O que é este blog?

Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida.

sexta-feira, 21 de outubro de 2011

Europalia: le Bresil a Bruxelles


Newsletter 4
21.10.2011
www.europalia.eu

 
04.10.2011>15.01.2012
  Coup d'envoi du festival europalia.brasil
Le festival a été inauguré le 4 octobre par la Présidente du Brésil, Dilma Rousseff, et la Famille Royale belge, suivi le lendemain d’une grande fête brésilienne pour l’ouverture de l’exposition Brazil.Brasil : arts visuels, percussions, forró et capoeira ont donné un excellent avant-goût des 3 mois de festivités à venir !


  
Expo: au coeur de l'AmazoniePour tout savoir sur l’Amazonie et les fascinantes coutumes des peuples autochtones, visitez pendant les vacances de Toussaint l’exposition Índios no Brasil: parures de plumes multicolores, masques et vidéos vous emmènent en voyage à travers une des régions les plus mystérieuses du Brésil.
Gratuit pour les moins de 13ans et audioguide spécial Kids!

Expo: de la rue à la plageMais le Brésil, c’est aussi des villes en pleine mutation. A Rua au M KHA se focalise sur le rôle de la rue dans les créations des artistes contemporains de la ville de Rio, tandis que Paulo Mendes da Rocha(Palais des Beaux-Arts), Lina Bo Bardi (C-Mine) ou Brasília (BIP) montrent le travail de certains des plus grands architectes brésiliens. Et pour voir un autre visage de la ville de Rio, rien de tel qu’une visite de l’exposition Copacabana à deux pas de la plage d’Ostende…

Expo: un triptyque afro-brésilienTrois expositions explorent la dimension afro-brésilienne de la diversité du Brésil : à travers photos, vidéos et installations, Incorporations offre une vision des artistes contemporains sur le rôle de la culture afro-brésilienne dans la société brésilienne. D’un autre côté, Perles de Liberté se focalise sur les bijoux d’esclaves au Grand Hornu Images, tandis que Bispo de Rosario (Art et Marges) montre le travail d’un des plus poétiques artistes afro-brésiliens.

Musique: au cœur des nuits brésiliennesFin octobre sera chaud, chaud, chaud, avec l’arrivée de plusieurs stars de la musique électronique brésilienne : ne ratez pas les concerts de Chico Correa & Pocket Band, DJ Dolores, Pedro Osmar & Loop B, BoTECOelectrico, DJ Tudo... > plus d’infos. Sans parler de la visite tant attendue de l’incomparable Tom Zé, un des fondateurs du mouvement Tropicália. Et si vous ne savez lequel choisir, le Vooruit (Gand) et deSingel (Anvers) vous ont concocté deux week-ends intensifs – Brasil Underground et Vamos Brasil – pour vous offrir un aperçu détonnant de la scène underground brésilienne > plus d’infos.

Cirque: focus sur le cirque brésilien à Bruxelles!Fin octobre, le festival accueillera deux des plus grandes compagnies de cirque du Brésil, Nau de Ícaros et Intrépida Trupe. Théâtre, danse, acrobaties et effets spéciaux se combinent dans ces deux spectacles magistraux et débordants de poésie. A voir absolument!

Théâtre: des classiques revisités à la sauce brésilienneNe ratez pas la Mouette d’Enrique Diaz, metteur en scène de  génie de la scène contemporaine brésilienne. Une bande de jeunes comédiens brésiliens se réapproprient le chef d’œuvre de Tchekhov, y intégrant accessoires surprenants et confessions intimes, pour lui donner cette petite touche de folie et de chaleur dont seul le Brésil a le secret.

Littérature: du cordel aux nouvelles amazonesLa littérature de cordel, forme populaire de tradition orale du Nordeste brésilien, sera mise à l’honneur lors d’une table ronde avec les auteurs Aderaldo Luciano, Paulo Teixeira Iumatti et Annick Moreau > plus d’infos. Fin octobre, le magazine littéraire Marginales organisera également une soirée littéraire passionnante sur le thème des nouvelles amazones, en présence de João Almino, Silviano Santiago et Beatriz Bracher > plus d’infos. Enfin, ne ratez pas la rencontre avec João Ubaldo Ribeiro, écrivain brésilien dont la réputation n’est plus à faire > plus d’info


Cinéma : focus sur le cinéma brésilien
Novembre commencera avec la venue de deux grands réalisateurs brésiliens: Walter Salles sera à Flagey pour présenter son film Central do Brasil, ainsi que plusieurs documentaires inédits, tandis que Suzana Amaral présentera A Hora da Estrela (nominé aux oscars) et Hotel Atlântico. Novembre marquera également le début du focus sur le cinéma brésilien à la CINEMATEK, ainsi qu’une journée brésilienne lors du Festival de films pour enfants de Bruxelles Filem’on.


