O que é este blog?

Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida;

Meu Twitter: https://twitter.com/PauloAlmeida53

Facebook: https://www.facebook.com/paulobooks

domingo, 23 de março de 2014

Venezuela: a violencia do regime nao interrompe as manifestacoes (Lemonde)

Au Venezuela, l'opposition se renforce malgré la répression

23.03.2014 à 14:27
Le Monde.fr Paulo A. Paranagua (Caracas, envoyé spécial)
Des dizaines de milliers de manifestants ont rempli l'avenue Francisco de Miranda à Caracas, samedi 22 mars, à l'appel de Leopoldo Lopez, le dirigeant de l'opposition détenu depuis le 18 février dans une prison militaire. Partant de cinq points de rendez-vous, les protestataires ont convergé jusqu'au quartier huppé de Chacaito.
La séparation entre l'Est résidentiel et l'Ouest populaire de Caracas est souvent présentée comme le reflet d'un pays coupé en deux. Cependant, ce samedi matin, une soixantaine d'opposants sortent du métro de la place Venezuela, où se rassemblaient les partisans de l'ancien président Hugo Chavez. « Qui sommes-nous ?, crient les premiers, ceux de l'Ouest. Que voulons-nous ? La liberté ! »
Surpris par l'irruption du groupe adverse, des chavistes ont à peine le temps de siffler, tandis que la plupart s'abstiennent de toute réaction. Le climat est pourtant tendu depuis le début février : on compte trente-trois morts au cours de manifestations réprimées avec brutalité.
Devant ses partisans, le président Nicolas Maduro a encore taxé l'opposition de « terrorisme, vandalisme et fascisme ».
>> Lire : Qui sont les « fascistes » au Venezuela et en Ukraine ?
Le groupe d'opposants venus de l'Ouest de Caracas enfile bruyamment le boulevard de Sabana Grande, vers l'avenue Francisco de Miranda. Lorsqu'ils passent devant un détachement de policiers, ils les interpellent : « Gardien, frère, nous luttons pour toi aussi. » Parmi d'autres slogans, revient souvent celui qui refuse l'instauration d'« une dictature à la cubaine ».

Durée : 01:52 | Images : Reuters

Les manifestations lancées après l'élection de Nicolas Maduro à la présidence du Venezuela ont fait au moins sept morts, dont un policier, et soixante et un blessés. "Lors de ces violences, sept Vénézuéliens sont morts, parmi eux un fonctionnaire de police de l'Etat de Tachira", a déclaré Luisa Ortega, procureur général, précisant que cent trente-cinq personnes avaient été interpellées au cours des manifestations.
Pourquoi n'y a-t-il pas de protestations à l'Ouest ? A cette question, une manifestante répond sans hésiter : « Ici, nous sommes nombreux ; là-bas, nous nous retrouvons isolés devant les "collectifs" chavistes armés qui menacent nos familles. »
« LA JUSTICE DANSE SELON LA MUSIQUE JOUÉE PAR L'EXÉCUTIF »
Beaucoup ont le sentiment que le Venezuela bascule vers la dictature, alors que le gouvernement multiplie les attaques contre des élus de l'opposition. « Justice a été rendue et justice continuera d'être rendue », prétend le président Maduro, qui annonce lui-même les prochaines décisions du pouvoir judiciaire.« Nous assistons à une situation inédite, à une tragicomédie : la justice danse selon la musique jouée par l'exécutif », affirme le juriste Nelson Socorro.
Toutefois, l'escalade répressive n'a pas intimidé les opposants, qui sont parvenus à rebondir, à en juger par la mobilisation de samedi, à Caracas et dans une douzaine d'Etats (sur vingt-trois). A San Cristobal, capitale de l'Etat de Tachira, dont le maire Daniel Ceballos a été emprisonné mercredi, les manifestations et affrontements ont duré douze heures, vendredi, et provoqué la mort par balle d'un homme.
A Caracas, les « Gochos », les naturels du Tachira, ont été ovationnés par les manifestants. C'est là-bas que le mouvement étudiant a commencé et a ensuite essaimé sur tout le pays. « Nous sommes furieux et nous allons continuer dans les rues, confie Jean Piero Osorio, dirigeant étudiant de l'Université des Andes, à San Cristobal. Nous ne voulons pas de dialogue avec ce président mensonger, mais sa démission. »
« LE GOUVERNEMENT EST FRAGILE, MAIS SA CHUTE N'EST PAS IMMINENTE »
Dans une lettre ouverte envoyée de son cachot et lue devant la foule rassemblée à Caracas, Leopoldo Lopez, lui aussi, place la barre très haut : il demande à M. Maduro de renoncer au pouvoir et de permettre ainsi aux chavistes et aux opposants d'entamer, ensemble, une transition vers « une véritable démocratie ».
>> Lire (en édition abonnés) : Au Venezuela, le pouvoir chaviste vise désormais les élus de l'opposition
Tout le monde dans l'opposition ne partage pas cet espoir d'un dénouement rapide de la crise. « Le gouvernement est plus fragile qu'il n'en a l'air, mais sa chute n'est pas imminente », estime Guillermo Ramon Aveledo, le stratège de la Table de l'unité démocratique (MUD). A son avis, les six semaines de fièvre que vient de vivre le Venezuela ont aggravé la polarisation entre les deux moitiés du pays, même si beaucoup de chavistes ne sont pas d'accord avec la répression.
Les manifestations de samedi ont renforcé l'opposition, d'autant que la concentration organisée au même moment par le pouvoir a tourné au désavantage des chavistes. Depuis février, le gouvernement peine à mobiliser ses partisans. A en croire certains observateurs, parce que la pénurie de ressources touche la logistique nécessaire à l'organisation des grandes messes affectionnées par feu le président Chavez.
>> Lire : Venezuela : une crise économique en trois graphiques
Pour sortir de l'impasse, une négociation entre les chavistes et l'opposition serait nécessaire. La MUD pose deux conditions : qu'elle soit publique et en présence d'un médiateur de bonne foi, vénézuélien ou international. Les opposants ne manqueront pas d'exposer leurs arguments devant les ministres des affaires étrangères sud-américains, attendus à Caracas le 25 mars. Mais M. Aveledo ne cache pas son pessimisme face à l'intransigeance du pouvoir.
>> Lire aussi : Pourquoi le Venezuela explose maintenant ?

