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domingo, 26 de maio de 2013

Georges Moustaki: uma homenagem do Le Monde


Mort de Georges Moustaki, le chanteur du "Métèque"

Le Monde.fr | 
Par 


C'était un homme en blanc, barbe assortie, longs cheveux idoines. Il faisait de lamoto et parlait avec une voix sucrée, comme il chantait. Masculin-féminin,Georges Moustaki était un homme à femmes, qui l'adoraient. Il en avait épousé une, Yannick, dont il eut une fille, Pia, née en 1956. Il en avait aimé certaines, il en avait adulé au moins deux : des femmes en noir, Piaf, le moineau, qui l'asservit pour mieux le révéler, et Barbara, l'exigeante, la "longue dame brune"raccompagnée tard dans la nuit à la sortie des cabarets.

Moustaki était à la fois profondément méditerranéen et superbement atlantique. Mais le secret était ailleurs : "Si je suis autant connu à l'étranger, c'est que je suis très français", disait l'inventeur d'une tour de Babel dont la clé de compréhension serait l'amour du voyage et de l'humanité. L'auteur-compositeur"à la gueule de pâtre grec" est mort le jeudi 23 mai, à Nice, des suites d'une longue maladie. Né le 3 mai 1934 à Alexandrie (Egypte), Yussef Mustacchi(Georges Moustaki) était âgé de 79 ans.
Il confiait faire partie de ces êtres qui, selon la formule du critique et philosophe George Steiner, qu'il admirait, "n'ont pas de racines, mais des jambes". Mais s'il a pu parcourir le monde avec un appétit sans égal, tout en habitant fidèlement, depuis 1961, l'Ile Saint-Louis à Paris, c'est qu'il est un enfant de l'Orient cosmopolite.
L'Alexandrie de la première moitié du XXe siècle est un lieu de brassage culturel. Toutes les nationalités, et religions, s'y croisent. La chanson y est en effervescence – d'autres transfuges viennent enrichir l'histoire de la chanson française, de Georges Guétary, né à Alexandrie, à Claude François, né sur les bords du canal de Suez, ou Dalida, du Caire... La grande chanteuse Oum Kalsoum, mais aussi Mohamed Abdel Wahab, Farid el Atrach ou Asmahan, inventent la bande son de l'Egypte moderne, de la chute de la royauté égyptienne à la Révolution nassérienne et panarabiste.
"LE CULTE DU FRANÇAIS A VITE OCCULTÉ LE GREC, LA LANGUE DE L'EXIL"
Georges Moustaki a deux parents grecs, Nessim et Sarah, "cousins germains, mais originaires de deux îles différentes". L'artisan de la dislocation, c'est Giuseppe (Joseph, Youssef) "comme moi", le grand-père, une légende dans lafamille, qui fabriquait des gilets brodés pour les notables égyptiens. "Il braconnait, adorait l'huile d'olive. Un jour un bateau est passé, il l'a pris, est arrivé à Alexandrie. C'était l'Empire ottoman. Il était devenu turc, de papiers.""Je parle mal le grec, expliquait Georges Moustaki. Mes parents sont nés en Egypte. Pour moi et mes sœurs, le culte du français a vite occulté le grec, qui était la langue de l'exil."
M. Mustacchi dirige la Cité du livre, l'une des plus grandes librairies du Moyen-Orient. Les célébrités y défilent. Et des Italiens, des Turcs, des Orthodoxes, des juifs, des byzantins, des orientaux... "Ce fut la plus belle de toutes les universités." Pendant la seconde guerre mondiale, les alertes à la bombe envoient le jeune Yussef au paradis – le sous-sol, réservé aux livres d'enfants. Devenu Georges, en hommage à Brassens, il le raconte dans un livre, Fils du brouillard, paru en 2000, où se croisent ses souvenirs de Georges et ceux, infiniment plus durs, de son ami Siegfried Meir, emprisonné à Auschwitz et Mauthausen.

Georges Moustaki, en 1972.

ll y a des villes qui marquent pour toujours : Alexandrie, donc, puis Bruxelles, où Yussef (Joseph) Mustacchi, à 20 ans, a reçu son premier cachet, pour avoirchanté et joué du piano ("mal") dans un cabaret, La Rose noire. Et puis Paris, adoptée trois ans avant l'escapade belge. Dès 1951, il fréquente le cabaret des Trois Baudets, y découvre Brassens en première partie d'Henri Salvador. Il chante à l'Echelle de Jacob, Brel est la vedette. Moustaki a connu Brialy (24 ans alors) allongé, "le dos cassé après une chute sur un tournage. Allongé, mais séducteur". L'apprenti chanteur vit alors en zigzag, fait du gymkhana dans les cabarets : Les Trois Baudets, La Colombe, La Rose noire, Milord l'Arsouille, L'Echelle de Jacob, Le Port du salut... "Le seul où je n'ai jamais chanté, c'est L'Ecluse. Mais j'allais y chercher Barbara pour dîner sur l'île."
"BRASSENS ÉTAIT MON MAÎTRE, PIAF ÉTAIT MA MAÎTRESSE"
Il a rencontré tout le monde, de Brassens à Dalida. Il a présenté Harry Belafonteà Jorge Amado, qui "adorait les photos entre amis" – Sartre, Beauvoir, des leaders africains, des intellectuels asiatiques... L'enfant de l'Orient cosmopolite adore les familles recomposées. Il s'emploie à les unir.
Ainsi, dans ses errances consenties, Moustaki se forge-t-il trois histoires, trois espaces géographiques : la France, la Méditerranée, le Brésil. Moustaki, acte I, le français : en 1952, il ose à peine ses chansons, mais elles se remarquent, et le guitariste Henri Crolla fait le pari qu'elles plairont à la Reine Piaf. Gagné. Il est timide, elle a de l'oreille, elle lui prend trois chansons, enregistrées en 1958, "Eden Blues", "Les orgues de barbarie", "Le gitan et la fille" – un super 45-tours où ils font couple, Edith Piaf chante Jo Moustaki. Puis, il lui écrit Milord, dont elle confie la mise en musique à Marguerite Monnot. Dès sa création en scène,Milord devient un standard. Après quelques autres incunables, et un an de soumission, Georges Moustaki déclare forfait. "Brassens était mon maître, elle était ma maîtresse."
Il compose alors pour toutes les vedettes du moment (Colette Renard, Dalida,Yves MontandCora Vaucaire, Juliette Gréco, Tino Rossi, Barbara...). Il défend ensuite sous son nom son répertoire en français sur une demi-douzaine de 45-tours ("La carte du tendre", "Dire qu'il faudra mourir un jour", "La mer m'a donné"...). Devant l'insuccès, sa maison de disques lui rend son contrat. Il commence à percevoir ses droits d'auteurs. "J'ai pris alors une sorte de retraite, j'avais gagné de l'argent et, avec Piaf, je sortais d'une histoire tellement formidable que tout, à côté, me paraissait secondaire..." Dix ans dilettante :devenir un crack aux échecs ou au ping-pong, filer à Amsterdam pour un tableau... "Je n'avais aucune urgence. Mais, petit à petit, je suis passé de la Jaguar à la 4 L, réduisant chaque fois mes besoins pour ne pas avoir àtravailler."