Club.brasil: goûtez aux saveurs du BrésilA la recherche d’un endroit où manger un morceau avant ou après la visite de l’exposition pour rester dans l’ambiance brésilienne? Rendez-vous au club.brasil, en bas du Mont des Arts. Vous y trouverez de nombreuses spécialités brésiliennes, accompagnés de cocktails de fruits frais brésiliens. Vous pourrez également y acheter expo.pass, catalogues d’exposition et objets d’artisanat brésilien ou assister à de nombreux concerts, cours de danse et ateliers gratuits. > Voir la vidéo  

Richelieu: construindo o Estado pela espada e veneno


For King And Country

Henrik Bering
The Wall Street Journal, October 21, 2011
 April 25, 1617, a Parisian mob was busy mutilating a corpse on Pont Neuf, roasting the victim's heart over charcoal. The unfortunate individual was Concino Concini, the widely despised principal adviser to the queen mother, Marie de' Medici. The day before, her 16-year-old son, Louis XIII, had ended Marie's regency and ordered Concini's arrest. Showing signs of resistance, Concini was shot on the spot. His friends buried him after dark, but the mob unearthed the body and began parading him through the streets of Paris, snacking on bits of him along the way.
One of the carriages held up at the bridge that day contained the bishop of Lucon, Armand-Jean du Plessis—the title "de Richelieu" was not yet his—who was a minister in the regency and a subordinate of Concini's. One wrong move in that ugly swarm and Concini's fate could be his. Always resourceful, du Plessis ordered his men to shout "Vive le roi! Vive le roi!" and the carriage was let through.
The incident opens Jean-Vincent Blanchard's vivid "Eminence: Cardinal Richelieu and the Rise of France." Traditionally, the man who was named a cardinal in 1622 and soon after became Louis XIII's chief minister has been portrayed in French schools as being "to statesmanship what Machiavelli was to political theory, Galileo to science and Descartes to philosophy." His master plan was to unite a fragmented country under an omnipotent king and to make France the leading power in Europe by challenging the Habsburgs of Spain and Austria. Success at home was a prerequisite for success elsewhere.
To Richelieu's enemies, he was known as "the Red Tyrant," but readers conditioned by Alexander Dumas's "The Three Musketeers" to see Richelieu as an arch villain will be prompted to a rethinking by "Eminence." Consider the poisonous lot that Richelieu had to deal with. Marie de' Medici became apoplectic at the very mention of his name after he thwarted her desire to become the power behind the throne. Louis XIII's brother Gaston d'Orleans wanted to be king himself and sought help abroad. And the queen, like the others, cultivated foreign contacts, constantly plotting to remove him.

Eminence

By Jean-Vincent Blanchard
(Walker, 309 pages, $30)
Louis XIII himself was a moody introvert, clever enough to realize that he needed Richelieu but also resentful. Mr. Blanchard quotes a historian from that period on the tricky position the cardinal occupied: "The six square feet of the King's private study gave him more worries than all of Europe."
Richelieu's right-hand man was a barefooted Capuchin friar called Father Joseph, described by Aldous Huxley in the biography "Grey Eminence" as an odd combination of Savonarola and Metternich in his role as chief diplomat; and as chief of intelligence, Joseph had no limits when it came to destroying his master's enemies. As his boss put it: "In matters of state, doors must shut pity out."
For Richelieu to achieve his goal of consolidating the French state, he first needed to tame feudal noblemen, who had their own private armies, and militant Protestants. Mr. Blanchard expertly details the siege of La Rochelle, a Protestant stronghold that was starved into submission. We see Richelieu and his engineers planning the dam that was built across the outer harbor to prevent the city from receiving supplies, and we find him on his flagship watching a futile English relief attempt. Inside the city, residents dragged themselves to the cemetery before expiring.
Though certainly ruthless, Richelieu was no fanatic. He demanded that Protestants acknowledge the king's sovereignty, but he did not revoke the Edict of Nantes, which guaranteed their freedom of conscience. (It was later revoked by Louis XIV.) Abroad, Richelieu's pragmatism allowed him to enter into alliances with the Swedish King Gustav Adolphus and the German Protestant princes. He had a larger aim: encouraging them to bleed the Habsburgs until France could gain the upper hand.
Throughout, Richelieu foiled countless conspiracies against him. The final one was that of the king's favorite, the Marquis de Cinq-Mars, a vain and effeminate youth who had been installed by Richelieu himself for Louis's amusement. The marquis turned on Richelieu and plotted with the king's brother Gaston d'Orleans to kill him. But Richelieu's spy service discovered the plan and Cinq-Mars was arrested. The book describes in gruesome detail the botched executions in 1642 of Cinq-Mars and an accomplice by a substitute executioner: When Cinq-Mars's head failed to separate from the body, the executioner "grabbed it by the hair and sawed off." Dumas's expert Headsman of Lille would not have approved.
Possessing evidence that the king himself knew of Cinq-Mars's intentions, Richelieu demanded that Louis promise to embrace no more favorites and dismiss de Treville, the captain of the king's musketeers, a Cinq-Mars loyalist. But Richelieu's triumph mattered little: A few days after wringing the concessions from Louis, Richelieu fell ill with pleurisy and died within weeks. The king did not look overly stricken.
Mr. Blanchard chooses to see Richelieu's achievements as a 17th-century "work in progress." After all, his successor, Cardinal Mazarin, needed six more years to ratify the Treaties of Westphalia in 1648, ending the Thirty Years War, and France would soon go through another round of aristocratic revolt. But Richelieu provided the beginnings of a national administration, and in foreign policy he made the national interest trump everything else, including religion. The author quotes Henry Kissinger's estimation that Richelieu was "the father of the modern state system." And as the founder of l'Académie Française, Richelieu contributed greatly to French culture.
On Richelieu's death, Pope Urban III famously said: "If there is a God, Cardinal Richelieu will have much to answer for. If not, he has done very well." Mr. Blanchard, choosing the book's epigraph, preferred the playwright Corneille's verdict: "He has done me too much good to speak ill of him. He has done me too much bad to speak well of him."
Mr. Bering, a writer and critic, last wrote for the Journal about auction catalogs.

Republica Federativa dos Larapios (nao-governamentais, mas com dinheiro governamental, ou seja, seu, meu, nosso...)


