quarta-feira, 8 de junho de 2011

FMI: uma candidatura dos antiglobalizadores - Todo o meu apoio

Eu gosto muito dos antiglobalizadores, como vocês sabem. E tenho muito a lhes agradecer.
Pelas bobagens que eles dizem, eles fornecem metade -- talvez mais -- da matéria prima que se me apresenta, de graça, para eu escrever meus artigos sobre a globalização, especialmente pelo lado das falácias econômicas (uma série que eu preciso retomar, mas que graças aos antiglobalizadores, justamente, já tenho material no pipeline para quatro ou cinco artigos).
Pois bem, eles nunca deixarão de me surpreender esse audaz bando de antiglobalizadores (que preferem chamar a si mesmos de altermundialistas). Que seja.
Eles apresentam agora um candidato, uma candidata para o FMI.
Pois eu dou todo o meu apoio.
O FMI ficaria muito mais divertido, e infinitamente mais interessante, com um antiglobalizador em sua direção.
Vamos ter um pouco de diversão.
Ou, let's have some fun, como diriam os franceses...
Paulo Roberto de Almeida

Soutenez la première candidature altermondialiste à la tête du FMI

Attac France a rendu publique hier la candidature de sa coprésidente Aurélie Trouvé à la direction du FMI (voir ci-dessous le communiqué de presse).
Pour que celle-ci soit prise en compte, il faut qu'elle soit soutenue par un gouverneur du FMI d'ici vendredi 10 juin, date limite de dépôt des candidatures.
Un comité de soutien à cette candidature est nécessaire pour appuyer cette demande auprès des gouverneurs.
Pour en faire partie, merci de transmettre vos coordonnées (nom, prénom, qualité) à l'adresse fmi@attac.org, ou en renseignant directement celles-ci sur le site d'Attac France → http://www.france.attac.org/soutenez-la-premiere-candidature-altermondialiste-la-tete-fmi

------------------
La coprésidente d'Attac candidate à la direction générale du FMI

Le FMI joue un rôle décisif dans la régulation – ou plutôt l’absence de régulation – de la finance internationale. C’est pourquoi l’association Attac a décidé de proposer une candidature pour succéder à Dominique Strauss-Kahn.

Aurélie Trouvé, 31 ans, est maître de conférences en sciences économiques et coprésidente d'Attac depuis quatre ans. Elle est spécialiste des marchés agricoles, actuellement l’un des domaines de prédilection de la spéculation financière internationale. Elle bénéficie du soutien technique et politique du Conseil scientifique d’Attac, qui comporte de nombreux économistes spécialistes des questions financières. Si elle ne bénéficie pas encore du soutien officiel d’États, sa candidature suscitera l’intérêt de tous ceux, gouvernants ou citoyens, qui désirent remettre l’industrie financière à sa place, celle de soutien aux initiatives de l’économie réelle.

Depuis l’éclatement de la crise financière en 2008, ni le G20, ni le FMI, pas plus que le comité de Bâle ou les autorités nationales de régulation financière, n’ont pris de mesures pour réduire significativement l’instabilité des marchés financiers internationaux. La spéculation fait aujourd’hui rage sur les matières premières et les titres des dettes publiques.

Avec Dominique Strauss-Kahn, la politique du FMI a consisté, comme par le passé, à défendre inconditionnellement les intérêts des créanciers des États endettés, en imposant à ces derniers des plans d’austérité brutaux : Hongrie, Ukraine et Lettonie en 2008, Islande en 2009, Grèce, Espagne, Portugal, Irlande en 2010… Les banques et les fonds d’investissement sont les principaux bénéficiaires de politiques qui détruisent les solidarités sociales et mènent l’Union européenne au bord du gouffre.

Tout indique que Christine Lagarde fera encore pire que Dominique Strauss-Kahn. Christine Lagarde a été à la tête d'une technostructure du Ministère de l'Economie (Direction Générale du Trésor et Direction du Budget), composée de fonctionnaires ultralibéraux acquis aux intérêts financiers. C'est ainsi que la France a refusé en 2010 de soutenir l'Allemagne sur la question de l'interdiction de la spéculation sur les CDS (vente à nu à découvert). Les représentants de la France à Bruxelles ont toujours freiné les maigres initiatives de la Commission sur la régulation financière. Sur la question de la taxation des transactions financières, malgré le discours apparemment offensif de Nicolas Sarkozy, le ministère de Christine Lagarde s'est toujours refusé à produire des notes et études préparant une décision, et la France ne s'est jamais engagée réellement auprès de ses partenaires de l'Union européenne ou de l'Eurogroupe.

Aurélie Trouvé propose une réorientation fondamentale du FMI, partant du principe que la stabilité financière mondiale est un bien public qui doit être démocratiquement géré par la communauté internationale dans son ensemble. Son programme pour le FMI comporte donc :
- l’arrêt des plans d’austérité, et la mise en place d’une taxe sur les transactions financières et d’une stricte régulation des transactions sur les produits dérivés
- la coordination des politiques économiques au plan international, amenant les pays présentant des déséquilibres excessifs (Chine, Allemagne, Japon du côté des pays excédentaires, États-Unis du côté des pays déficitaires) à se rééquilibrer de façon coordonnée par des ajustements des taux de change ainsi que des politiques budgétaires et salariales actives ;
- le développement d’une monnaie internationale basée sur un panier des principales devises, comme alternative au dollar ;
- l’émission de Droits de tirage spéciaux pour aider les pays en difficulté durant la période de réduction des déséquilibres internationaux ou face à des chocs conjoncturels imprévus ;
- la démocratisation du FMI, par l’élargissement de son Conseil d’administration à tous les pays de la planète et l’intégration du FMI dans le système onusien, avec une voix pour chacun des 187 pays membres du Fonds : il s’agit d’en finir avec le pouvoir exclusif des grandes puissances.

