segunda-feira, 21 de dezembro de 2009

1587) Um papa controverso: Eugenio Pacelli e os judeus na IIGM


Photo datée de 1955 du pape Pie XII.
Benoît XVI ravive la polémique sur le rôle de Pie XII durant la Shoah
LEMONDE.FR avec AFP, 21.12.09

Le pape Benoît XVI a rouvert une polémique, samedi 19 décembre, en proclamant "vénérable" le pape Pie XII, ce qui poursuit le processus de béatification de son prédécesseur. Elu pape le 2 mars 1939, Pie XII, Eugenio Pacelli de son vrai nom, est resté dans l'histoire comme le pape de la seconde guerre mondiale. Son attitude durant la Shoah suscite encore de nombreuses controverses. La communauté juive du monde entier a vivement réagi.
Le Consistoire central de France a exprimé dimanche soir sa "stupéfaction". Son président, Joël Mergui, juge dans un communiqué cette décision "des plus surprenantes au vu de l'attitude pour le moins troublante du pape Pie XII durant la seconde guerre mondiale et particulièrement son silence officiel alors que six millions de juifs étaient victimes de la Shoah durant son pontificat". "Afin de clarifier le débat quant à la position et au rôle exact du pape Pie XII", le Consistoire demande, comme l'a fait Israël dimanche, "l'ouverture publique des archives du Vatican à ce sujet avant tout processus d'élévation du pape Pie XII".

"Le processus de béatification ne nous regarde pas, c'est une question qui ne concerne que l'Eglise catholique. Quant au rôle de Pie XII, c'est aux historiens de l'évaluer et c'est pourquoi nous demandons l'ouverture des archives du Vatican durant la guerre", argumente le porte-parole des affaires étrangères israélien, Yigal Palmor. Les archives du Vatican devraient être disponibles au plus tôt en 2013. Les historiens continuent de fouiller le sujet, l'allemand Hubert Wolf s'est déjà penché sur des archives inédites.

BENOÎT XVI A PRIS LA DÉFENSE DE PIE XII

"Compte tenu du silence de Pie XII pendant et après la Shoah, je ne veux pas croire que les catholiques voient en Pie XII un exemple de moralité pour l'humanité, estime pour sa part le grand rabbin de France, Gilles Bernheim. J'espère que l'Eglise renoncera à ce projet de béatification et qu'elle fera ainsi honneur à son message et à ses valeurs." Selon le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Richard Prasquier, interrogé par La Croix, cette décision de l'Eglise catholique est "prématurée" et témoigne d'une "négligence" du Vatican.

Samedi, la première réaction est venue d'Allemagne. Stephan Kramer, secrétaire général du Conseil central des juifs d'Allemagne, a estimé que Benoît XVI "réécrit l'histoire". Quant à la communauté juive de Rome, elle a exprimé une position "critique", demandant, elle aussi, l'accès aux archives vaticanes de l'époque et rappelant le départ en 1943 d'un train de déportés juifs vers Auschwitz "dans le silence de Pie XII".

Pie XII a été accusé dès la fin des années 1960 d'avoir eu une attitude passive face à l'Holocauste, ce qui a ralenti son processus de béatification amorcé en 1967. Mais depuis qu'il est devenu pape en 2005, l'Allemand Joseph Ratzinger, adolescent sous le nazisme, a pris sa défense à plusieurs reprises. Benoît XVI, s'appuyant sur des témoignages et archives (encore secrètes) est convaincu que Pie XII a sauvé de nombreux juifs en Europe, cachés dans des institutions religieuses, et qu'il se taisait pour ne pas aggraver leur sort.

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Christian R.
21.12.09 | 14h44
Ne confondons pas : que le chef de l'Eglise catholique romaine veuille honorer post-mortem des dignitaires catholiques romains est le moindre de ses droits, mais en revanche n'engage que l'Eglise catholique romaine. Les non-catholiques romains ont le droit d'appeler ces gens, canonisés ou non, comme elles le veulent. Notre appréciation sur l'activité politique de ces deux papes nous intéresse en ce que le Pape est une personnalité politique importante et un chef d'état.

michel.r
21.12.09 | 14h20
Il faudrait peut être comparer des papes comparables, ce qui est loin d'être le cas à des époques comparables qui ne le furent pas du tout. Le reste n'est que du vent politique.

Révoltant
21.12.09 | 14h13
Le "non rôle" de Pie XII pendant la Shoah pose effectivement question. Mais on oublie que Pie XII fut par ailleurs un soutien extrèmement fervent à Pétain, à Franco, à Mgr Tiso, à Pavelic, et qu'il s'est jamais vraiment fâché avec Mussolini. La dessus, il n'y a même pas débat, ce sont des faits avérés. Imaginons un seul instant Pétain au Panthéon ? C'est pourtant, en béatifiant Pie XII, ce que Monsieur Ratzinger s'apprête à faire... en quelque sorte. Ca veut tout dire non ?

PIERRE T.
21.12.09 | 14h08
Pour obtenir ce concordat malgré l'opposition de plusieurs évêques allemands il a sacrifié le "Zentrum", parti catholique d'opposition. Il était parfaitement au courant de la Shoah et n'a rien dit, ni fait. Le Juif était déicide ! Il a couvert le massacre des croates musulmans par les Oustachis, menés entre autres par un moine catholique. C'est accablant, mais l'Eglise ne veut rien reconnaître, elle se disqualifie définitivement en sanctifiant ce bonhomme. "Mit brennender Sorge" est de Pie XI !

PIERRE T.
21.12.09 | 14h03
Je vois que peu de gens ont lu le livre du journaliste britannique John Cornwell dont le titre est le "Pape et Hitler". Il s'agit là d'un réquisitoire sans appel contre Pacelli, travail basé sur les archives du Vatican et celles du 3ème Reich. L'on voit ici l'obsession maladive qu'il a eue d'obtenir coûte que coûte un concordat avec Hitler. Puis il s'est fait avoir comme un bleu quand ce dernier a interdit les mvts de jeunesse chrétienne. Son autre obsession était l'antibolchévisme.

