Histoire diplomatique
En France, l’histoire diplomatique a pour fondateurs Albert Sorel (1842-1906) et Albert Vandal (1853-1910), professeurs à l’École libre des sciences politiques. S’ils ne la réduisent pas à l’histoire des diplomates et des ambassades, ils limitent les relations internationales à des relations entre gouvernements. L’intérêt national est une réalité et une norme, défendu par chaque État dans la durée, quelle que soit l’idéologie des régimes politiques en place. L’histoire privilégie alors l’histoire événementielle, celle des grands hommes et des négociations entre chancelleries. A partir des années 1930, ce type d’histoire diplomatique est remis en cause. Lucien Febvre (1878-1956), Marc Bloch (1886-1944), Fernand Braudel (1902-1985), Pierre Renouvin (1893-1974) ou Jean-Baptiste Duroselle (1917-1994) élargissent le champ d’étude aux questions économiques et sociales. L’histoire des relations internationales n’est plus alors seulement l’histoire des rapports interétatiques mais aussi celle des rapports entre les peuples.
Le nombre considérable de documents dématérialisés relatifs à l’histoire diplomatique impose que cet ensemble documentaire soit subdivisé par période historique. Compte tenu du fait qu’ils concernent principalement la France, les tranches chronologiques ont été déterminées en fonction de ses régimes politiques successifs :
La nature des informations très disparates contenues dans les manuscrits numérisés de correspondances diplomatiques a conduit à choisir cet ensemble documentaire pour les regrouper. Publiées, les lettres et instructions figurent dans l’accès « Documents diplomatiques ».
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