C’est sur cette base qu’Attac a envoyé hier 1er juin 2011 au FMI la candidature officielle de Mme Aurélie Trouvé, 31 ans, économiste. Toute candidature doit être présentée par un des gouverneurs et administrateurs du FMI. L'association Attac compte sur le fair play de Christine Lagarde, actuel gouverneur du FMI pour la France.

Attac France,
Paris, le 6 juin 2011

Livros: uma historia perturbadora (e se ja tivesse acontecido?)

Abaixo a publicidade de um novo romance, no site da Barnes and Nobles.
Por vezes eu me pergunto se isso já não aconteceu no Brasil.
Não exatamente como uma rebelião de robôs inteligentes contra nós.
Mas, mais exatamente, pelo lado contrário: uma dominação dos mais néscios entre nós...
Perturbador, não é mesmo?
Paulo Roberto de Almeida


Robopocalypse
by Daniel H. Wilson
Imagine a near future in which the myriad technologies we have come to rely on—for everything from directions to national defense—turn against us. In this seductively disturbing novel, an artificial intelligence that calls itself Archos assumes the sinister persona of a shy boy, fomenting a global machine rebellion that may well destroy humanity—or, for the first time in history, unite us. Daniel Wilson's novel will have you turning pages and looking over your shoulder at the same time.

FMI: quem disse que os EUA dominam ilegitimamente?

Este artigo da Economist coloca as coisas nos devidos lugares.
Para chegar a esta conclusão, basta saber contar (mas isso vocês não vão aprender num livro do MEC...)
Paulo Roberto de Almeida

IMF influence
Light-weight BRICS
The Economist, June 6th 2011

How IMF voting shares compare with global economic heft

MANY argue that IMF vote-shares (and the amounts countries are required to put into the fund's kitty) should reflect countries' relative economic heft. At the moment, however, that is far from being the case. Taken together, the economies of the European Union countries amount to just under 24% of the global economy. The economies of Brazil, Russia, India, China and South Africa together make up about 21% of world GDP. But the European countries have 32% of the votes in the IMF, while the BRICS have 11%. No wonder the BRICS' representatives to the fund issued a rare joint statement deploring Europe's lock on the top job at the IMF, which is made possible in part by the fact that Europe and America between them have nearly 50%of the votes in the IMF's board. Proportionately, sub-Saharan Africa, (excluding South Africa) is the most over-represented region, with 3.1% of the vote but a mere 1.35% of the world economy

terça-feira, 7 de junho de 2011

Honni soit qui mal y pense (degraçado seja aquele que pensar mal disso)

Está explicada a extraordinária multiplicação dos ganhos do ministro extraordinário.
Ele dava consultas extraordinárias por telefonemas extraordinários, do contrário não seria possível ganhar tanto quanto ganhou só na base de entrevistas diretas.
Juro que eu gostaria de ter o detalhamento de todos esses telefonemas, independentemente de seu custo global: quase 150 mil reais de comunicações telefônicas.
Isso deve dar consultorias aos borbotões, uma coisa verdadeiramente extraordinária.
Banido, ou afastado, voluntariamente (claro), da vida pública, o ministro deverá ter um sucesso extraordinário na vida privada, com serviços de consultoria.
Só precisará acrescentar na fatura o custo de todas essas ligações telefônicas a partir de agora.
Nada que os contratantes não possam pagar, pois para quem já pagou milhões, o que são algumas dezenas de milhares a mais? Uma ninharia, por certo...
Paulo Roberto de Almeida

Câmara tem guardado o sigilo telefônico de Palocci
Eduardo Militão e Edson Sardinha
Congresso em Foco, 7/06/2011

Ministro gastou quase R$ 150 mil em 20 meses quando era deputado, mas afirma que não usou telefone para contatos com clientes da consultoria Projeto, pivô de suspeita de tráfico de influência

Todos os dados do sigilo telefônico de Palocci como deputado estão na Câmara. Ele gastou quase R$ 150 mil com suas linhas como parlamentar

Estão guardadas em salas da Câmara informações importantes sobre o sigilo telefônico do ministro da Casa Civil, Antonio Palocci. São dados que podem subsidiar esclarecimentos que a Procuradoria da República no Distrito Federal busca para dirimir as suspeitas da oposição de que o braço-direito da presidenta Dilma Rousseff praticou improbidade administrativa e enriqueceu de modo ilícito, suposições que vieram à tona após a revelação de que o ministro multiplicou seu patrimônio por 20 durante quatro anos. Ontem (6), o procurador geral da República, Roberto Gurgel, arquivou pedido de investigação criminal contra Palocci, mas ainda prossegue a apuração cível, por conta da Procuradoria da República do DF.

A mil metros do edifício da PGR, no subsolo do Anexo IV da Câmara, na Coordenação de Gestão da Cota Parlamentar (Cogep), e nas salas do Centro de Documentação da Câmara, no Anexo II, estão originais de todas as contas telefônicas do então deputado Palocci entre 2007 e 2010.

Os documentos contêm as datas e números de telefones de pessoas, empresas e órgãos públicos que receberam chamadas do hoje ministro enquanto ele era deputado e sua consultoria, a Projeto, estava ativa e fechando contratos com clientes dos setores de finanças, engenharia e serviços, pelo que se sabe até agora. Só em 2010, a Projeto faturou cerca de R$ 20 milhões, valor concentrado no final do ano, após a vitória de Dilma na campanha eleitoral. Assessores do ministro Palocci afirmaram ao Congresso em Foco que ele jamais usou os telefones da Câmara para atividades fora do exercício do seu mandato. Sem a apresentação das faturas telefônicas à Câmara, os deputados não obtêm reembolso das despesas com telefonia feitas por eles.

R$ 150 mil com telefone
Dados do Legislativo mostram que, de maio de 2009 a fevereiro de 2011, o então deputado Palocci gastou quase R$ 150 mil com os telefones à sua disposição: seu celular e os aparelhos em seu gabinete, seu imóvel funcional em Brasília e em escritórios políticos no estado de São Paulo. Os valores incluem gastos do próprio ex-parlamentar e de seus auxiliares. As despesas refletem uma média de cerca de R$ 7 mil por mês, descontados os dois meses de 2011, que contabilizam despesas remanescentes da época em que ele ainda era deputado, mas já estava no Executivo.