Reinaldo Azevedo, 20/10/2011

Já escrevi aqui uma vez: o Brasil inventou a ONGG: Organização Não-Governamental Governamental. É uma vergonha. Uma piada. A razão de ser de uma ONG é tentar despertar a consciência da sociedade para um determinado problema e convidá-la a agir  - em nome da cidadania ou de um princípio qualquer. Na raiz, tem até um quê de interessante: trata-se de uma espécie de revolta pacífica contra o poder e contra o estado.
Sabem quem criou as primeiras ONGs na história da humanidade? Os cristãos, ainda antes de Constantino, quando estavam sob severa perseguição, como demonstra Rodney Stark no livro The Rise of Christianity: a Sociologist Reconsiders History. A sua rede de assistência aos miseráveis, aos desvalidos, explica por que as epidemias, por exemplo, matavam menos os cristãos.
Entre nós, aconteceu um fenômeno perverso. Em vez de as ONGs darem de ombros para o estado pesado, lento, perdulário, gastão, ineficiente, elas estabeleceram com ele uma sociedade: arrancam dinheiro público e o usam com a mesma ineficiência do ente que, por contraste, justifica a sua existência. E, como não poderia deixar de ser, os larápios também se aproveitaram.
Ongueiro se tornou uma profissão. Pior. Misturou-se com proselitismo político. Aqui e no mundo, essas organizações se tornaram extensões da militância de esquerda - no Brasil, com raras exceções, são tentáculos do PT. Voltaremos, certamente, a este assunto. Mas uma coisa é certa: a vida de muita gente melhorou com a pletora de ONGs que anda por aí: a dos ongueiros. Sei de um famoso da área, homem que gosta de se casar muitas vezes. Ao fim de cada matrimônio, a ex-esposa da vez “herda” uma ONG. Melhor pra ele, que não precisa pagar pensão.
O Brasil é assim: safado e banal.
*
Sabem quando publiquei este texto no blog? Em 8 de julho de 2007. Combato esse método de assalto ao e do estado há pelo menos uns 15 anos. Há só uma lei razoável a ser aplicada nesse caso: ONG não pode receber dinheiro público. E pronto! Ou se abre o caminho da ladroagem.

Brasil, primeiro em Banda Larga: campeão...

...ops, enganei-me no título: ele é, na verdade, campeão em custos, em preços escorchantes, em roubalheira oficializada, em carteis organizados, em extorsão dos consumidores indefesos, em conivência de um governo inepto com a não competitividade das empresas brasileiras, enfim (enfins, como diria uma professorinha freireana da UnB), totalmente devotado apenas a esfolar os contribuintes...
Paulo Roberto de Almeida 
Custo da banda larga barra inovação no País
Valor Econômico, 20/10/2011

Divulgada pela Conferência das Nações Unidas sobre Comércio e Desenvolvimento (Unctad), a nova edição do Relatório da Economia da Informação aponta que o Brasil tem a oferta de banda larga móvel mais cara do mundo.
A adoção de tecnologias da informação e comunicação (TIC) é uma realidade para grande parte das companhias brasileiras. A aplicação desses recursos no desenvolvimento de inovações para os negócios, no entanto, ainda é modesta, especialmente entre as pequenas e médias empresas (PMEs). Os fatores que explicam esse contexto são claros: o custo e a qualidade da infraestrutura tecnológica no País.

Divulgada ontem (19) pela Conferência das Nações Unidas sobre Comércio e Desenvolvimento (Unctad), a nova edição do Relatório da Economia da Informação aponta que o Brasil tem a oferta de banda larga móvel mais cara do mundo. Abrangendo mais de 60 países, o estudo avalia o uso das TICs no setor privado em mercados desenvolvidos e economias emergentes.

De acordo com a pesquisa, o pacote de banda larga móvel no Brasil tem um custo de US$ 51,27. A tarifa é bem superior mesmo quando comparada com países menos desenvolvidos. No Sri Lanka e no Vietnã, por exemplo, as cifras são de US$ 4,34 e US$ 6,34, respectivamente.

"Desde 2009, houve uma redução de 17% nos preços de pacotes de dados de telefonia celular no Brasil. Ainda assim, estamos longe de um valor acessível, especialmente para os pequenos empresários", diz Carlos Afonso, membro do Comitê Gestor da Internet do Brasil (CGI), entidade responsável pela elaboração e divulgação do estudo no País.

Ao mesmo tempo, o custo elevado não se traduz na oferta de serviços mais qualificados. Enquanto no Brasil a média de velocidade disponível é de 1 Mbps, esse índice é de 7,2 Mbps em países como Quênia, Sri Lanka e Turquia. "As operadoras vivem batendo na tecla de que é preciso cortar impostos relativos ao setor no Brasil, mas mesmo sem essas taxas, o preço continuaria absurdo", diz Afonso. "Hoje, só 5% dos usuários adotam planos de internet móvel. O serviço é só para os ricos", completa Juliano Cappi, também do CGI.

Como reflexo, Alexandre Barbosa, membro do CGI, destaca que o uso da TIC pelas empresas brasileiras ainda se restringe em grande parte a aplicações básicas, como enviar e receber e-mails. "Por conta dessa infraestrutura precária e cara, fica muito claro que as companhias brecam investimentos em aplicações mais inovadoras na internet, como a realização de transações eletrônicas e a oferta de serviços on-line aos seus consumidores", explica.

