O que é este blog?

Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida.

sexta-feira, 13 de dezembro de 2013

Papa Francisco: precisa de um bom manual de economia, ou de boas leituras...

Eu poderia recomendar uns dois ou três livros de economia ao papa, para ajudá-lo a reajustar sua visão profundamente equivocada do mundo econômico. Se nenhum conselheiro econômico corrigi-lo, ele vai continuar a falar bobagens; a menos que seja intencional.
Seria bem jesuítico isso...
Paulo Roberto de Almeida 


Le pape François, le 27 novembre 2013, au Vatican. REUTERS/MAX ROSSI

Le pape dénonce l’abandon d’une « saine économie »

Blog : Digne de foi

Le pape va-t-il une nouvelle fois être traité de " marxiste et de néo-socialiste " par les néo-cons américains ? Après son texte programmatique du 26 novembre, qui lui a valu ses accusations,  et dans lequel François dénonçait " la main invisible du marché " et " la culture du déchet ", le pape renouvelle sa charge contre les méfaits de la crise financière dans son premier message pour la paix, publié jeudi 12 décembre et qui sera lu dans toutes les églises le 1er janvier.
Pour de nouveaux "modes de vie"
Intitulé La fraternité, fondement et route pour la paix, ce texte dénonce " les éthiques contemporaines caractérisées par un individualisme diffus, un égocentrisme et un consumérisme matérialiste, qui affaiblissent les liens sociaux, en alimentant cette mentalité du “ déchet ”, qui pousse au mépris ". "La succession des crises économiques doit nous amener à repenser nos modèles de développement économique et à changer nos modes de vie", exhorte-t-il donc en s'appuyant abondamment sur les textes de ses prédécesseurs et sur la doctrine sociale de l’Eglise, sans rupture sur le fond.
Selon le pape, " ces graves crises financières et économiques qui trouvent leur origine dans l’éloignement progressif de l’homme vis-à-vis de Dieu et la recherche avide des biens matériels " poussent de nombreuses personnes à " rechercher la satisfaction, le bonheur et la sécurité dans la consommation et dans le gain, au-delà de toute logique d’une saine économie ". S’en prenant aux très hauts revenus, il insiste donc sur la nécessité de mettre en œuvre " des politiques qui servent à atténuer une répartition inéquitable excessive du revenu ".
Les biens privés comme biens communs
A l’appui de sa démonstration, qui risque de lui attirer de nouvelles critiques de la part de certains milieux économiques, François livre un rapide rappel de la doctrine sociale de l’Eglise. " Nous ne devons pas oublier l’enseignement de l’Église sur ce qu’on appelle l’hypothèque sociale, sur la base de laquelle, comme le dit saint Thomas d’Aquin, il est permis et même nécessaire " que l’homme ait la propriété des biens " ; quant à l’usage, " il ne doit jamais tenir les choses qu’il possède comme n’appartenant qu’à lui, mais les regarder aussi comme communes, en ce sens qu’elles puissent profiter non seulement à lui mais aussi aux autres " ". 
Dans un long catalogue des maux du monde, que seule " la fraternité " peut résoudre, le pape François, dans la lignée de ses prédécesseurs, s’inquiète des " graves atteintes aux droits humains fondamentaux, surtout au droit à la vie et à la liberté religieuse ", du " tragique phénomène du trafic des êtres humains ", de la " mondialisation de l’indifférence ", du " drame déchirant de la drogue sur laquelle on s’enrichit dans le mépris des lois morales et civiles ", de " la dévastation des ressources naturelles et de la pollution ", de "la tragédie de l’exploitation dans le travail ", des " trafics illicites d’argent comme la spéculation financière ", de " la prostitution qui chaque jour fauche des victimes innocentes ", de " l’abomination du trafic des êtres humains, des délits et abus contre les mineurs, de " l’esclavage ", de " la tragédie souvent pas entendue des migrants sur lesquels on spécule indignement dans l’illégalité ", des " conditions inhumaines de tant de prisons, où le détenu est souvent réduit à un état sous-humain ", de " la persistance honteuse de la faim dans le monde ".
S’appuyant sur la théologie, le pape considère que la " fraternité ", gage de " paix et de justice " s’apprend " au sein de la famille", soulignant au passage "les  rôles responsables et complémentaires de tous ses membres, en particulier du père et de la mère ". Enfin, dans un contexte marqué par divers conflits qui mettent aux prises des groupes religieux à travers le monde, notamment en Centrafrique, le pape réitère la demande traditionnelle du Vatican pour " la non prolifération des armes et du désarmement de la part de tous, en commençant par le désarmement nucléaire et chimique ".
Stéphanie Le Bars

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Papa Francisco: bom marketologo politico (e religioso), mas pessimo analista economico...

Desde o início, ou seja, a partir da eleição do cardeal Bergoglio como novo papa, eu tinha reparado que ele era bastante diferente no plano dos comportamentos sociais -- podendo colocar em ordem a imensa bagunça sexual da Igreja -- mas totalmente igual aos outros, ou pior, no que se relacionava à sua doutrina (?) econômica, na verdade, um conjunto de preconceitos habituais de muitos religiosos católicos contra a economia de mercado.
Não sei se o papa é um primitivo econômico, ou se apenas faz demagogia política (se aproximando, assim, um pouco, da teologia da liberação, bastante marxista na sua condenação do lucro e da concentração de rendas, riquezas e propriedades), mas o fato é que ele escorrega, cada vez que fala de economia.
Pretendia fazer uma análise de suas declarações econômicas, completamente equivocadas, e só não o fiz por falta de tempo, mas creio que este artigo pode ajudar na tarefa de rebater essas concepções equivocadas sobre o mundo da economia.
Paulo Roberto de Almeida

Is the Pope Right About the World?

We're living at a far more equal, peaceful, and prosperous time than the pontiff acknowledges.

Pope Francis waves as he arrives at St. Peter's Square at the Vatican. (REUTERS/Giampiero Sposito)
It’s official: 2013 has been the Year of the Pope. The latest evidence? Time has named Francis its Person of the Year, noting that the pontiff, during his first nine months in office, “has placed himself at the very center of the central conversations of our time: about wealth and poverty, fairness and justice, transparency, modernity, globalization, the role of women, the nature of marriage, the temptations of power.” Indeed, the pope’s writings and public pronouncements reveal a deeply caring and passionate man who speaks from the heart. In Evangelii Gaudium, an “apostolic exhortation” released late last month, the pope bemoans inequality, poverty, and violence in the world.
But here’s the problem: The dystopian world that Francis describes, without citing a single statistic, is at odds with reality. In appealing to our fears and pessimism, the pope fails to acknowledge the scope and rapidity of human accomplishment—whether measured through declining global inequality and violence, or growing prosperity and life expectancy.
The thesis of Evangelii Gaudium is simple: “unbridled” capitalism has enriched a few, but failed the poor. “We have to remember,” he writes, “that the majority of our contemporaries are barely living from day to day, with dire consequences. A number of diseases are spreading. The hearts of many people are gripped by fear and desperation, even in the so-called rich countries. The joy of living frequently fades, lack of respect for others and violence are on the rise, and inequality is increasingly evident. It is a struggle to live and, often, to live with precious little dignity.”
Just how free the free market really is today is debatable. The United States is perceived as the paragon of free-market capitalism. And yet over the last two decades, according to Wayne Crews of the libertarian Competitive Enterprise Institute, Washington has issued 81,883 regulations—or nine per day. Maybe the marketplace should be regulated less, and maybe it should be regulated more. But unbridled it is not.