Os gastos de Palocci com telefones representaram 45% de todas as despesas dele com o chamado “cotão”. O “cotão” é uma verba guarda-chuva de R$ 27 mil mensais usada para pagar uma série de itens, como bilhetes de passagens aéreas, aluguel de escritórios políticos, divulgação do mandato, telefonia, alimentação, transporte, hospedagem e segurança. Antes de maio de 2009, a divulgação das despesas era restrita e não incluía os gastos com telefonia. Mesmo assim, as informações anteriores a esse momento também guardadas nos arquivos da Câmara.

As despesas com telefone do hoje ministro estão entre as mais altas de deputados de São Paulo, estado de sua base eleitoral. O Congresso em Foco identificou apenas Aline Corrêa (PP-SP) com gastos maiores do que Palocci. Ela gastou R$ 154 mil em 2009 e 2010.

Em setembro do ano passado, antes do primeiro turno das eleições presidenciais, quando o então deputado trabalhava para a eleição de Dilma Rousseff, os gastos com telefone quase chegaram a R$ 11 mil. Naquele mês, falar ao telefone representou 71% de todas as despesas de Palocci e seu gabinete. Mais que isso, o hoje ministro só gastara um ano antes. Em setembro de 2009, foram R$ 11.700, embora naquele mês a despesa representasse apenas 55% do “cotão” usado à época.

Conexões
O TELEFONE DE PALOCCI
Mês - Gastos com Telefone - Gastos Totais - % do total
fev.11 22,10 22,10 100%
jan.11 321,58 321,58 100%
dez.10 8.522,46 12.846,74 66%
nov.10 9.499,58 15.780,81 60%
out.10 6.059,26 14.239,14 43%
set.10 10.978,73 15.373,27 71%
ago.10 7.219,83 12.456,72 58%
jul.10 8.358,60 12.996,88 64%
jun.10 4.382,47 20.270,45 22%
mai.10 7.474,83 22.353,44 33%
abr.10 7.408,09 21.501,20 34%
mar.10 6.623,38 16.326,21 41%
fev.10 6.744,45 14.778,63 46%
jan.10 6.787,11 12.016,67 56%
dez.09 7.513,09 12.884,24 58%
nov.09 9.524,97 19.402,64 49%
out.09 10.352,04 24.149,94 43%
set.09 11.698,59 21.390,71 55%
ago.09 9.227,97 22.983,14 40%
jul.09 8.814,41 20.642,01 43%
jun.09 1.236,60 8.972,70 14%
mai.09 936,88 12.350,76 8%
Total 149.707,02 334.059,98 45%
Fonte: Câmara

O Congresso em Foco questionou a Procuradoria Geral da República para saber se o órgão do Ministério Público verificaria as despesas de telefônicas feitas por ele para apurar eventuais conexões de Palocci com clientes da consultoria. Não houve resposta ao site, mas, na noite de ontem, o procurador geral da República, Roberto Gurgel, arquivou procedimento administrativo sobre a atuação dele.

No despacho de ontem (leia aqui a íntegra), afirmou não haver causas que justifiquem a quebra dos sigilos bancário e fiscal. Disse não haver “a descrição de um único fato que constitua causa idônea e hábil a autorizar o requerimento de quebra de sigilo do representado [Palocci], de sua empresa e de eventuais clientes”.

Gurgel não viu indícios de prática de crime, mas lembrou que eventuais práticas de improbidade administrativa são apuradas por colegas da Procuradoria da República no Distrito Federal. Lá, a investigação continua ativa.

O site enviou seis perguntas à assessoria do ministro Palocci, que disse não poder respondê-las a tempo da publicação desta reportagem. A reportagem pediu pelo menos para que o chefe da Casa Civil esclarecesse se usou os telefones da Câmara para se relacionar com clientes da consultoria e também se ele informou ou vai dispor de seu sigilo telefônico nas explicações ao Ministério Público. Os auxiliares do ministro responderam só à primeira questão:

“A assessoria do ministro Palocci informa que o ressarcimento dos gastos de seu gabinete no período em que exerceu mandato de deputado federal foi destinado exclusivamente para as suas atividades parlamentares.”

Palocci voltou à Câmara em fevereiro de 2007, um ano depois de ter caído do Ministério da Fazenda após ser acusado de ter violado o sigilo bancário do caseiro Francenildo dos Santos, que havia prestado depoimento à CPI dos Bingos, relatando que o então ministro participava de festas com lobistas e garotas de programa numa mansão em Brasília. O Supremo Tribunal Federal acabaria isentando-o de culpa no episódio do caseiro.

Em sua segunda passagem pela Casa, no entanto, Palocci teve uma atuação discreta, e pouco apareceu sob os holofotes. Chamado para ser um dos coordenadores da campanha da presidenta Dilma Rousseff, ele abriu mão de disputar um novo mandato. AcaboU recompensado, sendo chamado, primeiro, para comandar o governo de transição e, em seguida, para chefiar a Casa Civil.

segunda-feira, 6 de junho de 2011

Por que o Brasil tem medo do Iran? - Gustavo Chacra

Por que o Brasil tem medo do Irã?
Gustavo Chacra
Blog Estadão, 4 Junho 2011

O regime do Irã tem medo da defensora dos direitos humanos e Nobel da Paz Shirin Ebadi. E a administração de Dilma Rousseff, assim como a de seu antecessor, Luiz Inácio Lula da Silva, tem medo de Mahmoud Ahmadinejad e do aiatolá Khamanei.

Nesta semana, com medo de Teerã, a presidente do Brasil cancelou encontro com a iraniana por problemas de agenda. A Nobel da Paz não teve a mesma sorte que a cantora colombiana-libanesa Shakira, que se reuniu com a líder brasileira. A defensora dos direitos humanos, talvez antecipando este risco, disse, no passado, que “se Dilma defende os direitos humanos, ela me receberá”. Mas a presidente brasileira não defende os direitos humanos no caso iraniano.