Le chanteur Georges Moustaki.

1967, c'est l'année Barbara. Pour elle, il écrit "La longue dame brune", et elle le somme de chanter avec elle cette chanson qui les lie, lors d'une tournée épuisante. Dans sa retraite aux dorures fléchissantes, Moustaki reçoit un coup de fil : "Une invitation pour un récital à la cafétéria du théâtre de Caen. J'accepte. Peu après, Barbara m'appelle, me dit : 'Je vais à Caen demain, viens avec moi, il y a quelqu'un qui y chante et que tu vas adorer'." C'était Serge Reggiani, à qui Moustaki donnera ensuite "Sarah", "Votre fille a vingt ans", "Ma liberté"... des carrés d'as qui le ramèneront à la vie publique.
"Pendant un an, j'ai programmé des concerts de jazz à Caen : Gato Barbieri,Michel PortalAldo RomanoEddy LouissDaniel HumairMartial Solal." Pour lui, Moustaki a composé une chanson de liberté, que les maisons de disques refusent. Elle sort enfin en 1969. Elle précède les envies d'ailleurs des orphelins de Mai 68.
LA FIDÉLITÉ TOUJOURS AU RENDEZ-VOUS
La ballade gréco-latine plaira jusqu'à Salvador de Bahia, la ville de tous les saints, au Brésil, l'un des points de passage préférés de Moustaki. "J'y suis arrivé par Jorge Amado, après un court séjour à Rio, où en 1972 la chanteuseNara Leao m'avait invité au Festival de la chanson populaire"expliquait-il. En 1973, il adaptera en français "Aguas de Março", un hymne bossa-nova, suivant les traces du pionnier Pierre Barouh. Trente ans après, "Moustaki", l'album sorti en 2003, commence par un hommage à Barbara écrit sur la musique Odeon, un choro célèbre du compositeur brésilien Ernesto Nazareth. Chez Moustaki, la fidélité est toujours au rendez-vous. Pour Vagabond, en 2005, Georges Moustaki a enregistré à Rio de Janeiro, entouré de Paula Morelenbaum et du pianiste et compositeur Francis Hime.
Alors qu'il compose pour la fine fleur de la variété française, Georges Moustaki continue d'essayer une carrière personnelle. Il le fait d'abord sous un nom d'emprunt, Eddie Salem, son orchestre et ses chanteurs arabes, avec en 1960 un répertoire oriental-égyptien – puis grec (Les enfants du Pirée) – et quelques rocks parodiques. En 1966, il part en Grèce pour la première fois et y rencontre l'actrice et chanteuse Melina Mercouri, qui transformera par la suite en le chantant en grec "Le Métèque" et "En Méditerranée", en hymnes de résistance face à la dictature des colonels. Puis, il chante "La Pierre" du compositeur grec Manos Hadjidakis, "L'homme au cœur blessé", "Nous sommes deux", sur desmusiques de Mikis Théodorakis. Toujours proche de l'Orient, il chante avec Areski "J'ai vu des rois serviles", joue dans Mendiants et orgueilleux, film adapté du roman d'Albert Cossery, et ainsi de suite – en 1996, sur Tout reste à dire,c'est le flûtiste turc Kudsi Erguner qui répond présent pour un poème chanté deYunus Emre (XIIIe siècle).
Il se produit enfin en vedette, à Bobino à Paris en janvier 1970. Il est chaleureux, liant. Il chante des anciennes chansons, jamais enregistrées, comme "Donne du rhum à ton homme". Les chansons de l'album qui paraît début 1978 jalonnent une année de déplacements (San Francisco, New York, Mexico, Tokyo, Québec, Eilat, Paris). "Vieux sage" dans "Si je pouvais t'aider", il retrouve sa fraîcheur dans une "Elle est elle" quasi juvénile (avec la voix de sa fille Pia Moustaki, née en 1956 – en 1988, naîtra son fils, Laurent. "Solitaire, sans état d'âme et sans souffrance / Ma voile est gonflée de mystère / Ma cale est remplie d'innocence." Un inlassable de la chanson.
En 2003, Moustaki publie "Moustaki", qui comporte la première chanson qu'il a composée, "Gardez vos rêves" et, pour la première fois, son propre enregistrement de Milord, composée jadis pour Edith Piaf. Jean-Claude Vannier donne à l'album un ton contemporain. Le dernier album de Moustaki faisait le point sur cette question française. Pour "Solitaire", Moustaki fait main basse sur toute la jeune génération. Vincent Delerm, Cali pour des duos, Vincent Segallpour les arrangements. Dédié à Henri Salvador, l'album rend hommage à l'âge d'or la chanson française, et à l'amour. Il y reprend ses chansons "gold" : "Sans la nommer", "La liberté et la fleur au fusil", "Ma solitude", "Donne du rhum à ton homme". En 2005, avec Vagabond, il revient sur son amour pour la bossa-nova, en 2008, il intitule un disque de duos Solitaire... Le paradoxe Moustaki. 
Moustaki avait chanté partout dans le monde. De Rio à l'Olympia, de Bobino auJapon, du Québec à l'Algérie, l'homme en blanc et à la voix suggestive, avait rassemblé. Fidèlement, car les fidélités se créent dès l'enfance. Et quelle leçon en tirer ? Réponse de l'enfant d'Alexandrie : "Je déclare l'état de bonheur permanent / Et le droit à chacun à tous les privilèges. Je dis que la souffrance est chose sacrilège / Quand il y a pour tous des roses et du pain blanc."