O relatório da Unctad ressaltou os efeitos do uso da TIC no desempenho das empresas de países em desenvolvimento. Os ganhos em termos de vendas foram 3,4% maiores entre as companhias que investem em tecnologia. Em outra frente, essas empresas registraram uma rentabilidade 5,1% superior à de companhias que não apostam nessa direção.

quinta-feira, 20 de outubro de 2011

A maravilhosa Cuba da USP, e o que deixaram de dizer...

Cuba, pelo que se vê, pelo que se ouve, pelo que se lê em certos setores do Brasil, é uma extraordinária potência desenvolvida, extremamente inovadora, com um povo feliz, sorridente, bem alimentado, sobretudo viajado e lido, com total liberdade de exercer seus direitos e privilégios, desde que dentro da revolução, claro, e com a devida autorização do lider supremo.
Uma maravilha, pelo menos para a revista de Estudos Idiotas, da USP...
Paulo Roberto de Almeida 



Revista de Estudos Atrasados
Leandro Narloch e Duda Teixeira 
Folha de São Paulo, 20/10/2011

A expressão "estudos avançados" deveria designar discussões científicas de ponta, novas interpretações históricas e atualizações a teorias consagradas. A revista "Estudos Avançados", da USP, costuma publicar artigos com esse perfil desde que foi criada, em 1987. Não é o caso do número 72, nas bancas neste mês. O "Dossiê Cuba", que compõe a maior parte da edição, apresenta estudos que são tudo, menos avançados: artigos sem nenhuma intenção científica e peças de propaganda escritas por pessoas ligadas ao governo cubano.

São ao todo 15 artigos de pesquisadores e jornalistas cubanos, e mais dois de brasileiros. Nenhum dos autores é crítico de um regime que, todos hão de concordar, desperta opiniões divergentes.

O texto mais emblemático é "A democracia em Cuba", do ensaísta Julio César Guanche.
O autor afirma que a revolução de 1959 consagrou um "novo conceito de democracia, com o intuito de garantir o acesso à vida política ativa de grandes setores da população" e defende a manutenção do que chama de "unidade revolucionária" - a proibição imposta aos cubanos de fazer reuniões e formar partidos, jornais ou sindicatos.

Um trecho de "Ciência em Cuba: uma aposta pela soberania" lembra um vídeo institucional: "Inaugurada em Havana pelo próprio presidente Fidel Castro, a entidade conhecida pela sigla CIGB [Centro de engenharia genética e biotécnica] contribuiu de maneira excepcional para colocar Cuba entre os líderes mundiais de tão importante setor". Diversos textos seguem o padrão de citar Fidel no início, mencionar a situação de Cuba antes de 1959 e descrever conquistas da revolução.

O artigo "A educação em Cuba entre 1959 e 2010" não traz discussões sobre métodos de ensino ou experiências mais ou menos eficientes. Em vez disso, o autor reproduz diversas falas de Fidel Castro, incluindo até mesmo a tautologia "é necessário mudar tudo o que deva ser mudado". Do mesmo modo, "Um olhar para a saúde pública cubana" não tem problematização ou comparação de dados, como é praxe nos artigos da revista da USP. O autor se destina apenas a destacar supostas conquistas médicas obtidas em Cuba por causa da "vontade política do governo revolucionário". Não há menção à falta de remédios ou aos subornos exigidos por médicos, queixas tão frequentes entre cubanos menos comprometidos.

Quem assina o texto sobre a saúde de Cuba é o jornalista José A. de la Osa, que ensinava censura, ou melhor, ministrava a disciplina de "política informativa" da Universidade de Havana. De acordo com ex-alunos da universidade, Osa ensinava quais eram os temas que não poderiam figurar nos jornais oficiais, como fracassos econômicos, opiniões de dissidentes e crimes chocantes.

A edição é ilustrada com fotos fornecidas pelo governo cubano. As imagens das páginas 47 e 76 são relíquias da propaganda comunista. Trata-se de reconstituições, à la Stálin, de episódios do movimento revolucionário.

Deve ser direito de qualquer pessoa manifestar a opinião que desejar, inclusive as mais ultrapassadas. Mas se essa manifestação envolve dinheiro público, então é preciso acatar opiniões divergentes e realizar apenas as tarefas para as quais os recursos se destinam. A revista "Estudos Avançados" funciona com fundos do governo federal e da USP, que por sua vez ganha 5% de todo o ICMS de São Paulo. São cerca de R$ 3 bilhões por ano pagos por empresas capitalistas e por cidadãos de todas as classes sociais, que vivem numa democracia com liberdade de pensamento. Não é justo que parte desse dinheiro ajude a mascarar a mais longa ditadura do mundo atual.

Leonardo Narloch e Duda Teixeira são jornalistas e autores do "Guia Politicamente Incorreto da América Latina" (editora LeYa).

An Idiot's Guide to Corruption in Brazil, or...

Corruption for Dummies (in Brazil)...
ou Manual de Instruções para a Corrupção Perfeita no Brasil.

