O que é este blog?

Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida;

Meu Twitter: https://twitter.com/PauloAlmeida53

Facebook: https://www.facebook.com/paulobooks

segunda-feira, 2 de dezembro de 2013

A bibliometria dos artigos cientificos - Laurence Bianchini

Les indicateurs de l’évaluation de la recherche : de l’impact factor à l’h-index

Limites et alternatives d'outils d'évaluation de la recherche scientifique;


(Thanks for the information to:
Fräntz Miccoli
COO
MyScienceWork
Global Research Community
)
General Public
Specialist

Evaluer la qualité de la recherche scientifique est essentiel dans une société où l’innovation et les progrès techniques dépendent en partie de la recherche académique. Les indicateurs tels que l’impact factor, l’eigenfactor ou l’h-index, jouent un rôle utile dans ce processus. Mais ils ne peuvent être l’unique paramètre d’évaluation. Ils sont très souvent utilisés de manière erronée. Il est donc important de comprendre comment ils sont calculés et de connaître leurs limites et les alternatives.

 

Impact factor, h-index, kesako ?

 

Comment évaluer la recherche ? Comment juger de l’impact d’une publication scientifique  ou des activités d’un individu ? La bibliométrie permet de calculer un chiffre quantifiant, en partie, l’impact d’une publication. Elle permet de s’affranchir des jugements humains qui peuvent parfois être subjectifs et biaisés.

Il existe un classement des revues scientifiques basé sur l’impact factor (IF) des journaux. Celui-ci détermine la réputation des journaux. Il est annuellement publié dans le Journal Citation Report (JCR) de Thomson Reuters et est accessible via le Web of Science pour ceux qui possèdent un compte sur ce site. L’IF est calculé à partir du rapport entre le nombre de citations reçues par un journal pendant deux ans et le nombre d’articles publiés dans ce journal pendant cette même période. Ceci revient à calculer le nombre moyen de citations par articles en deux ans. Les revues Nature et Science obtiennent les IF les plus élevés, généralement proches de 30.

L’eigenfactor est un indicateur similaire quantifiant l’influence des revues sur cinq ans. Cette alternative à l’IF est issue d’un projet académique de l’université de Washington. L’argument de cette initiative est que les citations dans certaines disciplines doivent être étudiées sur un plus long terme.

Certains spécialistes reprochent à ces indicateurs l’étroitesse des paramètres jugés significatifs de l’importance d’une revue. Selon le rapport ‘Citations statistics’ de 2008,

« Juger de l’importance d’un journal en utilisant uniquement l’impact factor est équivalent à évaluer la santé d’une personne en ne connaissant que son poids. »

En effet, ces indicateurs impliquent que l’excellence d’un chercheur puisse se calculer sur la seule base du nombre de publications et des citations. Ceci est bien entendu très réducteur et  discutable (voir l’article d’Antoine Blanchard, prestataire pour le monde de la recherche autour du dialogue science-société, « Qu’est ce qu’un bon chercheur ? »).

De plus, s’il l’on considère que le nombre de citations est un paramètre acceptable, il existe encore de nombreux biais comme les citations négatives (lorsqu’un auteur a publié un résultat qui s’avère erroné au vue d’autres études) ou les citations ‘fonctionnelles’ qui permettent, en citant un article précédent, de s’affranchir d’une description de protocole ou des résultats précédents. Lien avec le web sémantique et des indicateurs classifiant les citations selon leur genre : mention, rappel, citation négative…

Aujourd’hui, les indicateurs bibliométriques sont parfois utilisés à tord pour évaluer un individu, un laboratoire, une discipline afin de guider les politiques de pilotage de la recherche. Le nombre de citations est en effet connu pour être un indicateur de l’influence d’un auteur. L’indice de Hirsch, ou h-index, permet donc d’évaluer une partie de l'activité de recherche d’un individu, c'est une mesure souvent prise en compte par des organismes de financement. Il quantifie le nombre de publications d’un individu ainsi que le  niveau de citations de ses publications.

D’après Hirsh, « Un scientifique a un indice h si h de [ses] Np articles ont chacun au moins h citations, et les autres (Np - h) articles ont au plus h citations chacun » (extrait de Wikipédia).

 

On constate la complexité de la mise en œuvre de cette définition. L’onglet ‘My citations’ de Google scholar permet le calcul rapide de son nombre de citations et de son h-index (voir par exemple cette page publique). Plusieurs bases de données (Scopus, Web of Science…) proposent un outil de calcul de l’h-index mais les résultats obtenus sont parfois différents car les bases de données sont parfois partielles. Ce dernier point fait partie des critiques soulevées à l’égard de cet indicateur. En effet, l’h-index comptabilise aussi les publications de collaborations dans lesquelles la liste des auteurs peut atteindre une centaine d’individus. Il défavorise les jeunes scientifiques dont le nombre total de publications sera forcément limité. A l’instar de l’IF, le h-index ne prend pas en compte le ‘type’ des citations. Selon Hirsh, un physique d’h-index compris entre 10 et 20 peut obtenir un poste de cherchant dans une université renommée, 18 pour les postes de professeurs et au-moins 45 pour pouvoir être admis à l’académie des sciences américaines.

 

Evaluation de la recherche

 Evaluation de la recherche scientifique (c) Michael Nivelet - fotolia.com

 

D’autres indicateurs existent. Par exemple, le i10-index proposé par Google, ne comptabilise que les publications ayant été citées au moins 10 fois. Le w-index permet de façon similaire de ‘classer’ les scientifiques les plus influents en comptabilisant seulement leurs publications majeures. Notons que grâce à ResearcherID, Google scholar et d’autres sites peuvent aujourd’hui lever l’ambiguïté entre les différents ‘noms’ correspondant à un même auteur, par exemple ‘de Vries’ et ‘Devries’. Il existe aussi une alternative appelée SCImago proposée par Scopus, le gestionnaire de bases de données d’Elsevier. Ce dernier serait similaire au PageRank de Google.