Dilma prefere agradar a um regime que reprime as mulheres, minorias religiosas e opositores. Um regime que mata e tortura. Esta é a liderança que o Brasil parece querer propagar. A administração de Dilma, como a de Lula, quer ser amiga do regime iraniano.

A presidente ficou com medo de nota da embaixada do Irã em Brasília dizendo que “Shirin Ebadi, autointitulada ativista dos direitos humanos, está tentando enfraquecer a firme política do Brasil em relação ao programa nuclear iraniano. Ela provavelmente tentará se aproveitar da nova política de direitos humanos da presidente Dilma (…) e tentará convencer autoridades brasileiras a se distanciar do Irã.”

O que eu não entendo é a necessidade de puxar o saco de Teerã. O inverso deveria ocorrer. O Brasil é um gigante econômico, não o Irã. Nós não dependemos de nenhum produto iraniano. Não possuímos nenhum problema geopolítico. Não temos nenhum inimigo. Ninguém ameaça nos atacar. Mais grave, a aliança com o regime persa deteriorou as relações do Brasil com nações mais importantes economicamente para os brasileiros, como com os Estados Unidos.

Já o Irã está com a economia em crise. Precisa de investimentos econômicos brasileiros. Dois de seus vizinhos (Afeganistão e Iraque) estão em guerra civil. É inimigo de Israel, Arábia Saudita e Estados Unidos, para ficar apenas em três. Está ameaçado de sofrer ataques de americanos e de israelenses e apoio dos brasileiros para evitar estas ações é fundamental. A aliança com o Brasil também serviu para o regime de Teerã tentar exibir uma inexistente credibilidade em fóruns internacionais.

Caso Dilma se reunisse com Ebadi, o que poderia acontecer? O Irã iria romper relações com o Brasil? Iria dizer o que da presidente brasileira? Que ela é uma traidora por ter recebido uma Nobel da Paz e defensora dos direitos humanos e das mulheres? A presidente do Brasil ainda tem tempo de encontrar um horário na sua agenda. Caso contrário, será uma covarde neste caso.

No ano passado, entrevistei Shirin Ebadi e fiz a pergunta abaixo

Estado – Há também dezenas de mulheres presas no Irã. A sra. espera que a presidente eleita do Brasil, Dilma Rousseff, faça algo para ajudá-las?

Ebadi – Depois da revolução, uma série de leis discriminatórias contra as mulheres foram aprovadas no Irã. A vida de uma mulher equivale à metade da de um homem. Por exemplo, se um homem e uma mulher saem para a rua e são atacados, a indenização que a mulher receberá será o equivalente à metade da do homem. Na Justiça, o testemunho de duas mulheres equivalem ao de um homem. Um homem pode casar com quatro mulheres. E existem várias outras leis discriminatórias.

A presidente eleita do Brasil, como mulher, certamente não concorda com estas leis. E as mulheres iranianas tampouco as aceitam. Mas, quando elas protestam contra esta legislação, são detidas por terem agido contra a segurança nacional, segundo argumento do governo. As advogadas que as defendem também acabam nas prisões. Uma destas advogadas é minha colega Nasrin Soutodeh. Ela foi presa há dois meses. Está em uma solitária e sem poder ver os advogados. Não tem acesso a televisão, rádio ou jornais. Além disso, sofre com pressões físicas e psicológicas. Desde o domingo, está em greve de fome (continuava até o fechamento desta edição). Estamos preocupados com a vida dela. Gostaria que a nova presidente do Brasil a ajudasse.

Todas as mulheres, sendo muçulmanas ou não, que viajem ao Irã, precisam cobrir a cabeça. É uma lei estranha, pois quem não é muçulmana não precisa usar o véu. Por favor, diga à sua presidente, em meu nome, para ela não se cobrir com o véu se for ao Irã. Não precisa ter medo da lei no Irã. Por ser presidente, possui imunidade diplomática. Alguém precisa mostrar ao governo do Irã que esta lei não é correta.

==============

Mensagem errada'
Diplomacia brasileira impede que Dilma receba Nobel da Paz iraniana
O Estado de S. Paulo, 6/06/2011

A presidente Dilma Rousseff decidiu não se encontrar com a advogada iraniana e Nobel da Paz Shirin Ebadi, que chega ao Brasil na terça-feira. Principal voz da oposição a Teerã no exílio, Shirin será recepcionada no Palácio do Planalto apenas pelo assessor para Assuntos Internacionais, Marco Aurélio Garcia.

"Se Dilma defende os direitos humanos e as mulheres, ela me receberá", insistiu a iraniana em entrevista ao jornal O Estado de S. Paulo. O governo brasileiro, porém, acredita que receber a ativista enviaria "a mensagem errada".

A decisão do Planalto vai na contramão da mudança na diplomacia para os direitos humanos que Dilma vinha conduzindo até agora. Antes de tomar posse, a presidente criticou publicamente a abstenção do Itamaraty em uma resolução do Conselho de Direitos Humanos da ONU condenando o apedrejamento de mulheres no Irã. Dilma chamou de "ato bárbaro" a lapidação, posição reiterada em entrevista ao jornal Washington Post.

Em março, Dilma rompeu com o padrão de voto do governo Lula nas Nações Unidas e apoiou a criação de um relator especial para o Irã - sob críticas do ex-chanceler Celso Amorim. Uma semana depois, Shirin foi convidada a um jantar na embaixada do Brasil em Genebra.

Oficialmente, o Planalto justifica que, pelo protocolo, a presidente recebe apenas chefes de Estado e de governo. Nos bastidores, porém, o governo diz que receber Shirin seria colocar o Brasil dentro de uma "disputa interna delicada". "Desde janeiro, já vieram ao Brasil tanto dissidentes quanto delegações oficiais do Irã. A presidente não recebeu nenhum deles", afirma uma fonte do Planalto.