Brasil historia: queda de Goulart, 50 anos depois - Revista Veja

Especial

A queda de João Goulart, 50 anos depois

João Goulart foi deposto em março de 1964 pelos militares, que tiveram apoio popular, de intelectuais, artistas e da imprensa
João Goulart foi deposto em março de 1964 pelos militares, que tiveram apoio popular, de intelectuais, artistas e da imprensa (Getty Images)

Os personagens

João Goulart
Castello Branco
Ernesto Geisel
Olympio Mourão Filho
Amaury Kruel
Leonel Brizola
Magalhães Pinto
Lincoln Gordon
Assis Brasil
Maria Thereza Goulart
Cabo Anselmo
Darcy Ribeiro
José Serra
Golbery do Couto e Silva
Emílio Garrastazu Médici
Luiz Carlos Prestes
Clodesmidt Riani
Carlos Lacerda
Miguel Arraes
Juscelino Kubitschek
Adhemar de Barros
Ieda Maria Vargas
Brigitte Bardot
Tancredo Neves
Abelardo Jurema
Ranieri Mazzilli
Arthur da Costa e Silva
Francisco Julião
Carlos Heitor Cony
Celso Furtado
San Tiago Dantas
Em uma reportagem especial de 44 páginas, VEJA revisita os choques políticos que levaram à queda do governo de João Goulart, o Jango, em 31 de março de 1964, dia em que ele foi alijado do poder pelos militares com amplo apoio popular, dos intelectuais e da imprensa. Isso ocorreu há meio século, mas muitas das contradições daquele tempo ainda estão vivas no Brasil de hoje — com exceção do que diz respeito à intocabilidade dos valores democráticos e ao valor intrínseco da sanidade econômica.
Por feliz sugestão de Vilma Gryzinski, editora executiva e coordenadora do projeto, a reportagem de VEJA gira em torno das pessoas que foram os principais personagens, de um lado e do outro, daqueles eventos. Afinal, não existe história sem homens públicos, e mesmo estes são seres humanos de carne e osso, movidos por ambições, desejos e medos.
Homens públicos devem ser julgados por seu legado político, mesmo quando, no plano pessoal, sejam simpáticos, amem os animais e as mulheres, tratem bem os subordinados e se condoam das injustiças sociais. João Goulart, o presidente deposto no golpe de 1964, era assim. Presidente acidental, também era hesitante, demagógico e aplicado no mau hábito populista de dividir os brasileiros entre os bons e os maus, os que mereciam ter seus clamores atendidos e os que demandavam tratamento duro, se não a exclusão total. Introduzir a complexidade em assuntos que parecem cristalinamente simples foi um dos intuitos de VEJA na reportagem.
Ambiciosos ou inapetentes para o poder, racionais ou autodestrutivos, generosos ou cruéis, quando não uma mistura de tudo isso, todos os personagens de 1964 se viam como defensores da democracia — e quase todos a afrontaram. No governo Jango, comerciantes eram presos por especulação, sob aprovação popular, e o trecho mais aplaudido do discurso que ele fez no comício da Central do Brasil, quando pretendeu mudar as regras do jogo em assuntos vitais, tratava do congelamento dos aluguéis. Desde então, governantes e governados, entre tantos erros cometidos pelos governos militares e pelos civis que lhes sucederam, aprenderam a respeitar fundamentos básicos que garantem a todos o direito de defender suas opiniões e até lutar por elas, dentro do estado de direito, sem achar que os oponentes precisem ser esmagados, encarcerados ou exilados. Cinquenta anos depois da derrubada de Jango, 29 anos depois do fim da ditadura que se seguiu, o Brasil é um país muito melhor.
Ouça a leitura deste texto e, nas edições digitais de VEJA, de toda a reportagem especial

Brasil, muy amigo da caloteira Argentina: nao intervencao para todos - Arturo Porzecanski

Não intervenção para todos
Por Arturo C. Porzecanski
Valor Econômico, 21/03/2014

Nas últimas semanas, o Brasil vem decepcionando aqueles que gostariam de ver o país exercendo um papel de liderança regional no caso da Venezuela, pois está singularmente posicionado para mediar uma solução política construtiva para o confronto entre o presidente Nicolás Maduro e seus oponentes. A posição oficial de Brasília é de que o governo de Dilma Rousseff está meramente aderindo ao princípio bem estabelecido de não intervenção. Afinal de contas, o Brasil não gostaria de ter alguém para lhe dizer como lidar com suas manifestações urbanas. Então, por que deveria aconselhar Caracas sobre como resolver seus problemas políticos internos?