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Ditadura teocratica iranana: um grupo apenas detem todo o poder no pais

Iran : de la République islamique à la dictature d'un clan

LE MONDE Editorial du "Monde"
Editorial du "Monde". Dans l'histoire de la République islamique d'Iran, le 21 mai 2013 restera comme une date importante : ce jour-là, elle est devenue un régime dictatorial comme les autres monolithique. Un seul clan veut détenir tout le pouvoir. C'est une mauvaise nouvelle, notamment pour l'avenir du dossier nucléaire.
Une des multiples institutions chargée de préparer l'élection présidentielle du 14 juin, le Conseil des gardiens de la Constitution, devait sélectionner une dizaine de candidats sur quelque 600 postulants. Il a rendu son verdict mardi. Il a éliminé les deux seuls candidats qui pouvaient contester la ligne du Guide de la révolution, l'ayatollah Ali Khamenei. Sauf surprise de dernière minute toujours possible en Iran , l'élection est verrouillée : ne restent en lice que des personnages connus pour leur soumission totale au Guide.
Le conseil a rayé la candidature d'un des pères de la révolution de 1979 qui renversa le régime du chah , l'ancien président Hachémi Rafsandjani. Richissime, disposant de réseaux dans tout le pays, Rafsandjani est la quintessence de l'homme du sérail. Il a été proche du Guide, il a cautionné une campagne d'assassinats d'intellectuels démocrates, mais il s'est aussi posé, ces dernières années, en opposant de l'intérieur.
Les "réformateurs", tout ce que l'Iran compte de classes urbaines modernes, éduquées, une partie des militants du "mouvement vert" écrasé dans le sang lors de la précédente élection présidentielle, en 2009, ceux-là s'étaient rangés derrière la candidature de Rafsandjani.
L'autre prétendant qui défiait la ligne du Guide, Esfandiar Rahim Mashaie, est le bras droit du président Mahmoud Ahmadinejad. Après deux mandats, ce dernier ne peut se représenter. En conflit de plus en plus ouvert avec M. Khamenei, qui parraina pourtant sa carrière politique, le président sortant a défendu avec acharnement la candidature de M. Mashaie lui aussi éliminé mardi.
Dans le jeu savant et complexe des institutions de la République islamique, la présidence a presque toujours été un contre-pouvoir à celui du Guide. Celui-ci incarne l'autorité religieuse, qui a le monopole de la décision en dernier recours, et ne se mêle pas de la politique au jour le jour.
Déjà bousculé en 2009, cet équilibre n'est plus. L'Iran est aux mains d'un homme, Khamenei, et de son clan, un groupe formé d'une minorité de dignitaires religieux et des chefs des Gardiens de la révolution, le bras armé du régime. Pour la première fois depuis 1979, une seule faction veut disposer de tous les leviers de pouvoir. Sa ligne est celle du Guide.
Intransigeance sur le nucléaire Téhéran accélère son programme de centrifugeuses , soutien indéfectible à la Syrie de Bachar Al-Assad, au Hezbollah libanais et refus d'un dialogue avec les Occidentaux : grand admirateur de la Corée du Nord, le Guide "bétonne" ses positions. Mais, en voulant exercer lui-même la réalité du pouvoir exécutif, il change de rôle. Il se met en première ligne. Il devient comptable de la situation économique et stratégique de l'Iran. Tout ce qui va mal doit lui être imputé, dans un pays qu'il transforme en dictature personnelle.

P edidos de T raficantes recebem cumprimento imediato pelos companheiros...

José Dirceu e Erenice Guerra se unem para facilitar negócios
 Rodrigo Rangel e Hugo Marques
Revista Veja, 25/05/2013


Assim como Dirceu, Erenice montou um escritório de advocacia, reuniu uma carteira de clientes na iniciativa privada e também lucra oferecendo acesso ao poder. A novidade é que os dois ex-ministros agora estão operando juntos. Montaram em Brasília uma joint venture do lobby — uma parceria que atende empresas e empresários interessados nos mais variados negócios com o governo.

José Dirceu, antes de ser condenado por corrupção ativa e formação de quadrilha, era o “consultor” preferido das grandes empreiteiras, das empresas de telefonia e de bancos. Erenice Guerra, há menos tempo no mercado, tem seu nicho de atuação nas empresas e fundos de pensão com interesses ligados ao Ministério de Minas e Energia, onde trabalhou. O empresário Flávio Nunes Rietmann é um ex-executivo do banco Cruzeiro do Sul, liquidado no ano passado pelo Banco Central. Ele também é dono de uma corretora de valores e negocia títulos de pouca liquidez. No início de março, o empresário participou de uma reunião no escritório de Erenice Guerra. O encontro, segundo confidenciou um dos presentes, foi agendado por José Dirceu. Rietmann queria a ajuda da ex-ministra para passar à frente títulos a um fundo de pensão, numa operação que poderia movimentar mais de 100 milhões de reais. As partes envolvidas dividiriam uma comissão de 10% sobre o valor final do negócio. Numa demonstração de poder, pelo telefone, Erenice convocou ao seu escritório Fábio Resende, diretor da Previnorte, o fundo de pensão dos funcionários da Eletronorte. O funcionário chegou em poucos minutos, ouviu uma breve explanação sobre o negócio e recebeu uma ordem: “É para comprar”.

Presidente perdoa divida de paises africanos: bondade com o chapeu de todos os brasileiros...