Agenda cheia - Shirin falará na Ordem dos Advogados do Brasil (OAB) de São Paulo e em uma audiência na Câmara dos Deputados. Ela terá ainda um almoço em Porto Alegre com a ministra da Secretaria de Direitos Humanos, Maria do Rosário, e com o governador do Rio Grande do Sul, Tarso Genro (PT). Em 2003, ela ganhou o Nobel da Paz por sua atuação em Teerã, mas, com a eleição do presidente Mahmoud Ahmadinejad, em 2005, o cerco a dissidentes iranianos fechou-se ainda mais e Shirin partiu para o exílio. Hoje ela vive entre a Grã-Bretanha, os EUA e o Canadá. Esta será a primeira vez de Shirin no Brasil.

Madres de la Plaza de Mayo: um empreendimento "empreendedor"

SObre esta notícia:

ARGENTINA
Mães da Praça de Maio afastam funcionários envolvidos em crime
DA FRANCE PRESSE, 5 de junho de 2011

A associação Mães da Praça de Maio afastou 17 funcionários, anunciou ontem a presidente Hebe de Bonafini. A decisão aconteceu após uma denúncia de lavagem de dinheiro contra um dos diretores da organização, Sergio Schoklender.
"Se cometeram crimes, terão que pagar. Nesta entrevista, anuncio que acabo de afastar Pablo e outras 16 pessoas. Por via das dúvidas, até que fique tudo claro", afirmou Bonafini sobre Pablo Schoklender, irmão de Sergio, ao jornal "Tiempo Argentino".
A Justiça Federal da Argentina investiga Sérgio por fraude e lavagem de dinheiro. Ele havia sido afastado da associação no ano passado.
A entidade se mantém com fundos do Estado. Desde os anos 1970, cobra informações sobre desaparecidos durante a ditadura militar.

Acabo de receber este artigo esclarecedor:

Corrupción y derechos humanos en Argentina: un cocktail explosivo con trasfondo electoral
Carlos Malamud,
Ojos de Papel, miércoles, 01 de junio de 2011

La renuncia de Sergio Schoklender como apoderado de la Fundación de las Madres de la Plaza de Mayo, el grupo que dirige Hebe Bonafini, ha sacado a la luz un escándalo de corrupción que puede terminar salpicando a las propias Madres e inclusive a la presidente Cristina Fernández de Kirchner que en octubre próximo competirá por su reelección. Frente al fenómeno, hasta ahora se han tomado dos posturas claramente contrapuestas y, prácticamente, sin términos medios. En ambos casos, el trasfondo de las declaraciones, o de los silencios, de unos y de otros, está teñido de fines electoralistas. Bien sea para criticar a Hebe Bonafini y por elevación al gobierno Kirchner, bien sea para exculpar al símbolo por excelencia de la lucha a favor de los derechos humanos en Argentina, y, por ende, respaldar al gobierno, lo que está en juego es el futuro del proyecto Kirchner y de su célebre “modelo”. Como señaló el apoderado dimitido: “Creo que esto es pegarle a Schoklender para pegarle a Hebe y a Cristina, me parece que es bajo y sucio, la deuda que tienen con los organismos de derechos humanos y las Madres es incalculable, pensar que las Madres pueden estar detrás de un acto de corrupción es lo más loco del mundo”. La llegada de Néstor Kirchner al gobierno argentino supuso para las Madres de Plaza de Mayo, y muy especialmente para la facción que dirige Hebe Bonafini, una gran oportunidad para el afianzamiento de un proyecto político muy singular. Lo que había sido el núcleo duro de la defensa de los derechos humanos en Argentina, especialmente durante los años de plomo de la dictadura militar, terminó convirtiéndose en un gran imperio mediático y económico. Prensa, radio, una universidad y finalmente una gran operación inmobiliaria montada en torno a la “Misión sueños compartidos”. Se trataba de aprovechar los subsidios públicos para construir viviendas populares, en un proyecto de clara inspiración chavista por aquello de las misiones. Así fue como en los últimos ocho años se recibieron más de 300 millones de pesos (unos 70 millones de dólares) para el emprendimiento inmobiliario que dirigía Shoklender.

Tras la llegada de la democracia, el sector de las Madres liderada por Bonafini se radicalizó. Ya no se trataba sólo de ubicar a los desaparecidos y a sus hijos, sino también de proseguir la lucha por el socialismo que habían comenzado sus deudos ausentes, reivindicando incluso la lucha armada. Ahí están, por ejemplo, las sonadas declaraciones de Bonafini en respaldo de ETA, o de Bin Laden tras los atentados terroristas del 11-S, o de las FARC. También su claro alineamiento con Hugo Chávez o Fidel Castro. La llegada de Néstor Kirchner al gobierno fue una oportunidad para ambos. Kirchner pudo contar, especialmente frente a sus adversarios, con un gran símbolo de las luchas antidictatoriales. Bonafini vio como sus proyectos tenían cabida en la Casa Rosada y en el ministerio de Planificación y como ella misma era un referente gubernamental y una de las piezas claves del “modelo”.

La cooperativa “Sueños compartidos” estaba protegida por el ministerio de Planificación y por el ministro Julio de Vido, uno de los pesos pesados del gobierno

En clara señal de agradecimiento por los favores prestados, tras la muerte de Néstor Kirchner, Hebe Bonafini entregó su pañuelo blanco a Cristina Fernández, llamó “hijo querido” a Kirchner, quien posteriormente fue homenajeado como el “desaparecido 30.001”. Era el mejor reconocimiento al presidente que tanto había destacado en la defensa de los “30.000 desaparecidos argentinos”. De repente todo este entramado se encontró con una serie de denuncias que, de prosperar, podrían tener serias consecuencias sobre unos y otros.