Se considerarmos que o princípio da não intervenção deva ser aplicado de maneira equânime, isso significa que o Brasil também deve se negar a intervir nos problemas da Argentina. Nesse caso, no entanto, é a Casa Rosada que quer ver o Brasil intervindo ao seu favor. Na semana passada, o assessor especial do Palácio do Planalto, ministro Marco Aurélio Garcia, esteve na residência Olivos para conversar com a presidente Cristina Kirchner ao mesmo tempo em que funcionários dos ministérios da Economia dos dois países se encontraram para buscar uma saída para a forte crise que afeta o comércio bilateral há tempos. Justamente no momento em que Buenos Aires pressiona ativamente Brasília para apresentar um parecer jurídico junto à Corte Suprema americana - um documento de amicus curiae ("amigo da corte") -, defendendo a recusa da Argentina em pagar seus credores nos Estados Unidos, Europa e mesmo na Argentina.

O rating de crédito do Brasil já está ameaçado. Não há nenhum benefício em colocar o Brasil em risco no mercado internacional de capitais por meio de um documento jurídico em que Brasília se alie a um devedor notoriamente ruim como a Argentina

A história é longa e envolve investidores em títulos argentinos que não tiveram pagas suas dívidas desde 2001 - ainda que Buenos Aires tenha pago outros investidores que concordaram com o perdão da dívida maciça exigido pelo governo da Argentina em 2005. No entanto, ocorre que os detentores de títulos que se recusaram a fazer tais concessões à Argentina estavam totalmente dentro de seus direitos legais. Eles são protegidos pelas leis dos Estados Unidos, que lhes dão o direito de rejeitar qualquer reestruturação da dívida que não tenha sido negociada ou acordada. E a Argentina é obrigada a pagá-los. Vendeu esses títulos nos Estados Unidos com uma promessa explícita de proteger os direitos dos investidores, conforme especificado pela lei dos Estados Unidos, e também de aceitar eventuais interpretações jurídicas a serem feitas pelos tribunais nos Estados Unidos em caso de qualquer disputa.

O que a Argentina tenta combater atualmente é uma série de decisões judiciais segundo as quais, no âmbito dos contratos assinados na década de 1990, quando vendidos os títulos em questão, ela é obrigada a tratar todos os seus credores de forma não discriminatória. Ou seja, se a Argentina tem dinheiro suficiente para pagar a maior parte dos detentores dos títulos, como tem feito desde 2005, então deve pagar todos eles. Nas últimas semanas, a Argentina pediu à Corte americana para rever as decisões dos tribunais inferiores, argumentando que exigir que o país trate todos os investidores da mesma forma interfere no seu direito soberano de decidir como usar as reservas internacionais. Ora, Buenos Aires sabia que esta era a condição quando vendeu seus títulos para credores internacionais nos Estados Unidos e agora quer mudar as regras do jogo para se beneficiar?

Buenos Aires pediu para governos em Brasília, México, Washington e alguns países da Europa para entrarem com petições junto à Corte dos Estados Unidos defendendo a soberania da Argentina. Ao Brasil, principal parceiro do Mercosul, aparentemente, tem oferecido rebaixar as travas comerciais em troca do apoio de Brasilia no processo que está na Corte Suprema, algo que soa mal, considerando o histórico recente desta relação. O desespero argentino é tamanho porque o país observa uma acentuada queda em suas reservas ao mesmo tempo em que está sem acesso ao mercado de crédito internacional por ser um mau pagador. Por enquanto, uma coisa já ficou clara: o mais influente "amicus curiae", que seria dos Estados Unidos, não será dado, porque na semana passada, o secretário de Estado do país, John Kerry, declarou em um painel do Congresso que os Estados Unidos não irão apoiar a posição da Argentina frente ao poder judiciário.

Brasília irá intervir neste caso jurídico do lado da Argentina? Certamente, espero que não. O Brasil já está queimado em círculos internacionais por suas parcerias econômicas e políticas com a Argentina e Venezuela, países cada vez mais amplamente percebidos como autoritários e desrespeitosos com os direitos civis e as liberdades democráticas tão prezadas pelo povo brasileiro. O Brasil também não tem motivos para interceder pelos hermanos argentinos, ao contrário, considerando o histórico das insuperáveis barreiras comerciais impostas pelo vizinho que só vem se agravando há anos, além de toda a dificuldade criada pela Argentina no recente processo de construção de um acordo comercial com a União Europeia, onde o Brasil foi obrigado a dar um ultimato para que a parceria fosse concretizada.

Além disso, o momento que o Brasil atravessa pede cautela, tendo em vista que o rating de crédito do país já está ameaçado por um downgrade potencial por causa da sua gestão econômica decepcionante. Assim, não há nenhum benefício em colocar o Brasil em risco permanente no mercado internacional de capitais por meio de um documento jurídico no qual Brasília se aliaria a um devedor notoriamente ruim como a Argentina. Dadas as circunstâncias, o Itamaraty seria bem aconselhado a aderir ao seu mais que apropriado princípio da não-intervenção.