Vocês querem saber como o dinheiro escorre pelo ralo das instituições públicas no Brasil?
Vocês têm ideia de como é fácil constituir uma ONG qualquer para desviar dinheiro público?
Quem sabe até essas coisas não são montadas expressamente para isso mesmo?
Pode ser que eu tenha uma mente perturbada pelo excesso de corrupção bo Brasil; pode ser que eu esteja deformado pela pletora de casos de corrupção no Brasil; pode ser que eu não aguente mais ler, ouvir, contemplar tanta corrupção.
Pode ser, principalmente, que eu não suporte mais ver dirigentes que afirmam e reafirmam que não têm nada a ver com o caso, que os papéis estavam em ordem, que "não me cabe fiscalizar"; que eu não admita mais ver dirigentes no mais alto escalão repetir que "têm inteira confiança"no ministro Fulano de Tal, mesmo quando o ministro Fulano de Tal é um patife consumado, que o seu partido é uma associação mafiosa e que os dirigentes são os chefes da quadrilha.
Pode ser que eu esteja imaginando tudo isto.
Mas, pode ser também que eu esteja simplesmente cansado de ver o meu dinheiro desaparecer em benefício desses políticos honestos...
Paulo Roberto de Almeida


CHAMADA PÚBLICA Nº 1/2011-MINISTÉRIO DAS COMUNICAÇÕES

O Decanato de Extensão (DEX) informa que o Ministério das Comunicações (MC), por meio da Secretaria de Inclusão Digital (SID)  lançou a Chamada Pública nº 01/2011 - APOIO À CAPACITAÇÃO NO USO DAS TECNOLOGIAS DA INFORMAÇÃO E COMUNICAÇÃO (TIC) PARA A JUVENTUDE RURAL. A Chamada, com as normas e o Plano de Trabalho podem ser obtidas no endereço eletrônico: http://www.mc.gov.br/chamada-publica .

Nos termos da Chamada serão distribuídos às Universidades Federais e Institutos Federais de Educação R$10.000.000,00 (dez milhões de reais), provenientes do Ministério das Comunicações. As propostas devem conter solicitação de apoio financeiro de no mínimo R$100.000,00 (cem mil reais) e no máximo R$200.000,00 (duzentos mil reais), incluindo o valor das bolsas solicitadas.

Poderão ser selecionados pelas universidades um projeto por cada uma das três linhas temáticas: TIC direcionadas à Educação do Campo,TIC direcionadas à Gestão e Comercialização da Produção na Agricultura Familiar e TIC direcionadas à Comunicação Digital nas áreas rurais.

O  Ministério das Comunicações receberá as  propostas por meio das pró-reitorias de extensão, até às 23 horas e 59 minutos do  dia 8 de novembro de 2011.

Em atendimento ao item 6.2 dessa Chamada, as  propostas serão selecionadas pelo DEX, por meio de comissão ad hoc indicada pelo Decanato.  Na   urgência exigida,  em face do prazo estreito, o DEX irá receber as propostas impressas   para  seleção e  envio ao Ministério das Comunicações até às 18h da terça-feira,   dia  1º  de novembro de 2011,  em tempo hábil para seleção e envio ao MC.   

O DEX recomenda  a observação cuidadosa dos requisitos da Chamada e   o cumprimento do prazo  estabelecido para permitir a avaliação e envio em tempo hábil. 

Informações: UnB-DEX?Diretoria Técnica de Extensão (DTE)  Telefones 3107-0327 e 0328  

Coordenadoria de Comunicação e Publicação
Decanato de Extensão ? 3107-0326/0330

Kadafi e outros animais politicos (inclusive o Estado brasileiro): textos PRA no Observador Politico

Tenho colaborado, desde poucas semanas, com o Observador Político, um site de exposição, análise e debate de temas políticos, no sentido amplo.
Abaixo uma listagem dos textos publicados até aqui:

Brasil: Cooperacao Tecnica Internacional - Olympio Barbanti Jr.


Governo do PT internacionaliza cooperação técnica

Olympio Barbanti Jr.*
Congresso em Foco, 20/10/2011


“Até que ponto a experiência de cooperação internacional não seria relevante para ‘resolvermos’ os problemas de tantas ‘áfricas’ que existem dentro do Brasil?”

O governo do PT tornou mundialmente relevante a cooperação técnica para o desenvolvimento que o Brasil presta em diversas áreas de políticas públicas, e agora planeja internacionalizar o modelo brasileiro de movimentos agrários. Nos novos projetos oferecidos à África do Sul, Moçambique e Namíbia, o Ministério das Relações Exteriores (MRE) incluiu como parceiros o Movimento Camponês Popular, o Movimento das Mulheres Camponesas e o Instituto Brasileiro de Análises Sociais e Econômicas (Ibase).
Não existe cooperação internacional desinteressada, tanto do ponto de vista econômico como político. A cooperação que o Brasil recebe do Banco Mundial, da Alemanha, dos Estados Unidos e de outros países traz consigo valores e modelos do liberalismo contemporâneo.
O modelo de cooperação para o desenvolvimento que o Brasil já exporta é parcialmente diferente. Diz-se “estruturante”, porque busca dar orientação estratégica e organizar a atuação pública em algumas áreas relevantes para o desenvolvimento econômico e social dos países receptores.
Estão participando nos projetos brasileiros no exterior a Empresa Brasileira de Pesquisa Agropecuária (Embrapa), que entrou fortemente na assistência à produção de algodão na África; o Senai, que internacionalizou seu conhecimento sobre capacitação profissional; e o Serviço Federal de Processamento de Dados (Serpro), que leva a outros países a experiência dos “telecentros”, que contemplam ações no campo da inclusão digital.
A projeção de poder que o país alcança por meio da cooperação internacional é muito relevante. Na Rio+20, ano que vem, Dilma vai faturar alto com as ações de cooperação nas áreas de meio ambiente e redução da pobreza.
Agora, o Brasil pretende internacionalizar a experiência de ONGs ligadas aos movimentos agrários com a produção e plantio de sementes “crioulas”. Trata-se de uma experiência de fato relevante, pois o mercado interna
cional de sementes está controlado por grandes multinacionais.
Existe um inegável componente ideológico na inclusão dessas ONGs na cooperação internacional. Porém, de outro lado, a capacidade de um país controlar minimamente a sua produção de grãos típicos da agricultura familiar pode ser estratégica para a segurança alimentar e o combate à fome – especialmente nos países pobres.
A cooperação brasileira no exterior já é muito forte em termos de presença internacional: está em 37 países da África, 12 países das Américas, no Timor-Leste, e em alguns países do Oriente Médio, sem contar os cursos de treinamento à distância oferecidos para diversos países. Mais de 120 entidades estão envolvidas na cooperação sul-sul brasileira.
O intrigante nisso tudo é o fato de diversas áreas de políticas públicas ambientais e sociais no Brasil caminharem tão lentamente. Até que ponto a experiência de cooperação internacional não seria relevante para nós mesmos “resolvermos” os problemas de tantas “áfricas” que existem dentro do Brasil? Até que ponto os projetos financiados com dinheiro brasileiro no exterior estão dando resultado positivo?
Essas são algumas dúvidas de uma importante área de política, que o Congresso Brasileiro passa à margem. Seria oportuno que as Comissões de Relações Exteriores das duas Casas Legislativas acompanhassem com mais atenção a cooperação internacional brasileira, carente de legislação que suporte as diversas ações que ela pode comandar.
* Jornalista pela Faculdade Cásper Líbero (SP), fez mestrado em Desenvolvimento Social na Universidade de Wales e obteve PhD em Políticas Sociais pela London School of Economics (LSE). Possui uma especialização em Gestão de Conflitos, pela Universidade de Colorado, Boulder. Exerceu as funções de repórter, editor assistente e coordenador de nacional e política na Folha de S. Paulo. Foi professor e secretário de Relações Internacionais na PUC Minas. Realiza atividades de consultoria em organismos internacionais, empresas privadas, ONGs e no Congresso Nacional.