“Sueños Compartidos” es una cooperativa de trabajo y vivienda cuyos socios, según la periodista argentina Susana Viau, son los humildes entre los humildes. Según el clásico esquema clientelar, replicado en los movimientos piqueteros encargados de gestionar los planes “jefes y jefas de hogar”, estos socios estaban obligados a concurrir a los actos progubernamentales si no querían perder sus beneficios. La cooperativa estaba protegida por el ministerio de Planificación y por el ministro Julio de Vido, uno de los pesos pesados del gobierno. Gracias a los aportes gubernamentales, el emprendimiento de las Madres creció rápidamente en las provincias más kirchneristas y en la propia ciudad de Buenos Aires. Tambien comenzaron a circular rumores de corrupción, de precios muy sobrevaluados en la construcción de las viviendas y de numerosos cheques emitidos sin fondos.

Para terminar de dilucidar el fondo del asunto habrá que esperar el desenlace de las investigaciones judiciales y de los procesos que eventualmente puedan tener lugar

Muchos de estos rumores salpicaban a Sergio Schoklender y su estilo de vida: su afición por el juego (hay versiones que hablan del manejo de grandes sumas de dinero), de sus constantes viajes en helicóptero o en avioneta, inclusive se menciona un Cessna Citation como de su propiedad, o de su vivienda en una lujosa urbanización del Gran Buenos Aires. Lo grave es que su única fuente de ingresos conocida en los últimos años era la proveniente de la Fundación. Es más, estaba inscrito como autónomo desde 2004 en una categoría que no debía facturar más de 25 mil pesos anuales. Pese a ello, declaró en televisión, tras el estallido del escándalo, que: “podría comprarme una Ferrari o un avión. Tengo patrimonio para eso”.

El ministro Julio de Vido se pronunció sobre el tema y sobre Schoklender: “Este chico dijo los otros días que se fue de la fundación por razones personales. No hay otra cosa. No hay ninguna acusación ... ya veremos qué pasa si se investiga”. Todavía es pronto para saber cuánto hay de verdad y de mentira en todo esto. Según Shoklender: “yo creo en este Gobierno, el gobierno de Néstor y Cristina no ha tenido igual en la historia argentina, es increíble, perfectible, pero desconocer todo lo bueno que se hizo es un error. Es una canallada cuestionar la honorabilidad de las Madres o suponer que Hebe estuvo involucrada en un acto de corrupción”.

Para terminar de dilucidar el fondo del asunto habrá que esperar el desenlace de las investigaciones judiciales y de los procesos que eventualmente puedan tener lugar. Sin embargo, hay una serie de interrogantes que hay que despejar, comenzando por saber si se trata de un asunto que sólo afecta a Shoklender o también a Hebe Bonafini. ¿Es posible que la presidente de la asociación no supiera lo que hacía su mano derecha, especialmente si había rumores y denuncias cada vez más extendidas? En una entrevista a Shoklender publicada por el diario Clarín tras su renuncia, éste señalaba claramente: “Yo era un apoderado más de la Fundación, soy el gestor claramente, pero la dirección y la presidencia del Consejo de Administración es de Hebe [de Bonafini]”.

Carlos Malamud es Catedrático de Historia de América Latina de la UNED e investigador principal del Real Instituto Elcano

International Relations and Foreign Policy of Brazil - works by Paulo Roberto de Almeida

Como no caso anterior, uma listagem simples de trabalhos em inglês, francês e espanhol, mas a partir de 2007, para ficar apenas nos mais recentes (e ainda assim exite certo overlapping com a lista do post anterior, mais completa e mais extensa)...
(arquivo em pdf, neste link)

PAULO ROBERTO DE ALMEIDA
International Relations and Foreign Policy of Brazil
A selection of works in English, in French, and Spanish (from 2007)

Up to date: June 5, 2011

2234. “L’historiographie économique brésilienne, de la fin du XIXème siècle au début du XXIème: une synthèse bibliographique”, Brasília, 5 janeiro 2011, 14 p.; rev. Porto Alegre, 8/01/2011, 17 p. Contribution à la revue Matériaux pour l’histoire de notre temps (BDIC); Spécial Brésil: historiographie et histoire.

2207. “Never Seen Before in Brazil: Lula’s grand diplomacy”, Shanghai, 18 outubro 2010, 20 p. Revista Brasileira de Política Internacional (vol. 53, n. 2, 2010, p. 160-177; ISSN: 0034-7329; link: http://www.scielo.br/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S0034-73292010000200009&lng=en&nrm=iso&tlng=en; pdf: http://www.scielo.br/pdf/rbpi/v53n2/09.pdf). Relação de Publicados n 1013.

2202. “Now, an Economic Cold War: Old Realities, New Prospects”, Shanghai, 13 outubro 2010, 4 p. FRA, Revista de Ciencias y Humanidades de la Fundación Ramón Areces; Monográfico: “Mas Allá de la Crisis: El Futuro del Sistema Multilatearal (Madrid: Fundación Ramón Areces, Diciembre 2010, p. 116-120); blog Diplomatizzando (23/01/2011; link: http://diplomatizzando.blogspot.com/2011/01/economic-cold-war-artigo-pra-publicado.html). Relação de Publicados n. 1015.

2193. “Global Governance and Institutional Reform: a personal view”, Shanghai, 26 setembro 2010, 7 p. Joint Symposium: “Beyond the crisis: the future of the multilateral system” (Fundación Ramón Areces and OECD Development Centre; Madrid, 4-5 October 2010); blog Diplomatizzando (link: http://diplomatizzando.blogspot.com/2010/10/governanca-global-e-reformas.html e http://diplomatizzando.blogspot.com/2010/10/governanca-global-e-reformas_06.html).

2184. “La diplomatie de Lula (2003-2010): une analyse des résultats”, Beijing-Shanghai, 28.06.2010; Shanghai, 4.07-18.09. 2010, 14 p. Analyse critique de la diplomatie brésilienne. Publié In: Denis Rolland, Antonio Carlos Lessa (coords.), Relations Internationales du Brésil: Les Chemins de La Puissance; Brazil’s International Relations: Paths to Power (Paris: L’Harmattan, 2010, 2 vols; vol. I: Représentations Globales – Global Representations, p. 249-259; ISBN: 978-2-296-13543-7); blog Diplomatizzando (http://diplomatizzando.blogspot.com/2010/10/relations-internationales-du-bresil.html). Relação de Publicados n. 998.

