sexta-feira, 8 de fevereiro de 2013

Venezuela: politica cambial cambiante... (inevitavel)

O destino desses países que manipulam o câmbio -- Venezuela, Argentina, por ex. -- é enfrentar, mais cedo ou mais tarde, uma crise de transações correntes que os obrigue a desvalorizar em catástrofe, sequestrando eventualmemte os ativos em dólares dos particulares.
Alguem confia nos bancos venezuelanos para neles deixar os seus dólares? A Argentina, por sua vez, é um dos paises menos bancarizados da América Latina: alguma razão deve haver...
Paulo Roberto de Almeida

Venezuela desvaloriza bolívar em 46,5% em relação ao dólar
Por Suzi Katzumata | Valor, com agências internacionais, 8/02/2013


O ministro de Planejamento e Finanças da Venezuela, Jorge Giordani, anunciou, nesta sexta-feira, 8, que a taxa cambial do bolívar passará de 4,30 por dólar a 6,30 por dólar — uma desvalorização de 46,5% —, segundo informou a agência nacional de notícias do país AVN. Ao mesmo tempo, Giordani anunciou a criação do Órgão Superior para a Otimização do Sistema Cambial, mas sem detalhar como será o funcionamento desse novo organismo.
A desvalorização do bolívar era amplamente esperada pelos analistas, pois a medida permitirá uma melhora nas contas do governo, que em 2012 registrou um déficit fiscal de 16% do Produto Interno Bruto (PIB). A elevação do dólar permitirá, ainda, aumentar o caixa da estatal Petróleos de Venezuela (PdVSA), que receberá mais bolívares por cada dólar obtido com a exportação da commodity.
De acordo com o jornal venzuelano El Universal, o presidente do banco central do país, Nelson Merentes, anunciou ainda o fim do Sitme (Sistema de Transações com Títulos em Moeda Estrangeira), após dois anos de funcionamento.
“O sistema não estava cumprindo os objetivos em alguns aspectos. Era imperfeito”, disse o presidente do BC do país, em entrevista coletiva.
Porém, Merentes destacou que o governo irá estimular a abertura de contas em dólar em território nacional.

Contas em dólares
“Desde junho de 2012 está autorizada a abertura de contas em moeda estrangeira e vamos criar mecanismos que facilitem esse fluxo de divisas”, afirmou Merentes.
Segundo o presidente do BC da Venezuela, serão aceitos depósitos em bolívares de até US$ 2 mil por mês para fins previstos pela lei, como remessas para familiares no exterior, recebimento de aposentadorias pagas por outro países e recebimentos de trabalhos prestados.

Ah, esses magnatas traidores, covardes, gananciosos: ainda vao encontrar uma maneira de pega-los...

Realmente insuportável: um burguês, uau!, mais do que isso, um magnata, um aristocrata do capital, protegendo seus ativos, escondendo-os do fisco popular, da justa distribuição, de sua função social...
A esquerda ainda vai encontrar uma maneira de cercar esses traidores, e impedir que eles escondam sua fortuna em países mais acolhedores para capitalistas em geral, magnatas em particular.
Essas belgas não são socialistas o bastante: vai ser preciso ameaçá-los de retaliação para eles adotarem uma legislação socialmente tão justa quanto a da França...
Enfim, vendo a coisa do outro lado, deve ser duro ser rico num país de ressentidos contra os lucros e as grandes fortunas...
O Brasil oferece melhores condições de evasão, elisão, fraude fiscal. Sobretudo tem tecnologia de contabilidade criativa. Os companheiros sabem algo a respeito, assim como de caixa 2, contas secretas, pagamentos por fora, comissões disfarçadas, eles se tornaram especialistas nesse tipo de patifaria. Tem know-how para ensinar qualquer burguês ingênuo do primeiro mundo...
Paulo Roberto de Almeida 

LVMH esquive une bonne partie de l'impôt sur les sociétés en Belgique

Le Monde.fr |
Bernard Arnault, PDG du groupe LVMH, maintient sa demande de naturalisation belge.

Pilinvest, la société belge à portefeuille établie à Bruxelles par Bernard Arnault, le patron de LVMH, a déposé il y a quelques jours – avec beaucoup de retard – ses derniers comptes annuels à la Banque nationale de Belgique. Ils indiquent qu'au cours des années 2010 et 2011 cette société qui contrôle une part importante du capital du groupe LVMH – 64,26 % au total selon la banque de données Graydon – a réalisé 85,7 millions d'euros de bénéfices. Mais elle n'a pas payé un centime d'impôts dans sa patrie d'accueil, le pays dont M. Arnault espère toujours acquérir la nationalité.