 

Publish or perish : le cercle vicieux des indicateurs numériques

 

Les indicateurs, et l’importance qu’on leur donne, influencent le rapport des chercheurs vis-à-vis de la publication. La diffusion des résultats scientifiques avait pour but initial de communiquer de nouvelles informations, données, théories afin de créer un dialogue international au travers duquel chaque auteur participe à l’avancée de la recherche. La publication d’un article présentant des résultats de qualité est aussi la trace permanente de la valeur des travaux conduits par les auteurs. Il est normal que cela entre en compte dans l’évaluation des activités de recherche.

Mais l’utilisation systématique de ces indicateurs implique une série d’effets pervers dont l’uniformisation des pratiques scientifiques, la manipulation des auteurs, la multiplication des publications et le tronçonnement des résultats. La quantification numérique des publications pour juger de la qualité de la recherche a initié le phénomène que l’on nomme en anglais « publish ou perish » littéralement « publie ou péris ». Notons par ailleurs que le très controversé « Classement de Shanghai » juge de la qualité des universités  notamment en comptabilisant le nombre d’articles publiés dans les revues Nature et Science.

L’autocitation est une pratique parfois justifiée lorsqu’elle permet de présenter la continuité d’une étude. L’auteur s’affranchit ainsi de la répétition d’un protocole expérimental déjà présenté ou des détails d’un résultat d’une publication précédente. Néanmoins certains auteurs font une utilisation abusive de l’autocitation afin de gonfler artificiellement l’IF des revues dans lesquelles ils publient ainsi que leur h-index. Ces derniers auront aussi tendance à favoriser la citation de leurs articles ou ceux de leurs collègues au détriment d’un article l’ayant précédé. La publication  d’un article en début d’année serait aussi un facteur influençant le nombre de citations répertoriées. Les articles de synthèse sont aussi typiquement le genre d’articles trois fois plus cités que les autres et donc favorisant l’h-index et l’IF contrairement à des articles de recherche de fond dont le processus de publication est très long.

Une grande partie du problème réside aussi dans l’irrespect de la notion d’échelle des indicateurs. En effet, chaque indicateur est établi afin de quantifier l’impact d’un article, d’un journal, d’un individu ou d’un laboratoire, un aspect qui devrait être mieux respecté. En effet, il existe trois niveaux d’analyse de la recherche. Le niveau d’analyse dit « micro » s’applique à la production des individus. Le niveau « meso » s’applique à échelonner la production d’institutions, groupes de recherche ou laboratoires. Enfin le niveau « macro » s’applique à l’évaluation scientifique à l’échelle d’un état, d’une ville ou d’une province. Chaque indicateur bibliométrique a une place qui lui est propre dans ce système d’échelle. Ils permettent ainsi l’analyse comparative de pays ayant des politiques de recherche différentes ou de laboratoires de recherche mais ne peuvent permettre la comparaison d’entité de recherche de différentes disciplines ou la production de laboratoires sur des continents différents. En effet, des biais déforment l’évaluation bibliométrique, notamment suivant les différentes disciplines scientifiquesou les moyens alloués à la recherche.

Concernant les sciences sociales, il faut noter que les méthodes bibliographiques doivent être considérées avec précaution. Plusieurs particularités concernant les méthodes de diffusion des résultats scientifiques dans ces domaines sont en lien avec les limites de la bibliométrie classique utilisées en sciences « dures ». Nous pouvons par exemple citer des catégories de documents non-répertoriés dans les bases de calcul ainsi que l’usage de revues totalement propres aux SHS. Leur grande diversité et le caractère parfois local et culturel impliquent que les SHS nécessitent probablement une redéfinition des indicateurs d’évaluation.

Enfin, le manque de transparence des calculateurs d’impact factor et d’h-index pose aussi problème. De nombreux individus les accusent d’être manipulés ou falsifiés. Les demandes d’accès aux données sources sont toujours soit rejetées soit satisfaites par l’envoi de données incomplètes. Le mystère sur le calcul des indicateurs  est donc volontairement et jalousement gardé. De plus, l’ensemble du processus classique de publications dans les revues à fort impact provoque un ralentissement de la diffusion de l’information, le délai de publication d’un article dans les revues Nature et Science étant d’au minimum douze mois.

 

Au final, les indicateurs bibliométriques ont d’importants défauts de transparence. Les paramètres qu’ils quantifient sont restreints et ne sont significatifs que de certains aspects du travail scientifique. Ils ralentissent et détournent le but premier de la publication scientifique, à savoir la diffusion des connaissances. Pour autant, il ne faut pas les rejeter totalement. S’ils sont compris et connus, ils permettent une première évaluation de l’impact d’un journal ou du travail d’un individu. Cette première considération doit être utilisée avec recul et accompagnée d’autres paramètres comme l’évaluation par les pairs. Dans un prochain article, nous reviendrons sur les premiers pas et balbutiements de la bibliométrie. Nous verrons alors qu’il existe une batterie d’indicateurs extrêmement complexes basés sur les métadonnées de publication (auteurs, revues, institutions d’appartenance…). Enfin, le développement du web sémantique couplé à l’accès libre aux textes des publications en open access permettra, dans un futur proche, l’émergence d’indicateurs basés sur une étude plus fine des citations. Nous pouvons imaginer dans un futur proche que des critères qui ne seraient pas seulement de nature quantitative mais aussi qualitative grâce a des outils d’analyses textuelles qui apporteraient un regard plus global sur la production scientifique.

 

Nous remercions Iana Atanassova pour ses suggestion de liens.