Moreover, the government redistributes some 40 percent of all wealth produced in America—up from 7 percent a century ago. Much of that wealth comes from the rich and pays for everything from defense and roads to healthcare and education, which are enjoyed by Americans from all income groups. The top 1 percent of income earners  earned 19 percent of all income in 2010 and paid more than 38 percent of all income taxes. The top 10 percent paid more than 70 percent of all income taxes. Maybe the rich should contribute more, and maybe they should contribute less. But contribute they do—well in excess of the biblical tithe.
As for the negative consequences of “trickle-down” economics that the pope bemoans, let’s look at them in turn.
First, consider inequality. Academic researchers—from Xavier Sala-i-Martin of Columbia University, to Surjit Bhalla, formerly of the Brookings Institution and Rand Corporation, to Paolo Liberati of the University of Rome—all agree that global inequality is declining. That is because 2.6 billion people in China and India are richer than they used to be. Their economies are growing much faster than those of their Western counterparts, thus shrinking the income gap that opened at the dawn of industrialization in the 19th century, when the West took off and left much of the rest of the world behind.
Paradoxically, the shrinking of the global inequality gap was only possible after India and China abandoned their attempts to create equality through central planning. By allowing people to keep more of the money they earned, the Chinese and Indian governments incentivized people to create more wealth. Allowing inequality to increase at home, in other words, diminished inequality globally. And global inequality, surely, is the statistic that should most concern the leader of a global religion.
The graph below shows the narrowing gap between Chinese (orange) and global (red) incomes. As China embraced capitalism in the late 1970s, its economy started growing faster than the world average, making the world less unequal in the process. The figures in the graph are adjusted for inflation and purchasing power parity (in other words, they take into account that the cost of identical goods—such as a pair of shoes or a pound of beef—may be significantly different in two countries, depending on the price of labor, land, capital, etc.)
GDP, per person, 2011 international dollars, PPP

Second, let’s look at poverty. According to the Brookings Institution researchers Laurence Chandy and Geoffrey Gertz, the “rise of emerging economies has led to a dramatic fall in global poverty.” The authors “estimate that between 2005 and 2010, the total number of poor people around the world fell by nearly half a billion, from over 1.3 billion in 2005 to under 900 million in 2010. Poverty reduction of this magnitude is unparalleled in history: never before have so many people been lifted out of poverty over such a brief period of time.”
If anything, the speed of human progress seems to be accelerating. As Charles Kenny of the Center for Global Development writes, “4.9 billion people—the considerable majority of the planet—[live] in countries where GDP has increased more than fivefold over 50 years. Those countries include India, with an economy nearly 10 times larger than it was in 1960, Indonesia (13 times), China (17 times), and Thailand (22 times larger than in 1960). Around 5.1 billion people live in countries where we know incomes have more than doubled since 1960, and 4.1 billion—well more than half the planet—live in countries where average incomes have tripled or more.”
The graph below shows the percentage of the population living on less than $1.25 a day in Bangladesh (orange), China (blue), Vietnam (purple), and India (green) beginning in the 1980s. The dollar figure is, again, adjusted for inflation and purchasing power parity.
Poverty gap at $1.25 per day, adjusted for inflation and PPP, percent of population

Third, consider violence. In The Better Angels of Our Nature: Why Violence Has Declined—a book that spans 800 pages and millennia of human development—Steven Pinker of Harvard University documents a tremendous decline in global violence. According to Pinker, “Tribal warfare was nine times as deadly as war and genocide in the 20th century. The murder rate in medieval Europe was more than thirty times what it is today. Slavery, sadistic punishments, and frivolous executions were unexceptionable features of life for millennia, then were suddenly abolished. Wars between developed countries have vanished, and even in the developing world, wars kill a fraction of the numbers they did a few decades ago. Rape, hate crimes, deadly riots, child abuse—all substantially down.”
Rape and homicide rates in the United States, percent of 1973 level


Rate of deaths in genocides, per 100,000 people

Last, but not least, consider disease. Measles, polio, and cholera, which destroyed innumerable lives in the past, have been all but eradicated. The spread of HIV/AIDS has been checked by the increasing use of marvelous antiretroviral (ARV) therapies. Some 10 million people, mostly Africans, are being treated with ARVs—an intervention mostly financed by the West. Even cancer rates, which have increased together with life expectancy, are beginning to decline—at least in rich countries. Speaking of living longer, the average global life expectancy at birth hovered around 30 years from the Upper Paleolithic to 1900. Even in the richest countries, like those of Western Europe, life expectancy at the start of the 20th century rarely exceeded 50 years. Today, the average global life expectancy is 68 years.
Antiretroviral therapy coverage, percent of people with advanced HIV


Life expectancy at birth, years

Pope Francis has a big heart, but his credibility as a voice of justice and morality would be immeasurably improved if he based his statements on facts.

Transportes publicos gratuitos: governo enlouqueceu de vez (ou talvez o IPEA), ou faz demagogia eleitoral

Acabo de ouvir na rádio que um estudo do IPEA, esse órgão que um dia, num passado distante, já foi algo racional, ou pelo menos não tão maluco quanto atualmente, propõe transportes coletivos gratuitos para 7 milhões de pessoas (só isso), para estudantes, idosos, militares, e outros "pobres", sendo que o governo subsidiaria o custo, à razão de 8 bilhões de reais por ano (ao que parece).
Segundo o técnico do Ipea, que explicou a maravilha ao repórter da rádio, o transporte não seria exatamente gratuito, pois teria custo, mas este não seria coberto pelos beneficiários, mas sim pelo "poder público".
Como todo mundo sabe, o "poder público" é aquela entidade mágica que tira dinheiro do ar, ou inventa dinheiro, sem que isso tenha qualquer custo para a sociedade...

Eu já deixei de me surpreender com as demagogias eleitorais desse governo, que está simplesmente destruindo a economia nacional, com esse tipo de medida demagógica e absolutamente irracional no plano econômico.
Poucos dias atrás, o "ministro"  da Aviação Civil anunciou que todo brasileiro passará a poder viajar de avião pelo custo de uma passagem de ônibus, sendo que o governo (mais uma vez, esse monstro metafísico, tão bonzinho) cobriria a diferença, como ele pensa fazer com os transportes coletivos urbanos.
O governo enlouqueceu, ou apenas recrudesce na demagogia barata.
Tudo isso vai custar muito caro, não necessariamente em termos absolutos, mas em desorganização completa da economia nacional e, sobretudo, na psicologia popular. Todo mundo vai passar a acreditar que basta ter "vontade política"  -- como disse o técnico do Ipea, que deve ser um completo idiota -- que se pode fazer.
Pobres brasileiros, pobre Brasil...
Paulo Roberto de Almeida

Winery: quanto mais perto melhor (tenho uma ao lado de casa...)

E ainda passei hoje por lá, para comprar um champagne, mais três garrafas de vinho e mais uma de Amaretto di Sarono.
Chers...
Paulo Roberto de Almeida

23 motivos excelentes para beber mais vinho

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Publicado no BuzzFeed
23 motivos excelentes para beber mais vinho 

1. Você tem a oportunidade de usar uma variedade de taças bem bacanas. 

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Syrah/Shiraz // Bordeaux/Cabernet // Tempranillo/Rioja // Borgonha/Pinot Noir // Zinfandel/Chianti // Sauvignon Blanc // Riesling (doce) // Chablis/Chardonnay // Montrachet // Riesling (seco)/Pinot Grigio // Champanhe // Champanhe vintage // Sauternes // Rosé/Blush // Porto vintage

2. Pessoas que bebem quantidades moderadas de álcool, incluindo vinho tinto, parecem ter um risco menor de desenvolverem doenças cardíacas.