Bertrand J.
21.12.09 | 14h02
L'Eglise n'a pas à rougir de son action de résistance face au nazisme.Par milliers des enfants et adultes juifs ont été accueillis et cachés dans les institutions catholiques.Nombreux sont les prêtres ou les simples croyants qui ont été déportés.Pie XII aurait certainement pu en faire plus,mais il y a loin entre sa prudence excessive et une complicité,même passive,avec les bourreaux et leur idéologie.Bien sûr le débat est trop beau pour éviter que les anticathos ne s'en saississent aveuglément!

ETIENNE V.
21.12.09 | 13h59
Pie XII a multiplié les démarches pour sauver la vie de nombreux juifs. C'est un fait attesté. C'est sa prudence qui est mise en cause. Fallait-il que le chef du petit Etat du Vatican risque une parole contre la puissance nazie? C'était un choix,et là le recul historique nous montre une erreur d'appréciation, et impose un arrêt du processus en cours...Notons que les mêmes qui exigent acutellement une parole de l'Eglise de Pie XII, la dénient le plus souvent à Benoit 16 aujourd'hui...

Oomu
21.12.09 | 13h40
le manquement moral de l'Eglise, c'est son silence absolu même après la guerre. - La réécriture de l'histoire devient trop facile du coup. Oui peut être, et peut être pas, le Pape n'a pas eu l'autorité morale de dire où était le mal. En tout cas, le christianisme échoua lamentablement en Allemagne dans les années 30 puis 40. Aucun dignitaire de l'Eglise de cette période ne peut être sanctifié. mais ce n'est pas le propos de la béatification : ce n'est que l'équivalent de médailles.

Jack LEGAULOIS
21.12.09 | 13h35
Que BEN 16 ouvre les archives et nous pourrons nous faire une idée de la qualité supposée de ce pape fort décrié ... C'est simple , facile ... , mais le gain est incertain !

Ph
21.12.09 | 13h23
Ce qui choque dans cette affaire, c'est de choisir d'associer dans ce processus de béatification, JP II et Pie XII. Je ne suis pas croyant, mais j'avais beaucoup de respect pour JP II, un homme de conviction, hors du commun, extrèmement courageux. Franchement, peut-on en dire autant de Pie XII ?

DOMINIQUE M.
21.12.09 | 13h23
Il semble que seul le porte-parole des affaires étrangères israélien ait une opinion sensée.

Clovis
21.12.09 | 13h17
Il est vrai que nombreux sont les couvents, monastères, presbytères ou même archevêchés comme celui de Toulouse qui cachaient des milliers de juifs. Comment alors imaginer que le Vatican, qui condamne le nazisme depuis l'encyclique Mit brennender Sorge de 1937, n'était pas au courant et ne préfère pas la résistance passive tandis que des milliers de prêtres sont internés à cette époque dans des camps de concentration ?

LUC d.
21.12.09 | 13h02
Il faut attendre le dernier paragraphe de l'article pour deviner que les réactions qui le précèdent ne sont peut-être pas l'exact reflet de ce qui s'est réellement passé. Il existe d'autres témoignages, publics, en aprticulier sous la plume d'au moins un rabbin italien, de ce qu'a été l'action -et non pas la réaction - de Pie XII pendant la guerre.

Bruno S.
21.12.09 | 12h46
Adolescent sous le nazisme ? Ou membre des jeunesses hitlériennes ? Et... non, pas comme tous les Allemands de son âge. Ca méritait d'être précisé. Quant au silence de Pie XII ou à son action secrète... Imaginez le poids d'un pape qui aurait condamné publiquement. Il aurait risqué sa vie ? Peut-être, mais un pape est là pour ça. Finir en martyr de la foi, c'est son job s'il le faut.

1586) Politica externa brasileira: um editorial contra

Jogando dinheiro fora
Editorial O Estado de S. Paulo, Segunda-feira, 21 de dezembro de 2009

Só a generosidade excessiva do governo do PT, fruto da ambição de seu chefe de tornar-se um líder regional a qualquer preço, pode explicar, mas não justificar, a concordância do Brasil em pagar mais US$ 1,2 bilhão pelo gás que compra da Bolívia.

Desde que, em 2006, decretou a nacionalização do setor de gás natural e colocou em risco o fornecimento regular, o governo bolivariano de Evo Morales vem pressionando o Brasil para pagar cada vez mais pelo produto. O governo Lula aceitou a pressão e, em 2007, assinou a Ata de Brasília, por meio da qual se comprometia a pagar mais pelas frações líquidas - propano, butano e gasolina natural - do gás da Bolívia. Trata-se de um mero jogo de palavras, pois o gás continuará sendo o de sempre, já que a Bolívia não tem condições de separar as frações. Por isso, a Petrobrás não aceitava pagar mais. Mas a resistência da Petrobrás chegou ao fim na semana passada, com a decisão de assinar, com a estatal boliviana YPFB, um termo aditivo ao contrato de importação de gás - cuja vigência se estenderá até 2019 - que assegura à Bolívia o pagamento adicional de cerca de US$ 100 milhões por ano com efeito retroativo a 2007.

Para a Bolívia é uma ótima notícia, pois o dinheiro extra vem no momento em que suas contas externas começam a registrar dificuldades em razão da baixa demanda de gás, do qual o Brasil é o grande comprador, e da queda da cotação do produto.

Pior para o Brasil. Ao aceitar pagar mais pelo mesmo produto, o governo Lula admite e reforça sua condição de refém da política de gás natural que o governo de Evo Morales lhe impôs. E faz isso num momento em que, afinal, o Brasil vai adquirindo as condições para livrar-se, de uma vez por todas, da dependência das idiossincrasias e da chantagem político-econômica de Morales.