 

En savoir plus :

 

Du bon usage de la bibliométrie pour l’évaluation individuelle des chercheurs, 2011,http://www.academie-sciences.fr/activite/rapport/avis170111_synthese.pdf Les nouveaux dangers de la bibliométrie, http://ens-sup.blogspot.fr/2011/01/les-nouveaux-dangers-de-la-bibliometrie.html Bibliologie, bibliométrie et bibliographie http://www.docinfos.fr/extrait-these/391-bibliologie-bibliometrie-et-bibliographie

 

China: corrupcao cientifica de alto nivel - revista Science

No Brasil a gente conhece o fenômeno dos "ajudantes" de TCC ou dos "revisores" de teses e dissertações. Na China, como sempre, a corrupção atinge dimensões gigantescas.
Nota: o artigo da revista Science só está disponível contra compra. Quem tiver acesso, por sistemas universitários de bancos de dados e privilégios de consulta, poderia me mandar...
Paulo Roberto de Almeida 

Un scandaleux marché noir de la science en Chine
Pierre Barthélémy
Blog Science Le Monde, 1/12/2013

Une fois n'est pas coutume. Si je m'intéresse aujourd'hui au dernier numéro de Science, daté du 29 novembre, ce n'est pas pour une étude relatant une découverte, mais pour une édifiante enquête journalistique que la revue publie, qui met au jour un incroyable marché noir de la science en Chine. Signée par Mara Hvistendahl (épaulée par Li Jiao et Ma Qionghui), cette enquête a duré cinq mois, cinq mois au cours desquels ces journalistes ont sorti de l'ombre un business florissant, celui où le produit vendu, acheté, négocié n'est rien d'autre que l'étude scientifique, ainsi devenue banal objet de commerce.
Vous êtes scientifique mais vous n'avez pas le temps (ou le budget ou l'envie ou le talent...) de concevoir et mener une expérience, d'en analyser les résultats, de rédiger l'article et de le soumettre au processus d'évaluation par les pairs ? Vous voulez avoir l'assurance qu'il sera publié dans une revue appréciée ? Nous détenons la solution, certifient nombre d'agences chinoises spécialisées dans ces combines : nous avons un catalogue d'études en cours de relecture par des journaux scientifiques et il vous suffira de payer pour que votre nom soit ajouté à la liste des auteurs. Basée à Shanghai, Mara Hvistendahl a ainsi reçu une petite annonce au sujet d'une étude décrivant une stratégie pour réduire la résistance des cellules cancéreuses aux traitements : l'agence qui avait posté le message expliquait que l'on pouvait acheter la place de co-premier auteur contre 90 000 yuans (10 800 euros). Et quand l'étude en question est parue, dans le numéro de septembre de l'International Journal of Biochemistry & Cell Biologypropriété du grand groupe de publications scientifiques Elsevier, un nom est ainsi apparu, celui de Yu Wang, sans que l'autre premier auteur sache de qui il s'agissait...
Autre type de service proposé : payer un "nègre", qu'il soit étudiant ou chercheur, pour composer l'article de votre choix à partir de données complètement inventées dans le pire des cas ou bien récupérées auprès d'autres scientifiques ou bien, troisième solution, commandées à des laboratoires prêts à mener les expériences à votre place contre espèces sonnantes et trébuchantes. Se faisant passer pour des chercheurs, Mara Hvistendahl et ses collègues ont contacté 27 de ces agences commercialisant des études scientifiques réelles ou bidonnées, afin de s'enquérir des tarifs auxquels les articles pouvaient être achetés ou commandés. Seules 5 agences sur 27 ont expliqué qu'elles ne se prêtaient pas à de tels agissements. Chez les autres, les prix s'échelonnaient entre 1 600 et 26 300 dollars, soit, dans ce dernier cas, plus que le salaire annuel de certains professeurs d'université chinois.
Selon les personnes que Mara Hvistendahl a contactées, les officines en question sont un secret de Polichinelle en Chine. Elles ont pignon sur Internet où elles font de la publicité pour leurs services. Même si les tarifs sont parfois exorbitants, l'enquête de Science démontre que le jeu peut en valoir la chandelle en raison du mode de fonctionnement de la recherche chinoise. Le succès de ces agences semble résider dans le fait qu'elles apportent un soin particulier à publier les articles qu'elles commercialisent dans des revues suivies par le Thomson Reuters Science Citation Index (SCI). Cette base de données statistiques a pour fonction première d'estimer la réputation d'une revue scientifique et de calculer son fameux "facteur d'impact". Mais le SCI est aussi très souvent détourné de cet usage pour évaluer le travail et la productivité des chercheurs... Ainsi que le résume dans Science Cong Cao, spécialiste de la science chinoise à l'université de Nottingham"c'est à l'aune des articles figurant dans le SCI que l'on accorde les promotions aux chercheurs chinois". L'accent est mis sur les publications des cinq dernières années dont on est le premier auteur et peu importe si le facteur d'impact de la revue où l'on a fait paraître son travail est important ou pas. De la même manière, il faut, dans certaines universités chinoises, se prévaloir d'au moins une étude publiée, voire davantage, pour valider son doctorat. Le fameux "publie ou péris" se double d'un "publie et tu seras promu".
L'existence de ce marché noir de la science pose de très nombreuses questions, en commençant par l'évaluation de l'importance de cette fraude. Quelle est la proportion d'études achetées et/ou bidonnées dans une production scientifique chinoise en très forte augmentation ? Le nombre d'études réalisées en Chine a en effet littéralement explosé au cours des dernières années, passant de 41 417 en 2002 à 193 733 en 2012 et le pays est ainsi devenu le deuxième producteur mondial d'articles scientifiques derrière les Etats-Unis. D'autres questions se posent. Pourquoi les chercheurs qui constatent qu'un nom a été ajouté à la liste des auteurs ne le signalent-ils pas ? De quelles complicités les agences bénéficient-elles au sein des journaux scientifiques pour être sûres que les articles qu'elles commercialisent y seront publiés ? Comment sont financés les achats d'études quand les prix dépassent visiblement ce qu'un chercheur isolé est en mesure de s'offrir ? Y a-t-il complicité des laboratoires ou des universités et ponction sur leurs budgets de recherche ?
Dans l'éditorial qu'il signe dans le même numéro de ScienceWei Yang, président de la Fondation chinoise pour la science, reconnaît que le développement rapide de la recherche dans son pays au cours des dernières années ne s'est pas forcément accompagné d'un effort adéquat pour promouvoir les bonnes pratiques déontologiques. Il souligne également que les déplorables dérives commerciales que révèle l'enquête ont probablement plusieurs explications : le mauvais usage de l'indice de citation dans l'évaluation et la promotion des chercheurs figure au premier rang mais on retrouve aussi des motivations économiques étant donné que les budgets de recherche des universités chinoises reposent en partie sur l'obtention de contrats soumis à des appels d'offres. Les universités ont elles aussi intérêt à mettre en avant leur compétitivité... Wei Yang explique que, en réaction à ces mauvaises pratiques, l'accent est désormais mis sur l'éthique auprès des étudiants. Plusieurs scandales ont, ces dernières années, conduit Pékin sur la voie de la tolérance zéro, afin que la recherche chinoise ne soit pas perçue à l'étranger comme gangrenée par la corruption et la fraude scientifique.
Pierre Barthélémy (suivez-moi ici sur Twitter ou bien là sur Facebook)