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Caixas de suco!
É a CLÍNICA MAYO quem diz, e isso já basta para mim.

3. Não tem como fazer luminárias legais com garrafas de vinho sem dispor de garrafas vazias.




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Como fazer para esvaziar as garrafas é com você. As instruções para fazer as luminárias estão aqui.

4. Kalimoxtos são deliciosos.

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É um drinque feito com vinho tinto e Coca-Cola, e antes que você critique, experimente um! Confie em mim.

5. A expressão “só uma taça” é sempre relativa.

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Finalmente! Uma taça de vinho que atende às minhas necessidades!

6. Porque as garrafas de vinho vêm com rótulos muito bonitos.

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O que, sejamos honestos, representa metade da sua motivação para ter comprado a garrafa, em primeiro lugar.

7. O vinho mantém a sua memória afiada.

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Rapazes, eu estou muito inteligente agora, vocês nem fazem ideia.
Bem, talvez não a curto prazo (ou seja, depois de quatro copos). Mas um estudo da Universidade de Columbia descobriu que a função cerebral decai a uma taxa significativamente mais rápida em abstêmios do que em bebedores moderados.

8. Pessoas que bebem vinho têm uma taxa de mortalidade 34% mais baixa do que quem bebe cerveja ou destilados.

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Precisamos de uma caixa de Chardonnay.
Isso é CIÊNCIA. Passe para cá esse Riesling!

9. O vinho exacerba os sabores já encantadores de suas comidas preferidas.

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Combinando vinho e comida
(Clique aqui para ampliar gráfico.)

10. Beber vinho pode contribuir para a atmosfera de qualquer clube literário.

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Meu clube literário só lê rótulos de vinhos.
Você SÓ está bebendo para ter algo para fazer entre as discussões dos capítulos,certo?

11. Você não precisa gastar mais do que US$20 (ou melhor, mais de US$10!) para beber alguma coisa minimamente saborosar.

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12. Porque às vezes os adultos também precisam de copinhos com tampa.
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13. Porque você pode encontrar vinhos batizados em homenagem a todas as suas sobremesas favoritas.
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Cupcake / Pote de geleia / Bolo em camadas 

14. O vinho é superportátil.

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Especialmente com esta bolsa porta-garrafa. E este sutiã com compartimento para vinho.

15. Os polifenóis presentes no vinho tinto podem ajudar a prevenir problemas de gengiva.

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Estou interessado em manter minha gengiva em bom estado. Saúde!

16. Você pode fazer uma cadeira com rolhas de vinho!

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É urgente que você beba vinho para preencher suas necessidades humanas básicas como ESTRUTURA e MOBÍLIA.

17. É bem fácil fingir algum conhecimento enológico.

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Uau, o tinto combina bem com o branco.
Aqui está um guia para iniciantes. Diga “amadeirado” várias vezes.

18. Cabernet sauvignon, petit syrah e pinot noir são os que mais contêm flavonoides.

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Oh, meu Deus
Eles são os bons antioxidantes que comprovadamente inibem o desenvolvimento de tumores em certos tipos de câncer. Melhor beber.

19. Porque você não tem como preencher isto com latas de cerveja, é ou não é?

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20. O champanhe contém cerca de dez calorias a menos por taça que os vinhos nāo espumantes, e normalmente é servido em doses menores, fazendo dele uma opção mais saudável.

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Então, basicamente, champanhe = uma salada de couve.

21. Você pode consumir vinho até mesmo em FORMA DE SORVETE.

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Isso é sorvete contendo 5% de álcool. Não repare, mas vou ter que aceitar!

22. Porque você nem precisa sair de casa para obter o efeito completo.

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Vamos fazer uma degustação de vinho no sofá
(Você precisa desta camisa.)

23. Beber vinho pode reduzir o risco de depressão.

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Deixe-me pegar umas taças de vinho para nós, querida.
Um estudo publicado na revista BMC Medical descobriu que o consumo de duas a sete taças de vinho por semana pode reduzir a depressão.

L’chaim!

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Os médicos dizem que uma taça de vinho por dia pode estender sua vida. Tim-tim.

Comentários

Diplomacy for Dummies?; ou The Idiot's Guide to Become a Diplomat?; Whatever, um livro com dicas...

Bem, não conheço o livro ainda para me inclinar por qualquer dos títulos, mas acredito que seja sério, sem essas piadas sem graça que figuram no título deste post.
Sendo sério, deve ter coisas importantes a ensinar aos candidatos à carreira.
Estou esperando que me ofereçam, para ler e resenhar, como faço com todos os livros dos diplomatas...
Parece um pouco de auto-propaganda, mas como dizem, a propaganda é a alma do negócio. Um pouco de self-marketing não pode fazer mal...
Paulo Roberto de Almeida

A caminhada de uma diplomata

 
Agência de Notícias Brasil-Árabe, 11/12/2013

A brasileira Claudia Assaf lança o livro 'Diário de Bordo: um voo com destino à carreira diplomática', no qual conta a história de seu ingresso no Itamaraty e como o idioma árabe a impulsionou na profissão.


Arquivo pessoal
Assaf trabalha na representação do Brasil na ONU
São Paulo – A carioca Claudia Assaf andou por muitos caminhos antes de se tornar diplomata. Formou-se em matemática, trabalhou com informática, morou na Síria, foi aeromoça, estudou jornalismo, relações internacionais e foi reprovada três vezes antes de ter sucesso no concurso para o Instituto Rio Branco, passagem obrigatória para quem quer entrar nos quadros do Itamaraty. A trajetória não foi fácil e ela decidiu compartilhar sua história com outras pessoas interessadas em representar o País no exterior. Sua experiência está relatada no livro Diário de Bordo: um voo com destino à carreira diplomática, com lançamento este mês pela editora Fólio Digital.
A obra relata as diversas mudanças pelas quais ela passou em sua vida até se tornar uma representante do Brasil e tem por objetivo incentivar as pessoas que querem seguir o mesmo caminho, ainda que nunca tenham tido experiência na área internacional.

“O livro é mais voltado para quem está descrente. Eu trabalho muito a minha ansiedade no livro. A obra é para um público de mais de 30 anos de idade e que vem de áreas muito diferentes da diplomacia”, explica Assaf. Outro ponto de destaque do livro é seu aprendizado do idioma árabe, fator que ajudou a brasileira a impulsionar sua carreira diplomática.

Aos 22 anos, Assaf trabalhava em uma multinacional de tecnologia em informática, no Rio de Janeiro, onde havia entrado depois de uma pós-graduação em Análise de Sistemas. De ascendência síria, porém, seu sonho era aprender a língua dos avós maternos. Assim, depois de se inscrever no consulado da Síria, ela conseguiu uma bolsa de dois anos para estudar na Universidade de Damasco.

 
 
 
Divulgação
Diplomata conta experiências em livro
“Eu convivia com diversas meninas sírias, que me ajudavam e queriam saber tudo sobre o Brasil. Com isso, fui vendo que existia um outro mundo, a matemática foi perdendo o sentido. Eu falava árabe 24 horas por dia, fui entrando no mundo de uma outra língua”, relata.

Quando o curso acabou, ela conseguiu um emprego em uma companhia aérea do Bahrein e trabalhou ainda na aviação presidencial dos Emirados Árabes Unidos. “Quando estava na aviação, simpatizei com essa vida internacional. Eu amava o Brasil e queria fazer algo internacional. Em todo país que eu visitava, eu ia à embaixada (brasileira)”, conta.

