Président Trump, an IV : l’heure de la terre brûlée
Le président sortant américain n’a plus la tête aux affaires de l’Etat, et laisse œuvrer son administration. Une transition à l’image de son mandat.
Depuis le 3 novembre, la présidence Trump hésite entre le drame et la bouffonnerie. Le battu diffuse courriels sur courriels qui disent que l’heure est grave avec des accents churchilliens. Il y dénonce, tout en demandant de l’argent à ses fidèles, la vilenie sans limites des démocrates dont on ne voit pas trop bien ce qu’on pourrait faire à part les embastiller tous, ou bien les torturer un petit peu pour l’exemple, puis il s’en va golfer.
Ce qui lui reste d’avocats claironne matin et soir qu’un complot de dimension historique est sur le point d’être mis au jour. Qu’une fraude électorale transitant par le Venezuela, la Chine, Cuba, l’Espagne et l’Allemagne (on déplore personnellement l’absence de la Corée du Nord), a privé le président de sa victoire. Que les démocrates sont incapables de démontrer qu’ils n’ont pas triché, comme si la charge de la preuve leur revenait.
Donald Trump ne gouverne plus, ou presque. Son agenda officiel est vide un jour sur deux. Il a brièvement participé au sommet virtuel du G20, samedi 21 novembre, pour dire tout le bien qu’il pensait du président des Etats-Unis, puis il est parti en grand équipage vers les greens de Virginie pendant que ses pairs débattaient d’une bricole, la pandémie de Covid-19.
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