A rigor, a presidente não pode fazer isso: perdoar dívidas soberanas não está entre suas competências exclusivas. Só quem pode fazer isso é o Senado, constitucionalmente encarregado de velar, e zelar, pelas operações financeiras externas da República.
A presidente pode, no máximo, tomar a iniciativa de que teria a intenção de fazer tal gesto, mas sem anunciar antes, pois isto pressuporia que o Senado está obrigado a ratificar o gesto, e ele tem o direito de recusar a medida, se julgar que ela vai contra os interesses nacionais.
Mas, conhecendo a política brasileira, parece que o Executivo se arvora o direito de humilhar o Congresso o tempo todo, e este não cumpre suas obrigações.
Será que ainda vivemos em República, ou já estamos num despotismo pouco esclarecido?
Paulo Roberto de Almeida

Dilma anuncia o perdão à dívida de países africanos

O governo brasileiro anunciou, neste sábado, o perdão da dívida de 12 países africanos, o que totalizará US$ 897,7 milhões. Em alguns casos, a dívida será negociada. A presidenta Dilma Rousseff disse, na capital da Etiópia, que o objetivo é limpar o nome dos países que contraíram dívidas com o país, principalmente durante as décadas de 70 e 80, para viabilizar negócios e investimentos. Além disso, será criada uma agência de comércio para a África e América Latina. O Brasil vem intensificando investimentos no continente e tem interesse em ampliá-los. Seis países africanos estão na lista dos dez com maior crescimento econômico registrado nos últimos anos no mundo.
– O sentido dessa negociação é o seguinte: se nós não conseguirmos estabelecer esse perdão da dívida, pelo menos de parte, não consigo ter relações com eles, tanto do ponto de vista de investimento, de financiar empresas brasileiras nos países africanos, e também relações comerciais que envolvam maior valor agregado. O sentido é uma mão dupla: beneficia o país africano e beneficia o Brasil – afirmou Dilma Rousseff, que participa das comemorações dos 50 anos da União Africana, na Etiópia.
Os países beneficiados com o perdão ou com formas facilitadas de quitá-las são: Costa do Marfim, Gabão, Guiné, Guiné Bissau, Mauritânia, São Tomé e Príncipe, Senegal, Sudão e Zâmbia. Enter os 12 países que terão suas dívidas perdoadas, os principais beneficiados serão a República do Congo (Brazzaville), com uma dívida de US$ 352 milhões cancelada, e a Tanzânia, com US$ 237 milhões, indicou Traumann.
Mais investimentos
Na véspera, o Brasil assinou acordos de cooperação com a Etiópia nesta sexta-feira e as empresas brasileiras pretendem aumentar os investimentos no país do Chifre da África que cresce rapidamente, disse um ministro etíope. O chanceler da Etiópia, Berhane Gebrekristos, afirmou que a delegação brasileira em visita ao país assinou memorandos de entendimento e acordos em educação, agricultura, ciência e tecnologia e transporte aéreo.
Gebrekristos disse que as empresas brasileiras estão mostrando interesse nos setores de mineração e infraestrutura da Etiópia. Representantes da estatal Petrobras e do Banco Nacional de Desenvolvimento Econômico e Social (BNDES) fazem parte da delegação brasileira em Adis-Abeba.
– Há um desejo por parte das empresas brasileiras de se envolverem aqui e o governo brasileiro e nós estamos prontos para informar as empresas brasileiras a se engajar na Etiópia, já que há uma grande oportunidade aqui. Em termos de financiamento, há um compromisso político por parte do governo brasileiro de que vamos trabalhar em projetos específicos no futuro – disse Gebrekristos a jornalistas em Adis-Abeba, à margem de uma cúpula da União Africana.
O Brasil lançou uma campanha para expandir seus laços econômicos com a África, um sinal de como a crise no mundo desenvolvido tem estimulado economias emergentes a negociar e investir entre si, dizem economistas.
A presidente brasileira Dilma Rousseff, que está na Etiópia para participar do Jubileu de Ouro da União Africana, disse nesta sexta-feira que o Brasil quer uma cooperação que “não seja opressiva” com a África. Ela manteve um encontro bilateral com o primeiro-ministro etíope, Hailemariam Desalegn.
Os países dos Brics, grupo formado por Brasil, Rússia, Índia, China e África do Sul, são agora os maiores parceiros comerciais da África e formam o novo grupo de maiores investidores no continente. O comércio entre os Brics e a África deve exceder US$ 500 bilhões até 2015, de acordo com o Standard Bank.

sábado, 25 de maio de 2013

Um fauno na terra dos cangurus? Nao exatamente: muito pior...

Dois malucos desrespeitosos, um deles obsecado sexual, doentio e arrogante, infernizaram enquanto puderam a vida de funcionários do Consulado em Sidney.
O recidivista deve ser objeto dos mais obscuros desejos de vingança de algumas de suas vítimas, que talvez o imaginem numa cela escura, trancafiado com um gigante mal-encarado e animado dos mesmos impulsos que ele mantinha em relação às funcionárias. Mal, entrado, e devidamente trancado, completamente abandonado pelos carcereiros, o vicioso e viciado ouve o brutamontes falar com uma voz doce e maviosa:
-- Vem cá, meu gostoso, nesta noite você é todo meu!
(Corte da Censura).
[Deixo o resto à imaginação de cada um...]

Estou fazendo teatro à la Nelson Rodrigues, ou melhor, à la Plínio Marcos, claro, mas que ele merecia, isso merecia...
Paulo Roberto de Almeida

 
Brasil
IstoÉ,  Edição:  2271 -  24 de Maio de 2013

A Embaixada do assédio

Como o ritual de cantadas, gritarias e desrespeito mantido pelo cônsul Américo Fontenelle transformou o consulado do Brasil na Austrália num ambiente indecente e insuportável