Une situation parfaitement légale, souligne l'entourage du patron de LVMH. Il n'est pas démenti : Pilinvest a bénéficié des largesses de la législation belge. Celle-ci autorise notamment la déduction de 95 % du montant total des dividendes versés à une société holding par les sociétés dont elle détient des parts. Et les plus-values d'une telle entreprise sont également exemptes d'impôts.
VASTES MOUVEMENTS DE CAPITAUX
Pilinvest a également recouru au système des "intérêts notionnels". Ces derniers sont déductibles... et fictifs : instaurés en 2005 sous la pression de la Commission européenne, ils visaient à établir une équité entre les sociétés se finançant par l'emprunt – dont les intérêts sont déductibles – et celles qui se financent grâce à leurs actionnaires (fonds propres).
L'introduction de ce système qui fait que plus une société est capitalisée, moins elle paie d'impôts, a entraîné des vastes mouvements de capitaux vers la Belgique. En 2011, le capital de Pilinvest a gonflé de quelque 2,8 milliards d'euros par l'apport d'actions.
De grandes multinationales ont installé dans le royaume leur "banque interne" qui joue le rôle de centre de financement et acquitte, en moyenne, 0,4 % d'impôt. Un chiffre étonnant pour un pays qui détient, en revanche, le record européen des charges sociales et de la taxation sur le travail, selon l'OCDE.
PARADIS FISCAL
Le quotidien économique De Tijd a publié samedi 2 février une longue enquête sur ces "véhicules financiers" très rémunérateurs. Elle conclut que la Belgique est réellement un paradis fiscal pour quelque 20 % des 100 plus grandes sociétés au monde.
Au total, le hit parade établi par le journal indique que les 25 premières sociétés de ce classement disposent, en Belgique, de 336 milliards de fonds propres, sur lesquels elles acquittent ensemble 180 millions d'euros d'impôts, réalisant un bénéfice global estimé de 25,4 milliards. Le volume d'emplois créés grâce à ce mécanisme est de... 760 unités.
C'est Arcelor Mittal Finance qui, avant sa récente annonce d'un déménagement vers Luxembourg, disposait des fonds propres les plus importants en Belgique : 46 milliards d'euros, pour 37,4 milliards au brasseur Anheuser-Busch Inbev, et 36,7 à Hewlett-Packard.
Des Françaises comme Atlas Services Belgium (France Telecom), GDF Suez, GMR (Carrefour), Total, EDF et Danone figurent également dans le "Top 25".
PROTÉGER L'INTÉGRITÉ DU CAPITAL
Le groupe LVMH est donc en bonne compagnie et bénéficie lui aussi, à l'évidence, des mécanismes belges permettant d'esquiver au moins une partie de l'impôt des sociétés.
Son PDG maintient toutefois qu'à titre personnel, il continuera à payer ses impôts en France. Il affirme également ne pas vouloir éluder les droits de succession, même si son autre création belge, la Fondation Protectinvest, pourrait le lui permettre.
Selon l'entourage du PDG, le seul but de cette fondation est de protéger l'intégrité du capital du groupe jusqu'en 2023, le moment où le dernier enfant de M. Arnault atteindra l'âge de 25 ans. Si le magnat veut devenir belge, ce serait pour éviter tout recours de la justice française contre Protectinvest.
Les députés de la commission des naturalisations devraient prendre une décision en avril : ils disposent désormais de tous les avis requis. Deux sont défavorables (l'Office des étrangers et le parquet de Bruxelles), un positif (la Sûreté de l'Etat). Et M. Arnault a démontré que son casier judiciaire était vierge.
     
 

Liberdade guiando o povo? Ufa! Quase demitida de seu papel... - Le Monde

L'inscription sur "La Liberté guidant le peuple" "intégralement retirée"

Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le
"La Liberté guidant le peuple", d'Eugène Delacroix, au Louvre-Lens.

Une visiteuse du Louvre-Lens a écrit au marqueur, jeudi 7 février, sur le célèbre tableau de Delacroix La Liberté guidant le peuple, avant d'être interpellée. Peu avant la fermeture du musée, la jeune femme, âgée de 28 ans, a gribouillé dans la partie inférieure du tableau. Elle "a été immédiatement appréhendée par un agent de surveillance et un visiteur" puis remise à la police et placée en garde à vue.

