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segunda-feira, 24 de novembro de 2025

Existem assets e assets… - Paulo Roberto de Almeida

 Existem assets e assets…

Quando se diz que T é um asset de P não quer dizer que ele seja um desses agentes clandestinos infiltrados por uma potência estrangeira no coração da politica do seu país, atuando de forma disfarçada em benefício dessa outra potência. Não! T não teria essa capacidade, seria exigir muito de um cérebro limitado e deformado. 

Mas, é muito pior do que isso: P possui dezenas de fotos escabrosamente comprometedoras, com meninas menores do que 14 anos e por isso mesmo mantém T na rédea curta, dizendo exatamente o que T deve fazer, nesta ou naquela circunstância. 

Bem melhor do que arquivos próprios, que podem ser rigorosamente e seletivamente selecionados para não trazer nada de novo ou de útil.

Entenderam as razões de todas aquelas idas e vindas, de todos aqueles prazos longos, mas sempre pistergados por uma razão idiota qualquer? Agora entenderam o que é um cachorrinho treinado para ser obediente, não à custa de incentivos, mas de ameaças?

Um asset é basicamente um objeto que vc coloca em qualquer posição e pode ser usado livremente segundo a conveniência do momento; é um ativo de liquidação imediata, de liquidez garantida, de mil e uma utilidades, como aquele velho produto tão desprezado.

Paulo Roberto de Almeida

domingo, 12 de outubro de 2025

UNE ANALYSE DE LA SITUATION RUSSO-UKRAINIENNE HORS PROPAGANDE ... - Andreï Makine (Le Figaro)

UNE ANALYSE DE LA SITUATION RUSSO-UKRAINIENNE HORS PROPAGANDE ...

Andreï Makine

Le Figaro, 12/10/2025

FIGAROVOX/ENTRETIEN - L'académicien franco-russe, prix Goncourt 1995, s'afflige de voir l'Ukraine transformée en  « chaudron guerrier ». Il se défend d'être pro-Kremlin et regrette une vision « manichéenne » du conflit « qui empêche tout débat ».

Andreï Makine, né en Sibérie, a publié une douzaine de romans traduits dans plus de quarante langues, parmi lesquels Le Testament français (prix Goncourt et prix Médicis 1995), La Musique d'une vie (éd. Seuil, 2001), et, plus récemment, Une femme aimée (Seuil). Il a été élu à l'Académie française en 2016.

FIGAROVOX -  En tant qu'écrivain d'origine russe, que vous inspire cette guerre ?

Andreï MAKINE. - Pour moi, elle était impensable. J'ai en tête les visages de mes amis ukrainiens à Moscou, que je voyais avant tout comme des amis, pas comme des Ukrainiens. Le visage de leurs enfants et de leurs petits-enfants, qui sont dans ce chaudron guerrier. Je plains les Ukrainiens qui meurent sous les bombes, tout comme les jeunes soldats russes engagés dans cette guerre fratricide. Le sort du peuple qui souffre m'importe davantage que celui des élites. Comme le disait Paul Valéry, «la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissant pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas.

- Une partie de la presse vous qualifie d'écrivain pro-Poutine. L'êtes-vous ?

C'est une journaliste de l'AFP qui m'a collé cette étiquette il y a une vingtaine d'années. C'était juste après le départ de Boris Eltsine dont le bilan était catastrophique pour la Russie. Je lui avais expliqué que Eltsine, dans un état d'ébriété permanent, avec la responsabilité du bouton atomique, représentait un vrai danger. Et que j'espérais que la Russie pourrait devenir un peu plus rationnelle et pragmatique à l'avenir. Mais elle a titré : « Makine défend le pragmatisme de Poutine. » Comme c'était une dépêche de l'AFP, cela a été repris partout. Et lorsque je suis entré à l'Académie, un grand hebdo, dont par charité je tairai le nom, a, à son tour, titré : « Makine, un Poutinien à l'Académie » … Cela en dit long sur le monde de mensonge dans lequel nous vivons.