Liz Lacerda, de Sydney, e Claudio Dantas Sequeira, de Brasília
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Era mais uma manhã comum de trabalho para Viviane Jones, auxiliar administrativa do Consulado-Geral do Brasil em Sydney, Austrália. Por volta das 11h, enquanto ela estava concentrada trabalhando, uma pessoa chegou sorrateiramente por trás, beijou-lhe o rosto e sussurrou em seu ouvido. “Sua linda”, disse. Era seu chefe, o embaixador Américo Dyott Fontenelle. Atitudes como esta já não eram mais surpresa. Outra vez, na recepção, enquanto Viviane atendia um visitante, o embaixador se aproximou e cochichou em seu ouvido. “Estou louco para te dar um beijo”, disse. Nesse mesmo dia, ela ouviu dos colegas algo revelador da personalidade de Fontenelle que a assustou ainda mais. O embaixador, segundo os relatos, falava dela em reuniões, comentava de suas roupas, do perfume e até da maquiagem. “Dizia que ficava imaginando o que estava debaixo da minha blusa, da minha saia e ainda falou que os australianos ficavam loucos comigo na recepção”, lembra. Dias depois, Viviane foi até a cozinha pegar um café. Os copos descartáveis haviam acabado. Ela se abaixou para procurá-los em uma das gavetas do armário, quando foi surpreendida por uma voz masculina. “Nossa, Viviane, você está em uma posição muito sugestiva”, disse Fontenelle. A funcionária, de 37 anos, separada e mãe de um garoto de 11, vestia uma calça social preta e uma blusa da mesma cor. A cantada de mau gosto foi testemunhada por outro funcionário, Luiz Neves, responsável pelo setor comercial e de investimentos. “Ele deixou a porta aberta e ouvi o que disse”, afirmou Neves à ISTOÉ. A funcionária estava se achando indefesa. “Foi o momento em que senti mais medo”, desabafa.

Os acontecimentos afetaram a vida pessoal de Viviane, que se tornou agressiva em casa e passou a ter crises de ansiedade e insônia. O medo de perder o emprego a fez ficar em silêncio por muito tempo.
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LASCÍVIA

Sob a gestão de Américo Fontenelle (acima), o Consulado-Geral 
do Brasil em Sydney, na Austrália, virou palco de vulgaridades

O dia 24 de janeiro foi o limite. Era uma quinta-feira, Viviane estava atendendo no balcão quando o cônsul-adjunto, Cesar Cidade, a repreendeu por se desculpar com o público do consulado pela falta de etiquetas para passaportes. “Pare de se humilhar para esses australianos filhos da puta, porque brasileiro gosta de dar o rabo para os australianos”, gritou Cidade. Ela teve uma crise de choro e se trancou no banheiro por meia hora. Saiu dali convicta de que tinha de pôr um basta naquela situação. Foi o que fez. Escreveu ao Itamaraty uma denúncia sobre o comportamento de seus chefes e encaminhou cópias à Chancelaria australiana e à Comissão de Direitos Humanos do Parlamento local. A partir daí, outros colegas aderiram à denúncia. Pressionado, o Itamaraty foi obrigado, meses depois, a abrir um processo administrativo disciplinar e, finalmente, afastou Fontenelle e Cesar Cidade de suas funções até conclusão da investigação.

Apesar do sigilo que envolve o caso, as vítimas dos diplomatas resolveram contar tudo à ISTOÉ. Os detalhes chocantes mostram como Fontenelle conseguiu transformar a rotina consular num ritual de abusos contra seus subordinados. Além de se esfregar nas funcionárias, o embaixador perseguia, violava a intimidade, tinha acessos de fúria e demonstrava prazer em humilhar a todos publicamente.

Em depoimentos reveladores, funcionários do consulado de Sydney contam 
como agiam o cônsul Américo Fontenelle e seu número 2, Cesar Cidade
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Claudia Pereira, que ficou no consulado de abril a novembro de 2012, pediu demissão após as constantes ameaças e cantadas indecorosas. “Me arrependo de não ter denunciado antes”, disse à ISTOÉ, por telefone, de Goiás, onde passou a semana. De licença médica, ela resolveu vir ao Brasil para ver a família. Descendente de italianos, Claudia conta que certo dia foi trabalhar com uma camisa xadrez com as cores da bandeira da Itália. Em vez de um “bom dia” formal, Fontenelle disse que ela estava vestida de “italianinha” para provocá-lo. As investidas eram frequentes. “Uma vez ele pediu para eu processar um visto mais rápido. Quando entreguei, ele veio e disse: ‘Quando você é tão eficiente me dá vontade de te dar um beijo’. Eu senti nojo, tive vontade de reagir, mas acabei me calando para manter o emprego.
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Ailan Lima, 46 anos, funcionário do consulado há 28 anos, diz que nunca trabalhou com diplomatas como Fontenelle e Cidade. “São os piores. Já tivemos chefes nervosos, mas é a primeira vez que chegamos ao ponto de todos os servidores se unirem para combater a chefia”, disse. Outra vítima de Fontenelle, Luís Aroeira Neves, 39 anos, foi parar no hospital depois de uma discussão com o cônsul-adjunto Cesar Cidade, que repetia o comportamento de Fontenelle. “Estávamos comemorando na cozinha, na hora do almoço, a decisão do STF de legalizar a união civil homoafetiva. Cesar Cidade entrou aos berros, colocou o dedo na minha cara e disse que ali não era lugar para comemorar esse tipo de coisa, que fôssemos fazer isso no botequim”, lembra. Neves foi quem testemunhou a investida de Fontenelle na cozinha contra Viviane Jones.

Os abusos levaram o oficial de chancelaria Alberto Amarilho, vice-cônsul, a se aliar ao grupo. “Diante de tudo isso, você se sente um babaca. Via o sofrimento dos funcionários locais. Então, fiquei me achando covarde e conivente”, lembra. Cidade chegou a chamá-lo de “filho da puta”, porque ele deixou farelos de pão na tostadeira da cozinha. O comportamento de Fontenelle e Cidade refletiu na piora do trabalho do consulado. A rotina diária se transformou num inferno. Amarilho foi o único funcionário de carreira do Itamaraty a apoiar formalmente as denúncias dos contratados locais. Ele escreveu e-mail para cinco diplomatas da Comissão de Ética do Ministério, se posicionando a favor da abertura do processo administrativo disciplinar.

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Mesmo vedado por todos os códigos de conduta da administração pública e passível de enquadramento civil e penal, o comportamento do diplomata é tolerado no Itamaraty. “Nos meus 18 anos no Ministério das Relações Exteriores, testemunhei um mecanismo contaminado pelo ritual do assédio”, revela o diplomata André Costa, cônsul-adjunto do Brasil em Sydney. Segundo ele, os excessos funcionariam como “uma espécie de medida da lealdade dos funcionários a seus chefes”.

