quarta-feira, 24 de fevereiro de 2016

De l'Inegalite en Amerique: Piketty, o novo Tocqueville - Le Monde

Thomas Piketty, o mais famoso economista francês da atualidade, e no mundo, publica um artigo no Le Monde no qual parafraseia o famoso título de Tocqueville, para demonstrar como foram os Estadis Unidos que conduziram e lideraram o movimento no século 20 em prol da redução das desigualdades de renda e de um maior igualitarismo social, via mecanismos fiscais: forte aumento da progressividade no imposto de renda e punção fiscal muito forte no imposto de sucessões, mecanismos revertidos a partir de Reagan, nos anos 1980. Ele também examina a desigualdade de acesso à educação superior, muito forte nos EUA. Por isso mesmo, ele gosta do candidato Bernie Sanders, objeto de um outro artigo seu linkado neste aqui. Um debate extremamente importante que se junta ao debate já fundamental em torno das teses de Piketty sobre o famoso "Capital no Século 21" -- e admito que ele possa estar correto quanto ao aumento das desigualdades de renda -- e sobre os "remédios" a isso, que ele pretende corrigir por um novo forte aumento da progressividade e da redistribuição via Estado, o que eu considero indesejado. Mas vamos ler o novo Tocqueville das rendas...
Paulo Roberto de Almeida 

De l’inégalité en Amérique

Thomas Piketty

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Au moment où la primaire américaine bat son plein, il n'est pas inutile de s'interroger sur la relation complexe entretenue par les Etats-Unis avec l'idée d'égalité et d'inégalité. Cela permettra également de répondre à plusieurs questions posées par les internautes à la suite de ma chronique "Le choc Sanders".

On s'imagine parfois que les Etats-Unis ont une tolérance sans limite et éternelle pour l'inégalité, alors que la France serait caractérisée par une passion sans pareil pour l'égalité. Rien n'est plus faux. En vérité, ce sont les Etats-Unis - suivi du Royaume-Uni - qui ont inventé dans l'entre-deux-guerres l'impôt fortement progressif sur le revenu et sur les successions, avec des niveaux de progressivité fiscale jamais utilisés en France ou en Allemagne (sauf pendant de très courtes périodes). Commençons par examiner le graphique suivant, qui décrit l'évolution du taux supérieur de l'impôt sur le revenu (c'est-à-dire le taux applicable aux revenus les plus élevés) aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne et en France de 1900 à 2015:

PikettyBlogLeMonde19022016DataG1

Il y a un siècle, à la veille de la Première guerre mondiale, l'impôt sur le revenu n'existait quasiment pas. Puis les taux montèrent très vite à la fin de la guerre et au début des années 1920. Tous les pays sont concernés, mais ce sont clairement les Etats-Unis puis le Royaume-Uni qui mènent le mouvement. Si l'on fait la moyenne sur la période 1930-1980, c'est-à-dire un demi-siècle, on constate que le taux applicable aux revenus américains les plus élevés est en moyenne de 82 %, avec des pointes à 91 % des années 1940 aux années 1960, de Roosevelt à Kennedy, et toujours 70 % lors de l’élection de Reagan en 1980. Sur la même période, la France et l'Allemagne se limitent à des taux supérieurs de l'ordre de 50-60%, ce qui est déjà une révolution par rapport à l'avant-Première guerre mondiale, mais ce qui reste modeste par comparaison à ce qui se fait à la même époque dans les pays anglo-saxons.

L'écart est encore plus massif si l'on examine maintenant le cas de l'impôt successoral. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni appliquent pendant des décennies des taux de l'ordre de 70-80% aux plus grandes fortunes, alors que le taux supérieur de l'impôt sur les successions a généralement été compris entre 20% et 40% en Allemagne et en France tout au long du 20e siècle. Le taux de 45% actuellement appliqué aux plus fortes successions en ligne directe est le plus élévé jamais utilisé dans l'hexagone, mais il paraît bien modeste par comparaison aux sommets anglo-saxons de l'après-Seconde guerre mondiale.

PikettyBlogLeMonde19022016G2

Pourquoi les Etats-Unis mettent-ils en place à partir des années 1920-1930 cette vigoureuse politique de réduction des inégalités? Dès la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle, on observe outre-Atlantique une inquiétude de plus en plus vive au sujet de la montée des inégalités. Cela conduit au terme d'un long processus à amender la constitution américaine (procédure pourtant peu commode) pour permettre la création d'un impôt fédéral sur le revenu en 1913, puis d'un impôt fédéral sur les successions en 1916. Il est intéressant de noter que les Etats-Unis craignent à cette époque de ressembler un jour à la Vieille Europe, alors perçue comme hyper-inégalitaire, et contraire à l’esprit démocratique américain.

Cela apparaît clairement à la lecture du fameux discours tenu en 1919 par Irving Fisher, alors président de l'association des économistes américains. Fisher, qui n'avait rien d'un dangereux gauchiste, explique à ses distingués collègues réunis pour leur congrès annuel que la montée des inégalités et d'une concentration "non-démocratique" des richesses, s'approchant des niveaux européens, est la principale menace pour le développement harmonieux de l'Amérique. Il en conclut notamment qu'il faut imposer lourdement les plus hautes successions, par exemple en les amputant d'un tiers à la première génération, deux tiers à la seconde, et trois tiers à la troisième (voir ici). C'est quasiment ce qui arriva, puisque le taux supérieur du tout nouvel impôt successoral bondit à 40% dès les années 1920 et 70-80% dès les années 1930-1940.