Selon une expertise psychologique, la jeune femme serait cependant "pénalement irresponsable" et serait donc plutôt orientée vers un hôpital psychiatrique, au lieu d'une présentation devant un juge d'instruction.  Selon l'expert,le discernement de la jeune femme de 28 ans, en garde à vue depuis jeudi et dont l'identité n'a pas été révélée, est "aboli", a précisé le procureur, joint par téléphone.
Le musée s'était tout de suite montré rassurant sur l'état de l'œuvre, prévenant que "l'inscription devrait pouvoir être nettoyée facilement". Ce fut le cas : en début d'après-midi vendredi, après quelques heures de restauration, la direction du Louvre a annoncé dans un communiqué que l'inscription avait été "intégralement retirée", précisant en outre que "l'intégrité de l'œuvre n'[avait] en rien été atteinte, l'inscription étant superficielle et restée en surface du vernis sans atteindre la couche picturale". Selon France 3, l'inscription "faisait "une trentaine de centimètres", pour une œuvre de 325 cm × 260 cm.
L'INSCRIPTION "AE911"
La femme qui a vandalisé le tableau a écrit "AE911", signale, vendredi, une source judiciaire, sans vouloir commenter la signification de l'inscription, en particulier un lien hypothétique avec une polémique sur les attentats du 11 septembre 2001, tournant autour de la théorie du complot. L'inscription "AE911" renvoie, sur Internet, vers une pétition en ligne, dans laquelle "1 768 architectes et ingénieurs diplômés authentifiés, en plus de 16 421 citoyens concernés (...) exigent du Congrès américain une enquête véritablement indépendante" sur ces attentats.
"Est-ce qu'il s'agit d'une personne qui a agi sous l'emprise d'un délire quelconque ou est-ce qu'il s'agit d'une revendication quelconque ?", s'est interrogé le procureur de Béthune, Philippe Peyroux. "Il convient, a-t-il souligné, de rechercher quelle peut être la signification pour elle de ce type d'inscription. J'attends les conclusions de l'expert du ministère de la culture. [Je] souhaite, comme tout le monde, que, grâce aux épaisseurs de couche de protection, vernis ou autres produits, l'encre du marqueur n'ait pas pénétré dans la toile".
Avant l'acte de vandalisme, le chef-d'œuvre de Delacroix était protégé par une barrière de mise à distance, soit le même dispositif que celui mis en place lorsque le tableau était exposé au Louvre, à Paris.
La Liberté guidant le peuple (1830), de Delacroix, est, avec le Portrait de Balthazar Castiglione, de Raphaël, ou La Madeleine à la veilleuse, de Georges de La Tour, un des chefs-d'œuvre qui ont rejoint pour un an le nouveau musée, inauguré le 4 décembre. L'incident survenu jeudi "ne remet pas en cause la volonté de faire partager à tous les chefs-d'œuvre du Louvre à Lens, qui a déjà accueilli 205 000 visiteurs depuis son ouverture", souligne le communiqué du Louvre-Lens.

Miseria da oposicao no Brasil: preguica, incompetencia ou conivencia?

A oposição, no Brasil, não existe, de fato e de direito. O que temos é lamentável, pois são bobalhões atrapalhados que sequer sabem avaliar o processo político e cumprir seu papel de oposição.
Toda democracia legítima se articula em torno de dois, três, no máximo quatro polos políticos de posições políticas, econômicas e ideológicas (o resto é bobagem, aventureirismo ou porralouquice).
As grandes democracias costumam ter duas alternativas: os distributivistas e os mercadistas, embora nem sempre as forças políticas sejam coerentes com quem prefere mais o mercado ao Estado ou vice-versa.
No Brasil é essa geleia que a gente conhece, e mesmo os mais reacionários arautos da direita, os oligarcas, oportunistas, ladrões, se aliam ao governo, qualquer que seja ele, mesmo um alegadamente (e mentirosamente) de esquerda, como é essa coisa que nos governa.
Já escrevi há mais tempo sobre a miséria de nossa oposição: eu não a considero minha, e acho que esses caras de partidos não governistas são todos uns incompetentes, ou preguiçoso, ou então, o que é pior, coniventes com o estado de coisas.
Quem desejar ler meu artigo sobre a questão, pode ver este link:

Em abril de 2011 publiquei um texto de críticas à nossa medíocre oposição política. Parece que ela continua medíocre, e o texto mais do que atual:
A Miséria da Oposição no Brasil Da Falta de um Projeto de Poder à Irrelevância Política?
Paulo Roberto de Almeida
Revista Interesse Nacional, Abril 2011
Segue o artigo, tal como publicado na revista Interesse Nacional e disponível neste link: http://interessenacional.uol.com.br/2011/04/a-miseria-da-oposicao-no-brasil-da-falta-de-um-projeto-de-poder-a-irrelevancia-politica/#more-245

Abaixo reproduzo o artigo de um jornalista muito conhecido para ser apresentado:
Paulo Roberto de Almeida

Governo Dilma acumula fiascos, mas o fiasco da oposição, em ritmo de ziriguidum, consegue ser maior. Alalaô, ô, ô, ô…
Reinaldo Azevedo, 8/02/2013

Preste bem atenção, leitor amigo!