Demagogia governamental se estende ao transporte aereo: subsidios para passagens de aviao

Será que o brasileiro não percebe que esse subsídio que o governo pretende dar para passagens aéreas vai mesmo sair do seu próprio bolso, de todos os bolsos, mesmo dos daqueles que não viajam e nunca viajarão de avião?
Será que os brasileiros não percebem que se trata de demagogia das mais escandalosas, que representa mais intervencionismo estatal na vida econômica do país e que vai significar uma distorção ainda maior do já deformado do ambiente de negócios no Brasil?
Mais ainda: se trata de uma porta aberta à corrupção, toda vez, cada vez que uma medida especial de subsídio governamental é introduzida para qualquer coisa, por qualquer motivo. Parece até que o governo está convidando as empresas a fraudarem os registros de passageiros, para ganhar um pouco mais do maná governamental.
Ou seja, as pessoas são néscias, os políticos são coniventes com a demagogia e esse governo anti-mercado vai continuar destruindo a economia de mercado no Brasil?
O Brasil está condenado a virar um país socialista? Sem querer?
Paulo Roberto de Almeida

Governo quer passagem aérea com preço de ônibus

  • Empresas terão subsídio para operar rotas regionais em 270 aeroportos do país
  • O Globo, 1/12/2013

BRASÍLIA - Para estimular os voos em 270 aeroportos de pequeno e médio portes do país, que serão turbinados com o programa da aviação regional, o governo quer oferecer aos passageiros bilhetes por preços semelhante às passagens de ônibus. Para isso, será oferecido um subsídio às empresas que quiserem operar rotas, ligando cidades menores aos grandes centros. Segundo o ministro da Secretaria de Aviação Civil (SAC), Moreira Franco, antecipou ao GLOBO, a proposta prevê subsídios diferenciados por região, segundo a renda dos moradores e os preços das passagens rodoviárias, que variam entre os estados. Já está certo que o governo vai subsidiar até metade dos assentos da aeronave, no limite de 60 assentos.

Aeroporto de Cabo Frio será beneficiado
Foto: Márcio Alves / Márcio Alves/22-11-2012- A companhia vai receber o subsídio, tendo como referência o preço que ela estiver cobrando do passageiro - explicou Moreira Franco.
O ministro disse que, além de facilitar o acesso da população ao transporte aéreo, como é caso de moradores da região da Amazônia, por exemplo, o estímulo à aviação regional será positivo ao abastecer os grandes hubs (aeroportos que funcionam como centro de distribuição de rotas). Hoje, há cinco pequenas empresas que operam rotas regionais e atendem a 21 municípios, segundo a Agência Nacional de Aviação Civil (Anac). São Trip, Passaredo, Sete, Brava (NHT) e Map Linhas Aéreas.
O governo ainda não dispõe de projeções de preços com a adoção dos subsídios, mas um levantamento nos sites da empresas aéreas e de transporte rodoviário mostra que há um enorme discrepância nas tarifas. Uma passagem aérea (ida e volta) entre Belo Horizonte e Ipatinga (separadas por 220 quilômetros) custa entre R$ 270 e R$ 880, fora a taxa de embarque. De ônibus, a viagem sai por R$ 106. Para ir de avião de Juiz de Fora ao Rio, o passageiro precisa desembolsar entre R$ 502 e R$ 707, incluindo a volta; se for de ônibus vai pagar R$ 168. A distância entre as duas cidades é de apenas 179 quilômetros.

Pequeno retrato da deterioracao institucional no Brasil (e do Brasil) - Gaudencio Torquato

O jornalista comenta, mas pouco fala dos responsáveis pela atual erosão do mores político no Brasil.
Paulo Roberto de Almeida 