Arturo C. Porzecanski, ex- economista-chefe para mercados emergentes de vários bancos de Wall Street, é professor de relações econômicas internacionais na American University, em Washington, DC.

Venezuela: mais dois mortos - Ate quando Brasil? Ate quando?

Mais dois manifestantes morrem na Venezuela

O balanço oficial fala em 31 mortos e mais de 450 feridos em protestos contra o governo de Maduro

Estudantes venezuelanos caminham em meio a bombas de gás lacrimogêneo disparadas pela polícia durante um protesto contra o governo do presidente Nicolás Maduro, em Caracas - (12/03/2014)
Estudantes venezuelanos caminham em meio a bombas de gás lacrimogêneo disparadas pela polícia durante um protesto contra o governo do presidente Nicolás Maduro, em Caracas - (12/03/2014) (Leo Ramirez/AFP)
Os protestos que ocorrem na Venezuela há mais de um mês tiraram a vida de mais duas pessoas, feridas à bala, nas últimas horas, segundo informaram neste sábado diversas fontes às agências de notícias internacionais.
Em San Cristóbal, no oeste da Venezuela, o prefeito interino Sergio Vergara confirmou à Agência EFE a morte de Wilfredo Rei, um motorista de uma linha de transporte do município atingido por um tiro.
Vergara atribuiu a responsabilidade da morte 'a grupos que estão acompanhando a ação da Guarda Nacional'. Vergara acrescentou que, além disso, houve um número indeterminado de feridos.
Neste sábado, além disso, o jornal El Carabobeño, de Carabobo (centro), reportou hoje a morte de Argenis Hernández, de 26 anos, ser ferido à bala por um motorista que disparou no município de San Diego, no estado Carabobo.
O jornal Notitarde, desse mesmo estado, informou que Hernández se encontrava com um grupo de pessoas que protestavam ao redor de uma barricada quando um motorista tentou passar por cima dos obstáculos colocados na via e, ao ser parado, respondeu abrindo fogo.
As mortes ocorrem nos municípios dos dois prefeitos que se opõem ao governo de Nicolás Maduro — Daniel Ceballos, de San Cristóbal, e Vicenzo Scarano, de San Diego — e que foram detidos nesta semana por sua presença em barreiras que são mantidas nessas cidades há mais de um mês.
Scarano foi condenado na quarta-feira pelo TSJ a 10 meses e 15 dias de prisão por desacatar uma sentença que o obrigava a impedir que manifestantes contrários ao governo de Nicolás Maduro erguessem barricadas.
Ceballos foi detido sob a acusação de 'rebelião civil' e formação de quadrilha.
Segundo os números oficiais, os protestos que se desenvrolam no país desde 12 de fevereiro deixaram até o momento 31 mortos, mais de 450 feridos e perto de dois mil detidos, dos quais 121 permanecem na prisão.
==========
E aqui, um video sobre a boliburguesia criada pela corrupção da ditadura chavista: 

sábado, 22 de março de 2014

Aventuras da Petrobras na Dilmalandia: alguma maravilha? - Rolf Kuntz

Economia
Dilma condenou regra em um caso, mas a aprovou em outro, diz jornal
Regra que elevou preço de refinaria nos EUA estava em contrato no Japão. Presidência disse que compra no Japão 'estava alinhada com a estratégia'.
22/03/2014 18h19 - Atualizado em 22/03/2014 19h41
Do G1, em Brasília
Uma regra recém-condenada por Dilma Rousseff na compra da refinaria de Pasadena (EUA) pela Petrobras em 2006 foi aprovada por ela um ano depois, na aquisição de outra refinaria no Japão, informou neste sábado (22) reportagem publicada pelo jornal "O Estado de S. Paulo". Nas duas ocasiões, Dilma era ministra da Casa Civil e presidente do Conselho de Administração da estatal.
Cronologia refinaria Pasadena (Foto: Arte/G1)
Segundo a Presidência, a regra, chamada Put Option, não constava no resumo executivo apresentado ao conselho em 2006 na compra de Pasadena. Em 2007, no entanto, ela constou no resumo apresentado pela Diretoria Internacional para a compra no Japão.
A regra prevê que uma das sócias deve comprar a parte da outra em caso de desacordo. Foi essa cláusula que obrigou a Petrobras a pagar US$ 820,5 milhões em 2012 pela segunda metade da refinaria de Pasadena. A compra hoje é vista como um mau negócio pelo governo, já que em 2005 a mesma refinaria custava US$ 42,5 milhões.
Em nota divulgada na quarta (19), a Presidência disse que, se soubesse desta e de outra regra previstas no contrato, "elasseguramente não seriam aprovadas pelo Conselho" para a compra em Pasadena.
Na compra da refinaria no Japão, a Presidência informou que no resumo apresentado ao Conselho de Administração "está referida a existência de cláusulas contratuais que materializam o Put Option, bem como as informações técnicas correspondentes".

Segundo o "Estado de S. Paulo", a Petrobras adquiriu 87,5% da refinaria Okinawa pelo valor de US$ 71 milhões. Ao contrário da refinaria de Pasadena, porém, este contrato não previa outra cláusula condenada no caso Pasadena, a Marlin, que garantia à sócia da Petrobras um lucro mínimo de 6,9% ao ano.