No dia 3 de setembro do ano passado, escrevi um texto afirmando que a oposição estava em greve havia sete anos — agora, quase oito. Quando decidiu que não iria tentar o impeachment de Lula mesmo depois de Duda Mendonça ter confessado que a campanha eleitoral de 2002 fora paga em moeda estrangeira, no exterior, com “recursos não contabilizados” e já no curso do mandato do Apedeuta, renunciava a seu papel. No dia 2 deste mês, publiquei o post “Tucanos pra quê?”. No dia 4, “Onde está a oposição que vai dizer: ‘isso não’? Para dizer ‘isso sim’ já existe a situação!” Um leitor até afirmou que ouviu de um tucano, amigo seu, a informação de que eu, na verdade, seria um perigoso esquerdista cumprindo o papel de excitar a militância vermelha. Pois é… Pelo visto, se não sou eu a fazê-lo, em companhia de mais uns dois ou três, morreremos no Brasil mais de tédio do que de bala ou de vício…

Os números da inflação de janeiro demonstram que as coisas não vão bem. Houve um aumento generalizado de preços, o que é ruim. Os preços dos alimentos, em particular, dispararam, como sabe quem vai ao supermercado. Dilma está conseguindo conjugar inflação alta, baixo crescimento e investimentos medíocres. Sabe-se agora que a contabilidade criativa de Guido Mantega teve de recorrer a uma grana do FGTS para conseguir fechar as contas. A Petrobras, a cada dia, tem uma má notícia nova, herança maldita da dupla José Sérgio Gabrielli-Luiz Inácio Lula da Silva. E, no entanto, cadê a oposição?

Ontem, lembra reportagem de Maria Lima, no Globo, era dia de a oposição deitar e rolar no Congresso. É o que a minoria faria em qualquer democracia do mundo. O governo foi acumulando notícias ruins. Mas cadê oposição? Foi pular o Carnaval antes da hora, que ninguém é de ferro, pô! Era só o que faltava, né? O Brasil em ritmo de ziriguidum, de balacobado, de telecoteco, e os oposicionistas vão ficar debatendo assuntos aborrecidos como inflação, crescimento, investimento, contabilidade criativa? E olhem que Mantega já começa a fazer inveja a Cristina Kirchner em matéria de manipulação de números, mas nada se diz por aqui. Alguém se espanta que senadores da oposição tenham traído Pedro Taques (PDT-MT) na eleição para o Senado?

Leiam um trecho do texto do Globo. Volto depois.

Quinta-feira de anúncio de novos números negativos da inflação seria, como avaliou um líder governista, dia de a oposição ocupar as tribunas e “nadar de braçada” nas críticas ao governo. Mas, no Senado, nenhum senador ou líder do PSDB ou do DEM apareceu para faturar. Só os governistas ocuparam o espaço da tribuna, com transmissão ao vivo pela TV Senado. Além da criticada omissão em relação às eleições de Renan Calheiros (PMDB-AL) e Henrique Alves (PMDB-RN) para os comandos do Senado e da Câmara, esta quinta-feira foi só mais um exemplo de como, num período em que o governo da presidente Dilma Rousseff enfrenta dificuldades de gestão e na condução da política econômica, a oposição se encolhe e silencia, em vez de partir para o ataque.

Ausentes desde a quarta-feira — alguns desde terça — para uma folga carnavalesca de duas semanas, os líderes da oposição fazem um mea-culpa da desarticulação, mas prometem unificar a atuação depois do carnaval. “A constatação é: o processo eleitoral do ano passado provocou um distanciamento da oposição. Mas nós do DEM, o PPS e o PSDB já superamos essas dificuldades e nos entendemos, e o diálogo voltou a ficar lubrificado. Vamos nos reunir depois do Carnaval para retomar uma ação unificada. O governo está errando e surfando sozinho porque nos distanciamos”, admitiu ontem, por telefone, o líder do DEM, senador Agripino Maia (RN).

Em conversas esta semana com colegas da oposição, o ex-líder do PSDB no Senado Álvaro Dias (PR) admitiu que o partido se perdeu na eleição do Senado. E culpa a eterna briga entre as alas ligadas ao senador Aécio Neves (MG) e ao ex-governador José Serra (SP). Ele chegou a defender que o senador Flexa Ribeiro (PSDB-PA) abrisse mão da 1ª Secretaria da Mesa para reduzir o estrago no partido. Sem sucesso.
(…)
O professor de Filosofia Política da Universidade Estadual de Campinas (Unicamp) Roberto Romano lembra que, na História recente do país, a oposição quase sempre foi minoria no Congresso Nacional, mas considera que nunca foi tão dramática a sensação de sua inexistência como na atualidade. “Em troca de um cargo na Mesa do Senado Federal, eles traíram, em sigilo, a palavra de ordem oposicionista. Essa oposição não diz a que veio, ela não tem uma alternativa de curto, médio e longo prazos para a economia do Brasil. A oposição nunca foi tão insignificante do ponto de vista político e legal como neste momento”, afirmou.

