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quinta-feira, 29 de novembro de 2012

Intervencionismo economico: um mal frances (e brasileiro)

Laurence Parisot juge "scandaleuse" la menace de nationaliser Florange
Le Monde.fr avec AFP et Reuters |
Vue des hauts-fourneaux d'ArcelorMittal à Florange, le 20 novembre 2012.

La présidente du Medef, Laurence Parisot, s'est insurgée contre la menace du gouvernement français de nationaliser le site sidérurgique d'ArcelorMittal à Florange, concentrant ses attaques sur le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg.

Cette menace, agitée d'abord par M. Montebourg puis soutenue au sein du gouvernement comme par des personnalités de l'opposition, "est tout simplement et purement scandaleuse", a estimé la chef de file du patronat sur RTL.
Arnaud Montebourg a annoncé avoir trouvé un repreneur pour la totalité du site mosellan et a dit que le gouvernement était "prêt" à aller jusqu'à sa nationalisation provisoire si les négociations n'aboutissaient pas d'ici à vendredi, veille de la date-butoir fixée par ArcelorMittal pour la fin des négociations.
"S'il s'agit par de tels propos, tout simplement d'exercer une pression, de faire du chantage, dans le cadre d'une négociation, c'est inadmissible", a ajouté Mme Parisot, alors que le gouvernement a jusqu'à samedi pour trouver une solution de reprise du site et se mettre d'accord avec ArcelorMittal, sans quoi ce dernier compte fermer définitivement les hauts-fourneaux.
Sur le fond, "toute notre société est construite sur un principe essentiel, celui du droit de propriété (...) Ebranler ce principe, comme ça, à la va vite, c'est très grave, et en plus, ne l'oublions pas, c'est très coûteux", a jugé Mme Parisot. Ce n'est pas à l'Etat "de commencer à dire à chaque entreprise de France : 'Voilà votre stratégie'", a-t-elle martelé.
"FAIRE LES AJUSTEMENTS NÉCESSAIRES"
"Seul l'entrepreneur peut savoir ce qui est rentable ou pas", d'autant que dans le cas de Florange, la menace de nationaliser le site est brandie "avant même qu'on ne connaisse les propositions de reclassement de Mittal [et qu'il] n'ait engagé un processus de plan social", a-t-elle regretté. Pour Mme Parisot, "Il faut laisser les entreprises dans le cadre du dialogue social interne à l'entreprise faire les ajustements nécessaires".
Mme Parisot a concentré ses critiques contre le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, avec lequel elle dit avoir eu "une conversation assez claire" sur le sujet. "Il faut raison garder" et "je ne doute pas que le président de la République soit beaucoup plus raisonnable que le ministre [Arnaud] Montebourg", a-t-elle dit.
Mardi, M. Hollande avait pourtant lui aussi déclaré que la nationalisation faisait "partie du sujet de la discussion", avant une rencontre avec Lakshmi Mittal, le PDG du groupe.
Déjà au début d'octobre, Mme Parisot, avait jugé "consternante" la volonté du gouvernement d'imposer par la loi aux industriels de céder une usine viable vouée à la fermeture, une mesure promise par François Hollande lors de sa campagne électorale.

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