POLÍTICA

Gigantesca delegacia de polícia

Gaudêncio Torquato
O Estado de S.Paulo, 1/12/2013
Maracutaia, acochambração, falcatrua, artimanha, trapaça. As cinco sonoras palavras, que agasalham o corpo de nossa cultura, nunca deixaram o pano de fundo dos relatos que dão conta da vida social e política do país.
Nos últimos tempos, porém, ecoando locuções em defesa e ataque por parte de contendores que se preparam para disputar o campeonato eleitoral de 2014, frequentam com maior intensidade a agenda de manobras erráticas na administração pública. A sensação é inequívoca: o Brasil mais parece uma gigantesca delegacia de polícia.
De maneira proposital, atores variados tentam confundir o terreno da licitude com o espaço da ilicitude, o certo com o errado, em aparente estratégia de defesa de interesses de pessoas e grupos. Ao final dessa tentativa de embaralhar as cartas do jogo político, todos perdem: atores individuais e institucionais.
A impressão que fica é a de que a disputa eleitoral, nesse final de ano, dá o tom maior do discurso, abrindo espaço para acusações e retaliações e expandindo a desconfiança social nos poderes constituídos.
Vejamos exemplos, a começar pela questão da saúde do deputado José Genoíno. Trata-se de paciente com problemas cardíacos a merecer cuidados. A espetacularização montada em torno do caso conferiu ao ex-presidente do PT a imagem de vítima que deve ganhar solidariedade.
O contraditório formado mostra, de um lado, ele, José Dirceu e Delúbio Soares como “presos políticos”, conforme se lê na faixa de um grupo sem terra, dissidente do MST; de outro, “foram julgados e cumprem penas por condutas políticas”, no dizer de um próprio petista Olívio Dutra, ex-governador do RS.
Um laudo clínico produzido por cinco cardiologistas da Universidade de Brasília atesta que Genoíno “é portador de cardiopatia que não se caracteriza como grave”, não carecendo permanecer necessariamente em prisão domiciliar. O STF dará a palavra final, mas é evidente que o processo de vitimização não terminará com o veredicto.
O imbróglio foi despejado na cúpula da Câmara Federal, a quem caberá a decisão de conceder aposentadoria por doença do parlamentar. Caso concedida, livrar-se-ia ele do processo de cassação, não sem suspeitas de acochambração.
Dirceu foi contratado por um hotel de Brasília para trabalhar como gerente, sob uma chuva de críticas. Em regime semiaberto, o detento pode sair de manhã e voltar no fim da tarde à prisão. A polêmica se instala pela inusitada decisão de um perfil portentoso do PT vir a gerenciar um estabelecimento hoteleiro. Ora, não há impedimento legal para que amigos façam um contrato de trabalho com ele.
Possivelmente, os contratantes (com sua ética) viram nele instrumento de marketing para alavancar vendas. Versões de um lado e de outro, com novas acusações de produção de dossiês, aparecem no entorno da questão dos trens em São Paulo, forma de atenuar impacto das prisões de mensaleiros.
O assunto alimenta ódios e paixões entre adversários e admiradores. E o que esperar da decisão do STF de julgar em 2014 a constitucionalidade dos planos econômicos editados nas décadas de 1980 e 1990?
Parlamentos de sistemas democráticos convivem bem com a influência dos Poderes Executivos, particularmente no que concerne à aprovação de normas voltadas para aperfeiçoamento de seu desempenho (funcional/financeiro/contábil etc). Já o exercício do lobby sobre o Poder Judiciário tem sido cauteloso por este simbolizar a balança da Justiça.
No caso dos perdedores da poupança, tal preocupação de assédio inexiste. Autoridades passaram a abordar os ministros da Corte Suprema com um discurso catastrófico: o sistema financeiro ameaça desmoronar; 150 bilhões de desembolso dos bancos poderiam chegar a 600 bilhões de reais com a cobertura a todos os poupadores, não apenas aos que entraram com recursos. Mas o Instituto de Defesa do Consumidor apresenta uma conta de cerca de 8,4 bilhões. O caso será emblemático.
O STF já julgou ações e estabeleceu parâmetros sobre a feição jurídica do sistema monetário e qualquer decisão terá forte repercussão, eis que, de um lado, se ouvirá o barulho de um contingente que há 20 anos espera a decisão, e, de outro, a voz forte do Estado em defesa do status quo bancário.
Suas Excelências aprovarão as fórmulas usadas para calcular a correção da caderneta de poupança? Os bancos ganharão? Eventual reversão das expectativas sociais terá consequências eleitorais? Como se vê, nem o Poder Judiciário escapa ao cerco do jeitinho brasileiro de ser.
Manobras para deixar as coisas conformadas ao patamar das conveniências invadem também o painel das estatísticas nacionais. A maquiagem sobre índices de crescimento e contas públicas é recorrente. No momento, a polêmica gira em torno da reavaliação do PIB de 2012, que teria passado de 0,9% para 1,5, apesar de o IBGE não ter divulgado a revisão.
Como pano de fundo, a proximidade do fim de mandato do governo Dilma e a comparação com administrações anteriores. E haja pressão para mudança de metodologia. Dados recorrentes, passíveis de correção, são os do balanço do PAC, mostrando, de um lado, cronogramas dentro do prazo e, de outro, obras empacadas, como a transposição do São Francisco e a Transnordestina, a par de projetos com cara de interrogação como o Trem de Alta Velocidade (TAV), suspenso em 2011.
O TCU, por sua vez, suspende concurso do Ministério do Planejamento por suspeita de favorecimento a indicados políticos. Ufa! O que esse painel tortuoso mostra sobre o país? Escancara a evidência de que a ausência de eficiente institucionalização política é o motor da corrupção.
Os papéis institucionais acabam subordinados a demandas exógenas. A modernização, que deveria puxar nova escala de valores, a partir da meritocracia, abre fontes de riqueza, fazendo ascender novos grupos, os quais, por sua vez, acumulam recursos para escalar os degraus do poder. O Brasil novo teima em vestir o manto roto do passado.

Gaudêncio Torquato, jornalista, professor titular da USP, consultor político e de comunicação. Twitter: @gaudtorquato

O Imperio e o seu ministerio das colonias, agora pouco imperio e quase colonias - EUA e OEA - Ruben M Perina