Na resposta que enviou ao jornal, a Presidência informou que a refinaria Okinawa "estava alinhada com a estratégia geral da companhia, prevista no Plano de Negócios 2004-2010 e no Plano Estratégico 2015, no que se referia ao incremento da capacidade de refino de petróleo no exterior"

Além disso, a Presidência diz que a usina no Japão "detinha uma vantagem adicional, por possuir um grande terminal de petróleo e derivados para armazenamento de 9,6 milhões de barris".

O jornal "O Estado de S. Paulo" informou que, na época da compra, a refinaria de Okinawa não tinha capacidade para processar o óleo extraído no Brasil, o mesmo que já havia ocorrido em Pasadena.
Ainda segundo o jornal, a Petrobras chegou a anunciar um comprador para a refinaria no ano passado, mas a venda não foi realizada porque a licença de funcionamento estava vencida.
 ============

A desmoralização e a sangria da Petrobrás

22 de março de 2014 | 2h 07
ROLF KUNTZ - O Estado de S.Paulo
Produzir petróleo, vejam só, é prioridade da Petrobrás, segundo garantiu a presidente da companhia, Graça Foster. Essa declaração, em linguagem típica de negócios, deve ter soado como heresia em relação aos padrões da gestão petista, famosa internacionalmente por seus projetos de baixa qualidade, pela falta de foco empresarial e por um prejuízo superior a US$ 1 bilhão num único investimento. Seu valor de mercado, o 12.º maior do mundo há cinco anos, caiu para a 120.ª posição, segundo lista divulgada na internet pelo jornal Financial Times. Qualquer sinal de seriedade, nesta altura, pode favorecer pelo menos uma recuperação de imagem. Sem renegar abertamente a preferência aos fornecedores nacionais, a presidente de certa forma redefiniu as regras do jogo. Prometeu continuar comprando da indústria local, mas com duas ressalvas. As encomendas serão de acordo com a capacidade da indústria e os preços terão de ser competitivos "em relação a outras oportunidades fora do Brasil". Se continuar no posto e insistir nessa orientação, talvez consiga reconverter a Petrobrás numa empresa - uma organização de negócios com foco razoavelmente definido, metas de rentabilidade e padrões profissionais de administração.
A mudança, nesse caso, envolverá a adoção de alguns critérios vitais tanto para a Boeing quanto para a mais modesta padaria do bairro. Esses critérios foram pisoteados durante os últimos dez anos. Nesse período, a maior empresa brasileira foi subordinada a objetivos políticos e pessoais do grupo instalado no Palácio do Planalto e às conveniências de seus companheiros e aliados. Antes disso, a Petrobrás pode ter sido mal orientada em algumas fases, mas quase sempre funcionou com critérios empresariais, empenhada em procurar e extrair petróleo e gás, produzir e distribuir combustíveis e contribuir para a segurança energética do Brasil.
Com o presidente Luiz Inácio Lula da Silva e sua sucessora, os interesses empresariais da Petrobrás foram postos em segundo ou terceiro plano. Isso levou a desperdícios, comprometeu a geração de caixa e reduziu as possibilidades de investimento exatamente quando a companhia, depois da descoberta do pré-sal, teria de cumprir um programa excepcionalmente difícil e custoso.
Investimentos de US$ 220,6 bilhões estão previstos para o período entre 2014 e 2018 no recém-divulgado plano de negócios. A maior parte desse dinheiro, US$ 153,9 bilhões, deverá ser destinada a exploração e produção. Levantar esses bilhões dependerá da melhora de vários indicadores. O documento enumera os "pressupostos da financiabilidade". Será preciso manter o grau de investimento, elevar os preços de derivados até os níveis internacionais e promover parcerias e reestruturação do modelo de negócios, tudo isso sem a emissão de novas ações.
Para manter o grau de investimento e continuar atraente para os financiadores, a empresa terá de melhorar seus indicadores de endividamento e de alavancagem no prazo de 24 meses. Em outras palavras, terá de reduzir a proporção entre recursos de terceiros e recursos próprios e precisará diminuir para menos de 2,5 vezes a relação entre a dívida líquida e os ganhos antes do pagamento de juros, impostos e dividendos (Ebitda).
Não são números e objetivos escolhidos de forma arbitrária. A Petrobrás ganhou destaque na imprensa internacional, em outubro, como a empresa mais endividada do mundo, de acordo com levantamento do Bank of America Merrill Lynch. Quanto ao risco de ser rebaixada pelas agências de avaliação de crédito e perder o grau de investimento, está longe de ser imaginário.
No ano passado a Standard & Poor's alterou a perspectiva da empresa de estável para negativa. Poucos meses depois, a Moody's baixou a classificação da Petrobrás de A3 para Baa1 com perspectiva negativa, preservando o nível de investimento. Para justificar a revisão a agência citou o nível de alavancagem e a perspectiva ruim de geração de caixa nos anos seguintes.
A perda de valor de mercado afetou tanto a Petrobrás quanto a Eletrobrás, prejudicadas principalmente pela interferência política na administração das maiores estatais, convertidas em casas da mãe Joana. O loteamento de postos e o desprezo aos critérios técnicos tem sido uma das marcas principais da gestão petista. Dirigentes de grandes companhias controladas pelo governo - para nem falar da maioria dos ministros - são identificados mais pelo nome de seus padrinhos do que pela reputação profissional. Parte do noticiário sobre a prisão do ex-diretor de Refino e Abastecimento Paulo Roberto Costa tratou de suas relações com políticos do PP, do PMDB e de sua livre circulação no Congresso.
O desprezo aos padrões empresariais foi evidenciado nos fracassados projetos de associação com a PDVSA, no controle de preços de combustíveis, na baixa qualidade de vários investimentos, na desastrosa compra da refinaria de Pasadena, no Texas, e na conversão da Petrobrás em instrumento de uma política industrial com validade vencida e injustificável no século 21.
O grotesco episódio do petroleiro João Cândido, lançado ao mar em 2010 com palavrório de Lula e nenhuma condição de navegar, foi uma boa demonstração de um estilo de governo e de administração. A aprovação da compra da refinaria texana com base num sumário executivo, como confessou a presidente da República, foi perfeitamente compatível com esse estilo gerencial. Sua fama de administradora jamais foi merecida. Essa trapalhada confirma a opinião de quem nunca aceitou a lenda. Estranha, mesmo, era a presença no Conselho de Administração, então chefiado pela ministra da Casa Civil, Dilma Rousseff, de grandes empresários. Sua função, para o governo, seria legitimar os desmandos cometidos na empresa. Como podem ter ignorado esse detalhe?
*JORNALISTA