Oposicao, oposicion: mesma porcaria, no Brasil e na Argentina...

Parece que a mediocridade vence, na Argentina e no Brasil, por falta de oposições dignas desse nome.


(Especial para Infolatam por Rogelio Núñez)-. Cristina F. de Kirchner espera conseguir una victoria arrasadora e histórica este domingo en las elecciones presidenciales de Argentina. Será un triunfo por méritos propios: su liderazgo, menos “crispado” que el de su esposo. Pero también se ha visto favorecida por la buena coyuntura económica, y por la debilidad que padece la oposición que luce deprimida, dividida, fragmentada, sin liderazgo, sin proyecto de futuro y enfrentada entre sí.

What to do about Greece: not pretty much, really...

Como diria alguém, o jeito é relaxar...

The eurozone (read: Germany) has its work cut out for it.
Whichever actions Germany takes, three things are all but inevitable: an Italian bailout, a European banking crisis, and a Greek default. Any one outcome will likely trigger the other two.
This may look like a "damned if I do, damned if I don't" type of situation, but how Berlin handles the crisis could be the difference between a weakened euro and nonexistent euro.

STRATFOR

Pronto, vou ajudar os gregos: vou protestar a favor...

Confesso que começo a cansar de todos esses protestos de indignados, de tantos ocupantes de Wall Street, esses milhares de alternativos, de antiglobalizadores, franceses, gregos, troianos e tutti quanti fazem manifestações ruidosas nas ruas e nas praças, atrapalhando o trânsito, gastando à toa o gás lacrimogenio da polícia, entortando escudos e bastões dos ditos cujos, fazendo buracos nas calçadas com todos esses paralepípedos arrancados, enfim (enfins, diria uma professorinha da UnB), estou começando a cansar com toda essa bagunça monumental, essas passeatas ruidosas, apenas e tão somente para protestar contra tudo isso que está aí (e não é pouca coisa, não é mesmo?).
Por isso mesmo vou me colocar a favor de todo esse pessoalzinho miúdo -- e alguns nem tão miúdos assim, já que bem alimentados e barrigudinhos, como aquele filósofo esloveno confuso e idiota -- e vou sugerir alguns novos slogans, para que eles possam desfilar pacificamente, sem precisar brigar com a polícia, sem sequer precisar atirar um único pedregulho, sem se cansar -- afinal de contas, os gregos são os baianos da Europa -- e sobretudo sem precisar ser do contra (como eu mesmo sou, invariavelmente).
Meus slogans são de manifestações A FAVOR, sempre propondo coisas sensatas e razoáveis.
Vamos lá:


CHEGA de embromação: queremos o direito de não ir ao trabalho uma vez por semana.
STOP agora, a repressão material capitalista: pela elevação espiritual socialista.
QUEREMOS receber sem trabalhar: temos os mesmos direitos dos políticos.
PRECISAMOS de mais políticas setoriais, em todos os setores, mesmo redundantes.
ADORAMOS a política agrícola comum (vulgo "loucura agrícola europeia").
PEDIMOS mais gastança estatal, mais estímulo ao crescimento.
AMAMOS os Estados, sobretudo os soberanos, os mais ativos e onipresentes.
CONTRA a privatização das necessidades; pela socialização das capacidades.
NÃO MAIS manifestações sem distribuição de sorvete e água gelada.
BASTA DE GREVES, queremos ficar dormindo em casa.
MANIFESTANTES E POLICIAIS: unidos, jamais serão vencidos!
MENOS PASSEATAS, mais amor.
POR ASSEMBLEIAS com ar condicionado.
QUEREMOS DESEMPREGO, com seguro em dobro...
CHINESES: comprem nossas ilhas, nossos vignobles, nossos chateaux, fiquem com tudo.
AMERICANOS: despejem vossos dólares, eles são bem vindos.
BRASILEIROS: mandem-nos seus corruptos, eles são os melhores do mundo...