Quando voltou para o Brasil, no entanto, se viu sem profissão. “Tudo o que eu sabia sobre informática estava ultrapassado”, diz. Foi aí que ela decidiu mudar de área e atuar em Humanas. Fez um curso rápido de jornalismo, mas também sem conseguir entrar na área, decidiu apostar no sonho de ser diplomata.

“Uma das táticas que eu usei foi uma nova graduação. Eu queria começar do zero”, diz, sobre a faculdade de Relações Internacionais. Além disso, foram muitas horas de estudo sozinha e também com professor particular. Ela havia se disposto a tentar por sete anos, mas nem foi preciso tanto. No quarto, ela foi aprovada.

A carreira
Depois de quase uma década fora do Oriente Médio, a região foi a primeira escolha de Assaf, que atuou por cerca de cinco anos em Doha, no Catar. “O árabe é meu maior diferencial e vem sendo uma ferramenta muito importante”, diz. Segundo ela, o sentimento de que havia conseguido se tornar o que queria veio com a realização da segunda Cúpula América do Sul – Países Árabes, que ocorreu naquele país em 2009.

“Ajudei a organizar a recepção do presidente Lula com a embaixada. No dia em que o avião da FAB aterrissou, eu, como diplomata, estava esperando para receber o presidente. Eu estava na porta do avião quando o Lula desceu. É uma honra muito grande”, lembra emocionada. “Ali eu encontrei o que queria para a minha vida, que era trabalhar para o meu país com uma dimensão internacional”, afirma.

Atualmente, ela integra a Missão Permanente do Brasil junto à Organização das Nações Unidas (ONU), em Nova York. Assaf cuida de sete temas distintos relacionados a economia e finanças. Suas atividades incluem assessorar os embaixadores do Brasil na ONU durante as reuniões da organização, participar de negociações, entre outras.

Uma dica de ouro para quem se interessa pela área? Estudar a língua portuguesa. “Não adianta saber tudo de economia, direito e história se você não souber escrever direito o português”, avisa. Ela mantém ainda um site (www.dicas-da-diplomata.com.br) e uma fanpage no Facebook (http://migre.me/gXwMV) para ajudar os candidatos a diplomata. Quem quiser mais dicas sobre o tema, só mesmo lendo o livro. A obra terá lançamento em dias distintos no Rio, Brasília e São Paulo.

Serviço
Lançamento do livro Diário de Bordo: um voo com destino à carreira diplomática

Rio de Janeiro
16/12/2013, segunda-feira, das 18h às 20h30
Livraria Cultura
Rua Senador Dantas 45, Centro

Brasília
20/12/2013, sexta-feira, das 19h às 20h30
Restaurante Carpe Diem, 104 Sul

São Paulo
21/12/2013, sábado, das 17h às 19h
Espaço Bibliaspa
Rua Baronesa de Itu, 639 - Santa Cecília - São Paulo – SP

PT = Patifes Totalitarios? - Milton Simon Pires

A CONDIÇÃO DE HOMEM COMUM
Milton Pires, 12/12/2013

Quando escreveu “Em Busca de Sentido”, Victor Frankl, lembrando de sua experiência no campo de concentração, descreveu situações em que alguns de seus colegas simplesmente desistiam de viver. Eles deixavam-se ficar nos alojamentos, deitados em suas camas...não buscavam mais por comida e finalmente, vagarosamente, morriam..
Duvido da existência de uma “teoria psicológica das sociedades”..Vejo com ressalvas a ideia de entender o coletivo como um organismo vivo em que imperam os impulsos de um inconsciente único capaz de ser estudado sob leis e princípios equivalentes aos da psicanálise.
Escrevo essas linhas com a intenção de pura especulação. Meu objetivo é tentar imaginar que efeito poderiam ter o caos e a corrupção..a sensação de desesperança ou de que “as coisas sempre foram assim” sobre o Brasil Petista. Uso essa expressão, Brasil Petista, no mesmo sentido em que os historiadores falam em Alemanha Nazista. Entendo perfeitamente as diferenças entre os dois regimes sem ser ingênuo para compará-los em termos do holocausto e do genocídio que um deles produziu, mas sempre lembrando que são os dois representantes inseparáveis da experiência totalitária do século XX. O PT, assim como o Partido Nacional Socialista, é um organização criminosa e totalitária. Já escrevi sobre isso antes e não vou voltar ao assunto aqui.
Retorno ao tema do texto colocando agora a o problema sob forma de pergunta: quais os efeitos sobre o povo brasileiro que o caos e a corrupção, continuamente noticiados, trazem para nossa capacidade de reagir?? Existirá na sociedade uma reação semelhante aquela descrita por Frankl para aqueles estavam no campo de concentração?
Afirmo aqui que existe um grau de corrupção, um nível de caos e de confusão dentro de uma sociedade onde toda esperança num futuro diferente desaparece..Um momento de sofrimento único cuja comparação que me ocorre fazer no momento é aquela do Camboja em 1973 quando os B-52 lançaram sobre o pequeno país uma quantidade de explosivos maior que tudo aquilo que os Estados Unidos usaram na Segunda Guerra Mundial. Os sobreviventes, muitas vezes cegos e surdos, saindo de suas seus abrigos (verdadeiras tocas no chão) encontravam-se perante uma paisagem quase lunar. Numa experiência única sentiam-se como que “fora do tempo”...esperando por alguém ou alguma coisa que pudesse lhes devolver o “sentido” da vida...momento perfeito para o surgimento do Khmer Vermelho e do seu regime genocida..
Novamente faço a ressalva de que sei muito bem que não estamos na Alemanha Nazista, que B-52 algum despejou bombas sobre o Brasil e que essas comparações (perigosas como qualquer comparação) tem por objetivo único estabelecer um paralelo..uma simples analogia em termos do grau de apatia..da sensação de desesperança entre os sobreviventes das grandes tragédias que eu relatei e dessas pequenas tragédias brasileiras...essas que, sem bombas e campos de concentração, nos vão matando aos poucos..nos reduzindo a seres fora do tempo e portanto a homens e mulheres sem esperança.
Cada vez que dizemos que as coisas “sempre foram assim” ou que “antes era muito pior” abdicamos da capacidade de imaginar um mundo diferente...nós nos anestesiamos..nos tornamos convictos de que todos os partidos são iguais, todos os políticos são iguais que todos NÓS somos iguais...Nós nos tornamos tão iguais, uns aos outros, que precisamos cada vez mais da noção de “minorias” para encontrar nelas aquilo que antes foi inerente a própria condição humana. Somente nos encontramos com força suficiente para termos piedade quando olhamos para “mulher espancada”..para o “negro despedido”...para “criança abusada”..Nós precisamos cada vez mais de subgrupos para depositar o que nos resta de compaixão e o que ainda nos identifica como humanos numa curiosa inversão de hierarquia em que só a condição de exclusão é capaz de justificar a caridade e o princípio de empatia.
Ai daquele que em sofrimento for só mais um ...um que não pode despertar piedade por pertencer a algum grupo minoritário..a uma parcela de excluídos..um que não seja refugiado de guerra ou perseguido político..que seja só mais um qualquer, quem sabe até nós mesmos..numa emergência imunda ou dormindo numa rua sem nome...Esse vai morrer sozinho..na condição de homem comum.

Em memória do amigo Oswaldo Flores

Porto Alegre, 12 de dezembro de 2013

A piada da semana: Russia pacifista e moralizadora...