Salario minimo nacional: um equivoco economico, uma demagogia politica- o debate nos EUA

Este debate demonstra uma coisa importante: um salario minimo nacional e homogêneo é um erro.
Paulo Roberto de Almeida 


All Economics Is Local



In the face of congressional inaction, the debate on raising the minimum wage is moving to the local level. As more cities and counties consider setting their own wage standards, they can learn from the policy experiments already underway.
Since the mid-1980s, states in every region of the country have raised the local minimum wage, often numerous times. Twenty-one states (and Washington, D.C.) currently have wage floors above the federal level ($7.25), and 11 of these raise them every year to account for inflation. Washington State currently has the highest, at $9.32; California’s is set to increase to $10 on July 1, 2016.
More than 120 cities and counties have adopted living wage laws that set pay standards, many of them in the $12 to $15 range. These higher standards usually apply only to employees of city service contractors, like security guards, landscapers and janitors. In some cities, living wage laws cover workers at publicly owned airports or stadiums, as well as at shopping malls subsidized by local development funds. While the impact on the individual workers covered under these laws is often quite significant, their reach is rarely broad enough to affect the local low-wage labor market as a whole.
For this reason, cities and counties are now enacting higher local minimum wage policies that cover all work performed in the area. Cities as varied as Albuquerque, San Francisco, San Jose, Calif., Santa Fe, N.M., and Washington, D.C., have minimum wages ranging from $8.60 in Albuquerque to $10.74 in San Francisco. The District of Columbia, which is raising its minimum wage to $11.50 in 2016, wisely joined with two neighboring Maryland counties to create a regional standard.
Many more cities are getting ready to follow suit. Richmond, Calif., Oakland and Seattle are seriously considering setting their own minimum wage. The Richmond City Council just voted an increase that will go to $12.30 by 2017. Advocates in Oakland are aiming for $12.25. Seattle is discussing $15. Prodded by its new mayor, New York City is seeking the right to set its own minimum wage rate, instead of using New York State’s.
A Seattle group held a march last Saturday calling for raising the minimum wage to $15 per hour.Stuart Isett for The New York TimesA Seattle group held a march last Saturday calling for raising the minimum wage to $15 per hour.
With the national debate stuck in the same old rut, states and cities have again become laboratories of democracy. Are they on the right path? For the last 15 years we have been doing research on just this question.
One city we have studied in detail, San Francisco, has passed a dozen labor standards laws since the late 1990s. After adding the effects of other local laws mandating employers to pay for sick leave and health spending, the minimum compensation standard at larger firms in San Francisco reaches $13. Our studies show that the impact of these laws on workers’ wages (and access to health care) is strong and positive and that none of the dire predictions of employment loss have come to pass. Research at the University of New Mexico on Santa Fe’s floor (now $10.66) found similar results.
These are not isolated cases. Research on the effects of differing minimum wage rates across state borders confirms the results of the city studies. But how can minimum wage increases not have negative effects on employment? After all, according to basic economic theory, an increase in the price of labor should reduce employer demand for labor.
That’s not the whole story, though. A full analysis must include the variety of other ways labor costs might be absorbed, including savings from reduced worker turnover and improved efficiency, as well as higher prices and lower profits. Modern economics therefore regards the employment effect of a minimum-wage increase as a question that is not decided by theory, but by empirical testing.
Our research and that of other scholars illuminates how businesses actually absorb minimum wages at low-wage industries. Higher standards have an immediate effect in reducing employee turnover, leading to significant cost savings. Minimum wage increases do lead to small price increases, mainly in restaurants, which are intensive users of low-paid workers. How much? A 10 percent minimum wage increase adds 0.7 cents on the dollar to restaurant prices. Price increases in most other sectors, like retail, are too small to be visible, partly because retail pays more than restaurants.
RELATED
Interactive Feature: Can You Live on the Minimum Wage?
75 ThumbnailCalculate the hard choices that have to be made living on the smallest paychecks.
Even if Congress finally acts to raise the federal minimum wage, higher standards at the state and local level still make sense. It will surprise no one that living costs are generally higher in cities than in rural areas. They often vary among cities in the same state. The New York City metro area is 26 percent more expensive than upstate Utica; costs in the San Jose metro area are 30 percent higher than in El Centro, in southeastern California. Policy makers need to take these variations into account. This is not just a theoretical idea. It has long been policy in Japan. Minimum wages in Tokyo and Osaka are as much as 30 percent higher than they are in regions with the lowest cost of living.
Here’s another way to think about it. One measure of employers’ latitude to absorb higher wages compares the minimum wage to the median wage. From the 1960s into the 1970s, the minimum-median ratio in the United States varied between 41 and 55 percent. Since the mid-1980s, it has been much lower, varying between 33 and 39 percent. A minimum wage increase to $10.10 by 2016, as President Obama proposed earlier this year, would restore the national ratio to 50 percent. By comparison, San Francisco’s $10.74 minimum wage is 40 percent of the city’s median wage. In other words, although some of the proposed rates may seem high by national standards, they look more reasonable when measured against local wage levels.
Local minimum wages also represent a response to growing inequality within cities, in too many of which a growing army of low-paid workers — maids, gardeners, janitors, restaurant and security workers — provide personal services to an increasingly well-heeled minority.
The record is clear. Employers can afford to pay higher wages that raise families out of poverty and bear a closer relation to local living costs. And there’s a moral value, too. An increase in the local minimum wage restores, on a very personal level, some of our notion of fairness.