Como se sabe, Fontenelle é reincidente. Antes de Sydney, chefiou o Consulado-Geral de Toronto, no Canadá, onde foi denunciado, investigado e absolvido. A brasileira Vanice Lopes, hoje com 40 anos, lembra com angústia dos momentos na embaixada. “Isso mexe com nosso lado de mulher, de mãe e esposa.” Um dia o embaixador a chamou no arquivo. Ao entrar, ele ordenou “tire a roupa”. Ela saiu correndo, enquanto ele gargalhava.

Servidores do consulado em Toronto confirmam rotina de imoralidades
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O embaixador sentia-se seguro no corporativismo do Itamaraty e em suas relações políticas – uma em especial, com José Dirceu, de quem foi assessor especial no tempo de ministro da Casa Civil. “Ele falava que tudo o que fez de bom na vida pública foi graças a Zé Dirceu”, lembra Georges Cunningham Jr., que cuidava do setor de promoção comercial do consulado em Toronto. A relação do embaixador com Dirceu garantiu um cargo comissionado para seu filho Henrique Fontenelle, nomeado assessor internacional do ministro do Esporte, Orlando Silva (PCdoB).

Se não se pode afirmar que Fontenelle recorreu a Dirceu para livrá-lo há cinco anos das acusações em Toronto, é certo que o Itamaraty não fez nenhum esforço real. Agora, ao nomear o ministro de segunda classe Roberto Abdalla para investigar o caso, o chanceler Antônio Patriota deu demonstrações de que o empenho segue tímido. Mais novo e hierarquicamente inferior ao investigado, Abdalla é como um coronel investigando um general. Talvez por isso, ao chegar a Sydney, tentou convencer os funcionários de que “o que era assédio na cultura australiana não era na cultura brasileira”.

Da politica industrial para o simples bom senso - IEDI e CNI (mas naocontem com o governo)

Pedro Passos e o Novo Mapa de Competitividade da Indústria

Mansueto Almeida
Já há algum tempo tenho observado as opiniões do empresário Pedro Passos da Natura e presidente do IEDI. As suas declarações agradam tanto defensores quanto críticos da política industrial e mostra que, talvez, suas ideias seja o que se poderia chamar de o “denominador comum” nesse debate.
O empresário deu uma entrevista para a coluna da Maria Cristina Farias, na Folha (clique aqui), e deu uma palestra no fórum de BioEconomia, em outubro de 2012(vídeo pode ser assistido aqui), onde destaca que: (i) o governo ajuda excessivamente o setor automobilístico, que para ele é desnecessário; (ii) fala que os incentivos à inovação no Brasil são baixos e a economia ainda é excessivamente fechada, (iii) o Mercosul hoje mais atrapalha do que beneficia a  inserção externa de empresas brasileiras, (iv) precisamos estabelecer metas para educação – conseguir nos próximos vinte anos estar entre os dez melhores países do mundo na qualidade de educação (medida pelo PISA), (v) reduzir  a proteção da economia, etc.
Quais setores da indústria o Brasil deverá promover para ser mais competitivo?Nos pronunciamentos do empresário isso não parece ser importante. O que parece ser mais relevante é o fomento à inovação e maior integração com o resto do mundo que, naturalmente, favoreceria os setores da indústria mais ligados aquelas cadeias produtivas que Brasil já tem vantagem comparativa. Assim, nossa política seria diferente tanto do modelo Coreano quanto da política de estímulos setoriais que o Brasil tem feito intensivamente desde 2008.
O pensamento do presidente do IEDI me parece algo muito particular dele, não sei se é consenso no próprio IEDI. No entanto, e para a minha surpresa,  o novo mapa estratégico da indústria da CNI (clique aqui), divulgado esta semana, vai ao encontro das opiniões que Pedro Passos vem defendendo. O novo mapa estratégico da indústria da CNI parece corroborar a tese de críticos da política industrial de que a competividade da indústria depende pouco  ou nada de estímulos a setores da indústria (política industrial) e muito mais de medidas horizontais e consistência das políticas macroeconômicas.
O mapa fala de controle dos gastos públicos, aumento do investimento público, melhoria da qualidade da educação, segurança jurídica, produtividade, eficiência do Estado, tributação, produtividade, etc.  O documento quando fala de políticas setoriais na p. 59 –exatamente três parágrafos- o faz de maneira tímida. Assim, ao que parece, a própria CNI não acredita mais em política industrial. Não seria então o caso de a entidade deixar isso claro para o governo?
É verdade que no mapa há uma macrometa de aumentar de 1,7% para 2,2% a participação do valor adicionado da manufatura no Brasil em relação ao valor adicionado da manufatura no mundo, mas isso pode ser alcançado com a sensível diminuição da participação de vários setores da indústria de transformação (o que é provável acontecer) na economia brasileira.
Adicionalmente, ao contrário do Política de Desenvolvimento Produtivo (PDP), de 2008, ou do Plano Brasil Maior, de 2011, o mapa estratégico da indústria não cita um única vez, nas suas 141 páginas, nenhum setor econômico específico como confecção, têxtil, química, etc. Ou seja, o mapa de competitividade da indústria é talvez o melhor documento contra a política indústria nos moldes que se faz hoje. Resta saber se de fato ele reflete o pensamento dominante da CNI ou se é um conjunto de idéias além das políticas setoriais que a instituição tradicionalmente defende.
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Fonte: Mapa Estratégico da CNI

sexta-feira, 24 de maio de 2013

Pesquisa indica que a humanidade ficou mais burra (tambem acho...)

Concordo: constato isso todos os dias, e não só em relação ao governo, às universidades, ao ensino brasileiro de modo geral. Desde sempre constatei isso pela televisão, objeto estranho em meus hábitos de informação, e apenas ocasional para essa exclusiva finalidade. Depois passei a acompanhar os passos dos nossos governos.
Batata: a tese está comprovada...
Paulo Roberto de Almeida


Pesquisa indica que a humanidade ficou mais burra
Portal Terra, 24/05/2013

Os cientistas analisaram 14 estudos sobre a inteligência desenvolvidos entre os anos de 1884 e 2004 e constataram que a população ficou mais burra. A reportagem é do Portal Terra

Um provocativo estudo publicado recentemente na revista Intelligence sugere que, enquanto a tecnologia avança, a inteligência humana está em declínio. A pesquisa aponta que o quociente de inteligência (QI) dos ocidentais caiu 14 pontos desde o final do século 19. As informações são do Huffington Post.

