Jacques Attali ne s'attend pas à une bonne année 2016 avec ses prévisions (très très) pessimistes
Le HuffPost, 22/12/2015
2016 - Dans quelques jours, vous souhaiterez la bonne année à vos proches. Vous espérerez sans doute aussi que l'année qui arrive sera meilleure que celle qui s'achève, marquée notamment par les conflits et attentats, la crise des migrants, le réchauffement climatique ou encore l'accroissement des inégalités. Et si 2016 était pire que 2015? C'est en tout cas ce que prévoit Jacques Attali.
"Le pire du pire est très vraisemblable", annonce l'économiste et éditorialiste sur son blog hébergé par L'Express, qui énumère les raisons pour lesquelles cette nouvelle année n'incite pas vraiment à l'optimisme. Au programme notamment, "de nouveaux attentats terroristes, d’une ampleur défiant l’imagination" y compris en France et une "aggravation" probable des conflits dans le monde.
Affrontements, crise et catastrophes
"D’autres affrontements devraient éclater, en particulier en mer de Chine, en Inde et en Afrique, estime aussi Jacques Attali, selon lequel "cela pourrait déraper en une guerre mondiale, religieuse ou laïque, ou encore liée à la circulation de l’énergie", et "de nouveaux Etats vont sans doute s’effondrer". Comme si cela ne suffisait pas, l'économie mondiale sera aussi durement impactée.
Jacques Attali raccord avec ses prévisions en septembre 2014 au "Positive Economy Forum"
"Une crise financière majeure devrait éclater", prévient ainsi Jacques Attali, selon lequel elle sera "comparable à celle de 2008" mais cette fois causée par les crédits spéculatifs accordés aux entreprises. En France, la situation économique ne s'améliorerait pas, avec une "aggravation du chômage", tandis que l'Europe connaîtra "l'élévation de murs aux frontières" et une remise en cause de l'euro.
Enfin, l'ancien conseiller spécial de François Mitterrand évoque l'environnement et la santé avec "des catastrophes naturelles liées aux changements climatiques" mais aussi "une épizootie, ou une épidémie majeure, partant d’une souche nouvelle d’un virus mutant", qui entraînerait "la fermeture des frontières à travers toute la planète". Cela commence à faire beaucoup.
Faut-il pourtant cesser d'espérer et se résigner? Pas forcément selon Jacques Attali, qui estime que "de bonnes surprises sont aussi possibles" si "on se donne les moyens, lucidement, d’écarter définitivement ces catastrophes probables, en agissant méthodiquement sur les causes de chacune d’elles", ce qui "exige de se considérer individuellement et collectivement en charge de l’avenir".
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