Leio no jornal do chefe da quadrilha (atualmente com muito tempo disponível para escrever não só no seu blog e artigos de jornal, mas também romances inteiros, a la Tolstoi) esta coisa magnífica:

Presidente russo, Vladimir Putin fez uma crítica velada aos Estados Unidos, nesta quinta-feira, ao descrever a Rússia como uma força para a paz e de moralidade...

Não é uma gracinha?
Ou ele estava fazendo piadas, ou tinha tomado muita vodka...
Paulo Roberto de Almeida

Maconhabras? Despues del Ente Estatal Uruguayo de la Yerba? - Carlos Alberto Sardenberg

Não vai dar certo, claro, posso apostar minha biblioteca inteira como não vai dar certo.
Os traficantes, de inimigos, vão se tornar aliados do Estado, e até dispensar uma Ordem Cocalera de los Amigos de la Coca para o camarada José Mujica de la Yerba Buena, pelo favor de retirar a repressão de cima deles.
Agora todo mundo vai virar burocrata da maconha estatizada, sendo que alguns vão continuar vendendo e lucrando sem declarar nada ao Estado e suas entidades de arrecadação de impostos, etc.
Estou até apostando que os traficantes vão fazer concorrência para o Estado, vendendo mais barato do que as próprias farmácias estatais da maconha.
Eles podem até subsidiar uma parte, fazer dumping, pois vão lucrar com clientes domésticos e toda a malta brasileira, argentina, americanos sequiosos, que vão desembarcar no Uruguai para puxar um fuminho muy tranquilitos...
Quedáte hermano: vamos para la yerba ahora...
Só que essa yerba já não será o mate, quente ou frio, e sim um fuminho estatal, com selo de qualidade do Ente Estatal.
Aposto como os companheiros vão ficar com inveja, e como são loucos por uma estatal, para abrigar companheiros desempregados -- ou simplesmente querendo ganhar sem trabalhar -- vão providenciar logo uma Maconhabras.
Vai ter muito marxista mucho loco que vai pedir para ser diretor...
O partido dos companheiros vai partir em fumaça, literalmente...
Paulo Roberto de Almeida

Maconheiro estatal
Carlos Alberto Sardenberg
O Globo, 12/12/2013

Legalizar a maconha não é uma boa ideia. Mas pode levar a uma situação menos ruim que a atual. Os usuários continuariam aí ─ e necessitando de cuidados ─, mas os traficantes perderiam o mercado e, pois, o dinheiro com o qual ganham a guerra, assassinando desde adversários até usuários inadimplentes, intimidando e corrompendo policiais, juízes e governantes. O Estado economizaria bilhões hoje torrados em operações policiais.


E por que legalizar só a maconha ou inicialmente a maconha? Porque é a menos prejudicial das drogas e porque forma a maior parte do mercado.

A tese não é nova. Tem sido debatida por um grupo de ex-presidentes, incluindo Fernando Henrique Cardoso. Nos EUA, os estados de Colorado e Washington aprovaram há um ano o “uso recreativo da maconha”, sob regras, agora estabelecidas, que organizam a produção e a venda. No Uruguai, o Congresso acaba de legalizar a maconha, prevendo normas que ainda serão explicitadas por ato do presidente José “Pepe” Mujica.

É curioso. A ideia de legalizar é, na origem, liberal. Melhor deixar a escolha por conta do cidadão livre, o mercado para a livre iniciativa. Decisão polêmica, certamente, e mais ainda para o esquerdista Mujica. Consequência: o governo uruguaio tenta dar à ideia uma aparência de política pública de esquerda. Quer sair das sombras do tráfico para o controle total do Estado.

Acreditem: nas primeiras discussões, Mujica e seus seguidores falaram em estatizar tudo, desde as fazendas de cannabis até as fábricas de cigarros e as redes de varejo. A lei aprovada nesta semana não foi assim explícita. Prevê, por exemplo, o licenciamento de produtores, mas não diz como isso será feito, nem quais empresas poderão se habilitar. Fica claro, porém, que todo o processo, inclusive a importação de sementes e eventual exportação de maconha, será controlado diretamente pelo Estado.

Entre “entregar” o negócio ao capital privado que só busca lucro e criar uma superestatal agroindustrial e comercial, no que o leitor apostaria?

Os consumidores, esses serão estatizados. Para comprar os cigarros, a pessoa, maior de 18 anos, precisa se cadastrar em um órgão governamental. Terá assim uma carteirinha de maconheiro, com a qual poderá comprar até 40 cigarros por mês.

O preço será tabelado pelo governo. Talvez um dólar por cigarro, para competir com o tráfico, dizem as autoridades, e também para não se tornar uma atividade muito lucrativa. Ora, se não for lucrativa, terá que ser assumida ou subsidiada pelo Estado.

Usuários poderão plantar e processar sua própria erva, em casa. Isso com licença do governo, limitada a seis plantas por domicílio, sob rigorosa fiscalização, claro.

Então, vamos reparar? É ou não é uma das melhores ideias de jerico já produzidas pela esquerda latino-americana? Estatizar e subsidiar o barato é uma proeza.

Mas, dirão, a maconha estatizada deve ser melhor que um mercado dominado pelo tráfico. Seria, se a estatizada não estivesse prontinha para cair nas mãos dos traficantes.

Começa pela carteirinha de maconheiro. Digamos que uma minoria de militantes da droga tope isso, para marcar posição. Mas o maconheiro, digamos, normal, não vai querer manchar seu nome.

Não é por que terá sido legalizada que a maconha ganhará aprovação social e absolvição médica. Todos sabem que a droga é nociva, vicia e prejudica o desempenho das pessoas.

Assim, companhias aéreas, empresas de ônibus, construtoras, fábricas com equipamentos complexos têm um bom argumento para recusar os maconheiros oficiais. Isso cria uma questão jurídica. Se a maconha é legal, como a empresa pode discriminar o usuário? Por outro lado, admitindo que tudo esteja montado, forma-se um baita mercado. Cada maconheiro oficial tem direito a 40 cigarros/mês. Eis um novo emprego. Os traficantes vão mobilizar “funcionários” que ganharão algum dinheiro sem trabalhar, apenas se registrando como maconheiros.

Na verdade, a produção estatizada vai dispensar o tráfico de boa parte do plantio, produção e distribuição. Se os traficantes hoje compram até juízes, não conseguirão seduzir um funcionário de uma lojinha oficial? Ou convencer moradores a plantar e vender o excedente? Vão financiar a produção doméstica.

Finalmente, todo o complexo estatal da maconha será um grande negócio. Ou seja, muitos cargos ─ e dinheiro ─ para serem disputados pelos políticos.