- Vous condamnez l'intervention russe…

Mon opposition à cette guerre, à toutes les guerres, ne doit pas devenir une sorte de mantra, un certificat de civisme pour les intellectuels en mal de publicité, qui tous cherchent l'onction de la doxa moralisatrice. À force de répéter des évidences, on ne propose absolument rien et on en reste à une vision manichéenne qui empêche tout débat et toute compréhension de cette tragédie. On peut dénoncer la décision de Vladimir Poutine, cracher sur la Russie, mais cela ne résoudra rien, n'aidera pas les Ukrainiens.

Pour pouvoir arrêter cette guerre, il faut comprendre les antécédents qui l'ont rendue possible. La guerre dans le Donbass dure depuis huit ans et a fait 13 000 morts, et autant de blessés, y compris des enfants. Je regrette le silence politique et médiatique qui l'entoure, l'indifférence à l'égard des morts dès lors qu'ils sont russophones. Dire cela, ne signifie pas justifier la politique de Vladimir Poutine. De même que s'interroger sur le rôle belliciste des États-Unis, présents à tous les étages de la gouvernance ukrainienne avant et pendant la « révolution du Maïdan », n'équivaut pas à dédouaner le maître du Kremlin. Enfin, il faut garder à l'esprit le précédent constitué par le bombardement de Belgrade et la destruction de la Serbie par l'Otan en 1999 sans avoir obtenu l'approbation du Conseil de sécurité des Nations unies. Pour la Russie, cela a été vécu comme une humiliation et un exemple à retenir. La guerre du Kosovo a marqué la mémoire nationale russe et ses dirigeants.

Lorsque Vladimir Poutine affirme que la Russie est menacée, ce n'est pas un « prétexte » : à tort ou à raison, les Russes se sentent réellement assiégés, et cela découle de cette histoire, ainsi que des interventions militaires en Afghanistan, en Irak et en Libye. Une conversation rapportée entre Poutine et le président du Kazakhstan résume tout. Ce dernier tente de convaincre Poutine que l'installation de bases américaines sur son territoire ne représenterait pas une menace pour la Russie, qui pourrait s'entendre avec les États-Unis. Avec un petit sourire triste, Poutine répond : « C'est exactement ce que disait Saddam Hussein ! »

Encore une fois, je ne légitime en aucune manière la guerre, mais l'important n'est pas ce que je pense, ni ce que nous pensons. En Europe, nous sommes tous contre cette guerre. Mais il faut comprendre ce que pense Poutine, et surtout ce que pensent les Russes, ou du moins une grande partie d'entre eux.

- Vous présentez la guerre de Poutine comme une conséquence de la politique occidentale. Mais le président russe ne nourrit-il pas une revanche contre l'Occident depuis toujours ?

J'ai vu Vladimir Poutine en 2001, peu après sa première élection. C'était un autre homme avec une voix presque timide. Il cherchait la compréhension des pays démocratiques. Je ne crois pas du tout qu'il ait eu déjà en tête un projet impérialiste, comme on le prétend aujourd'hui. Je le vois davantage comme un réactif que comme un idéologue. À cette époque-là, le but du gouvernement russe était de s'arrimer au monde occidental. Il est idiot de croire que les Russes ont une nostalgie démesurée du goulag et du Politburo. Ils ont peut-être la nostalgie de la sécurité économique, de l'absence de chômage. De l'entente entre les peuples aussi : à l'université de Moscou, personne ne faisait la différence entre les étudiants russes, ukrainiens et ceux des autres républiques soviétiques… Il y a eu une lune de miel entre la Russie et l'Europe, entre Poutine et l'Europe avant que le président russe ne prenne la posture de l'amant trahi. En 2001, Poutine est le premier chef d'État à proposer son aide à George W. Bush après les attentats du 11 septembre. Via ses bases en Asie centrale, la Russie facilite alors les opérations américaines dans cette région. Mais, en 2002, les États-Unis sortent du traité ABM, qui limitait l'installation de boucliers antimissiles. La Russie proteste contre cette décision qui ne peut, d'après elle, que relancer la course aux armements. En 2003, les Américains annoncent une réorganisation de leurs forces, en direction de l'Est européen.