Il est également intéressant de noter que le seul moment où l'Allemagne applique des taux très élevés aux plus hautes successions et aux plus hauts revenus survient entre 1946 et 1949, c'est-à-dire pendant la période d'occupation américaine, quand la politique fiscale allemande est fixée par l'Allied Control Council, en pratique dominé par les Etats-Unis. On retrouve d'ailleurs le même phénomène au Japon, comme le montrent les deux graphiques suivants (où le Japon a été ajouté en plus des quatre autre pays):

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Insistons sur le fait que les Etats-Unis de 1946-1949 ne cherchent aucunement à "punir" les Allemands et Japonais en leur imposant des taux confiscatoires, puisqu'il s'agit très exactement de la même politique que celle appliquée à la maison. Dans l'esprit américain de l'époque, même si cela peut semble étonnant vu d'aujourd'hui, cela participe au contraire de leur mission civilisatrice: il s'agit d'apporter dans le même temps de nouvelles institutions démocratiques et de nouvelles institutions fiscales à ces deux pays, de façon à éviter qu'une concentration excessive des richesses se mette en place, et que la démocratie ne se transforme en ploutocratie.

Le cas de l'impôt successoral japonais a également ceci d'intéressant qu'il est toujours resté relativement lourd, au moins nominalement, avec un taux supérieur qui vient d'être remonté à 55% par le gouvernement de centre-droit en 2015.

Plus généralement, assisterait-on aujourd'hui aux prémisses d'un retour historique à une plus forte progressivité fiscale, une sorte de remake du mouvement amorcé il y a près d'un siècle ? Le succès de Sanders aux primaires américaines traduit sans nulle doute une exaspération croissante vis-à-vis de la montée des inégalités et des pseudo-alternances Clinton et Obama. Il faudra toutefois bien des combats politiques pour parvenir à contrer l'emprise croissante de l'argent privé sur la vie politique et sur les médias, notamment aux Etats-Unis (mais pas seulement).

Une autre différence essentielle avec le début du 20e siècle tient au fait que la concurrence fiscale entre pays et l'opacité financière ont atteint en ce début de 21e siècle des proportions inédites dans l'histoire, ce qui rend difficile le retour à une forte progressivité fiscale en l'absence d'une coordination internationale adéquate (qui est techniquement possible, mais politiquement et intellectuellement compliquée dans le contexte actuel).

On ajoutera un autre facteur qui ne faisait pas partie du paysage politico-idéologique d'il y a un siècle: il existe aujourd'hui deux grands pays ex-communistes, la Russie et la Chine, qui après leurs expériences traumatiques ont quasiment renoncé à toute tentative rationnelle de réduction des inégalités par la puissance publique. Il n'existe ainsi aucun impôt successoral dans ces deux pays (capitalistes de tous les pays, allez mourir en Russie ou en Chine pour transmettre votre fortune sans payer le moindre impôt!), et même si le gouvernement chinois parle d'en introduire un, dans le cadre d'une vaste réforme fiscale, sa réticence vis-à-vis de l'état de droit risque fort de le dissuader de passer à l'acte.

Examinons maintenant une autre dimension de la lutte contre les inégalités, à savoir le salaire minimum, qui pourrait bien jouer un rôle central à l'avenir. Dans la foulée du New Deal, les Etats-Unis ont créé un salaire minimum fédéral dès les années 1930, et son niveau (exprimé en dollars de 2015) a dépassé les 10 dollars par heure à la fin des années 1960, soit trois fois plus que le niveau français de l'époque:

PikettyBlogLeMonde19022016G5On assiste là encore à un retournement complet à la suite de l'élection de Reagan en 1980. En l'absence de mécanisme d'indexation automatique, le salaire minimum fédéral est gelé pendant de longues périodes, avec quelques revalorisations ponctuelles sous Clinton et Obama, qui ne suffisent pas à compenser le fait que le pouvoir d'achat du salaire minimum se retrouve lentement mais surement grignoté par l'inflation depuis maintenant plusieurs décennies: guère plus de 7 dollars par heure en 2016, contre près de 11 dollars en 1969, soit une perte du niveau absolu de pouvoir d'achat de plus d'un tiers en un demi-siècle, ce qui n'est pas banal pour un pays en croissance. On comprend mieux pourquoi Sanders propose de revaloriser à 15 dollars par heure le salaire minimum fédéral.