Quem defende a legalização da maconha reconhece que a maior dificuldade é justamente o processo. A estatização à Uruguai é a pior proposta. As regras dos estados americanos? Próximo assunto.

quinta-feira, 12 de dezembro de 2013

Brasil perde competitividade - Penultimo lugar em estudo da CNI

PRODUÇÃO INDUSTRIAL. COMPETITIVIDADE BRASIL 2013
CNI. ESTUDO, 12/12/2013

BRASIL OCUPA PENÚLTIMO LUGAR EM RANKING DE COMPETITIVIDADE. LEVANTAMENTO MOSTRA QUE O PAÍS MELHOROU EM APENAS DOIS DOS OITO ASPECTOS PESQUISADOS EM RELAÇÃO A 2012:


'DISPONIBILIDADE E CUSTO DE CAPITAL' E 'AMBIENTE MACROECONÔMICO'.
O Brasil é menos competitivo que seus principais concorrentes. O estudo Competitividade Brasil 2013, elaborado pela Confederação Nacional da Indústria (CNI), mostra que as empresas brasileiras só ganham das argentinas na competição por mercado em um conjunto de 15 países com características econômico-sociais ou posicionamento no mercado internacional semelhante. A posição de penúltimo lugar é a mesma do relatório anterior, referente a 2012. No entanto, com a inclusão da Turquia neste ano, passaram a ser 15 os países pesquisados, o que levou o Brasil a mudar da 13ª colocação para a 14ª. A nação mais competitiva do grupo permanece sendo o Canadá. Nos oito fatores considerados condicionantes da competitividade de um país, o Brasil se encontra no terço inferior (entre a 15ª e a 11ª posição) em cinco aspectos e, nos outros três fica no terço intermediário (da 10ª à 6ª). A pior situação é a dos fatores 'peso dos tributos' (14º lugar), 'disponibilidade e custo de capital' (14º), seguida por 'infraestrutura e logística' (13º), 'ambiente microeconômico' (13º) e 'educação' (9º). O país está um pouco melhor em relação à 'disponibilidade e custo de mão de obra' (7º), 'ambiente macroeconômico' (10º) e 'tecnologia e inovação' (8º). Com o objetivo de promover o aumento da competitividade da indústria na próxima década, a CNI lançou neste ano o Mapa Estratégico da Indústria 2013-2022, documento construído em conjunto com mais de 500 representantes empresariais. Ele servirá de base para as sugestões que o setor apresentará aos candidatos à Presidência da República em 2014. A resposta para muitos dos problemas identificados no estudo está no Mapa Estratégico. Ele define as ações necessárias para fazer o Brasil crescer mais e melhor e se tornar cada vez mais competitivo.

DESEMPENHO.
O país melhorou em apenas dois aspectos em relação à edição de 2012: 'disponibilidade e custo de capital' e 'ambiente macroeconômico'. No primeiro caso, passou do último para o penúltimo lugar, à frente da Argentina, em função da redução das taxas de juros. Já a desvalorização cambial fez o Brasil subir da última para a 10ª colocação no quesito 'ambiente macroeconômico'. Por outro lado, de 2012 para este ano, o país perdeu posição em três fatores: 'disponibilidade e custo de mão de obra', 'infraestrutura e logística' e 'tecnologia e inovação'. Todos os fatores influenciam o desempenho da indústria brasileira no mercado internacional. Nos torna menos competitivos, onera nossos investimentos e aumenta nossos custos. O importante é que o país consiga desenvolver uma agenda para enfrentar essas questões. É fundamental que o Brasil disponha de um sistema estruturado de metas e objetivos com monitoramento e acompanhamento dos resultados. Os vizinhos latino-americanos também estão em desvantagem. Com exceção do Chile, que se situa no terço intermediário e ocupa o 6º lugar, os demais países da América Latina encontram-
se no terço inferior. O México aparece em 12º lugar, a Colômbia em 13º e a Argentina em 15º.

PAÍSES.
Além do Brasil, foram avaliados: África do Sul, Argentina, Austrália, Canadá, Chile, China, Colômbia, Coreia do Sul, Espanha, Índia, México, Polônia, Rússia e Turquia. Esta é a terceira edição do estudo, que foi publicado pela primeira vez em 2010, e novamente em 2012. Ao todo, são avaliados oito aspectos: disponibilidade e custo de mão de obra; disponibilidade e custo de capital; infraestrutura e logística; peso dos tributos; ambiente macroeconômico; ambiente microeconômico; educação; tecnologia e inovação.

AVALIAÇÃO DO BRASIL NOS OITO ASPECTOS:

1. DISPONIBILIDADE E CUSTO DE MÃO DE OBRA. 

A perda do ritmo de crescimento da força de trabalho ajudou o Brasil a perder três posições no quesito de um ano para outro. Em 2012, o país ocupava o 4º lugar. Neste ano passou para o 7º. Os componentes do fator colocam o Brasil em posições bem distintas. Ao mesmo tempo em que ocupa a 4ª posição em disponibilidade de mão de obra, aparece em 12º lugar quando se compara o custo de mão de obra em função da baixa produtividade do trabalho na indústria.

2. DISPONIBILIDADE E CUSTO DE CAPITAL. 

Em relação a esse fator, apenas a Argentina é mais mal colocada que o Brasil, que aparece em 14º. Considerando os três subfatores - custo do capital, disponibilidade do capital e sistema financeiro -, os resultados são distintos. O país é o menos competitivo no quesito custo de capital. O spread da taxa de juros permanece sendo o pior da lista, mas a taxa de juros real de curto prazo melhorou da 14ª posição para a 10ª de um ano para outro. Em relação à disponibilidade de capital, o Brasil ocupa uma colocação intermediária (8ª), assim como em relação ao sistema financeiro (7ª).

3. INFRAESTRUTURA E LOGÍSTICA.
Somente os vizinhos Colômbia e Argentina têm piores colocações que o Brasil (13º) nesse quesito. A culpa é da baixa qualidade da infraestrutura de transporte, um dos subfatores, que coloca o país no último lugar do grupo. O Brasil está mal colocado em todos os quesitos: qualidade das rodovias (13º), da infraestrutura ferroviária (13º), da infraestrutura portuária (15º) e do transporte aéreo (15º). Quando se analisa a infraestrutura de energia e telecomunicações, outro subfator, o país ocupa posição intermediária (7ª). Em relação ao subfator alfândega e operadores, que avalia a qualidade dos serviços associados ao comércio exterior, o Brasil ocupa posição intermediária (10ª).

4. PESO DOS TRIBUTOS. 
A carga tributária aparece como uma clara desvantagem competitiva em relação aos demais países. O Brasil aparece em 14º. Somente na Argentina o peso dos tributos é maior. No caso da tributação sobre o lucro das empresas, o Brasil fica à frente apenas da Argentina e da África do Sul. O Chile é o país que menos taxa o lucro. No quesito pagamento de impostos pelas empresas, o Brasil se situa na 13ª posição.

5. AMBIENTE MACROECONÔMICO.

A desvalorização do Real tirou o Brasil da última posição para a 10ª no fato ambiente macroeconômico. Também colaborou nesse sentido a trajetória do investimento estrangeiro direto no país. O país é o 4º mais competitivo nesse quesito. Em 2012, ocupava o 6º lugar. Os dois subfatores se contrapõem às outras variáveis que permanecem no terço inferior do grupo: taxa de inflação (11º), dívida bruta do governo (13º) e formação bruta de capital fixo (15º).

6. AMBIENTE MICROECONÔMICO.
O ambiente microeconômico não favorece o país. Apenas Rússia e Argentina têm piores condições que o Brasil, que está em 13º. A dimensão do mercado doméstico coloca o Brasil em 3ª posição, a mesma de 2012. Mas em relação à intensidade da concorrência no mercado doméstico, o país perdeu quatro posições, passando de 9ª, em 2012, para 13ª, neste ano. Em relação à barreira tarifária, caiu de 13º para 14º.

7. EDUCAÇÃO. 
Considerando os 11 países com informações disponíveis para as variáveis consideradas, o Brasil ocupa o 9º lugar. Aparece entre os três piores colocados em dois dos três quesitos analisados: disseminação da educação (8º entre 10) e qualidade da educação (10º entre 12). Já em relação aos gastos com educação, o paí aparece em 5º lugar, entre 13 considerados. O resultado indica que não houve alteração da posição do Brasil em relação à disseminação e à qualidade da educação, mas que o aumento dos gastos implicou em avanço de uma posição nesse quesito.