 Rúben M. Perina 
Diario Perfil (Buenos Aires), Sábado 30 de noviembre de 2013

Importantes periódicos de América Latina titularon el discurso en la OEA del secretario de Estado norteamericano, John Kerry, el 18 de noviembre pasado, como el anuncio del fin de la doctrina Monroe. En realidad, el discurso tenía otros mensajes explícitos e implícitos.
Para nadie es una novedad el ocaso de la famosa doctrina, que fue utilizada por Estados Unidos para justificar su intervencionismo “protector” del hemisferio ante las amenazas imperialistas de las potencias europeas. Pero expiró con la política del “buen vecino” en los años 30 y luego fue sepultada al fin de la Guerra Fría (1991), durante la cual EE.UU. todavía intervenía para contrarrestar el intervencionismo comunista-castrista.
Sin embargo, había que recordárselo a los gobernantes latinoamericanos que aún viven en el siglo XX, culpando a EE.UU. de sus fracasos y problemas, e insistiendo en que todavía interfiere en sus asuntos y domina la OEA y la Comisión Interamericana de Derechos Humanos, por ejemplo. Un anacronismo que responde a necesidades domésticas, dogmatismo ideológico o simple demagogia. El país del norte ya no ejerce tal dominación; ya no amenaza la democracia, la seguridad o la soberanía de los del hemisferio, como lo hizo en los tiempos más recalcitrantes de su intervencionismo, por razones reales o imaginarias de seguridad (si no, el chavismo no habría durado 15 años). De hecho, muchos critican lo que perciben como desinterés, abandono, negligencia o debilidad de la política hacia América Latina. Obviamente sigue activo con su espionaje (como lo hacen todos) y su política soberana (más flexible ahora) de no comerciar con Cuba. Pero el desafío para esos gobernantes dogmáticos y atrasados es reconocer esta nueva realidad y aggiornarse.
En lo sustantivo, Kerry destacó que hay importantes avances en el hemisferio, pero también serios desafíos. Valoró los adelantos de la democracia en América Latina, el crecimiento y la solidez de sus economías, y el progreso en la inclusión social y en la lucha contra la pobreza y el narcotráfico. Aunque no dejó de expresar su preocupación por la falta de democracia en Cuba o su erosión en Venezuela, o las fallas de su propia democracia; incluso aceptó las quejas por el espionaje realizado por su gobierno. Pero, además, identificó una serie de temas que conciernen a todos y que requieren atención colectiva, como el fortalecimiento de las instituciones democráticas, la educación para el desarrollo, el intercambio y la expansión comercial, la seguridad ciudadana, el narcotráfico, la energía renovable, el medio ambiente y el cambio climático. Todos temas “inter-mésticos” (en parte internacionales y en parte domésticos) que no pueden resolverse unilateralmente, por más poderoso que sea un país, y que requieren la cooperación interamericana para seguir construyendo un continente cada vez democrático, seguro, próspero y climáticamente sustentable.
Al respecto, Kerry preguntó –y desafió– a los países del hemisferio si están dispuestos a colaborar, como socios iguales, para enfrentar colectivamente los retos identificados. Con ello, EE.UU. propone trabajar juntos y notifica que no busca dictar o imponer soluciones, pero tampoco ignorará o abandonará a la región ni se dejará marginar de ella, como pretenden algunos gobiernos. Coincide así con la política anunciada por el presidente Obama de buscar relaciones “basadas en el respeto mutuo, los intereses comunes y los valores compartidos,” y con su preferencia por el multilateralismo en política exterior. El mismo secretario general de la OEA, José Miguel Insulza, poco amigo de Estados Unidos pero un político realista, reconoció que “sería imposible sostener una conversación sensata sobre los temas más importantes del hemisferio sin que participe Estados Unidos. Si lo excluyéramos, cualquier conversación sería inútil e insustancial”.
Su alocución en la OEA no fue casual, pese a que como senador la criticó por sus excesivos mandatos sin financiamiento, su falta de visión estratégica y de prioridades, su escasa transparencia administrativa y presupuestaria y la indebida influencia de países del ALBA. Como canciller, sin embargo, se presenta en el organismo interamericano para desafiar a sus miembros a trabajar juntos en el manejo de los serios desafíos que confrontan al hemisferio, en un espíritu de multilateralismo. La OEA, después de todo, es el foro multilateral por excelencia para la cooperación hemisférica. Y aunque requiere revitalizarse, es todavía la única instancia intergubernamental donde todos los países del continente se encuentran para debatir, negociar y consensuar la cooperación interamericana. 