L'autre enjeu crucial soulevé par Sanders est celui de la gratuité de la santé et de l'université. La question est centrale, car les inégalités d'accès à l'éduction ont atteint des sommets inouïs aux Etats-Unis, comme le montre clairement ce graphique, issue des travaux d'Emmanuel Saez et Raj Chetty, et qui décrit le lien observé aux Etats-Unis en 2008-2012 entre le revenu des parents (exprimé en percentiles, du 1% le plus faible au 1% le plus élevé) et la probabilité que les enfants fassent des études supérieures: ChettySaezEqualOpportunityOn observe une ligne droite quasi-parfaite, qui va pratiquement de 0% à 100% : les enfants issus des milieux les plus modestes ont un probabilité à peine supérieure à 20% d'accéder aux études supérieures, contre plus de 90% pour les enfants issus des milieux les plus favorisés. Ce graphique montre le gouffre béant qui existe parfois entre d'un côté les lénifiants discours méritocratiques tenus par les élites et les gagnants du système (qui ont toujours eu beaucoup d'imagination pour justifier leur position, mais qui en un siècle ont fait d'indéniables progrès dans cette direction), et de l'autre la réalité de ce que vivent les classes populaires et de très larges groupes de la population. Encore faut-il préciser que les enfants d'origine modeste qui parviennent à se frayer un chemin vers les études ne vont évidemment pas aux mêmes universités que les enfants favorisés. Le revenu moyen des parents des étudiants de Harvard correspond actuellement au revenu moyen des 2% des Américains les plus aisés. Il existe certes quelques étudiants dont les parents ne font pas partie du top 2%, mais ils sont tellement peu nombreux, et ceux qui sont issus du top 2% sont tellement haut placés dans le top 2%, que la moyenne est la même que si tous les étudiants avaient été choisis au hasard au sein du top 2%.

Là encore, les résistances au changement seront fortes, en particulier de la part des grandes universités et des élites, qui ne veulent pas perdre la main sur les procédures d'admission. Le combat pour l'égalité d'accès à l'éducation n'en reste pas moins l'un des plus porteurs pour l'avenir, ne serait-ce que parce qu'il est fortement susceptible de mobiliser les minorités hispaniques et noires (en passe de devenir la majorité), davantage peut-être que la question de la progressivité fiscale ou même le salaire minimum (même si ces différents combats peuvent et doivent avancer de concert).

Une chose de sûre: même si les inégalités y sont devenus beaucoup plus élevés qu'en Europe au cours des dernières décennies, les Etats-Unis ont une relation avec la notion d'égalité et d'inégalité qui est beaucoup plus complexe que ce que l'on imagine parfois, et qui n'a pas fini de nous surprendre, au 21e siècle comme au 20e siècle. Confrontés à des inégalités jugées insupportables, les Etats-Unis ont inventé au cours du siècle écoulé de nouveaux outils pour les réduire. Il en ira sans doute de même à l'avenir, sous des formes qu'il est difficile de prévoir, mais auxquelles on peut se préparer en remettant ces questions en perspective longue. La fin de l'histoire n'est pas pour demain.

(données complètes en format xls disponibles ici)

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terça-feira, 23 de fevereiro de 2016

IRICE: um novo centro de relacoes internacionais em SP - Embaixador Rubens Barbosa, Prof. Carlos Pio

Recebido nesta terça-feira, 23/02/2016:

São Paulo, 23 de fevereiro de 2016.

Prezados

A despeito de sua centralidade econômica e política, o estado de São Paulo carece de uma instituição dedicada à discussão da inserção internacional do Brasil. Em particular, precisamos discutir com profundidade e objetividade temas de política externa e de comércio exterior que afetem o ambiente de negócios e as empresas brasileiras, nos moldes do que fazem renomados thinktanks internacionais, como a ChathamHouse (Reino Unido), o Council on Foreign Relations, o Center for Strategic and International Studies e o AspenInstitute(todos nos Estados Unidos) e o CARI—Conselho Argentino de Relações Internacionais.

Em vista disso, estou constituindo o IRICE—INSTITUTO DE RELAÇÕES INTERNACIONAIS E COMÉRCIO EXTERIOR, com o propósito de aglutinar diferentes setores da sociedade de São Paulo para discutir os interesses do País e sua estratégia de inserção internacional. O IRICE terá um olhar para o futuro. Ele pretende estruturar o debate nacional sobre a evolução das relações internacionais, de um lado, e sobre a inserção internacional do Brasil, de outro. Será uma referência no debate nacional da política externa brasileira e da agenda de reformas estruturais com vistas a preparar nossas empresas para os sobressaltos que nos chegam do exterior e para torná-las mais competitivas e realmente globais.

O IRICE pretende disseminar uma visão objetiva dos desafios e oportunidades enfrentados pelo país e pelas empresas estabelecidas em sua região mais dinâmica e globalizada. Privilegiará os aspectos voltados aos interesses empresariais, governamentais e da sociedade paulista, na justa medida do seu potencial e de suas necessidades.

O IRICE será um fórum privilegiado para a discussão de temas da agenda externa do Brasil. O Instituto receberá visitantes internacionais de passagem por São Paulo e promoverá reuniões e, inicialmente, encontros virtuais para discutir temas relevantes aos seus stakeholders.

O Instituto desenvolverá parcerias com organizações análogas e com organismos intergovernamentais para promover reuniões, seminários e estudos nas seguintes áreas: política externa brasileira; comércio exterior e negociações comerciais; competitividade, inovação e internacionalização de empresas; investimento e negócios transnacionais; energia, meio-ambiente e mudança climática; terrorismo, epidemias e crises migratórias; segurança internacional e defesa nacional.