Os líderes governistas comemoram a ausência de ação do campo adversário. No plenário quase vazio do Senado, ontem, o líder do PMDB, Eunício Oliveira (CE), subiu à tribuna para defender o governo Dilma. “Hoje seria um prato cheio para a oposição, com esses números da inflação, que é uma preocupação nossa. Mas é a cabeça de cada um, né?”, comentou Eunício.
(…)

Voltei
Viram só a que ponto chegamos! O próprio líder do PMDB no Senado admite que a oposição tinha motivos para botar a boca no trombone. Mas já estava no “esquenta”, preparando-se para o alalaô… Uma oposição ausente, que não dialoga com os eleitores e que não politiza os temas que têm de ser politizados vai ser considerada alternativa de poder por quê?

Ora, se a oposição não constrói uma narrativa, não consegue contar nem a própria história. O Chile teve no ano passado uma inflação de 1,5% e cresceu quase 6% (5,4%). O Brasil cresceu 1% com uma inflação de 6,15%. Naquele país, o mandato é de quatro anos, sem reeleição. É grande a chance de Sebastián Piñera não fazer seu sucessor na eleição de dezembro. A oposição não lhe deu trégua — e isso com um baita terremoto em 2010, do qual o país se levantou de maneira notável. “Ah, mas é que lá não há os programas sociais, e os pobres estão descontentes…” Escolham o indicador social que vocês quiserem, e o dos chilenos é bem melhor. Acontece que, no Chile ou nos EUA, oposição se comporta como… oposição. Exótico, não? Podemos ir longe? A da Tunísia ou a do Egito são bem mais presentes do que a nossa, num cenário bem mais adverso…

Contas publicas: Brasil na esteira da Argentina?

Maquiar as contas públicas já foi uma especialidade brasileiríssima. Salvamo-nos pelo "rum creosotado" da Lei de Responsabilidade Fiscal de 2000, à qual o PT se opôs ferozmente, tentando inclusive fazê-la declarar inconstitucional pelo STF. Perdeu, como sabemos, mas sempre foi contra, e ainda em 2005, salvou a prefeita petista de São Paulo de ser condenada sob a LRF, por ter gasto acima do que deveria e de forma irregular, fazendo aprovar uma lei ela sim inconstitucional, pois fazia retroagir um perdão por esses gastos, o que contraria um dos princípios básicos da CF.
A LRF é um "rum creosotado" porque a própria União não cumpre o que impõe aos estados e municípios, embora já seja um começo, e também porque nunca foi regulamentada, a ponto de contar com dispositivos para punir os maus gestores. Por exemplo, nunca, jamais, um prefeito ou governador foi preso por descumprir a LRF, como atestado pelo TCU e pelo Congresso, mas deixam passar, por coniventes que são. Vários deveriam estar atrás das grades por cinco anos ou mais.
Agora o governo do PT, cuja característica básica é sempre gastar mais do que as possibilidades, está fazendo maquiagem nas contas públicas e contabilidade criativa, para esconder esse tipo de comportamento irresponsável.
Estamos seguindo a Argentina, ponto por ponto: já aderimos a seu protecionismo primitivo dos anos 60 a 80, estamos seguindo-a nos controles anti-inflacionários típicos dos anos 80 e só não a acompanhos ainda na manipulação cambial (sim, mas levemente) e nos controles de capitais, típicos dos anos 30 (paramos no início dos anos 90, por enquanto).
Deveria haver uma sanção política para esse tipo de desvio institucional, mas de fato não vai ocorrer nada. Mais uma herança maldita em formação. Uma bomba relógio fiscal, que vai estourar algum dia.
Paulo Roberto de Almeida

Tesouro contou com R$ 7,2 bilhões que deveria ter repassado ao fundo de garantia para fechar suas contas no ano passado
Sheila D’Amorim
Folha de S.Paulo, 8/02/2013

Além da reserva extra que estava no Fundo Soberano e de dividendos dos bancos públicos, o Tesouro também contou com R$ 7,2 bilhões do FGTS -fundo que pertence aos trabalhadores- para fechar as suas contas em 2012. O montante foi obtido de duas formas diferentes. Primeiro, o Tesouro não quitou uma dívida que tem com o fundo relativa à parcela dos subsídios concedidos no programa habitacional Minha Casa, Minha Vida (MCMV), de responsabilidade da União. Além disso, reteve a arrecadação proveniente de contribuição adicional de 10% que as empresas são obrigadas a fazer para o FGTS quando demitem sem justa causa. A dívida com o fundo vem se acumulando como uma espécie de esqueleto que terá que ser quitado um dia.