Pronto, acho que já está bem assim: gregos, helênicos, macedônicos, troianos, 300 de Esparta e outros Ulisses perdidos em tantas manifestações simultâneas, agradecem.
Por nada...
Paulo Roberto de Almeida 

Conubio, contubernio, promiscuidade, enfim: a boa e velha corrupção de sempre...

Outra vez: nada a la Nelson Rodrigues aqui.
Apenas um retrato de nossa burocracia especializada, a tecnocracia do sistema fiscal.
"Enfins" (como diria uma professorinha da UnB), não há nada que a classe política possa fazer que não esteja, também, ao alcance de nossos bravos tecnocratas estatais...
Paulo Roberto de Almeida

SEGUNDA-FEIRA, 17 DE OUTUBRO DE 2011

Ex-secretário advoga agora para empresas que fiscalizava

O ex-secretário de Fiscalização da Receita Federal, Marcus Vinícius Neder, hoje é advogado e defende as empresas que fiscalizava. Segundo reportagem da revista Época, o sócio do escritório Trench, Rossi e Watanabe Advogados se reuniu recentemente com auditores da Receita para discutir mudanças nas regras tributárias.

De acordo com a reportagem, um ano antes de deixar o comando da secretaria, Neder editou portaria para centralizar a fiscalização dos grandes contribuintes. Até dezembro de 2009, esse trabalho era feito pelas delegacias do Fisco espalhadas pelo país. Com a nova regra, o secretário teve acesso a detalhes da relação de grandes contribuintes com o Fisco. Sua exoneração foi publicada na edição do dia 27 de janeiro de 2011 do Diário Oficial.

No dia 13 do mês passado, segundo a revista, Neder participou, na sede do Fisco em Brasília, de uma reunião na sala da Coordenação-Geral de Tributação (Cosit), o departamento por onde passam todas as mudanças na legislação promovidas pela Receita. Convocada pelo secretário da Receita Federal, Carlos Alberto Barreto, a reunião tinha o objetivo de rever as regras de tributação sobre o lucro das subsidiárias de empresas brasileiras no exterior, um tema caro a gigantes da economia nacional.

Neder participou do encontro como advogado de empresas que antes fiscalizava: Vale, Odebrecht, Petrobras, BR Foods, Banco do Brasil, entre outras. Também foram à reunião representantes desses clientes. A reportagem da Época afirma que a intenção dos empresários e do advogado na reunião foi uma só: pedir alterações das normas tributárias sobre o lucro das subsidiárias.

Sete auditores da Receita que ficam em São Paulo foram convocados pelo secretário para participar do encontro em Brasília. De acordo com a notícia, eles desconfiaram da reunião, que foi organizada pela coordenadora de Tributos, a também auditora da Receita Cláudia Lúcia Pimentel da Silva, a número dois na hierarquia da Cosit. Cláudia Lúcia é cunhada de Neder. O advogado afirma que seu escritório foi convidado a participar do encontro pelas empresas interessadas na mudança da legislação. Em nota, a Vale afirmou que desconhece qualquer restrição ao trabalho de Neder na iniciativa privada e que há oito anos tem apoio técnico do Trench, Rossi e Watanabe.

A Receita Federal informou à Época que o grupo de trabalho foi criado para “desafogar” o gabinete do secretário Barreto e dar transparência no atendimento dos pleitos da iniciativa privada. Segundo a assessoria da Receita, um grupo de empresas com atividades no exterior, denominado pela sigla Giex, solicitou neste ano uma audiência com Barreto para tratar da tributação sobre o lucro das subsidiárias.

Ele também foi procurado, segundo a assessoria, pela Federação das Indústrias do Estado de São Paulo (Fiesp) e pela Confederação Nacional da Indústria (CNI). Ainda de acordo com a assessoria, Barreto criou esse grupo de trabalho para que especialistas cuidassem do assunto. A Receita afirma que não sabia que Neder trabalhava para as empresas e que não pode interferir na escolha dos advogados dos contribuintes. E por que a cunhada de Neder foi escalada para organizar a reunião? Coincidência, segundo a Receita.

Marcus Vinícius Neder preferiu não cumprir o período de quarentena, como de hábito procedem os servidores que deixam o Estado. Passou para a iniciativa privada antes mesmo de deixar o Fisco, como revela o documento obtido pela revista Época. Sete dias antes de deixar a Receita, assinou contrato tornando-se sócio da Iguatemi Participações, uma consultoria que funciona no mesmo endereço da Trench, Rossi e Watanabe – as duas têm sócios em comum.

O advogado afirma que o contrato só foi registrado na Junta Comercial de São Paulo em março, dois meses após sua saída da Receita. E diz que pediu exoneração em 17 de janeiro (três dias antes de assinar o contrato), mas a publicação demorou dez dias para sair.

O lucro das subsidiárias
A disputa entre as empresas e o Fisco se dá em torno do artigo 74 da Medida Provisória 2.158, de 2001. Pela norma, os tributos sobre o lucro das empresas coligadas e controladas no exterior têm de ser recolhidos no Brasil com os resultados das matrizes apurados no final do ano, respeitando um sistema de tributação conhecido tecnicamente como “regime de competência”. Tal regra foi criada para que multinacionais brasileiras não postergassem o recolhimento dos impostos de suas operações no exterior. Antes, elas só declaravam o lucro no Brasil quando desejavam.