O IRICE começará a funcionar em abril de 2016 e será uma entidade privada, sem fins lucrativos, independente e inteiramente desvinculada de partidos políticos e grupos de interesse.

O Instituto será presidido pelo Embaixador Rubens Barbosa. O IRICE será gerido por um Conselho Consultivo, do qual fazem parte algumas das mais destacadas lideranças do mundo empresarial, político e cultural de São Paulo. A Secretaria Executiva será exercida pelo Dr. Carlos Pio, acadêmico de prestígio na área de abrangência do Instituto.

Certo de poder contar com seu interesse nos trabalhos do IRICE, informo que a primeira reunião do Instituto deverá ocorrer no inicio de abril.

Em anexo, a missão, a justificativa e os objetivos do Instituto.

Cordialmente,
Rubens Barbosa
___________________________

IRICE
Avenida Brigadeiro Faria Lima, 2413
Sobreloja, Conj B, Pinheiros
São Paulo-SP 01452-000
Brasil

domingo, 21 de fevereiro de 2016

Diplomatas que salvaram judeus na Segunda Guerra Mundial - HypeScience

 Um artigo bem intencionado, mas construído por pessoas pouco informadas e seletivas. Existiram mais diplomatas que salvaram judeus antes e durante a Segunda Guerra e o artigo exclui os diplomatas português Agostinho de Souza Mendes e o brasileiro Luiz de Souza Dantas, ao mesmo tempo em que perpetua o mito de Aracy de Carvalho (que não era diplomata, mas funcionária local), cuja história está engrandecida por uma versão construída em causa própria.
Paulo Roberto de Almeida 

Dez corajosos diplomatas da Segunda Guerra Mundial que salvaram a vida de milhares de judeus
HypeScience, 20/02/2016
http://hypescience.com/10-corajosos-diplomatas-da-segunda-guerra-mundial-que-salvaram-a-vida-de-milhares-de-judeus/

Enquanto muitos almejam a posição pelo prestígio e pela imunidade, há, surpreendentemente, alguns diplomatas que realmente querem ajudar as pessoas. Esse foi o caso em algumas histórias que aconteceram durante a Segunda Guerra Mundial, quando cônsules de todo o mundo ajudaram judeus a escapar da perseguição na Alemanha nazista. Confira alguns desses relatos, de restaurar a fé na humanidade:

10. Príncipe Constantin Karadja, da Romênia

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Acredita-se que Constantin Karadja, como Cônsul Geral da Romênia em Berlim entre 1931 e 41, tenha salvado a vida de nada mais nada menos do que 51 mil pessoas.
Constantin teve uma educação humanística e jurídica, dedicando atenção especial para a garantia dos direitos humanos ao longo de sua carreira. O príncipe se dedicou a proteger principalmente os cidadãos romenos, independentemente de etnia ou religião.
O trabalho salvador de Constantin consistia em emitir centenas de vistos tanto para judeus romenos quanto para os não romenos durante a guerra. Os boatos sobre a ajuda que prestava ultrapassou os limites da cidade de Berlim e se espalhou principalmente pela França e pela Hungria.
Porém, ele não apenas concedia visto aos que eram perseguidos por serem judeus – ele desafiava as ordens de seu próprio país ao fazê-lo. No dia 7 de março de 1941, Constantin desobedeceu a imposição feita por seu governo para começar a colocar uma indicação da religião nos passaportes de judeus romenos, temendo que a informação atrapalhasse quem tentasse fugir.
Mais tarde, naquele mesmo ano, depois de ter sido nomeado ministro dos Negócios Estrangeiros romeno, Constantin Karadja foi capaz de aprovar uma lei que protegia todos os romenos no exterior, sem distinção ou discriminação. Indo ainda mais longe, em 1943, convenceu o governo romeno a mudar sua postura pró-Alemanha. Na realidade, ele era tão irritantemente bom em seu trabalho de salvar pessoas que acabou sendo demitido. Mais tarde, o país se recusou a lhe pagar pensão.

9. Carl Lutz, Suíça

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Nominado vice-cônsul suíço em Budapeste no ano de 1942, Carl Lutz causou o maior rebuliço em seu país de origem quando “ameaçou” sua neutralidade, inventando uma “carta de proteção” que concedia esta neutralidade a judeus.
Carl entregou estes modelos de carta a mais de 10 mil crianças judias, permitindo-lhes fugir. Quando os alemães tomaram o controle da capital húngara, em 1944, Lutz conseguiu negociar a proteção de 8 mil judeus locais. Explorando o acordo que ele havia criado, Lutz imediatamente começou a proteger 8 mil famílias judias – ou seja, concedeu proteção à família inteira daqueles primeiramente amparados.
O vice-cônsul foi além e instalou 76 casas seguras por toda a cidade, declarando-as solo suíço. Cerca de 3 mil judeus estavam abrigados em um único prédio. Lutz chegou a pular em um rio atrás de uma mulher judia que estava ferida. Ele, depois, declarou que a moça em questão era cidadã suíça. Lutz salvou a vida dela e, segundo estimativas, foi o responsável por salvar outras 62 mil vidas também.