Um dos efeitos da crise mundial sobre a produção industrial do Brasil foi a queda da demanda de gás natural. Além disso, as condições climáticas muito favoráveis reduziram a utilização do combustível para a geração de energia elétrica. De uma média de 59 milhões de m³/dia em 2008, o consumo da gás natural no Brasil caiu para cerca de 45 milhões de m³ em 2009.

Há cerca de quatro meses, o Brasil registrou a maior sobra de gás natural de sua história. No total, deixaram de chegar ao mercado 20,4 milhões de m³/dia, em média, volume comparável ao que o Brasil compra da Bolívia. Parte desse gás é retirada dos poços de petróleo, mas, não tendo como ser transportados para os centros de consumo, 8,7 milhões de m³ são queimados na atmosfera; outros 11,7 milhões de m³ são reinjetados nos poços, por falta de demanda ou de infraestrutura para transporte.

Do lado da produção e do transporte, o Brasil vai obtendo as condições para se tornar inteiramente autossuficiente em gás natural, mesmo que o mercado se reaqueça. Elaborado logo após a nacionalização dos hidrocarbonetos bolivianos, o Plano de Antecipação da Oferta de Gás Natural começa a apresentar resultados positivos. Em 2010 entrará em operação o gasoduto da Petrobrás que ligará a Bacia de Santos aos principais centros consumidores. Também em 2010 deverá entrar em operação o último grande projeto de produção de gás na Bacia de Santos, que injetará até 15 milhões de m³/dia na malha brasileira de gasodutos.

Por imposição contratual, o Brasil precisa pagar à Bolívia pelo menos o equivalente a 21 milhões de m³/dia. A Bolívia pode fornecer até 31 milhões de m³ diários. A resistência da área técnica da Petrobrás em aumentar o valor pago à Bolívia deve-se ao fato de que, por não haver uma explicação convincente para o aumento - visto que o produto comprado continuará o mesmo -, o termo aditivo acertado com a YPFB seja vetado pelo Tribunal de Contas da União. Afinal, aceitar um aumento nessas circunstâncias é jogar dinheiro fora.

Nas atuais condições do mercado, dificilmente a Petrobrás conseguirá repassar esse aumento para os consumidores. Nesse caso, perderão seus acionistas, milhares de brasileiros que investem sua poupança na empresa, e o próprio governo.

1585) Politica externa brasileira: uma materia a favor

Só para contrariar
Sergio Leo
Valor Econômico, Segunda-feira, 21 de dezembro de 2009

São tantos e tão violentos os ataques à política externa do governo que vale a pena buscar um meio termo entre os louvores que a diplomacia de Luiz Inácio Lula da Silva recebe no exterior e a litania dos que, oscilando do terror ao deboche, atribuem todas as ações do governo a um psicótico antiamericanismo entranhado nos assessores do presidente da República. Assentada em bases reais, a crítica à política externa corre, porém, risco de desmoralizar-se pelo exagero: recentemente, um conceituado articulista criticou o aumento do preço do gás da Bolívia, argumentando que a decisão era uma rendição do governo brasileiro a... Hugo Chávez, presidente da Venezuela.

Explica-se a lembrança disparatada do venezuelano, embora Chávez, personagem singular, tenha visto reduzir sua influência na América Latina. O governo brasileiro optou por não só manter boas relações com o venezuelano, como o incentiva com elogios frequentes, lembrando sempre que ele é resultado da falência - real - das elites políticas da Venezuela.

E essa política até dá bons resultados; a voz do bolivariano, ainda que frequente, tem sido ouvida com menos ênfase nos conflitos sul-americanos que envolvem o Brasil. Após bravatas iniciais, saiu do palco durante a crise de Honduras e hoje, quando até conservadores entre os presidentes eleitos no continente declaram ter Lula como paradigma, soa exótico lembrar que há pouco se especulava sobre uma perda de liderança regional para eloquente venezuelano. Aumentam exponencialmente as oportunidades de negócios para empresários brasileiros, que ocupam espaços tomados da Colômbia, antigo provedor preferencial dos venezuelanos.

Se, por um lado, os críticos da política externa não conseguem compreender como o Brasil tem se beneficiado do personalismo do chefe de Estado venezuelano, a visão política de Chávez, que imagina estar à frente de uma revolução de alcance continental - se não mundial - tem traços autoritários e centralizadores que ainda não receberam uma resposta adequada.

Curiosamente, aqueles que criticaram, na semana passada, a entrada da Venezuela no Mercosul, deixaram passar em branco um atentado à democracia cometido naquela mesma semana, quando Chávez ameaçou, em cadeia de TV, e a polícia venezuelana prendeu, uma juíza, Maria Lourdes Afiúni. O crime: ela, exercendo suas atribuições no Judiciário, deu habeas corpus a um empresário desafeto de Chávez, acusado de corrupção, preso preventivamente há quase três anos, sem julgamento. O Itamaraty tem evitado pronunciar-se sobre o caso, que é preocupante, e constrange os aliados de Chávez no Brasil.

A discussão sobre a política externa é capturada pelo debate político interno, no qual interessa aos opositores de Lula caracterizar o governo atual como nefasto aos verdadeiros interesses do país e ideologicamente atado aos projetos messiânicos de poder de governantes vizinhos. É uma descrição equivocada. Há simpatia evidente nos palácios do Planalto e do Itamaraty por governantes como Chávez, o boliviano Evo Morales, o paraguaio Fernando Lugo, e até os autoritários peronistas da linha Kirchner na Argentina. Mas a história da relação com esses governantes mostra que a retórica idealista do governo costuma dar lugar à atuação realista - no sentido que realismo tem nas relações internacionais, de uso dos recursos do poder do país para assegurar a posição crescentemente hegemônica no continente.