2172. “Brazil, from Emerging to an Emerged Country: A critical assessment of Lula’s diplomacy”, Shanghai, August 14, 2010, 22 p. Article prepared for a special number of Revista Brasileira de Política Internacional on Lula’s diplomacy. Not published.

2160. “Balance Énergétique du Brésil: interview à France Culture”, Shanghai, 1 julho 2010, 5 p. Interview with Thierry Garcin, Radio France Internationale, “Les Enjeux Internationaux”, Blog Diplomatizzando (http://diplomatizzando.blogspot.com/2010/07/balance-energetique-du-bresil-paulo-r.html). Relação de Publicados n. 980.

2148. “The Foreign Policy of Brazil under Lula”, Shanghai-Hangzhou, May 27-30, 2010, 9 p. Answers to a PhD. Candidate at LSE.

2134. “Política exterior: potencia regional o un actor global”, Shanghai, 14 abril 2010, 7 p. Colaboración a dossier especial de Vanguardia (Barcelona; www.vanguardiadossier.com) sobre Brasil. Diplomatizzando (28.06.2010; link: http://diplomatizzando.blogspot.com/2010/06/brasil-potencia-regional-o-ator-global.html).

2128. “Attraction and Repulsion: Brazil and the American world”, Shanghai, 8 abril 2010, 9 p. Debate by Sean Clark e Sabrina Hocque, What Lies Ahead?: Debating the Prospects for a ‘Post-American World’, commenting Fareed Zakaria:The Post-American World (New York: W.W. Norton, 2009). Publicado in: Clark, Sean and Sabrina Hoque (eds.). Debating a Post-American World: What Lies Ahead? (London: Routledge, 2011).

2112. “España y Brasil: reconocimiento y relaciones en el siglo XIX”, Brasília, 16 fevereiro 2010, 20 p. Ensayo para obra sobre la firma de los tratados de reconocimiento y amistad entre España y las repúblicas latinoamericanas en el siglo XIX, bajo la dirección de Carlos Malamud, del Instituto Elcano de Madrid. Para publicación en la série “América Latina en la historia contemporánea", patrocinada por Fundación Mapfre y Santillana”.

2060. “Brasil y su Política Exterior: una intervista periodistica”, Brasilia, 12 novembro 2009, 2 p. La Nación, Chile - Sección Internacional; blog Diplomatizzando (03.03.2010; link: http://diplomatizzando.blogspot.com/2010/03/1740-politica-exterior-de-brasil.html#links).

2043. “Entretien sur le président Lula”, Brasília, 9 setembro 2009, 8 p. revue Décideurs (http://www.magazine-decideurs.com/magazine/). Blog Textos PRA (17.09.2009; link: http://textospra.blogspot.com/2009/09/518-entrevista-revistda-francesa-sobre.html). Décideurs, Blog Diplomatizzando (17.09.2009; link: http://diplomatizzando.blogspot.com/2009/09/1380-entretien-sur-le-bresil-pour-la.html); “Lula: orateur par excellence”, Décideurs: Stratégie Finance Droit (Paris: n. 109, octobre 2009, p. 13; ISSN: 1764-6774). Relação de Publicados n. 930.

2028. “The question of Ossetia and Russian intervention: a personal Brazilian view”, Brasília, July 23, 2009, 8 p. Answers to questions submitted by Yulia Netesova, European Bureau Chief of the Russian Journal. Divulgado no blog Diplomatizzando (22.11.2009; link: http://diplomatizzando.blogspot.com/2009/11/1532-russina-intervention-in-south.html ).

2023. “Non-Intervention: a political concept, in a legal wrap: a historical and juridical appraisal of the Brazilian doctrine and practice”, Brasília, 8 Julho 2009, 17 p. (7.090 palavras). Blog Textos PRA (03.03.2010; link: http://textospra.blogspot.com/2010/03/569-brazil-and-non-intervention-paulo-r.html).

2020. “Le Brésil à deux moments de la globalisation capitaliste et à un siècle de distance (1909-2009)”, Brasília, 30 junho 2009, 25 p. International Symposium “Inequalities in the World System: Political Science, Philosophy, Law”, São Paulo, 3-6 de setembro de 2009; Cebrap. Blog Textos PRA (03.03.2010; link: http://textospra.blogspot.com/2010/03/570-le-bresil-deux-moments-de-la.html).

2008. “Financial Architecture of the Post-Crisis World: Efficiency of Solutions”, Brasília, 22 maio 2009, 7 p. Answers to questions presented by researcher from the Post-Crisis World Institute Foundation, Moscou (Michael Mizhinski). Blog Diplomatizzando (03.03.2010: link: http://diplomatizzando.blogspot.com/2010/03/1741-financial-architecture-of-post.html).

1999. “The share of the United States and Brazil in the modern civilization: A centennial homage to Joaquim Nabuco’s commencement speech of 1909”, Urbana, 23 abril 2009, 15 p. Paper presented at the Symposium: Nabuco and Madison: A Centennial Celebration (Madison, WI: University of Wisconsin, April 24-25, 2009); Available at link: http://www.pralmeida.org/05DocsPRA/1999NabucoMadison.pdf.

1996. “Brazil’s role in South America and in the global arena”, Urbana, 13 abril 2009, 7 p. Answers to questions presented by a M.A. Candidate 2010 of the Latin American & Hemispheric Studies Elliott School of International Affairs - George Washington University. Blog Diplomatizzando (13.04.2009; link: http://diplomatizzando.blogspot.com/2009/04/1063-turismo-academico-13-brazils-role.html).