Técnicos do governo negam que isso seja um novo esqueleto que impactará a dívida pública. Argumentam tratar-se de “uma obrigação” que entrará na programação financeira do Tesouro e irá se reduzir ao longo do tempo. Dizem, ainda, que a legislação permite que essa “equação financeira” seja usada com responsabilidade e que o dinheiro voltará ao FGTS na “forma estabelecida pela lei”.

A caminho das bibliotecas totalmente digitais: EUA

EUA tentam emplacar biblioteca 'sem livros'
Por Miguel Bustillo | The Wall Street Journal
Valor Econômico, 08.02.13

Usuários poderão usar seus próprios equipamentos ou tomar aparelhos emprestados na biblioteca pública que será aberta no condado de Bexar, no Texas

Um condado do Texas vai abrir nos próximos meses uma das primeiras bibliotecas públicas dos Estados Unidos completamente virtuais, um tipo de banco de informações onde as pessoas poderão acessar livros fazendo o download em seus próprios equipamentos ou pegando emprestado esses aparelhos eletrônicos.

O ambicioso projeto do condado de Bexar, que inclui a cidade de San Antonio, está sendo acompanho de perto por bibliotecários céticos. Alguns advertem que muitos títulos populares ainda não estão disponíveis em versões digitais para bibliotecas e são frequentemente mais caros que suas versões em papel. Outros dizem que experiências semelhantes acabaram com as pessoas pressionando para preservar os livros impressos.

Nelson Wolff, principal político do condado de Bexar, é um bibliófilo que tem cerca de mil primeiras edições de livros em sua coleção particular. Ele não possui um leitor eletrônico. Mas disse que concluiu - motivado em parte ao ler a biografia do cofundador da Apple Steve Jobs - que a tecnologia está mudando rápido demais para se fazer investimentos em conhecimento impresso.

Ele sugeriu que Bexar eliminasse a presença dos livros. O condado não conta com um sistema integrado de bibliotecas, mas decidiu abrir uma instalação digital para atender seus moradores em áreas com cobertura precária de bibliotecas. "Eu sou o tipo de pessoa que gosta de ter o livro nas mãos", disse Wolff. "Mas também admito que sou meio um dinossauro."

O lugar, que será aberto nos próximos meses perto da Prefeitura de San Antonio, terá cerca de 10 mil títulos e 150 leitores eletrônicos para os clientes consultarem, incluindo 50 para crianças. A biblioteca permitirá aos usuários acessarem os livros remotamente e contará com 25 laptops e 25 tablets para uso interno, assim como 50 computadores. Terá também sua própria cafeteria.

A equipe também vai ajudar os usuários com questões técnicas, mas não contará com assistentes de pesquisa. Autoridades do condado, que estimam um custo inicial de US$ 1,5 milhão para o projeto, acreditam que o custo total será mais baixo que o de montar uma biblioteca tradicional, e analisam abrir novas unidades.

O plano da biblioteca não gerou muitas críticas por parte da população, mas criou tensão entre as autoridades de San Antonio.

"Não estamos prontos para ir em direção às chamadas bibliotecas sem livros", diz Ramiro Salazar, diretor da biblioteca pública de San Antonio, que disse ter ficado surpreso ao ser informado dos planos do condado pela imprensa local. "Nossa experiência mostra que a demanda por livros impressos continua existindo e, na verdade, está crescendo."

Algumas faculdades começaram com as bibliotecas completamente digitais, incluindo a Universidade do Texas, em San Antonio, que foi uma das primeiras a tornar-se 100% digital em 2010 com a sua Biblioteca Aplicada de Engenharia e Tecnologia.

Mais de 75% das bibliotecas públicas dos EUA oferecem alguns livros digitais e 39% emprestam leitores eletrônicos a seus usuários, de acordo com a Associação Americana de Bibliotecas. Mas a ideia de migrar completamente para os livros digitais tem avançado lentamente, em parte porque editores temerosos de perder vendas com as versões impressas estão cautelosos em oferecer às bibliotecas novos títulos no formato digital e cobram mais delas por livros digitais que podem ser emprestados.

As bibliotecas do condado de Douglas, que atendem mais de 300 mil pessoas nos subúrbios de Denver, no Estado do Colorado, compilaram uma lista de títulos populares, seus preços e sua disponibilidade no formato digital para informar a colegas bibliotecários e ao público sobre as dificuldades para migrar para os livros digitais. Um relatório do mês passado mostrou que metade dos 20 livros que encabeçam a lista da Amazon.com não é oferecida pelas editoras às bibliotecas que emprestam os títulos a seus usuários.

Os livros disponíveis custam significativamente mais que as edições físicas: o líder de vendas "50 Tons de Cinza" custa US$ 47,85 em dois grandes fornecedores de livros digitais para bibliotecas, a 3M e a OverDrive, frente aos US$ 9,57 cobrados pelo mesmo livro impresso na distribuidora Baker & Taylor, segundo o condado.