Das cotas racistas 'a corrupcao sem raca - Veja

Era inevitável que isso acontecesse: sempre quando se cria uma norma especial, para qualquer coisa, alguns "expertos" vão achar um firma de burlar a regra. É da natureza humana. No Brasil, então, vira desumana.
Paulo Roberto de Almeida 

A farra das cotas
Revista Veja, 22/03/2014
-------------------------------
O descontrole sobre as cotas criou, na Universidade do Estado do Rio de Janeiro (UERJ), uma espécie de atalho ilegal para as vagas na instituição. O Ministério Público cobra da UERJ informações detalhadas sobre o ingresso de 60 estudantes que nitidamente não se enquadram nos critérios estabelecidos por lei. Reportagem no site de VEJA mostra como a ausência de fiscalização subverte o propósito das cotas - e faz tábua rasa da ideia de meritocracia.

Voce compraria um carro usado desse sujeito? - Reinaldo Azevedo sobre a gerentona...

A pergunta acima foi feita por um jornalista a propósito da confiança (ou falta de) que despertava o presidente Nixon no auge do escândalo do Watergate, que resultou na sua demissão, como sabemos, pois do contrário seria impedido pelo Congresso americano.
No caso do Brasil, não existe a menor chance disso acontecer.
A esse respeito, o problema da gerentona, está também equivocado pelo lado do câmbio: poucos empresários no Brasil dependem do câmbio.
A maior parte depende mesmo é de sua própria capacidade.
Paulo Roberto de Almeida 
Folha de S.Paulo, 21/03/2014

No dia 29 de agosto de 2010, esta Folha publicou uma reportagem (folha.com/no790511) informando que, entre março de 1995 e julho de 1996, Dilma foi empresária. Montou uma lojinha, que chegou a ter uma filial, de bugigangas importadas do Panamá. Como diz a meninada, era um negócio “tipo” R$ 1,99. Não deu certo. Fechou. Chamava-se “Pão & Circo”. Entendo. Liberais ainda na primeira dentição tendem a achar que bons empresários seriam bons gestores públicos. Não necessariamente. Trata-se de domínios e de propósitos distintos. Ocorre que a então candidata Dilma era oferecida ao país como gerente sem igual e planejadora rigorosa. Como ela era, e ainda é, meio enfezada, esse temperamento se confundia com competência. Gente que está sempre dando bafão, na vida ou no trabalho, recorre aos maus bofes para escamotear com o mau humor as suas deficiências técnicas. A eficiência costuma ser amigável.
Indagada, naquela época, sobre a sua experiência frustrada, depois de um encontro com o presidente da Confederação Nacional da Indústria, a petista explicou: “Quando o dólar está 1 por 1 e passa para 2 ou 3 por 1, ele [o microempresário] quebra. É isso que acontece com o microempresário, ele fecha. A minha experiência é essa e de muitos microempresários desse país”. Epa! Resposta errada! A cotação média do dólar em março de 1995, quando Dilma abriu sua lojinha, foi de R$ 0,884. Aquele ano fechou com a moeda a R$ 0,967. Em julho de 1996, quando ela cerrou as portas, foi de R$ 1,006. Em 17 meses, portanto, houve uma variação de 14%, não de 200%. Sempre lembrando que a moeda local supervalorizada beneficia esse tipo de negócio. Na vitrine dos fatos, a desculpa de Dilma não vale R$ 1,99, filosofaria Gaby Amarantos.
As pessoas, como já escreveu o poeta, não costumam confessar que já levaram porrada, que foram traídas ou que não tiveram paciência para tomar banho. Procuram também esconder a própria incompetência. É normal. Transferir, no entanto, para terceiros as consequências das próprias inabilidades e irresponsabilidades já é coisa mais séria. Na função pública, as consequências podem ser dramáticas.