Descartada a guerra ou a pressão militar, que não fazem parte do leque de opções brasileiro desde a Guerra do Paraguai, o pragmatismo e a diplomacia têm sido usados quando estão em jogo interesses brasileiros na região. Quando os bolivianos nacionalizaram o gás, ameaçando o abastecimento de São Paulo, Brasília comandou negociações que incluíram ameaças (concretizadas) de corte de investimentos da Petrobras, e asseguraram o fornecimento, com preços bem abaixo dos patamares internacionais para o consumidor brasileiro. Quando o Equador, com quem o Brasil tem escassas relações econômicas, ameaçou calote em linhas do BNDES, o Brasil anunciou represálias e suspendeu todos os programas de cooperação e investimentos programados para país, deixando o presidente Rafael Correa explicar-se com os equatorianos - enquanto continua a pagar as dívidas ao Brasil.

Alguns críticos da política externa parecem não se dar conta do gigantesco peso do Brasil para as economias vizinhas, e a ameaça que o país representa na competição regional por investimentos externos, com seu populoso mercado consumidor, estabilidade jurídica e diversificada estrutura financeira e industrial. O Brasil não precisa gritar que o país merece respeito; isso é evidente, e é exatamente o que motiva um calado ressentimento contra a potência brasileira, em alguns palácios governamentais da América hispânica.

Foi o governo Fernando Henrique Cardoso, não o de Lula, quem tornou o Brasil dependente do gás da Bolívia, movido pela convicção de que é do interesse brasileiro viabilizar economicamente os países vizinhos. Após a nacionalização, o governo buscou alternativas e reduziu o consumo do gás boliviano, que, prevê a Petrobras, terá menos da metade da importância que tem hoje, daqui a três anos.

Estranhamente, nos balanços sobre os resultados da política externa que têm surgido ultimamente, sumiu o Paraguai. O ano de 2009 começou sob forte pressão paraguaia para uma renegociação do tratado de Itaipu, promessa de campanha do presidente Fernando Lugo e demanda estridente de forças políticas locais. O Itamaraty fez uma negociação que abre caminho suave para um futuro inevitável de menor dependência da energia de Itaipu - e menor vulnerabilidade aos apagões na usina, como o que escureceu o Brasil em novembro - e satisfez os paraguaios com promessas de maior flexibilidade e um reajuste que tem peso quase desprezível sobre a economia brasileira.

Foi tão bem sucedida a negociação que Paraguai e Itaipu, pelo menos por enquanto, saíram do radar dos especialistas em política externa. Voltaremos ao tema após o recesso de Natal.

1584) Fraude e falsidade na ciencia: a proposito do "climategate"

Fraude e falsidade
JOSÉ CARLOS DE ALMEIDA AZEVEDO
Folha de São Paulo, Domingo, 20 de dezembro de 2009

Vários e-mails trocados entre integrantes do IPCC indicam a manipulação de dados para ocultar a queda de temperatura na Terra

O LIVRO "Betrayers of the Truth - Fraud and Deceit in the Halls of Science" ("Traidores da Verdade - Fraude e Falsidade nos Umbrais da Ciência"), de W. Broad e N. Wade, analisa casos de fraude e falsidade na comunidade científica e como elas permanecem não detectadas durante anos.
Ptolomeu, por exemplo, considerado o maior astrônomo da Antiguidade, não teria feito observações astronômicas, mas adaptado para a cidade de Alexandria as feitas por Hiparco na ilha de Rodes, o que gerou distorções identificáveis. O caso Ptolomeu é analisado em detalhes no livro de R. Newton, "The Crime of Claudius Ptolemy", e por J. Rawlins, no "Journal of the History of Astronomy".
Falsidades cometidas por Galileu, Newton, Dalton, Mendel, J. Bernoulli -que tomou de seu filho a equação que leva o seu nome- e outros são analisadas por Broad e Wade.
Essas observações vêm a propósito da divulgação ("climategate") pela internet de 1.079 e-mails e 79 documentos dos computadores do Centro de Pesquisas Climáticas da Universidade East Anglia (CRU, na sigla em inglês), órgão de referência mundial sobre o clima. Vários e-mails trocados entre integrantes do IPCC indicam a manipulação de dados para ocultar a queda de temperatura na Terra.
Paul Chesser, correspondente do Heartland Institute, revelou que M. Mann -que fraudou dados sobre o clima dos últimos mil anos para levar à crença de que há o aquecimento global antropogênico- recebeu US$ 6 milhões por seus artigos e projeções.
Mann está sob investigação pela Universidade Estadual da Pensilvânia.
P. Jones, diretor do CRU, afastou-se ou foi afastado do cargo e há suspeita de ter recebido dinheiro para fraudar dados. E o Senado dos EUA, por iniciativa do senador J. Inhofe, abriu investigação sobre o "climategate", que ele considera ser a maior fraude científica dos tempos modernos.
A leitura de vários e-mails robustece a antiga suspeita de que há fraude na manipulação de dados do CRU, que sempre se recusou a revelá-los, contrariando procedimento salutar e usual da comunidade científica.
Até agora, nada disso foi objeto de consideração na reunião em Copenhague, que parece cuidar mais de pancadarias e passeatas, na melhor tradição da juventude nazista, como lembrou o visconde Monckton.
Parece que não há previsão sobre as conclusões da reunião, dita científica, e que a fantástica soma de US$ 300 bilhões/ano pleiteada para "combater o aquecimento" ficará aquém disso.
I. Plimer é um respeitado geólogo da Universidade de Adelaide, Austrália, editor e coautor da "Encyclopedia of Geology", um trabalho de fôlego com cinco volumes, 2.750 páginas e 320 colaboradores.
Plimer publicou recentemente o livro "Heaven and Earth: Global Warming - the Missing Science" ("Céu e Terra: Aquecimento Global - a Ciência que Falta"), com 2.311 referências científicas que convalidam o que diz o livro, que é uma crítica fundamentada ao IPCC e às projeções feitas por computador, que não têm valor porque a ciência do clima não existe.
O IPCC não consegue explicar o que ocorreu nos últimos mil anos nem por que, no final da última glaciação, o Norte dos EUA, acima do paralelo de Washington, a Europa e a Ásia estavam sob camada de geleiras cuja espessura variava de 2 km a 5 km.
Esse gelo derreteu, o nível dos oceanos subiu 130 m e atingiu o nível atual. Nessa ocasião -e em nenhuma Era Glacial anterior- houve CO2 "antropogênico" para derreter geleiras. Sobre isso o IPCC nada diz.
O livro de Plimer é leitura recomendada a todos os que se interessam pelos aspectos científicos do clima e procuram saber o que há por trás dessa algaravia global, que consome bilhões de dólares, faz reuniões pseudocientíficas e nunca chega a nenhum resultado.
A maior ameaça à humanidade não é o aquecimento antropogênico. Afinal, a Terra está esfriando e se aproxima de um novo período glacial -isso é comprovado por vários fatores, incluindo a inexistência de manchas solares, que desapareceram há quase um ano. O que a ameaça a humanidade é a intromissão, na vida das pessoas e das nações, de órgãos sem mandato eletivo e de grupos econômicos, além da ONU. Eles querem nos governar e determinar às nações o que podem fazer, quanto podem crescer e consumir e se podem ser livres e independentes.