"Um dos maiores desafios que a maioria das livrarias enfrenta hoje, especialmente com livros digitais, é que os orçamentos foram mantidos ou reduzidos e a maioria dos usuários não entende porque nós não podemos oferecer esses títulos", disse Maureen Sullivan, presidente da Associação Americana de Livrarias.

A 3M e a OverDrive reconhecem que preço e disponibilidade permanecem sendo questões para as bibliotecas, mas dizem que a situação melhorou notoriamente nos últimos dois anos.

Wolff, do Condado de Bexar, disse que o esforço no Texas enfrenta desafios, como o custo de substituir os leitores eletrônicos danificados. Mas ele diz acreditar que uma biblioteca que oferece apenas livros digitais precisará de menos espaço físico. "Nunca estivemos neste negócio antes", disse. "Mas acreditamos que esse é um jeito viável de trazer mais livros para as pessoas."

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Agricultura brasileira: boas notícias em todas as frentes...

Só podia ser: depois que o Brasil se convenceu (nem todos, ainda tem muitos stalinistas industriais) que é um país essencialmente agrícola, e terminou com as políticas insanas de controle de preços e de estoques (ou seja, anti mercado), ele se tornou a potência agrícola que é, e isso a despeito do MST, de ideólogos da reforma agrária e de um ministério do desenvolvimento agrário dominado por gente que se coloca muitas vezes contra o agronegócio, por puro preconceito político. Mesmo a dominação dos transgênicos é positiva, apesar do catastrofismo irresponsável dos novos malthusianos que são os ecologistas ingênuos.

LEVANTAMENTO. SAFRA DE GRÃOS EM 2012/2013
MAPA (08/02/2013)
SAFRA DE GRÃOS DEVE ATINGIR RECORDE DE 185 MILHÕES DE TONELADAS. A produção brasileira de grãos na safra 2012/13 deve ser de 185 milhões de toneladas. As medidas de apoio do Governo Federal ao setor produtivo contribuirão para o recorde previsto. Aumentou-se o crédito, reduziu-se as taxas de juros e os resultados colhidos não são surpreendentes. Não se espera outra coisa de um setor acostumado a superar seus próprios limites. O valor, se confirmado, será 11,3% superior ao da safra anterior, de 166,17 milhões de toneladas. O percentual representa a maior alta de uma temporada para a outra desde a elevação de 27,2% da safra 2001/02 (96,799 milhões de toneladas) para a de 2002/03 (123,168 milhões de toneladas). A soja será o principal produto em volume, com crescimento previsto de 25,7% e produção estimada em 83,42 milhões de toneladas. Outro destaque deve ser o milho 2ª safra, que também apresentou aumento de 4,6%, passando de 39,1 para 40,9 milhões de toneladas. Se confirmada, essa será a maior safra da cultura, superando a produção do milho 1ª safra – estimada em 35,1 milhões de toneladas.
ÁREA. As culturas de soja e milho também apresentaram os maiores crescimentos em relação à área plantada. No caso da soja, o aumento foi de 10,4%, passando de 25 milhões para 27,6 milhões de hectares. Já o milho 2ª safra teve uma ampliação de área de 8,5%, passando de 7,6 para 8,3 milhões de hectares. Outras culturas também devem ter acréscimos em relação à área, como o amendoim 1ª safra, aveia, canola, cevada e triticale. Como a área total prevista é de 52,98 milhões de hectares, a produtividade deve ser a maior já registrada na história, de 3,5 toneladas por hectare. Os estudos para o levantamento da safra foram realizados no período de 21 a 26 de janeiro. Mais de 60 técnicos da Conab estiveram em campo para atualizar as informações de área, produção e comportamento climático nos estados da região Centro-Sul, em Rondônia e Tocantins, e ainda no oeste da Bahia, sul do Piauí e Maranhão.
PRODUÇÃO NO RS AUMENTA 30% NA SAFRA DE GRÃOS ATUAL. AS REGIÕES NORDESTE E SUL APRESENTAM MAIOR PERCENTUAL DE CRESCIMENTO. O quinto levantamento da safra de grãos 2012/13 aponta crescimento na produção de grãos nas regiões Nordeste, Sul, Norte e Centro-Oeste. De acordo com a estimativa, as regiões Nordeste e Sul terão maior crescimento percentual dentre outras regiões do País. O Nordeste apresenta alta de 27,7% em relação à temporada anterior, sendo a Bahia o destaque da região, com produção prevista de 7,16 milhões de toneladas na safra 2012/13 (aumento de 13,2% sobre 2011/12). Já o Sul deve apresentar aumento de 20,9%. Estima-se que o Rio Grande do Sul terá a maior alta de produção da região, de 30% sobre a safra passada. O Centro-Oeste aparece nas pesquisas com acréscimo de 5,3%, alcançando a maior produção entre todas as regiões: cerca de 75 milhões de toneladas. A região Norte possui uma perspectiva de crescimento de 7,6%, cujo estado de Tocantins se destaca com alta de 11,6% na produção. A estimativa para o Sudeste permanece estável, com exceção para o estado do Espírito Santo, que aponta um aumento de 5,8% na safra de grãos. A previsão de crescimento anunciada pelo Mapa tem por base, principalmente, a recuperação na produção de culturas nas regiões Sul e Centro-Oeste – que foram prejudicadas na última safra pelas condições climáticas desfavoráveis – e ao acréscimo de 2,6 milhões de hectares na área de soja, e de 8,5% (647,8 mil hectares) no milho segunda safra.