A frase da semana, provavelmente do ano - Margaret Thatcher

Primeiro você ganha o argumento, depois você ganha o voto.

Margaret Thatcher

Russia, Ukraine, and the West: the Cold War that wasn't - Victor Sebenstein (NYT)


Continue reading the main storyShare This Page
Continue reading the main story

LONDON — If one is to believe the newspaper headlines and TV talking heads, we are in the midst of “a new Cold War” as a result of Russia’s decision to seize Crimea. Perhaps for many people on both sides of the Atlantic the comparison is comforting: After all, the real Cold War was the last war that America and the West “won,” or seemed to have won. But it is seriously misleading.
This is not a new Cold War. The world is not heading for a clash of civilizations between two fundamentally different ways of ordering society.
It is a tragedy for Russia, and for its near neighbors, that after the Soviet Union collapsed the state was stolen by the likes of Vladimir V. Putin and so many of the state’s assets were filched by his cronies. One-party rule has turned into one-clique rule by Mr. Putin’s erstwhile K.G.B. colleagues, Kremlin fixers and assorted kleptocrats.
But there is no “Putinism” that can be exported far outside Russia’s borderlands. Old-fashioned Russian nationalism and gangster capitalism offer no alternative view of the world, no vision and no universalist value system.
Whatever its flaws and the brutality it bred, communism was a Big Idea, almost a religion, that for decades satisfied the minds of brilliant if misguided people and inspired hope of “salvation” to millions throughout the world. It is very unlikely that Mr. Putin will inspire ideals in anybody apart from the crowds cheering him in Moscow on Tuesday after his fiery speech lambasting the West — and perhaps some ethnic Russians in Crimea and elsewhere in Russia’s “near abroad.”
It is fanciful to imagine there will be leaders of peasants in South America, Asia and Africa fighting for a revolutionary creed preached from Moscow, as they did in the Cold War. “Workers of the World Unite ... for Gazprom Profits!” isn’t an appealing slogan.
For most of the Cold War, the threat to liberal democracy and freedom was not the Red Army or the Soviet Union’s nuclear arsenal, but an ideology that for a long time seemed to offer an alternative to capitalism and to Western values. It was an illusion, but one many people in the West shared. There is no prospect today that the residents of European capitals will one morning wake up to find that commissars have nationalized the means of production.
If there is a threat, it is geographical, not ideological, and it is to a confined area on Russia’s periphery. Despite bloodcurdling talk from a few officials in Moscow and some armchair warriors on Fox News, there is no global military challenge, no clash of a cultural or economic kind. If anything, it’s the reverse. During much of the Cold War, there were few economic or business links between East and West. Now trade is interconnected as never before. Russia exports its gas in huge amounts — and its millionaires. On the day after Russia took effective control of Crimea, the Moscow stock exchange fell by nearly 10 percent, though it has since rallied. Throughout most of the Cold War, Moscow didn’t even have a stock exchange.
In one depressing way, though, the Cold War is echoing loud and clear. The rhetoric already sounds eerily familiar. The United States Secretary of State, John F. Kerry, says democracy would “never be stolen by bullets or invasion,” the kind of thing which his predecessors might have said in the 1960s and 1970s. A cautious Democratic president stands widely accused at home of being soft on dictators. Mr. Putin talks of rescuing Russians in Ukraine from a “neo-fascist coup” — an old script the major players must have dredged up from deep in their memories.
If the script from the past is followed, the rhetoric will get louder and sharper the clearer it becomes that in reality there is little the West will do against a Russian fait accompli in Crimea, and if the Russians are determined to carve Ukraine in two.
During the Cold War, American leaders talked of “rolling back communism” and “liberating the captive people behind the Iron Curtain,” but did nothing that would risk armed conflict, certainly not after the Cuban Missile crisis.
The hot wars were fought by proxy, with an unwritten agreement that the superpowers would not confront each other anywhere near the Iron Curtain itself. When the Soviets committed some atrocity, in Hungary in 1956 or in Prague in 1968, American presidents and British prime ministers described it as “unacceptable” — and then accepted it.
These were entirely reasonable judgment calls: Nobody in the West was prepared to go to war for Budapest. It was the overblown rhetoric, the implied promises unkept, that left a bitter taste of hypocrisy. And when the critical moment came, when the Berlin Wall fell and the Soviet empire collapsed, it was Eastern Europeans who liberated themselves; outsiders had little to do with it, despite the triumphalism in the West.
Now America and Europe have ruled out any military response in the Crimea crisis. The bigger European countries are opposed to any serious sanctions, which is reasonable given the possible costs at a time of great economic fragility on the Continent.
What is unreasonable is to keep ratcheting up the rhetoric about freedom and democracy, which achieved little in the Cold War and will most likely achieve very little now.
It is no time for hyperbole and hypocrisy. The honest thing for Western leaders to do would be to tell Ukraine that it is on its own, that there is little that in reality they are prepared to do, and admit that their power is limited and circumscribed. That would be the honest thing to tell Western voters, too.
Victor Sebestyen is the author of “Twelve Days, The Story of the Hungarian Uprising,” and “Revolution 1989: The Fall of the Soviet Empire.” A version of this op-ed appears in print on March 22, 2014, in The International New York Times.