Segundo o professor da Universidade de Amsterdam Jan te Nijenhuis, co-autor do estudo, as mulheres mais inteligentes tende a ter menos filhos do que aquelas com menor inteligência, o que poderia ser um dos fatores para esse declínio.

Nijenhuis e alguns colegas analisaram os resultados de 14 estudos sobre a inteligência desenvolvidos entre os anos de 1884 e 2004, incluindo um feito por Francis Galton, antropólogo inglês primo de Charles Darwin. Cada pesquisa levou em conta o tempo que os participantes levaram para pressionar um botão em resposta a um estímulo. O tempo de reação reflete a velocidade de processamento mental de um indivíduo, e por isso é consideração como uma indicação da inteligência.

No final do século 19, o tempo de reação visual era em média de 194 milésimos de segundo. Já em 2004, esse tempo havia aumentado para 275 milésimos de segundo. Mesmo que a máquina para medir o tempo de reação do final do século 19 era menos sofisticada que a usada nos últimos anos, Nijenhuis afirmou ao Huffington Post que os dados antigos são diretamente comparáveis aos modernos.

Outros estudos recentes têm sugerido um aumento aparente no QI a partir da década de 1940. Porém, o especialista sugere que esses levantamentos refletem a influência de fatores ambientais - como melhor educação, higiene e nutrição -, que podem mascarar o verdadeiro declínio na inteligência herdada geneticamente no mundo ocidental.

E agora, companheiros?: vao ficar orfaos na sua ideologia estatista?

A China sempre foi o grande exemplo dos companheiros, que achavam que uma economia grande era aquela que era impulsionada pelo Estado.
Parece que isso também vai vir abaixo, com a rápida conversão dos aliados estratégicos para outras concepções de economia: 


By DAVID BARBOZA and CHRIS BUCKLEY
After years of relying on state spending to supercharge growth, China’s new prime minister, Li Keqiang, said the government would seek to unleash the nation’s creative energies.

Petrobras: desinvestindo na Argentina, pero no mucho...


Acabo de receber a mensagem abaixo, de "public relations", da Petrobras. Aposto como o governo não a deixou tomar a decisão correta, que era desinvestir...
Paulo Roberto de Almeida 

Rio de Janeiro, 24 de Maio de 2013 – Petróleo Brasileiro S.A. – 

A Petrobras, em referência a esclarecimentos divulgados anteriormente acerca da venda de seus ativos na Argentina, informa que sua Diretoria Executiva apreciou, nesta data, o resultado das negociações envolvendo estes ativos e decidiu não aprovar a operação de venda a partir das propostas obtidas.
A Petrobras esclarece ainda que esta decisão não altera seu plano de desinvestimentos, conforme previsto em seu Plano de Negócios e Gestão 2013 – 2017.

Atenciosamente, 
Relacionamento com Investidores. 

Justica faz censura inconstitucional contra nosso direito de receber informacao


A mordaça reforçada

24 de maio de 2013 | 2h 08
Editorial O Estado de S.Paulo
A coincidência dificilmente poderia ser mais amarga. Na quarta-feira foi sepultado em São Paulo o corpo do jornalista Ruy Mesquita, o diretor do Estado que fez história pelo destemor de seu combate pela liberdade de imprensa nos anos de chumbo da ditadura militar. No mesmo dia, em Brasília, o Tribunal de Justiça do Distrito Federal (TJ-DF) enterrou as esperanças de que afinal invalidaria, como tudo levava a crer, a decisão liberticida tomada há praticamente quatro anos pelo desembargador e atual presidente da Corte, Dácio Vieira.
No que decerto foi o golpe mais virulento já desferido desde o restabelecimento da democracia no País contra o direito da sociedade de ser informada dos atos de figuras públicas que firam o interesse coletivo, em julho de 2009 Vieira proibiu este jornal de divulgar as evidências colhidas pela Polícia Federal, no curso da Operação Boi Barrica (depois denominada Faktor), de ilícitos cometidos pelo grupo empresarial de Fernando Sarney, filho do presidente do Senado à época, José Sarney.
No mês anterior, o Estado revelara a existência de mais de 300 atos secretos no Senado. O escândalo atingiu em cheio o mais longevo coronel da política brasileira. O clã que ele encabeça manda e desmanda no Maranhão há meio século. Os seus tentáculos alcançam outros Estados da região, entre eles o Amapá, para onde o oligarca transferiu o seu domicílio eleitoral. Seria uma ingenuidade monumental supor que ele desconhecesse, para não dizer outra coisa, os negócios tidos como irregulares de seu primogênito.
Do mesmo modo, parece pouco provável que a censura prévia ordenada pelo desembargador Vieira, a pedido do empresário, não tivesse sido influenciada por suas duradouras ligações pessoais com o soba maranhense. A mordaça aplicada ao jornal - que está para completar 1.400 dias - foi condenada reiteradas vezes por juristas e organizações representativas da imprensa do Brasil e do exterior. Nesse meio tempo, Fernando Sarney desistiu da ação, o que não o impediria de voltar à carga quando lhe aprouvesse. Também por isso, mas principalmente para firmar jurisprudência, o Estado insistiu no julgamento do mérito da causa.
A surpreendente decisão de anteontem, por 3 votos a 0, da 5.ª Turma Cível do TJ-DF não é o fim da linha. A defesa do jornal aguarda a publicação do respectivo acórdão para recorrer ao Superior Tribunal de Justiça (STJ) e ao Supremo Tribunal Federal (STF). "Isso não vai passar em branco", diz o advogado Manuel Alceu Affonso Ferreira. Nem poderia: na base do atentado à liberdade de expressão está a gritante falácia de que o Estado não poderia estampar os fatos levantados pela Polícia Federal a que tivesse tido acesso porque o inquérito era sigiloso.
Essa aberração não pode prevalecer. O órgão noticioso que leva a público apurações reservadas sobre presumíveis ações lesivas ao bem comum - como traficâncias que envolvam o destino dos recursos do contribuinte - não é nem se torna "dono" do segredo. Este, por definição, é o agente estatal responsável por sua guarida. É a posição do STF. Se, porventura, o material repassado a jornalistas se revelar falso, o veículo que o tiver difundido estaria sujeito a responder por isso na Justiça. O que é inconcebível numa democracia é tolher a livre circulação de informações - um direito inalienável da sociedade.
Melhor do que ninguém, talvez, o então ministro do STF Carlos Ayres de Britto foi ao cerne da questão quando esclareceu que "não há no Brasil norma ou lei que chancele poder de censura à magistratura". Diante disso, é completamente irrelevante a outra alegação invocada para silenciar o Estado - a decisão do STJ que declarou ilícitas as provas da Operação Boi Barrica que levaram ao indiciamento de Fernando Sarney por uma profusão de delitos. Outro absurdo ainda é a ação tramitar em segredo de Justiça, o que impede que se conheçam os fundamentos do deplorável veredicto do TJ-DF.
Tem-se, em suma, uma cadeia de atos frontalmente contrários ao espírito e à letra da Constituição. E, o que é mais alarmante, praticados por servidores togados do Estado Democrático de Direito que o País penou para implantar e eles pisoteiam.