JOSÉ CARLOS DE ALMEIDA AZEVEDO , 77, é doutor em física pelo MIT (Instituto de Tecnologia de Massachusetts, EUA). Foi reitor da Universidade de Brasília (1976 a 1985).

domingo, 20 de dezembro de 2009

1583) A partidarizacao da Politica Externa brasileira - Celso Lafer

Partidarização da política externa
Celso Lafer
O Estado de São Paulo, Domingo, 20 de Dezembro de 2009

A política externa tende a ser, no Brasil e em outras nações, uma política de Estado, e não de governo ou de partido - como vem ocorrendo na Presidência Lula -, em função de certas regularidades da inserção internacional de um país. Essas regularidades contribuem para dar, com as adaptações devidas à mudança das circunstâncias, uma dimensão de continuidade à ação diplomática. É isso que explica por que a política externa tende a ser uma política de Estado.

No caso do Brasil são exemplos esclarecedores de regularidades: a localização geográfica na América do Sul; a menor proximidade dos focos de tensão presentes no cenário internacional; a escala continental que dá relevância ao nosso país na vida internacional; a importância de um pacífico relacionamento com dez vizinhos; a natureza do contexto regional latino-americano, que é distinto de outros; os cuidados no gerenciamento da forte presença dos EUA nas Américas e no mundo; as realidades das assimetrias de poder; o desafio do desenvolvimento.

A dimensão de continuidade confere coerência à ação diplomática e contribui para a credibilidade da política externa do Estado. Continuidade, no entanto, não é imobilismo, pois o objetivo da política externa como política pública é traduzir necessidades internas em possibilidades externas. Mudanças assim ocorrem seja em função da identificação de novas necessidades internas, seja por conta da avaliação de novas possibilidades ou dificuldades externas, provenientes das transformações do sistema internacional. A construtiva interação continuidade/mudança tem feito, no correr dos tempos, da política externa brasileira, como política de Estado, uma "obra aberta", continuamente enriquecida no seu repertório por aquilo que cada governo e cada chanceler, em distintas conjunturas, acrescentam de relevante à inserção internacional do País.

É natural que a política externa leve em conta, na sua execução, além da avaliação do cenário internacional, os dados da política interna de um governo. No caso, por exemplo, das mudanças promovidas na Presidência Geisel, uma dimensão importante foi a de fazer dela um componente do processo de distensão e de encaminhamento da redemocratização. Esta dimensão, aperfeiçoada na gestão do chanceler Saraiva Guerreiro, propiciou, com a redemocratização, um consenso em torno da política externa como política de Estado. À existência deste consenso referiu-se Tancredo Neves em novembro de 1984. Evidentemente, ele pretendia acrescentar uma nota própria à diplomacia brasileira. Por isso, na sua viagem ao exterior, como presidente eleito, no começo de 1985, indicou que ia inserir na agenda externa brasileira a democracia e os direitos humanos em consonância com os dados internos, provenientes da redemocratização.

O empenho na manutenção de um consenso em torno da política externa como política de Estado foi uma das notas dos governos dos presidentes do Brasil democrático - de Sarney a FHC. Hoje esse consenso não existe mais, como vem apontando Rubens Ricupero. O esgarçamento crescente desse consenso é fruto da inédita partidarização da política externa promovida pelo governo Lula. Explicita-se pela desconsideração do que foi feito antes, por meio da asserção de um marco zero diplomático. É o tema do recorrente "nunca jamais em tempo algum na História desse país", denegador dos méritos da política externa como política de Estado.

A partidarização tem como um dos seus componentes a indicação do professor Marco Aurélio Garcia como assessor diplomático do presidente. Com efeito, este, como prócer do PT, que sempre cuidou das relações externas do partido, se incumbiu de zelar por essa partidarização, que a cúpula do Itamaraty incorporou nas suas práticas diplomáticas, a elas atribuindo, com preponderância, a nota de uma política de governo.

A partidarização vem crescendo, nos últimos tempos, facilitada pelas boas condições da presença do Brasil no cenário internacional e pela positiva imagem do presidente no mundo. Um símbolo da partidarização é a recente filiação do chanceler Celso Amorim ao PT.

A partidarização responde a três objetivos. O primeiro e o mais óbvio, desde o início, foi e é o de dar uma satisfação ideológica aos segmentos mais radicais da base de apoio do presidente para compensá-los pelos elementos de continuidade da responsável política econômica do governo FHC. O segundo foi e é o de identificar no PSDB o inimigo político com o qual cabe travar, ao modo de Carl Schmitt, em todos os campos, uma guerra pública. O terceiro, que se vincula ao anterior, é o de glorificar o presidente Lula, desconstruindo politicamente FHC, conferindo também ao seu significativo legado diplomático a característica de uma "herança maldita".