8. Hiram Bingham IV, dos Estados Unidos

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Hiram Bingham IV servia como o Cônsul dos Estados Unidos em Marselha, na França, quando se deu a eclosão da guerra. Em uma tentativa de manter boas relações com a França de Vichy (o Estado francês entre os anos 1940 e 1944 basicamente era um fantoche sob a influência nazista dos vizinhos alemães), o governo dos Estados Unidos desencorajava seus diplomatas a ajudar refugiados.
Harry foi uma exceção a esta regra desumana. Em 1940, Hiram emitiu ilegalmente um falso conjunto de documentos de viagem a Varian Fry, romancista norte-americano e membro do Comitê de Resgate de Emergência. Com esses documentos de viagem, Fry ajudou mais de 2 mil judeus a escaparem da França.
Hiram também refugiou judeus desabrigados e se reuniu com grupos de escape para auxiliar a evacuação dos perseguidos. No final de 1940, Bingham começou a visitar campos de concentração e emitir ordens de proteção e vistos às pessoas que lá estavam. Estes campos incluíam Gurs, Le Vernet, Argelès-sur-Mer, Agde e Les Milles.
Bingham concedia a cidadania àqueles que sofriam nos campos, colocando-os sob a proteção norte-americana. Em 1941, o governo dos Estados Unidos retirou Bingham de seu cargo e o transferiu para a Argentina, provavelmente apenas para tentar se livrar dele. Bingham foi, posteriormente, fundamental no rastreamento de criminosos de guerra nazistas.

7. Arcebispo Angelo Giuseppe Roncalli (Papa João 23), do Vaticano

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O arcebispo Angelo Giuseppe Roncalli, que mais tarde se tornou o Papa João 23, atuou como Delegado Apostólico na Turquia e Grécia. Angelo usou sua posição para ajudar o movimento clandestino judeu e salvar milhares de refugiados na Europa. Ele ainda auxiliou refugiados judeus que chegavam a Istambul a fugir para a Palestina ao arranjar dinheiro, transporte e suprimentos.
Angelo ainda liberou um grande número de judeus dos campos de concentração Jasenovac e Serede, concedendo-lhes documentos falsos de batismo. Em 28 de outubro de 1958, ele foi eleito papa e, mais tarde, foi o responsável por convocar o Concílio Vaticano II, que teve como objetivo renovar os ritos da Igreja Católica. O Papa João 23 também eliminou a descrição dos judeus como “enganosos” na liturgia da sexta-feira santa e fez uma confissão em nome da Igreja pelo pecado do anti-semitismo.

6. Selahattin Ulkumen, da Turquia

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O turco Selahattin Ulkumen era o Cônsul da Turquia em Rhodes, na Grécia, durante a Segunda Guerra Mundial. Ele agiu contra os desejos dos nazistas quando interveio na perseguição contra os judeus na cidade, a qual começou em 19 de julho de 1944. Ulkumen exigiu que os judeus turcos que haviam sido reunidos para a deportação fossem liberados, uma vez que o governo turco não discriminava os direitos de proteção dos seus cidadãos.
Finalmente, depois de muitos entraves burocráticos (e com medo de fazer ainda mais inimigos), a Gestapo desistiu dos judeus, que, em seguida, ficaram sob os cuidados e a proteção de Ulkumen. Em represália, os alemães bombardearam a embaixada turca, matando a esposa grávida de Ulkumen e prendendo-o junto com sua equipe durante todo o resto da guerra. Ulkumen sobreviveu ao conflito e morreu apenas em 2003.

5. Angelo Rotta, do Vaticano

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Como diplomata do Vaticano em Sofia, capital da Bulgária, Angelo Rotta salvou milhares de judeus por meio da emissão de certidões de batismo falsas, que concediam a eles uma passagem segura para a Palestina. Apesar de ter praticado repetidas vezes esse crime, passível de ser punido com a morte pelos nazistas, Monsignore não parou por aí.
Quando ele se tornou decano do corpo diplomático em Budapeste, na Hungria, ativamente condenou o holocausto no quintal de Hitler. Rotta emitiu mais de 15 mil certificados de conduta segura, o que concedia neutralidade aos judeus.
Angelo até mesmo visitou campos de trabalhos forçados e participou de marchas da morte para distribuir ainda mais certidões falsas de batismo. Além disso, ele pessoalmente instalou e protegeu diversas casas seguras em toda a cidade de Budapeste para acolher aqueles que havia salvado.

4. Friedrich Borns, da Cruz Vermelha da Suíça

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Friedrich Born foi delegado da Cruz Vermelha em Budapeste, capital húngara, entre maio de 1944 e janeiro de 1945. Seguindo o exemplo de Carl Lutz, Born também salvou milhares de judeus na cidade. Ele recrutou cerca de 3 mil para “trabalhar” em seu escritório, concedendo-lhes proteção, além de declarar várias casas seguras por toda a cidade e protegê-las por meio da Cruz Vermelha.
Além de tudo isso, ele também distribuiu 15 mil documentos de proteção que impedia a deportação de judeus húngaros. No total, estima-se que Fredrich tenha sido o responsável por poupar a vida de 11 a 15 mil pessoas.