8. TECNOLOGIA E INOVAÇÃO.
O Brasil está em posição intermediária em relação ao aspecto tecnologia e inovação. Entre os 14 países para os quais existem dados, o Brasil aparece em 8º lugar. Nos dois subfatores apoio governamental e P&D inovação nas empresas aparece em 9º.

ESTUDO: http://arquivos.portaldaindustria.com.br/app/conteudo_18/2013/12/12/5687/20131212121242781963e.pdf

APRESENTAÇÃO:
http://arquivos.portaldaindustria.com.br/app/conteudo_18/2013/12/12/5687/20131212120138768822u.pptx

Venezuela: more chavismo without Chavez - Foreign Affairs

More Chavismo than Chávez

Letter From Caracas
Venezuelan President Nicolas Maduro greets supporters during a meeting outside Miraflores Palace in Caracas.
Venezuelan President Nicolas Maduro greets supporters during a meeting outside Miraflores Palace in Caracas, November 12, 2013. (Carlos Garcia Rawlins / Courtesy Reuters)
Throughout the fall, things looked bad for Venezuelan President Nicolas Maduro. His popularity was tanking; most Venezuelans blamed his government for the economic crisis that had been plaguing the country since the end of 2012. In just one year, inflation had soared from 20 percent to more than 50 percent, and shortages of electricity, food, and other essentials had become a part of everyday life. Efforts to control pandemic criminal violence hadn’t yielded significant results, either. The majority of Venezuelans believed that their country was headed in the wrong direction. One could be forgiven for thinking that the Maduro administration was set to lose the upcoming December 8 local elections -- and big time.
Then, at the beginning of November, Maduro launched an aggressive campaign to fix his image problems. He proclaimed an “economic war” against private businesses. He forced them to slash prices on their merchandise and urged the public to “empty the shelves.” Long lines of consumers have done exactly that, draining stores of electronics and appliances, clothing, and even toys. To be sure, Maduro’s campaign addressed the real needs of those looking to buy plasma TVs at rock-bottom prices, and it helped him take control of one of Venezuela’s biggest electronics importers. But he is gambling that his plan will be enough to convince the public that he is capable of steadying his country’s tumbling economy and protecting the interests of the disenfranchised.
The long-term effects of Maduro’s populist strategy are yet to be seen. But the war on private businesses seems to have paid off in the short term. According to the latest polls, Maduro likely has the momentum he needs to win this weekend’s elections and give Chavismo a much-needed boost of energy.
AFTER CHÁVEZ
To be sure, Maduro’s campaign addressed the real needs of those looking to buy plasma TVs at rock-bottom prices.
Maduro is used to cutting it close. In 2012, a dying President Hugo Chávez bequeathed on Maduro a solid electoral majority, a party with an immense political propaganda machine, and the virulent rhetoric of Chavismo. To Chávez, Maduro was an obvious successor. He had been Chávez’s closest aid and had spent more time with Chávez than any other member of the inner circle during Chávez’s long treatments for cancer in Havana. But none of that came with charisma or strategic vision. In elections held just weeks after Chávez’s Pharaonic funeral, Maduro won merely 50.61 percent of the vote. 
Once in office, Maduro tried to undo the damage done by his tepid victory. His initial objective was to demobilize the opposition. He tried to do so in two ways: first, by convincing any would-be protesters that they would be targeted and that their leaders would bear the costs (including through imprisonment) and, second, by persuading civil and military Chavista elites that he wouldn’t tolerate any threats to the system that keeps them in power. After that, Maduro has attempted to strengthen his control of almost every facet of life in Venezuela.
In April, just a few days after Maduro’s election, his government authorized the purchase of Globovisión, a small news station that was one of the opposition’s last media bastions, by a group of businessmen linked to the so-called boli-bourgeoisie, the economic class that has flourished under the protection of Chavismo. Since then, the opposition has virtually disappeared from TV screens. A march of thousands in Caracas two weeks ago, for example, went unreported. In 2013, there have been more than 160 reported attacks on journalists and media personnel. Most of the cases have been directly or indirectly linked to the government. And so Maduro has managed to manufacture an appearance of consent around his official version of reality.
In early September, Venezuela officially withdrew from the Human Rights Convention of the Organization of American States, thus preventing the Inter-American Court of Human Rights from addressing any violations in Venezuela. Chávez had announced the country’s retirement from the body in June 2012 after the court issued a ruling in favor of Raul Diaz, a Venezuelan whom the regime had accused of bombing the Caracas-based Embassy of Spain and Consulate of Colombia in 2003. The court found that Venezuela had treated him inhumanely while he was in prison.
At the end of last September, Maduro decreed the creation of the Strategic Center for the Defense of the Homeland (CESPPA), an intelligence and counterintelligence organization that is supposed to “foresee and neutralize potential threats to [Venezuela’s] vital interests.” CESPPA’s mission is to censor information and events that may be considered a threat to the country’s security. Opposition representatives have denounced the agency as an instrument for spying on them.
And finally, last month, Maduro asked Venezuela’s National Assembly to award him special powers to govern by decree. One of his first executive orders was to turn Chávez’s Plan de la Patria (Homeland Plan) into law. The plan, which Chávez first presented during his electoral campaign of 2012, is a road map for the construction of the socialist state. It aims to further the country’s independence and develop Venezuela as a regional superpower but also to preserve life on earth and save the human race. Maduro’s new law includes the creation of a system for training, organizing, and mobilizing the population to defend the homeland during a state of emergency.
For all his attempts to take power, however, Maduro’s grasp on Venezuela is still shaky. The reason is primarily economic. In February, as acting president, Maduro ordered a currency devaluation to try to put the brakes on the rising price of the dollar on the black market. Instead, its value shot up to ten times the official rate. Since then, Maduro’s inability to manage Venezuela’s economy has become even more apparent. According to the country’s central bank, international reserves are at their lowest since 2003, in the months after some pro-business elites and military officials attempted to push Chávez out of power and before a boom in oil prices allowed Chávez to create and finance a number of social programs to win mass appeal.
Chávez might have been able to get away with economic incompetence. Thanks to the oil bonanza, he could always dip into state coffers to ensure public support. (In fact, he dipped into those coffers so often that he set the stage for today’s economic crisis.) Maduro can proclaim that he is the son of Chávez, but he has nothing to pay the public to get it to believe him. This year, Venezuelans have faced soaring prices and a scarcity of basic goods, such as sugar, milk, coffee, toilet paper, and medicine. Trips from one supermarket to the next in search of those products have given Venezuelans lots of time to think about Maduro’s economics.
SEIZING MOMENTUM
The opposition takes for granted that Chavistas will win most municipalities in this weekend’s elections. It nevertheless hopes to at least double its number of mayors and increase its vote share. A month ago, it had a good chance of doing so. But Maduro’s radicalism and war on prices have changed things. Luis Vicente León, president of Datanálisis, one of the most reliable polling firms, says that recent economic measures have helped Maduro’s image as leader and have motivated Chavista voters to go to the polls. (Both blocs expect low turnout, so their ability to mobilize voters will be the key factor in the result.) Time is of the essence, though. The public was more excited about the bargains before the stores were emptied of most of their goods.
Maduro can proclaim that he is the son of Chávez, but he has nothing to pay the public to get it to believe him.
The stakes in this election are high. After Maduro’s power grabs, there are no counterweights left to the executive branch. If Chavismo wins the day on November 8, Maduro’s government will be even more empowered to continue down its radical path. But that is not the only way the upcoming vote could end. If the opposition achieves its aims and wins a large share of the total vote and a significant number of the municipalities, it would deal a major blow to Maduro. The opposition could then try to use its momentum to oust Maduro from power in a presidential referendum at the end of 2015.
Because the opposition fears a harsh crackdown and because Chavismo is still popular in much of the country, the Venezuelan political dynamic is unlikely to change overnight. For Maduro, stability depends on a Chavista success this Sunday. If he doesn’t get one, the opposition will rise -- from the public and from the factious civil and military groups within Maduro’s party. And if that happens, Venezuelans’ long struggle for democracy could end with a military resolution.