A consequência dessa postura instigará, no debate eleitoral que se inicia, um forte componente partidário no campo da política externa, em detrimento da sua dimensão de política de Estado.

Do ponto de vista da condução da política externa, a partidarização vem levando a equívocos da gestão diplomática. O mais clamoroso é a desmedida de uma ilusão voluntarista empenhada em realçar o papel da liderança do presidente no mundo e a sua capacidade de encaminhar, a partir do Brasil, todos os grandes problemas da vida internacional - da paz no Oriente Médio à não-proliferação nuclear militar do Irã, passando pelos problemas de Honduras, pela alteração da geografia econômica do mundo e pelo término planetário da fome. O ativismo voluntarista contribuiu, inter alia, para os insucessos das candidaturas brasileiras a postos internacionais.

Os antigos diziam que a diferença entre o remédio e o veneno é a medida. A falta de medida é o veneno da atual partidarização da política externa. Propicia, na incessante busca de prestígio, a inconsequência de muita agitação para poucos resultados.

Celso Lafer, professor titular da Faculdade de Direito da USP, membro da Academia Brasileira de Ciências e da Academia Brasileira de Letras, foi ministro das Relações Exteriores no governo FHC

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Comentários dos leitores:
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Marcos Borges Viana em 20/12/09 ás 17:54
Não é uma liderança política é uma marca para vender qualquer coisa. De revolução comunista a capitalismo produzido na China. Marca forte mas como tal, coisa.
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Fernando Correia em 20/12/09 ás 15:43
Excelente artigo. Gostei da sugestão que ficou no ar do que a partidarização da política externa representa para a política interna no país hoje; dos pontos de regularidade. Ver Lula ao lado de Ahmadinejah para promover a diversidade é valor insustentável para o que o Brasil e seus governos vem preparando para os brasileiros. Tanto Lula quanto FHC gozaram de prestígio internacional ímpares. Claro que FHC e Lula são diferentes. Mas o que impressiona é que o momento por que passamos em 2009 foi único. O Brasil foi convidado pelo mundo a entrar no time dos grandes para reorientar a economia mundial após a crise que, digasse de passagem, só foi menor que a de 1929. Ao inves de se interessar mais pela natureza do espaço que o mundo abriu, o presidente se incumbiu de ocupar esse espaço de qualquer jeito para promover a diversidade, como se a diversidade que há para promover aqui no Brasil, por medidas administrativas, fossem poucas. O mundo é frágil e não tem a capacidade de inventar outro Brasil para ocupar o espaço da crise. Resta nós enxergarmos a responsabilidade que recai sobre nós para evitar o que a crise de 29 desenrolou.
Países emergentes com mercado interno forte é o norte.
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AUREO TORRES DE OLIVEIRA JUNIOR em 20/12/09 ás 14:45
Quem tem ou teve a curiosidade de estudar história geral sabe que os lamentos e as críticas dos comentaristas ainda estão longe de se aproximar das consequências da diplomacia gramscista do governo Lula.A continuar como está, com um professor totalmente despreparado para a função, não seRia exagêro lembrar o livro dos livros, a Bíblia.Relembremos OS MILHÕES DE MORTOS por Stalin, Lenine,PolPot,e o idolatrado Fidel,sem radicalismos.Ou temos que acreditar no inconciente coletivo, admitindo que por aqui será diferente?
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Sergio Bragatto em 20/12/09 ás 13:18
PRIVATIZAÇÃO DO ESTADO
- Talvez a maior conquista do século XX, após os fracassos e os muitos genocídios causados pelas ideologias enraizadas em Hegel e Marx, tenha sido o reconhecimento do valores da democracia, se bem aplicada em um Estado forte e enxuto.
Mas em um regime realmente democrático, a pergunta "Quem serão nossos líderes?" não é a mais importante, e deve empalidecer face a outra, que é a que realmente importa: "Como eles devem ser controlados?"
Ou seja, as Instituições democráticas precisam ser tais que um líder isolado, por mais que faça, não possa causar grandes prejuízos à Nação.
O contrário resulta nos famosos autoritarismos, a partir de governos populistas, como Fidel, Chávez, e Lula na América Latina. Sim, entre nós as tentativas são muitas e visíveis, em particular em relação à liberdade de imprensa. O que está acontecendo com o jornal O Estado de São Paulo? Qual o significado das propostas da recente Confecom? E para onde vamos com agências reguladoras aparelhadas e castradas?
O descenso no advento Lula é uma autêntica e contínua tentativa de privatizar o Estado.
Parabéns ao Prof. Celso Lafer pelo artigo.
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Braz dos Santos em 20/12/09 ás 10:23
É lamentável o que vem ocorrendo na política externa brasileira. A partidarização é coisa de gente pequena. como celso Amorim, por exemplo.
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Saulo Mundim Lenza Lenza em 20/12/09 ás 10:19
Excelente o texto do professor.
É preciso separar pensamentos ideológicos e interesses partidários da politica externa do Brasil. Coisa que infelizmente não ocorre nos dias de hoje.
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Sebastiao Adorno em 20/12/09 ás 05:26
Parabéns professor por seus comentários, de fato, política de Estado não se confunde com política partidária e muito menos personificação de um representante. O Estado (Brasil) deve ser o foco da política externa e nunca um partido muito menos uma pessoa.