3. Gilberto Bosques Saldivar, do México

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O mexicano Gilberto Bosques Saldivar era o Cônsul do México na França de Vichy durante a guerra. Gilberto ordenou sua equipe a emitir vistos a qualquer pessoa em busca de refúgio, em sua maioria judeus. Mais de 40 mil foram expedidos.
Giberto chegou a alugar um castelo e uma casa de veraneio na cidade de Marselha para abrigar os refugiados sob a proteção do território mexicano. Em 1943, Saldivar e sua família, juntamente com 40 de seus funcionários, foram presos pela Gestapo e detidos por um ano. Ele foi liberado durante uma troca de prisioneiros entre os governos mexicano e alemão. Gilberto não apenas sobreviveu à guerra como também só faleceu aos 103 anos. Outro caso de “anjo” que viveu muitos anos depois para contar suas histórias.

2. José Castellanos Contreras, de El Salvador

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Trabalhando como Cônsul de El Salvador na Suíça, José começou pequeno, concedendo a um empresário judeu da região da Transilvânia, na Romênia, e a seus familiares um visto para salvar a família inteira de um esquadrão da Gestapo que estava prestes a deportá-los.
Depois que ele se tornou o Cônsul Geral de El Salvador em Genebra, em 1942, José passou a emitir milhares de vistos para refugiados judeus, permitindo-lhes fugir para o continente americano.
Em 1944, a distribuição de documentos salvadorenhos tinha se tornado uma produção em série: José ajudava grupos judaicos para que eles próprios pudessem produzir as falsificações ilegais e permitir que mais judeus fossem salvos. Nesse ano, ele percebeu que poderia fazer ainda mais, de modo que secretamente começou a emitir 13 mil “certificados de cidadania salvadorenha” para judeus da Europa Central de graça.
O consulado salvadorenho foi o primeiro da América Latina a produzir esse tipo de documento contra a vontade de seus superiores e, obviamente, dos nazistas. Os judeus que possuíam o certificado ganhavam o direito de buscar refúgio com a Cruz Vermelha, além do próprio consulado suíço em Genebra. Os documentos foram os responsáveis por salvar milhares de judeus da extradição para os campos de extermínio nazistas. Acredita-se que as ações de José Castellanos Contreras e sua equipe salvaram a vida de uma quantia espantosa de vidas: entre 30 e 50 mil pessoas.

1. Aracy de Carvalho Guimarães Rosa, do Brasil

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A brasileira Aracy de Carvalho Guimarães Rosa, segunda esposa do escritor Guimarães Rosa, não podia ficar de fora desta lista. Aracy foi muito além dos deveres como uma funcionária que trabalhava no departamento de vistos na embaixada brasileira em Hamburgo, na Alemanha.
Ela usou sua posição como chefe da Seção de Passaportes – e contrariou ordens – para conceder vistos a judeus entre os anos de 1938 até 1942, quando o Brasil se juntou aos Aliados. O chamado Anjo de Hamburgo não só fornecia vistos, como também ajudava os refugiados financeiramente e com suprimentos para a viagem ao Brasil comprados com o dinheiro de seu próprio bolso. Ela ainda abrigava alguns deles.
Em 1938, entrou em vigor no Brasil a Circular Secreta 1.127, que restringia a entrada de judeus no país. Aracy ignorou a ordem oficial e continuou preparando vistos para judeus, permitindo a entrada deles por aqui. Como despachava documentos com o Cônsul Geral, a paranaense colocava os vistos entre a papelada para ser assinada. Para obter a aprovação dos vistos, Aracy simplesmente deixava de por neles a letra J, que identificava quem era judeu.
Nessa época, Guimarães Rosa era Cônsul Adjunto e eles ainda não eram casados. Ele soube do que ela fazia e apoiou sua atitude, com o que Aracy intensificou aquele trabalho, livrando muitos judeus da prisão e da morte. O “anjo” viveu até os 102 anos de idade, e faleceu apenas em 2011. Certamente podemos dizer que ela mereceu estes anos extras.

Meridiano 47, Journal of Global Studies - call for papers

Meridiano 47 - Journal of Global Studies (http//www.meridiano47.info
welcomes articles to be published in 2016.

Meridiano 47 is a scholarly journal published by the Brazilian Institute of International Relations - IBRI, established in 2010. The Journal is dedicated to the promotion of reflection, research and academic debate on the issues of the international agenda.

Meridiano 47 publishes scholarly articles on International Relations in a broad sense, and more particularly on International Politics, Foreign Policy Analysis, International Economics, International Institutions, Global History, International History and History of Foreign Policy and on issues involving geographic areas and countries.

Meridiano 47 is an open access journal and do not charge the authors for processing or publication fees. The Journal  follows the continuous publishing model and all the articles are available immediately upon publication.

The author guidelines can be reached at http://goo.gl/Pg4Wwq.
Submissions can be done at http://goo.gl/7Lx5tc.

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Editoria Meridiano 47
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sábado, 20 de fevereiro de 2016

RBPI call for articles, issues 2016 and 2017 (only in English now...)