EMBRAPA. FAO. CONSULTORIA CÉLERES. (08/02/2013) – PRODUÇÃO DE TRANSGÊNICOS NO BRASIL
MAPA. IBGE
PELA 1ª VEZ, TRANSGÊNICOS OCUPAM MAIS DA METADE DA ÁREA PLANTADA NO BRASIL. CULTIVOS GENETICAMENTE MODIFICADOS (GM) ATINGEM 54% DA SAFRA TOTAL A SER COLHIDA NO PAÍS EM 2013. Em 2013, pela primeira vez os cultivos geneticamente modificados devem ultrapassar, em área ocupada, os não transgênicos no Brasil. O total da área plantada com cultivos geneticamente modificadas neste ano chega a 37,1 milhões de hectares, o que representa um aumento de 14% em relação ao ano anterior (que por sua vez, já tinha registrado um aumento de mais de 21% em relação à safra de 2010/2011) - ou seja, 4,6 milhões de novos hectares dedicados a variedades transgênicas. O IBGE prevê, para 2013, uma área recorde dedicada à atividade agrícola no país de 67,7 milhões de hectares. Cruzando o dado do IBGE com o da consultoria Céleres, chega-se à conclusão de que os transgênicos responderão por 54,8% de toda a área cultivada na safra 2012/2013 no país. No ano passado, as lavouras transgênicas cobriram 31,8 milhões de hectares (segundo a Céleres) e a safra total (incluindo transgênicos e não transgênicos) atingiu 63,7 milhões de hectares (segundo o IBGE), ou seja, as lavouras não transgênicas ainda ocupavam uma área maior que as transgênicas. Esse avanço impressiona, ainda mais considerando-se que há cinco anos, segundo a Céleres, o cultivo total com transgênicos no país era de apenas 1,2 milhão de hectares.
SOJA É A GRANDE ESTRELA DOS CULTIVOS TRANGÊNICOS. A grande estrela nessa façanha é a soja modificada, tolerante a herbicidas - uma das cinco variantes aprovadas no país também é resistente a insetos. Seu cultivo foi autorizado pela CTNBio em 1998, mas liberado apenas em 2004, quando já vinha sendo plantada ilegalmente havia anos. Já em 2012 ela respondia por 85% de toda a soja plantada no país, ocupando mais de 21 milhões de hectares. A previsão para 2013 da Céleres é de que a proporção da soja transgênica suba para 88,8%, equivalente a uma área de 24,4 milhões de hectares, de longe, a maior dedicada a cultivares transgênicos no país. Nos Estados Unidos, 94% dos feijões de soja colhidos nos EUA em 2011 eram transgênicos, o mesmo pode ser dito de 88% do algodão - modificado para resistir a insetos - plantado no mesmo ano na Índia. A soja transgênica foi introduzida nos Estados Unidos - o grande pioneiro do cultivos de GMs - em 1996, e já em 2001 ela respondia por 68% de toda a soja plantada no país. O Brasil é hoje o segundo maior semeador de transgênicos do mundo, perdendo apenas para os Estados Unidos - onde, em 2011/2012, os transgênicos ocupavam 70 milhões de hectares. Nas suas estatísticas comparativas mais recentes - reunindo dados de 2010 - a FAO, a agência da ONU para Alimentos e Segurança Alimentar estima que 'quase 150 milhões de hectares no mundo' são plantados com cultivares geneticamente modificados. O grosso dessa área é dedicado a plantações de soja, milho, canola (usada em forragem/ração) e algodão nas Américas, e de algodão na Ásia e na África. Os maiores produtores entre os países em desenvolvimento são Brasil, Argentina, Índia e China. 'Variedades de algodão resistente a insetos são os cultivares transgênicos comercialmente mais importantes na Ásia e na África', diz a FAO. Na América Latina, 'são a soja resistente a herbicidas seguida pelo milho resistente a inseto'. A FAO reconhece que o cultivo de transgênicos cresceu 'principalmente por causa dos benefícios da redução de custos de trabalho e produção, da redução no uso de químicos e dos ganhos econômicos'.

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