Livro: O Jurista que Calculava - Gustavo Ribeiro, Ivo Gico (orgs.)

O JURISTA QUE CALCULAVA
Autor(es): Gustavo Ferreira Ribeiro, Ivo T. Gico Jr. (orgs.)
ISBN: 978-85-8042-831-5
Editora: EDITORA CRV
Número de páginas: 208
Ano de Edição: 2013



Sinopse
“Quem é o Jurista que calculava? E por que ele faz isto? Sabemos que ele estudou Direito, domina a doutrina jurídica e entende bem o funcionamento da Lei e das instituições do Judiciário. Mas por que calcular? Ou seja, por que complicar as coisas adicionando a este arcabouço, já tão tradicional e estabelecido, o instrumental da teoria microeconômica? Talvez seja por que ele percebeu que as leis criadas e administradas pelos juristas necessariamente geram custos monetários ou não (preços implícitos) para toda espécie de comportamento de indivíduos e grupos na sociedade. Estes preços implícitos influenciam de maneira crucial os incentivos e restrições que os agentes enfrentam no dia a dia. Como o objeto da Economia é exatamente a análise de como indivíduos reagem a incentivos, faz sentido unir as duas abordagens. De fato, os onze capítulos deste livro, O Jurista que Calculava, são evidência de que há um enorme valor adicionado em se combinar elementos das ciências jurídicas e das ciências econômicas, chegando à abordagem conhecida como Direito e Economia (Law and Economics) ou alternativamente Análise Econômica do Direito.”

Prof. Dr. Bernardo Mueller. Universidade de Brasília (UnB). Departamento de Economia

 Sumário e Prefácio neste link: http://www.editoracrv.com.br/?f=produto_detalhes&pid=3983

Economia brasileira: o mundo da fantasia dos governantes - Editoral Estadao

Dilma e os fatos da vida

12 de dezembro de 2013 | 2h 09
Editorial O Estado de S.Paulo
Fatos da vida podem ser chocantes, mas, com algum cuidado, alguém deveria contar à presidente da República a verdade sobre a meta da inflação: ela é 4,5%, nunca foi alcançada no atual governo e dificilmente será nos próximos dois anos. Sendo uma pessoa forte, a presidente poderia assimilar o choque rapidamente e em seguida repassar a informação a seu ministro da Fazenda, Guido Mantega. Ambos continuam falando - e isso ocorreu ontem, de novo, no Encontro Nacional da Indústria - como se o alvo oficial fosse qualquer número até 6,5%, limite superior da escandalosa margem de tolerância adotada no País. Os dois apresentaram aos empresários, ao Brasil e ao mundo, como de costume, um país cor-de-rosa, com inflação controlada, contas públicas em ordem, economia saudável e puxada por investimentos e indústria fortalecida por um eficaz programa de desonerações.
Se esse país brilha menos do que poderia, é só por causa da crise internacional e da escassez do crédito ao consumo, as "duas pernas mancas" da economia brasileira, segundo o ministro Mantega. O ministro e sua chefe insistem no esforço de atribuir os problemas brasileiros principalmente a causas externas, como o baixo crescimento do mercado global e a alta de preços das commodities agrícolas, consequência de uma seca nos Estados Unidos. Mas as cotações agrícolas já se acomodaram e o nível geral de preços no País continua a subir. Outros países emergentes têm crescido bem mais que o Brasil, apesar da crise externa, mas o ministro continua discursando como se essa diferença inexistisse.
Além de cor-de-rosa, esse mundo é muito estranho. A produção teria avançado mais, se o crédito ao consumo tivesse crescido, nos últimos meses, tanto quanto vinha crescendo? Acreditar nessa tese é insistir em viver no mundo da fantasia. Em outubro a produção industrial foi 0,6% maior que em setembro, mas a expansão ainda ficou em 1,6% no ano e em 1% em 12 meses. Não há como atribuir esses números a uma desaceleração do consumo. Da mesma forma, é preciso buscar em outros fatores a explicação dos maus resultados da indústria no comércio exterior. A questão relevante é: por que a produção industrial brasileira perde espaço dentro e fora do País?
A resposta é conhecida até em Brasília, mas, segundo a presidente e seus ministros, tudo está sendo feito para elevar a produtividade e melhorar o desempenho do setor. De alguma forma, apesar do discurso tortuoso, a necessidade de mais investimentos é reconhecida pelas autoridades. A presidente mencionou aos industriais o programa de ampliação e modernização da infraestrutura, além da oferta de recursos para o investimento empresarial. Mas deixou de mencionar o enorme atraso na implementação do plano de logística, os erros de concepção das licitações e os fracassos na tentativa de elevar a taxa de investimentos.
No ano passado o País investiu 4% menos que em 2011. O aumento esperado para este ano será, na melhor hipótese, pouco mais que suficiente para neutralizar a queda de 2012. O total investido continuará, quase certamente, inferior a 20% do Produto Interno Bruto (PIB), uma proporção pífia. Nem as estatais, subordinadas à autoridade presidencial, cumprem seu papel. Até outubro, o Grupo Eletrobrás desembolsou apenas 43% do previsto para o ano. Em conjunto, as estatais investiram 75% dos R$ 111 bilhões programados. Desde 2006, a média, em dez meses, era de 82,3% da meta do ano.
Confortável em seu mundo de fantasia, o governo tem errado e continua errando em seu diagnóstico dos problemas econômicos. Insiste em estimular o consumo quando os entraves estão do lado da oferta interna. Reconhece um tanto obscuramente a necessidade de mais investimento para mais produtividade, mas é incapaz de apontar um rumo aos empresários e de oferecer segurança aos investidores. No ano passado os juros foram baixos, pelos padrões históricos, mas o investimento caiu. Impossível, para quem tem alguma percepção, desconhecer a inflação elevada, a piora das contas públicas e a maquiagem como instrumento de política. Nenhum discurso cor-de-rosa anula esses dados.

Brasil: o pior desempenho economico do G20 em dados da OCDE

PIB do G-20 cresce 0,9% no terceiro trimestre; Brasil tem o pior desempenho

12 de dezembro de 2013 | 10h28
Gustavo Santos Ferreira
A produção de bens e serviços (PIB) do grupo das 19 economias mais poderosas do mundo mais a Rússia (G-20) avançou 0,9% no terceiro trimestre em relação ao anterior – calcula aOrganização para a Cooperação e Desenvolvimento Econômico (OCDE). No segundo trimestre, a variação havia sido positiva em 0,8%.
A China foi a economia que mais cresceu no período: 2,2%. A Índia, em segundo lugar, avançou 1,9%. A indonésia, na sequência, teve expansão de 1,3% no intervalo.
No Brasil, dono da rabeira da lista, o PIB foi negativo em 0,5% no terceiro trimestre - como divulgado recentemente pelo IBGE.
Veja no gráfico abaixo como evoluíram as economias do G-20 que já tiveram o PIB do terceiro trimestre calculado.