*PhD. Profesor en la Universidad de Georgetown

Vargas Llosa sobre Isaac Deutscher e Isaiah Berlin, em livro de David Caute

Isaac e Isaiah
Mario Vargas Llosa
O Estado de S.Paulo, 30/11/2013

Num livro que acaba de publicar, Isaac & Isaiah: The Cover Punishment of a Cold War Heretic, ("Isaac e Isaiah: a punição oculta de um herege da Guerra Fria", em tradução livre), David Caute compara as vidas, ideias e destinos de Isaac Deutscher e Isaiah Berlin, dois ensaístas que, nos anos 50 e 60 do século passado, tiveram muito prestígio e influenciaram muitos intelectuais da Europa e da América do Norte. Eles eram muito semelhantes em vários aspectos, mas suas ideias representavam dois polos irreconciliáveis: Deutscher, o marxismo revolucionário; Berlin, a democracia liberal.
Ambos eram judeus não praticantes, da mesma geração, e precisaram fugir dos seus respectivos países em razão do totalitarismo (soviético no caso de Berlin, nascido na Letônia; e Deutscher, que era polonês, do nazismo). Ambos acabaram se exilando em Londres e se naturalizaram britânicos. A única coincidência, em termos de ideologia, entre eles, e só por alguns anos, foi seu apoio ao sionismo, que mais tarde Deutscher atacou duramente, chamando Israel de lacaio do imperialismo americano durante a Guerra Fria.
Berlin foi muito reconhecido no âmbito acadêmico. Passou quase toda a sua vida em Oxford, chegou a presidir a Royal Academy e ser condecorado pela rainha. Ao passo que Deutscher, apesar de ter participado de seminários e trabalhado como professor convidado em importantes universidades, foi sobretudo jornalista e um escritor independente.
Seu único desejo, ser contratado por uma universidade britânica, de Sussex, foi frustrado por culpa de Berlin, afirma o autor, e daí o subtítulo um tanto enganador do livro: "A punição oculta a um herege da Guerra Fria". Enganador porque, embora haja indícios de que a opinião hostil de Berlin sobre a obra e a posição política de Deutscher influiu na decisão da Universidade de Sussex de não contratá-lo, o caso não está nada claro. E, de qualquer modo, Berlin sempre rejeitou a acusação, inclusive em duas cartas explicando sua intervenção no caso à viúva do autor das célebres biografias de Stalin e de Trotsky.
O livro é interessante, muito documentado, mas não é agradável, diante da antipatia que Caute nutre por Berlin, sentimento que transparece com frequência, sobretudo quando se empenha em ressaltar suas frivolidades, sua tendência a cultivar a amizade dos poderosos e dos milionários, e a mostrar-se, às vezes, presunçoso e arrogante com as pessoas. E ainda, o que é muito mais grave, dando a entender, de maneira sub-reptícia, que algumas das maiores contribuições de Berlin à cultura da liberdade, como sua teoria sobre a liberdade "negativa" e a "positiva", a divisão dos intelectuais em "ouriços" e "raposas" e a clara demarcação entre um liberal e um conservador, não foram nem originais nem importantes.
A verdade é outra: Berlin é um dos mais importantes pensadores políticos do nosso tempo e um dos poucos cuja obra define com uma coerência sistemática e perfeita o liberalismo limitado e sectário dos que o entendem como sendo uma doutrina exclusivamente econômica de defesa do mercado, e os que, como ele próprio, veem no liberalismo uma doutrina em que a tolerância, a coexistência política, os direitos humanos, o espírito crítico, a cultura e a fiscalização do poder são tão importantes quanto a propriedade privada e a economia de mercado para estimular o progresso social.
Isaiah Berlin e Isaac Deutscher viram-se apenas duas vezes na vida e nunca se enfrentaram diretamente. Mas, como diz o autor, as coisas que defendiam e criticavam eram quase sempre incompatíveis e, ao mesmo tempo, de grande solidez intelectual e elegância expositiva. No decorrer dos anos e diante de tudo o que ocorreu na vida deles, sabemos que o debate foi vencido por Berlin, como prova o desaparecimento da União Soviética e a conversão da China ao capitalismo autoritário.
Agora, o fato de todas as profecias e anseios políticos de Deutscher terem malogrado não desvaloriza sua obra nem diminui o mérito, a coragem e a honestidade com que sempre defendeu suas ideias. Ele foi um marxista contrário ao totalitarismo, uma exceção. Foi a razão pela qual o Partido Comunista polonês o expulsou das suas fileiras e porque sempre foi o pesadelo dos stalinistas da União Soviética e do Ocidente.
Nunca negou os terríveis crimes cometidos à época de Stalin e, nos livros e ensaios que dedicou ao ditador soviético e a Trotsky, ele os documentou rigorosamente. No entanto, estava convencido de que, apesar de tudo, o comunismo se reformaria no curto ou no longo prazo e um retorno às fontes primitivas do marxismo criaria sociedades mais justas, mais humanas, mais decentes do que o capitalismo, cujo êxito exigia a exploração da maioria pela minoria e era inerentemente injusto, por isso, condenado, cedo ou tarde, a perecer. A famosa reforma interna da União Soviética, pela qual Deutscher tanto esperou, jamais tornou-se realidade. Afinal, foi o comunismo que deixou de existir, pelo menos como uma alternativa concreta às democracias liberais.
Mas, em sua condenação ao colonialismo, à corrupção e aos abusos que o poder econômico podia chegar a cometer nos países capitalistas, na ênfase na necessidade de não condicionar o progresso exclusivamente ao crescimento econômico, conferir à democracia um conteúdo criativo e constantemente renovado por um ideal de justiça e solidariedade com os pobres, os discriminados, os marginalizados, as ideias de Deutscher têm valor perene.
E é verdade também, afirma Caute, que sua vida foi um modelo de coerência, o que lhe exigiu sacrifícios enormes. Mas também se equivocou muitas vezes. Por exemplo, acreditou que o movimento contra a guerra do Vietnã, nos EUA, seria a gestação de um socialismo que uniria os estudantes e os trabalhadores americanos numa revolução contra o capitalismo.
Por que Berlin sempre manifestou uma antipatia tão profunda com relação a Deutscher a ponto de, em sua correspondência, usar contra ele termos tão insólitos como "repelente" e "desprezível"? Certamente, não era a divergência de ideias que os separava. Berlin dedicou mais tempo tentando entender os inimigos da liberdade do que seus defensores e consagrou ensaios escrupulosamente honestos a Marx, Comte, Herder, Hobbes e Sorel, e muitos outros dessa corrente.
Assim, a razão da antipatia não era ideológica. E também não era pessoal, pois eles apenas se viram em duas ocasiões. O autor do livro dá a entender que a razão poderia estar numa crítica negativa escrita por Deutscher contra o ensaio de Berlin sobre a "inevitabilidade histórica". No entanto, esse parece um episódio muito pequeno para despertar tanto ódio pessoal.
Não menos surpreendente é o desprezo que Berlin manifestou sempre por Hannah Arendt, uma amante da liberdade não menos comprometida do que ele na luta contra o comunismo e o fascismo (que conheceu na carne, pois foi torturada durante nove dias e nove noites pela Gestapo antes de conseguir fugir da Alemanha) e quase toda a sua obra é dedicada a estudar as raízes do totalitarismo, suas origens culturais e históricas e as iniquidades que causou. Em suas cartas, Berlin refere-se a ela de uma maneira profundamente depreciativa, negando-lhe competência filosófica e acusando-a, injustamente, de escrever calhamaços incompreensíveis.
Talvez não haja respostas para essas perguntas. Ou talvez sim, mas não são satisfatórias em razão de sua imprecisão. Os grandes nomes - e Isaiah é um deles - são também seres humanos e não super-homens e, por isso, sujeitos às pequenezes e misérias que, por exemplo, nos deixam consternados quando revolvemos a vida íntima de um Picasso, um Victor Hugo ou qualquer outro gênio. Eram grandes quando escreviam, compunham, filosofavam ou pintavam. Entretanto, quanto ao resto, eram feitos do mesmo barro que nós, pobres mortais.