1582) Relacoes Brasil-EUA: artigo de Paulo Sotero

Imagem negativa do Brasil aumenta em Washington após críticas públicas aos EUA e a Obama
Paulo Sotero*
O Estado de São Paulo, Domingo, 20 de Dezembro de 2009

Irã, Honduras e uma duvidosa aposta diplomática

Um sentimento negativo está rapidamente tomando o lugar da disposição favorável ao governo de Luiz Inácio Lula da Silva e à crescente presença international do Brasil que prevaleceu em Washington até poucos meses atrás. Críticas aos EUA e ao próprio presidente Barack Obama feitas publicamente por altos funcionários brasileiros indicam que a recíproca é verdadeira. Platitudes sobre o caráter normal de diferenças na relação madura que supostamente existe entre os dois países, repetidas na semana passada por funcionários de ambos os governos - após uma rápida viagem inaugural a Brasília do novo secretário de Estado-adjunto para as Américas, Arturo Valenzuela -, indicam que a visita não alterou as percepções.

Divergências entre Brasil e os EUA sobre Honduras e outros episódios menores certamente contribuíram para criar animosidade. Esta se alimenta principalmente, porém, da decisão de Lula de emprestar seu prestígio pessoal e a credibilidade internacional do Brasil ao líder do Irã, Mahmoud Ahmadinejad, recebendo-o em Brasília, e, depois, oferecendo os serviços do Brasil como mediador freelancer do gravíssimo confronto entre Teerã e Washington e seus aliados em torno do programa nuclear iraniano - questão estratégica número um do governo Obama. A iniciativa mobilizou o influente lobby pró-Israel em Washington, que atua tanto no Executivo como no Legislativo, e pode causar danos a interesses comerciais brasileiros. Nesse ambiente, até a controvérsia em torno da custódia do menino Sean Goldman, que corria em via própria na Justiça, acabou politizada. Na quinta-feira, o senador Frank Lautenberg, democrata de New Jersey, o Estado do pai de Sean, David Goldman, bloqueou a aprovação de lei que renovaria a concessão de isenções tarifárias a certas exportações do Brasil e outros países em desenvolvimento, em reação à decisão do ministro Marco Aurélio Mello, do Supremo Tribunal Federal, de conceder liminar à avó materna de Sean e sustar a sentença que ordenou a devolução do menino ao pai.

É um sentimento que vai da perplexidade dos diplomatas do Departamento de Estado à mal disfarçada hostilidade de altos funcionários de outras áreas do governo, incluindo a Casa Branca - setores que até recentemente aplaudiam o governo Lula e a ascensão do Brasil na cena global.

Moisés Naim, editor da revista Foreign Policy, diz hoje que "o Brasil se comporta como um país em desenvolvimento imaturo e ressentido". Críticas públicas aos EUA e a Obama feitas em semanas recentes por Lula, pelo chanceler Celso Amorim e pelo assessor internacional do Planalto, Marco Aurélio Garcia, reforçaram conclusões semelhantes no lado oficial.

Causou espanto, por exemplo, a afirmação feita por Lula sobre a falta de "autoridade moral" dos EUA para negociar questões de não proliferação nuclear, no momento em que despachava Celso Amorim ao Irã para uma improvável missão junto a Ahmadinejad, depois de Teerã ter rejeitado a proposta de acordo apresentada pela Agência Internacional de Energia Atômica, que tornaria o programa nuclear iraniano compatível com suas obrigações de signatário do Tratado de Não Proliferação. A crítica foi tomada como prova adicional da gratuidade da oferta brasileira de mediação. O ataque mereceu registro, também, porque foi o governo Obama que reintroduziu o desarmamento na política de não proliferação dos EUA, ausente no governo do ultraconservador George W. Bush, cuja política nuclear não mereceu maiores reparos de Brasília.

Reforçaram a perplexidade americana indícios de que Lula deixou-se usar pelo líder iraniano, assim como informações publicadas pela imprensa brasileira e atribuídas a fontes diplomáticas de Brasília, segundo as quais Lula teria atuado no caso do Irã com o incentivo ou o beneplácito de Washington. Segundo um alto funcionário, diplomatas brasileiros "extrapolaram" afirmações circunstanciais, do tipo "boa sorte", que ouviram de colegas americanos depois que a visita de Ahmadinejad foi confirmada. "O Irã é hoje o terceiro trilho da política externa dos EUA", disse a fonte, referindo-se ao condutor de eletricidade de alta tensão que movimenta os trens do metrô.

ADVERTÊNCIA VELADA
Se havia dúvida, a secretária de Estado tratou de elucidá-la num breve discurso sobre as relações dos EUA com a América Latina, no dia 11. "Creio que as pessoas que querem flertar com o Irã deveriam prestar atenção às consequências", disse ela. Em contraste, a liderança brasileira em temas nos quais o país é relevante e tem influência - como no caso das questões ambientais - continua aparentemente a ser vista com bons olhos pelos EUA.

Chama a atenção em Washington o que um assessor parlamentar chamou de "esquizofrenia" da diplomacia brasileira. Segundo o assessor, para um governo preocupado com "autoridade moral" na ação externa, deveria ser evidente a contradição entre a insistência do Brasil no mais estrito respeito às regras da democracia em Honduras e o endosso oficial a Ahmadinejad, que chegou ao poder após uma eleição fraudulenta. A percepção negativa sobre a política externa do final do governo Lula, que se cristaliza em Washington, é certamente influenciada pelas fortes críticas que veteranos diplomatas brasileiros como Rubens Ricupero, Rubens Barbosa e Roberto Abdenur, todos ex-embaixadores nos EUA, vêm publicando.

"É compreensível que os governos tomem decisões de política externa mirando objetivos domésticos, mas é difícil vislumbrar os dividendos políticos que o Brasil possa obter diminuindo-se à condição de coadjuvante das políticas da Venezuela e do Irã", afirmou um alta fonte do governo. O funcionário adiantou que não se devem esperar grandes gestos por parte dos EUA, como, por exemplo, uma visita de Obama ao Brasil, que já esteve mas não está mais na pauta. Realisticamente, a melhor notícia será a retomada do diálogo diplomático pleno com a chegada a Brasília no início do ano do novo embaixador americano, Thomas A. Shannon, e do novo embaixador do Brasil em Washington, Mauro Vieira.