A Vale é uma das maiores interessadas na mudança da legislação. Recebeu quatro autos de infração, no valor total de R$ 26,7 bilhões, relativos ao período de 1996 e 2008. Todas as multas tiveram como base o artigo 74 da MP. A empresa, que atua em 37 países, sem contar o Brasil, questiona a medida provisória na Justiça.

A 7ª Vara Federal do Rio de Janeiro rejeitou seus argumentos em agosto de 2005, e a mineradora recorreu da sentença. Em março passado, o Tribunal Regional Federal manteve a decisão. No dia 17 de agosto passado, o STF acenou na direção de manter a tributação ao julgar ação direta de inconstitucionalidade contra a MP movida desde 2003 pela CNI.

A votação fechou com quatro votos a favor e quatro contra. O empate foi desfavorável à CNI porque a então ministra Ellen Gracie, antes de se aposentar, votara parcialmente pela constitucionalidade da MP. Falta ainda o voto do ministro Joaquim Barbosa, que não tem participado dos julgamentos no Plenário da corte. Doze dias após a sessão do STF parcialmente favorável à manutenção da tributação, Barreto criou o grupo de trabalho que levou Neder de volta à Receita.

A Odebrecht diz que um grupo de empresários resolveu se unir contra a regra de tributação e contratou o escritório de Neder. De acordo com a Odebrecht, a reunião “foi uma iniciativa conjunta” das empresas com a Receita. A BR Foods limitou-se a dizer que participa de estudos.

O Banco do Brasil disse não ter relações comerciais com Neder e seu escritório. Afirma que esteve na Cosit como convidado da iniciativa privada. A Petrobras não respondeu. A Vale afirmou em nota: “A Vale integra um grupo de trabalho para discutir aspectos da legislação de tributação de lucros no exterior, bem como propor alterações no sentido de dar mais competitividade às empresas brasileiras que atuam no mercado global. (...) Este grupo conta com o apoio técnico do escritório Trench, Rossi e Watanabe Advogados, com quem a Vale trabalha há mais de oito anos, em vários assuntos, inclusive tributários. Desconhecemos qualquer restrição ao trabalho do senhor Marcos Vinicius Neder na iniciativa privada”.

Questionados sobre a possibilidade de que o vínculo com Neder pudesse de alguma forma configurar um convite ao tráfico de influência, todos negam. Os grupos de trabalho da Receita são criados para tratar de assuntos internos. Não costumam atuar em parceria com a iniciativa privada.

Revista Consultor Jurídico, 16 de outubro de 2011

Traicoes, adulterios, enganacoes, oportunismos, safadezas...

Não, não estou falando de algum drama ao estilo de Nelson Rodrigues, de algum dramalhão piegas inspirado em alguma novela mexicana, ou de quaisquer outros tangos e tragédias...
Estamos falando aqui do velho oportunismo francês...
Paulo Roberto de Almeida


Germans Question Contract
France to Sell Frigates to Greece in Controversial Deal
Der Spiegel, 17/10/2011

Berlin is unhappy about a weapons deal in which France plans to supply warships to highly indebted Greece free of charge for the first five years, and at a big discount when payment comes due. Firms and politicians in Germany say taxpayers may end up paying for part of the deal, and they want Chancellor Angela Merkel to intervene.
A stealth frigate is manufactured by France's state-owned DCNS: Will French warship sales harm German jobs?

A huge arms deal is threatening to put French-German relations under strain. According to information obtained by SPIEGEL, France wants to deliver two to four new frigates to the Greek navy and to allow the highly indebted nation to postpone payment of the €300 million ($412 million) purchase price per ship for the next five years.
Under the deal, Greece will have the option of paying up after five years, with a significant discount of €100 million, or returning them to the French navy. The "stealth" frigates are designed to avoid detection by enemy radar and are built by state-owned French defense company DCNS.

The deal is being criticized by German rivals that have been competing for the contract for years.

In a letter to the German government, an executive from the ThyssenKrupp group complained that the vessel purchase will in effect be co-financed by German taxpayers because Greece, reliant on aid from the European Union and International Monetary Fund, may have to restructure its debts.

'The Chancellor Must Stop Her Friend Sarkozy'
A Greek debt haircut is looking increasingly likely. If this happens and Greece is rescued again with funds from the European bailout mechanisms, Thyssen's scenario would come true. German taxpayers would shoulder part of Greece's government spending and thereby be forced to pay for a portion of the frigate purchase.

"While German naval shipyards aren't getting any orders, DCNS and Greek shipyards are being subsidized and kept alive, probably with German money in the end," the ThyssenKrupp executive said.
Uwe Beckmeyer, a member of parliament from the the center-left Social Democrats, says German jobs are at stake and called on Chancellor Angela Merkel to get French President Nicolas Sarkozy to abandon the ship sale. "The Chancellor must stop her friend Sarkozy," said Beckmeyer.

According to an internal Thyssen document, the deal may also breach EU rules on subsidies and public procurement. Thyssen has declined to make an official comment on the matter.

Members of Merkel's center-right coalition government -- comprised of the conservative Christian Democratic Union, it's Bavarian sister party the Christian Social Union and the business-friendly Free Democratic Party (FDP) -- are also pressuring the chancellor to intervene.

"I expect the troika but also the German government to clarify this matter at the next EU summit," said Otto Fricke, a member of parliament for the FDP.

The troika, made up of the EU, IMF and European Central Bank, organized the bailout of Greece and is monitoring the nation's adherence to budget and economic reforms required by the lenders in return for their aid.

SPIEGEL