 TRADUÇÃO DE TEREZINHA MARTINO

* É ESCRITOR E PRÊMIO NOBEL DE LITERATURA

Os doutores de Teheran e o acordo sobre o programa nuclear iraniano - Moises Naim

Los doctores de Teherán

Moises Naim
El País, 30/11/2013

La probabilidad de que el acuerdo de Ginebra descarrille a causa de los extremistas es muy alta

Hasan Rohaní, el presidente de Irán, tiene más ministros con títulos de doctorado de universidades de Estados Unidos que los que tiene Barack Obama. Rohaní también tiene más doctores graduados de universidades estadounidenses que los gabinetes presidenciales de Japón, Alemania, España o Italia. Mohammad Nahavandian, por ejemplo, es el jefe de Gabinete del presidente de Irán. Vivió en Washington muchos años y se graduó en la Universidad de George Washington. Javad Zarif, el ministro de Exteriores y principal negociador del reciente acuerdo nuclear entre su país y un grupo de seis poderosas naciones, estudió en la Universidad de San Francisco y luego en la de Denver, donde obtuvo un doctorado. Vivió cinco años en Nueva York como embajador de su país en la ONU. El ministro de Estado para Energía Atómica tiene un título en ingeniería nuclear del Instituto Tecnológico de Massachusetts. Mahmud Vaezi, ministro de Comunicaciones, estudió ingeniería eléctrica en dos universidades de California y luego siguió estudios de doctorado en la universidad de Luisiana. También tiene un doctorado en relaciones internacionales de la universidad de Varsovia. Muchos de sus colegas en el Gabinete del presidente Rohaní cuentan con títulos de posgrado de universidades de Irán y otros países. Abbas Ahmad Akhundi, ministro de Transporte, se graduó en la universidad de Londres. El propio presidente Rohaní tiene un título de otra universidad británica, la Glasgow Caledonian. El nuevo Gobierno de Teherán debe ser de los más tecnocráticos del mundo.
¿Y eso qué importa? En principio quizás no mucho. Después de todo, varios de los doctos integrantes del actual Gabinete también participaron activamente en gobiernos anteriores y han sido participes de políticas que han dado una merecida mala fama a la teocracia de los ayatolás. Y no hay que olvidar que quien manda es el líder supremo, el ayatolá Ali Jameneí. O que el contrapunto a las prestigiosas credenciales académicas internacionales del Gabinete del presidente Rohaní son las también muy internacionales credenciales del general Qassem Suleimani. El general no tiene un título superior y parece que solo terminó los estudios de secundaria en un pequeño pueblo del interior de Irán. Pero es tremendamente respetado dentro y fuera de Irán, tanto por sus aliados y admiradores como por sus más acérrimos enemigos. El general ha sido durante 15 años el jefe de la Fuerza Quds, una unidad especial de los Guardianes de la Revolución que depende directamente al líder supremo. La misión oficial de este grupo es exportar la revolución islámica y encargarse de “operaciones extraterritoriales”. A Suleimani se le reconoce por su éxito al transformar Hezbolá en una temible fuerza militar, en controlar la situación en Irak después de la invasión que derrocó a Sadam Husein y hacerle la vida imposible al Ejército de EE UU o, más recientemente, por lograr que las fuerzas leales al Gobierno sirio recuperasen el terreno perdido frente a las fuerzas de la oposición. John Maguire, un exagente de la CIA, le dijo al periodista Dexter Filkins que “Sulemani es hoy el más poderoso jefe de operaciones en Oriente Próximo”.
Detrás de esta exploración sobre los distintos actores que definen las actuaciones del Gobierno de Teherán, está la gran pregunta de las últimas semanas, que surge del acuerdo firmado en Ginebra por Irán y seis potencias. ¿Es este otro truco más de los iraníes para ganar tiempo, seguir trabajando para obtener armas nucleares y aliviar el devastador impacto de las sanciones económicas? ¿O es, en cambio, un profundo e histórico cambio en la estrategia que ha guiado la política exterior de Teherán por décadas? Nadie lo sabe. Nadie excepto, por supuesto, Israel, Arabia Saudí y otros países vecinos del golfo Pérsico, y los líderes del Partido Republicano en EE UU. Todos ellos están seguros de que el acuerdo de Ginebra fue un error histórico que traerá consecuencias catastróficas.
Frente a quienes están seguros, se encuentran los escépticos, que, si bien no están seguros de las intenciones de Irán, saben que seguir con la situación vigente es más peligroso que buscar un cambio, con todos los peligros que conlleva.
La probabilidad de que el acuerdo de Ginebra —llamado un “primer paso”— descarrille a causa de los extremistas en ambos lados es muy alta, al cabo de los seis meses que las partes se dieron de plazo para avanzar hacia un pacto permanente de acuerdos que limiten lo que Irán puede y no puede hacer con su programa nuclear. Pero la esperanza de que los doctores de Teherán —incluido su presidente— puedan mantener a raya a los fundamentalistas de su lado, y de que Barack Obama y los otros líderes que lo acompañan en esta iniciativa hagan lo propio con sus más radicales críticos no es una postura ingenua. Una mayor ingenuidad puede ser suponer que la peligrosa situación que se está intentado desactivar era sostenible y más deseable. Ya veremos si los doctores de Teherán pueden cambiar al mundo.


Sígame en Twitter @moisesnaim

O que de melhor os companheiros tem para oferecer: uma imagem, um programa...

Não preciso acrescentar mais nada: meu amigo Mario Machado, do blog Coisas Internacionais, já disse tudo, sinteticamente, comme il faut...
Paulo Roberto de Almeida

Coisas Internacionais, 30 Nov 2013 09:26 AM PST
Havia preparado um texto, mas a imagem diz tudo.