20-Feb-2016

Dear Dr. Paulo Roberto de Almeida

Revista Brasileira de Política Internacional - RBPI (http://www.scielo.br/rbpi) welcomes articles for the issues to be published in 2016 and 2017.

RBPI is published by the Brazilian Institute of International Relations - IBRI three times per year. Established in 1958, the Journal is dedicated to the debate on International Relations in multiple perspectives.

RBPI is the most traditional scholarly journal on International Relations published in Brazil. The Journal is also one of the most influential journals in the field in Latin America and in the Global South.

The Journal is published in English. The author guidelines are available at http://goo.gl/r7EO2b.

RBPI has impact factor in ISI-JCR and Scopus-SJR and is abstracted and indexed in several high level international services.

Submissions are made at https://mc04.manuscriptcentral.com/rbpi-scielo.

Sincerely,

The Editorial Team
Revista Brasileira de Política Internacional Editor-in-Chief Office
editoria@ibri-rbpi.org

Arigos de história econômica ou de atualidade econômica - Paulo Roberto de Almeida

    Atendendo a pedido de artigos para compartilhamento com alunos de um curso de mestrado online

OMMA em português:  https://www.facebook.com/omma.pt/?ref=hlhttps://www.facebook.com/omma.pt/?ref=hl
OMMA oficial em espanhol: https://www.facebook.com/OMMA-221494731279021/?ref=hl

 no qual estou dando a matéria História Econômica Global, relaciono aqui alguns dos meus textos mais recentes, que apresentam relação com a história ou com a atualidade econômica:

1210. “The Great Destruction in Brazil: How to Downgrade an Entire Country in Less Than Four Years”, Mundorama (n. 102, 1/02/2016, ISSN: 2175-2052; link: http://www.mundorama.net/2016/02/01/the-great-destruction-in-brazil-how-to-downgrade-an-entire-country-in-less-than-four-years-by-paulo-roberto-de-almeida/). Relação de Originais n. 2888.

1211. “Dez grandes derrotados da nossa história (ou, como o Brasil poderia ter dado certo mas não deu)”, Spotniks (14/02/2016; link: http://spotniks.com/dez-grandes-derrotados-da-nossa-historia-ou-como-o-brasil-poderia-ter-dado-certo-mas-nao-deu/); reproduzido no blog Diplomatizzando (link: http://diplomatizzando.blogspot.com.br/2016/02/dez-grandes-derrotados-de-nossa.html). Relação de Originais n. 2929.

1203. “Desafios externos ao Brasil no futuro próximo”, Mundorama (n. 100; 4/12/2015; ISSN: 2175-2052; link: http://mundorama.net/2015/12/04/desafios-externos-ao-brasil-no-futuro-proximo-por-paulo-roberto-de-almeida/). Relação de Originais n. 2893.

1200. “The world economy, from belle Époque to Bretton Woods”, Mundorama (21/10/2015, link: http://mundorama.net/2015/10/21/the-world-economy-from-belle-epoque-to-bretton-woods-by-paulo-roberto-de-almeida/). Relação de Originais n. 2809.

1199. “A longa marcha da OMC: das origens aos impasses atuais”, Meridiano 47 (vol. 16, n. 150, Julho-Agosto de 2015, p. 16-22; ISSN: 1512-1219; link da revista: http://periodicos.unb.br/index.php/MED/issue/view/1212; link do artigo: http://periodicos.unb.br/index.php/MED/article/view/16511; pdf do artigo: http://periodicos.unb.br/index.php/MED/article/view/16511/11780). Relação de Originais n. 2764.

 1196. “Os imperialismos europeus e o impacto econômico das guerras globais do século XX”, Revista Brasileira de Estudos de Defesa (v. 2, n. 1, jan.-jun. 2015, p. 12-32; ISSN: 2358-3932; link para a revista: http://seer.ufrgs.br/index.php/rbed/issue/view/2676/showToc; para o artigo:  http://seer.ufrgs.br/index.php/rbed/article/view/52996/35229); informado no blog Diplomatizzando (link: http://diplomatizzando.blogspot.com/2015/10/revista-brasileira-de-estudos-de-defesa.html). Relação de Originais n. 2757.

1195. “Transformações da ordem econômica mundial, do final do século 19 à Segunda Guerra Mundial – Entrevista com Paulo Roberto de Almeida”, Boletim Mundorama (n. 97, setembro 2015; ISSN: 21-75-2052; link: http://mundorama.net/2015/09/30/transformacoes-da-ordem-economica-mundial-do-final-do-seculo-19-a-segunda-guerra-mundial-entrevista-com-paulo-roberto-de-almeida/), transcrito no blog da RBPI (30/09/2015; link: http://ibri-rbpi.org/2015/09/30/transformacoes-da-ordem-economica-mundial-do-final-do-seculo-19-a-segunda-guerra-mundial-entrevista-com-paulo-roberto-de-almeida/); reproduzido no blog Diplomatizzando (1/10/2015; link: http://ibri-rbpi.org/2015/09/30/transformacoes-da-ordem-economica-mundial-do-final-do-seculo-19-a-segunda-guerra-mundial-entrevista-com-paulo-roberto-de-almeida/); distribuído pelo IBRI, em 13/11/2015 (link: https://t.co/GvOhtfgvTe). Citação do material:  GOMES, D. C. A economia internacional, da Belle Époque a Bretton Woods. SciELO em Perspectiva: Humanas. [viewed 05 December 2015]. Available from: http://humanas.blog.scielo.org/blog/2015/11/25/a-economia-internacional-da-belle-epoque-a-bretton-woods/.  Relação de Originais n. 2846.