* Paulo Sotero, jornalista, foi correspondente do "Estado" em Washington, onde hoje dirige o Brazil Institute do Woodrow Wilson International Center for Scholars

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E os comentários dos leitores:

Jose Affonso em 20/12/09 ás 19:59
Eu acho muito interessante este argumento de que a politica externa do PT "nao e antiamericana". Os efeitos praticos da politica externa brasileira e a retorica sao contundentes. Este argumento do Itamaraty PT nao convence nem a brasieiros, nem, como se ve pelo artigo do Paulo Sotero, a americanos. Talvez convenca o Hugo Chavez...

Neimar Oliva em 20/12/09 ás 17:07
GCesar, concordo plenamente com você. Política internacional é como um jogo de xadrez. Não se pode avaliar o resultado final apenas por um lance. E gostaria de discordar do comentário do Alberto Nunes Filho. A política externa de Lula não é antiamericana, é a favor do Brasil soberano. Isso assusta muita gente, eu sei.
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Antonio do Vale em 20/12/09 ás 16:34
O que será que o Brasil vai ganhar ao enfurecer os Estados Unidos contra ele?
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Alberto Nunes Filho em 20/12/09 ás 11:42
Todos nós sabemos que a política externa do governo petista é antiamericana. Desde muito antes de assumir o poder o PT já rosnava contra os EUA. Vemos, agora, os enlaces com governos sul americanos que desrespeitam a democracia; isto, nada mais é que o desejo de provocar a nação americana. Estão sempre com Castro, Evo, e outros, com acordos em bilhões não publicados, e cada vez distantes da América do Norte. Ora, não precisamos de bola de cristal para perceber isso. Ao mesmo tempo, vemos internamente nossas instituições compradas pelo PT, instituições que acham que as eleições serão favoráveis ao governo Lula, entregam-se a um governo e cumprem as ordens por aquele ordenadas. Entretanto, o rombo nos cofres públicos, e o crescimento zero do país continuará, porque a cesta básica, o bolsa família engana o povo humilde, o povo que sofre já não sonha com emprego; para esse povo o governo foi enviado por Deus... No entanto, emprego e desenvolvimento são apenas promessas de grandes projetos os quais ainda não vimos, o que se vê são viagens, grandes comitivas como essa de Conpenhagen (800 pessoas), todos à custa do contribuinte. Qual o tamanho do ROMBO?
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Jose Affonso em 20/12/09 ás 11:00
Brilhante artigo! O Brasil tem todo o direito soberano de “contrapor-se” – sabe-se la a titulo de que – aos E.U.A., especialmente apoiando regimes “democraticos” como os instaurados no Ira, Coreia do Norte, Sudao, Venezuela e demais “bolivarianos”. Agora, a reciproca tambem e verdadeira e os E.U.A. tambem tem todo o direito de “contrapor-se” a politica externa brasileira. A maxima: “voces vao ter que me engolir” so vale mesmo dentro do Brasil.
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Sergio de Souza Lavinas em 20/12/09 ás 10:43
Querer não é poder, não senhor!
Lula e MAG pensam que a politica exterior é feita, como no Brasil, por bravatas e publicidade de baixa qualidade.
O Itamaraty devia intervir e não permitir que MAG mandasse e desmandasse no Lula.
O Brasil vai continuar, o Itamaraty também, não vale a pena, portanto, o Itamaraty ficar fazendo o gosto do Senhor Lula e do Sr. MAG que é somente um filósofo que jamais conseguiu usar a Razão Pura.
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Antonio Carlos Cavalli em 20/12/09 ás 10:00
De fato, a Diplomacia é uma arte e, como tal, precisa ser exercida com prudência e respeito. Lembbrar o velho ditado: "falar é prata, calar é ouro". Não tenho dúvidas que e expressão "não ter autoridade moral" é algo forte e até ofensivo. Poderia ter sido evitada naquele contexto.
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Mario Jorge em 20/12/09 ás 08:52
Como pode "eles" fazer julgamento "deles" mesmos e se condenarem?
O povo precisa aprender a votar e tirar essa corja do poder.
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Mario Jorge em 20/12/09 ás 08:44
Todos se comportam como se o USA fossem do dono do mundo, e todos devem pedir autorização para eles para quaisquer relacionamento com outros países. Bem eu acho que o Brasil deveria ficar quieto e crescermos silenciosamente, e tentarmos sair dessa verdadeira babilônia comercial praticamente imposta pelos USA.
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GCesar Santos em 20/12/09 ás 06:57
Relações internacionais: muito é comentado de falhas quanto a isso e aquilo. Pessoas há que fritam a quaze assar; posições estratégicas do Departamento de Relações Institucionais do Brasil. As Relações Internacionais são qual um tabuleiro de xadres onde as pedras tem que serem manipuladas com maestria. Cada País tem o seu código de ética e relacionamento nas Relaçôes Internacionais das diversas matizes. E muitos aspectos devem ser tratados com a prudência almejada. As vezes o que parece errado é certo. O Brasil é uma Nação soberana e pode sim; assumir posições que nem sempre são compreendidas. Vamos procurar conhecer o fio da meada; se não não há linha para as costuras.

1581) Maximas de um pais minimo...

Não, não são aforismas retirados do último livro de Reinaldo Azevedo, embora ele tenha uns excelentes (inclusive sobre política externa), que mereceriam registro e transcrição. São apenas algumas frases memoráveis que me foram remetidas por meu colega de carreira, o Embaixador José Oswaldo de Meira Penna.

Aqueles que trabalham muito, cometem muitos erros;
Aqueles que menos trabalham, cometem menor número de erros;
Aqueles que não trabalham nunca, jamais cometem erros;
Aqueles que jamais cometem erros, são promovidos.


Dixit...

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