeu 4 bilhões de reais", diz Paulo Ziulkoski, presidente da CNM.
Insustentável — Na avaliação de Raul Velloso, especialista em contas públicas, há um prejuízo ainda maior, que ainda não foi bem avaliado. Velloso concorda que desonerações deveriam ser bem-vindas, pois aliviam o peso da enorme da carga tributária do Brasil. Mas, segundo ele, como o gasto público é engessado por várias obrigações, cortes aleatórios tendem a trazer mais prejuízos do que benefícios.
Velloso identificou que o crescimento das receitas e das despesas era quase igual até 2008: cerca de 9% ao ano. À medida que a desoneração ganhou espaço, a receita continuou a crescer, mas abaixo da expansão das despesas. Nos 12 meses fechados em novembro de 2013, a receita cresceu 2,6%, abaixo dos 6,1% de alta das despesas.
"Não é possível que o governo não tenha percebido que a desoneração, sem corte de gastos, é insustentável e coloca em risco a solvência do país, pois afeta não apenas a União, mas também Estados e municípios", diz Velloso.
(Com Estadão Conteúdo)