O PIB subiu no telhado - Mansueto Almeida

Ou seja, está descendo a ladeira.
PRA


PIB no Brasil: o gato subiu no telhado


Mansueto Almeida, 24/05/2013
A cada semana, os dados de projeção do crescimento esperado do PIB para este ano, infelizmente, pioram. Nesta semana, a mediana das projeções do relatório FOCUS para o crescimento do PIB este ano rompeu a barreira de 3% e cravou 2,98%, É claro que essas projeções são passiveis de revisões com as divulgações dos dados pelo IBGE.
Mas, por enquanto, o cenário de crescimento é cada vez menos animador. O novo boletim de conjuntura do IBRE-FGV de maio de 2013 joga um balde de água fria quando se olha para os próximos meses. Como fala o relatório na p. 9: “Fatores transitórios explicam, em grande medida, o crescimento de 1,0% no primeiro trimestre. Mas, para o restante do ano, um cenário de crescimento morno ainda é o mais provável.”
Um dado que preocupa são as sondagens empresariais e do consumidor do IBRE-FGV. A reversão para cima dos índices de confiança setoriais ainda não ocorreu e o índice de confiança do consumidor despencou (ver os gráficos abaixo). Ou seja, empresários e famílias estão preocupados. Leiam o relatório de conjuntura do IBRE-FGV que está muito bom.
Figuras IBRE
Adicionalmente, um sinal muito claro da reversão do otimismo para o crescimento do PIB este ano foi um relatório recente do Credit Suisse. O banco era um dos mais otimistas do mercado e apostava em crescimento do PIB de 4% este ano. Mas no seu relatório desta semana, os analistas do banco já alertam que essa aposta poderá ser revista:
Reconhecemos que uma expansão do PIB no 1T13 versus o 4T12 de 1,0% ou inferior a esse patamar aumenta a probabilidade de um crescimento do PIB em 2013 inferior à nossa projeção formulada em novembro de 2012 de 4,0%. Não obstante, um crescimento do PIB no 1T13 ante o 4T12 de 1,0% indica que a expansão da economia em 2013 tende a ser, provavelmente, superior a 2,5%.” (Credit Suisse, Macro Brasil 22 de maio de 2013)
Agora, vamos torcer para que ninguém comece a namorar com 2,5% porque isso seria um completo desastre e sinalizaria mais um ano de crescimento baixo e inflação alta. A propósito, é claro que o Brasil não pode mais crescer à taxas de 7% ao ano. Mas para um país de renda média (US$ 12.000) deveríamos crescer pelo menos entre 4% a 5% ao ano, que era a expectativa de muitos de nós economistas antes de 2009.
Infelizmente, o nosso cenário de crescimento mudou, estruturalmente, para pior. Antes que alguém diga que o FMI ainda projeta crescimento do PIB no Brasil de 4% ao ano a partir do próximo ano, quero dizer que Fundo já tem como certo que sua projeção para o Brasil é otimista e, mais cedo ou mais tarde, poderá (ou deverá) rever essas projeções.
Antes que alguém diga que crescer 2,5% ao ano é melhor do que países da Europa, essa comparação é totalmente descabida. O que vamos fazer rezar ou chorar? Nenhuma das duas coisas. Vamos escrever, falar e argumentar para que o governo retome a agenda de reformas institucionais e que possamos recuperar o nosso otimismo. Se não der certo, ai sim podemos começamos a rezar e chorar.

Frase da semana: Odebrecht, by Mansueto

Transcrevendo, apenas.
Acho que a realidade produtiva do Brasil é muito pior, mas muito mais pior (como diria alguem, que vcs sabem quem é) do que o indiretamente dito (gentilmente) por este líder empresarial que também ocorre ser um dos grandes financiadores da malta de bárbaros que assalta o Brasil, aliás com a ativa colaboração dos mesmos, que são também corruptores de maiores. 
Como diria Lenin, os capitalistas fornecem a corda, etc...
Paulo Roberto de Almeida


Frase da Semana: Marcelo Odebrecht


Alguém me enviou e achei fantástico o resumo da Conferência Internacional Itaú BBA+ do dia 25 de abril de 2013, em São Paulo. Em especial, gostei muito do seguinte ponto do discurso do empresário Marcelo Odebrecht, presidente da Odebrecht S.A.:
De forma geral, as oportunidades no Brasil, segundo o executivo, são maiores para quem “está mais perto da mãe natureza”. Para ele, quanto mais avançado na cadeia produtiva industrial estiver o negócio, e quanto mais tradable for o produto, maiores são as dificuldades.
“Como país, somos caros e tendemos a permanecer caros nos próximos anos”, avaliou, ressalvando que os serviços são favorecidos por não sofrerem o mesmo nível de competição internacional. A ordem do jogo agora é aumentar a produtividade.
Antes que alguém venha me chamar de pessimista, quem falou isso não fui eu, mas sim o presidente de um dos grupos empresariais mais fortes do Brasil e com livre acesso ao  ex-presidente Lula e à Presidente da República.