1194. “Transformações da ordem econômica mundial, do final do século 19 à Segunda Guerra Mundial”, Revista Brasileira de Política Internacional (vol. 58 (1) 127-141; ISBN: 1983-3121; link da revista: http://www.scielo.br/scielo.php?script=sci_issuetoc&pid=0034-732920150001&lng=en&nrm=iso; DOI: http://dx.doi.org/10.1590/0034-7329201500107; link do artigo: http://www.scielo.br/pdf/rbpi/v58n1/0034-7329-rbpi-58-01-00127.pdf). Relação de Originais n. 2758.

sexta-feira, 19 de fevereiro de 2016

San Thiago Dantas: mais um "derrotado" de nossa história

Foi uma falha minha não ter incluído San Tiago Dantas entre os pensadores do Brasil que tinham projetos de reforma da nação. Por enquanto esta informação sobre ele de um livro que ainda não tenho por ter ficado fora do Brasil desde 2013. 
Paulo Roberto de Almeida 

FOLHA DE SÃO PAULO 18.02.2016

CREDIBILIDADE

Pedro Dutra

No início de 1963, a situação econômica do país era dramática. O processo inflacionário, iniciado com a guerra, recrudescera no operoso, mas perdulário, governo Kubitschek, e os seus índices não cessavam de subir. No plano externo, a dívida vencia a curto e a médio prazo, extremando o ceticismo dos credores no governo brasileiro. 

Em final de janeiro, o presidente João Goulart (Jango) formou um ministério com os melhores nomes da política nacional. Entre eles, na pasta do Planejamento, o economista Celso Furtado, autor do Plano Trienal, de combate à inflação e de retomada do crescimento. Na Fazenda, o exímio advogado e deputado pelo Partido Trabalhista Brasileiro, o mesmo de Jango, San Tiago Dantas. 

Embora ciente de que só a retomada do desenvolvimento poderia vencer a crise, San Tiago estava advertido de que o combate à inflação e o ajuste fiscal eram os requisitos essenciais para alcançar o objetivo. 

Tão logo assumiu a pasta, expôs ao país, na televisão, a sua situação real. Explicou as etapas do plano a serem cumpridas. E mostrou ser indispensável o apoio da classe política, empresários e trabalhadores, aos quais, em sucessivas reuniões, detalhou a tarefa a desafiar a todos. 

Em visita ao presidente americano John F. Kennedy, articulou a renegociação da dívida externa, em limites e condições extremas, porém suportáveis, se a situação interna se estabilizasse. E logo os principais indicadores econômicos reagiram positivamente aos cortes de despesas públicas anunciadas e à suspensão de emissões de papel moeda, único recurso a atender às despesas crescentes do Tesouro. 

Imediatamente, o dólar no câmbio livre caiu de 900 para 600 cruzeiros, reajustes de preços privados foram adiados, ampliou-se o espaço junto ao empresariado, antes refratário à discussão das reformas de base. As
principais propostas de San Tiago foram objeto de uma semana de discussões em São Paulo, registradas em um caderno especial lançado por esta Folha. 

Mas o presidente hesitava em apoiar, decidida e publicamente, o programa e a ação econômica de seus ministros. Educado e cordial, faltava, porém, a Jango a energia política que em horas de crise cobra redobrada determinação. Ele logo se viu sitiado pela sua própria base partidária, arrebatada pelo deputado, e seu cunhado, Leonel Brizola. 

Exsudando um vigor político extraordinário, a serviço de um frenético discurso populista, Brizola açulou, contra a política econômica e o ministro da Fazenda, os sindicatos que formavam a base do partido do governo, lançando um repto incandescente às forças da esquerda sectária de que as reformas viriam "na lei ou na marra". À oposição dos sindicatos uniram-se, cerradas na defesa de seus privilégios, as corporações públicas, engrossando o enfrentamento ao ministro da Fazenda. 

San Tiago reagiu à "esquerda negativa", como a crismou. Considerava-a cega à realidade do país, pois, ao agitar críticas infundadas e propostas inexequíveis, agravava a situação econômica e fecundava a crise política, cujo desdobramento seria a ruptura da ordem democrática. 

A indecisão de Jango em romper com a "esquerda negativa" corroeu a credibilidade que San Tiago alcançou infundir nos principais agentes econômicos e, por um momento, sinalizou a superação da crise. 

A "esquerda negativa" saiu vitoriosa e o país não demoraria a sentir os efeitos da sua ação, daí a nove meses, em abril de 1964. 

PEDRO DUTRA, 65, advogado, é membro do Ibrac - Instituto Brasileiro de Estudos de Concorrência, Consumo e Comércio Internacional. É autor de "San Tiago Dantas - A Razão Vencida" (ed. Singular), vencedor do Prêmio Senador José Ermírio Moraes da Academia Brasileira de Letras 

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