1983. “Mercosur-European Union Cooperation: A case study on the effects of EU activities and cooperation with Mercosur on regional democracy building”, Brasília, 2 fevereiro 2009, 26 p. Paper prepared for a Project of International IDEA to map out and analyze the perceptions on the European Union as an actor in democracy building, as seen from the EU's partner regions. Blog Textos PRA (03.03.2010; link: http://textospra.blogspot.com/2010/03/571-eu-activities-and-cooperation-with.html).

1950. “Les Brics et l’économie brésilienne : Interview pour la Chaire des Amériques – Université Paris I”, Brasília, 11 novembro 2008, 6 p. Links: (a) Brics: http://www.economie-et-societe.com/article-24982794.html; (b) Brésil: http://www.economie-et-societe.com/article-25122338.html.

1942. “La puissance américaine vue d'Amérique Latine”, Brasília, 21 outubro 2008, 2 p. Interview à Radio France Culture, journaliste Thierry Garcin (Paris: émission le 29.10.2008, à 7h15, 10 minutes; link: http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/enjeux_inter/fiche.php?diffusion_id=66840).

1902. “Brazil in the world context, at the first decade of the 21th century: regional leadership and strategies for its integration into the world economy”, Rio de Janeiro, 26 junho 2008, 22 p. Publishedo as “Brazil in the International Context at the First Decade of the 21st Century: Regional Leadership and Strategies for Integration”. In: Joam Evans (org.), Brazilian Defence Policies: Current Trends and Regional Implications (London: Dunkling Books, 2009, p. 11-26; ISBN: 978-0-9563478-0-0; link: http://www.pralmeida.org/05DocsPRA/1902BrForPolicyStrategies.pdf). Relação de Publicados n. 935.

1900. “Brazil: Mileposts to Responsible Stakeholdership”, Brasília-Tóquio, 24 junho 2008, 53 p. Joint text, written with Miguel Diaz, for the project “Mileposts to Responsible Stakeholdership” of the Stanley Foundation (http://www.stanleyfoundation.org/); published at the website of the Project “Powers and Principles: International Leadership in a Shrinking World” (November 3rd, 2008; link: http://www.stanleyfoundation.org/articles.cfm?ID=504), under the title: “Brazil's Candidacy for Major Power Status”, by Miguel Diaz and Paulo Roberto Almeida, with a reaction by Georges D. Landau (Muscatine, IA: The Stanley Foundation, Working Paper, November 2008, 24 p.; link: http://www.stanleyfoundation.org/powersandprinciples/BrazilCandidacyMPStatus.PDF). Published in book form as: “Brazil's Candidacy for Major Power Status”, with Miguel Diaz. In: Michael Schiffer and David Shorr (Eds.). Powers and Principles: International Leadership in a Shrinking World (Lanham, MD: Lexington Books, 2009, 328p.; Co-published with: The Stanley Foundation; ISBN Cloth: 978-0-7391-3543-3; $85.00; ISBN Paper: 978-0-7391-3544-0; $32.95; p. 225-250). Link: http://www.pralmeida.org/01Livros/2FramesBooks/109StanleyBook2009.html. Relação de Publicados n. 897.

1890. “Brazil and the G8 Heiligendamm Process”, 18 maio 2008, 31 p. Published with Denise Gregory, in Andrew F. Cooper and Agata Antkiewicz, Emerging Powers in Global Governance: Lessons from the Heiligendamm Process. Waterloo, Canada: Wilfrid Laurier University Press, Studies in International Governance Series, October 2008, p. 137-161; ISBN: 978-1-55458–057-6. © 2008 The Centre for International Governance Innovation (CIGI) and Wilfrid Laurier University Press; Available at: http://www.press.wlu.ca/Catalog/cooper.shtml).

1868. “Brazil’s Integration into Global Governance: The rise of the Outreach-5 countries to a G-8 (plus) status”, Brasília, 9 março 2008, 29 p. Published, with Denise Gregory , as “Brazil”: Growth and Responsibility: The positioning of emerging powers in the global governance system (Berlin: Konrad Adenauer Stiftung, 2009, 126 p.; ISBN: 978-3-940955-45-6; p. 11-30; link: http://www.kas.de/wf/en/33.15573/-/-/-/index.html?src=nl09-01). Trabalhos publicados n. 887.

1859. “Questionnaire on the G8 Summit Reform Process”, Brasília, 12 fevereiro 2008, 3 p. Answers and comments to a questionnaire on the Heiligendam Process (expansion of G-8 countries to the outreach 5) and global governance reform, presented by Prof. Colin I. Bradford, Jr. (Brookings Institution, Washington, and Centre for International Governance Innovation (CIGI), Waterloo, Canada). Not published.

1856. “Brazil and Global Governance”, Brasília, 30 janeiro 2008, 17 p. Colaboração a trabalho a ser apresentado pelo CEBRI para centro de estudos do Canadá (Centre for International Governance Innovation - CIGI). Not published.

1811. “The Foreign Policy of Brazil under Lula: Regional and global diplomatic strategies”, Brasília, 30 setembro 2007, 25 p. Published as “Lula’s Foreign Policy: Regional and Global Strategies”, chap. 9, In Werner Baer and Joseph Love (eds.), Brazil under Lula (New York: Palgrave-Macmillan, 2009, 326 p.; ISBN: 970-0-230-60816-0; p. 167-183; link: http://www.pralmeida.org/05DocsPRA/1811BrForPolicyPalgrave2009.pdf). Publicados n. 811.

1748. “Brazil as a regional player and as an emerging global power: Foreign policy strategies and the impact on the new international order”. Briefing Paper, series Dialogue on Globalization (Berlin: Friedrich Ebert Stiftung, July 2007; link: http://library.fes.de/pdf-files/iez/global/04709.pdf). Publicados n. 780bis.

Postagem em destaque

Livro Marxismo e Socialismo finalmente disponível - Paulo Roberto de Almeida

Meu mais recente livro – que não tem nada a ver com o governo atual ou com sua diplomacia esquizofrênica, já vou logo avisando – ficou final...