Poutine s'est durci à partir de 2004 lorsque les pays anciennement socialistes ont intégré l'Otan avant même d'intégrer l'Union européenne, comme s'il fallait devenir anti-russe pour être Européen. Il a compris que l'Europe était vassalisée par les États-Unis. Puis il y a eu un véritable tournant en 2007 lorsqu'il a prononcé un discours à Munich en accusant les Américains de conserver les structures de l'Otan qui n'avaient plus lieu d'être et de vouloir un monde unipolaire. Or, en 2021, lorsqu'il arrive au pouvoir, Joe Biden ne dit pas autre chose lorsqu'il déclare que « l'Amérique va de nouveau régir le monde ».

- On a le sentiment que vous renvoyez dos à dos les Occidentaux et les Russes. Dans cette guerre, c'est bien la Russie l'agresseur…

Je ne les renvoie pas dos à dos. Mais je regrette que l'on oppose une propagande européenne à une propagande russe. C'est, au contraire, le moment pour l'Europe de montrer sa différence, d'imposer un journalisme pluraliste qui ouvre le débat. Lorsque j'étais enfant dans la Russie soviétique et qu'il n'y avait que la Pravda, je rêvais de la France pour la liberté d'expression, la liberté de la presse, la possibilité de lire différentes opinions dans différents journaux. La guerre porte un coup terrible à la liberté d'expression : en Russie, ce qui n'est guère surprenant, mais aussi en Occident. On dit que « la première victime de la guerre est toujours la vérité ». C'est juste, mais j'aurais aimé que ce ne soit pas le cas en Europe, en France.

- Comment peut-on prétendre défendre la démocratie en censurant des chaînes de télévision, des artistes, des livres ?

De mon point de vue, la fermeture de la chaîne RT France par Ursula von der Leyen, présidente non élue de la Commission européenne, est une erreur qui sera fatalement perçue par l'opinion comme une censure. Comment ne pas être révolté par la déprogrammation du Bolchoï de l'Opéra Royal de Londres, l'annulation d'un cours consacré à Dostoïevski à Milan ? Comment peut-on prétendre défendre la démocratie en censurant des chaînes de télévision, des artistes, des livres ? C'est le meilleur moyen, pour les Européens, de nourrir le nationalisme russe, d'obtenir le résultat inverse de celui escompté. Il faudrait au contraire s'ouvrir à la Russie, notamment par le biais des Russes qui vivent en Europe et qui sont de manière évidente pro-européens. Comme le disait justement Dostoïevski : « chaque pierre dans cette Europe nous est chère. »

- La propagande russe paraît tout de même délirante lorsque Poutine parle de « dénazification »

Le bataillon Azov, qui a repris la ville de Marioupol aux séparatistes en 2014, et qui depuis a été incorporé à l'armée régulière, revendique son idéologie néo-nazie et porte des casques et des insignes ayant pour emblème le symbole SS et la croix gammée. Il est évident que cette présence reste marginale et que l'État ukrainien n'est pas nazi, et ne voue pas un culte inconditionnel à Stepan Bandera. Mais des journalistes occidentaux auraient dû enquêter sérieusement sur cette influence et l'Europe condamner la présence d'emblèmes nazis sur son territoire. Il faut comprendre que cela ravive chez les Russes le souvenir de la Seconde guerre mondiale et des commandos ukrainiens ralliés à Hitler, et que cela donne du crédit, à leurs yeux, à la propagande du Kremlin.

- Au-delà du débat sur les causes et les responsabilités de chacun dans la guerre, que pensez-vous de la réponse européenne ?

Bruno Le Maire a été critiqué pour avoir parlé de guerre totale, mais il a eu le mérite de dire la vérité et d'annoncer la couleur, loin de l'hypocrisie de ceux qui envoient des armes et des mercenaires et entendent ruiner l'économie russe, mais prétendent qu'ils ne font pas la guerre. En vérité, il s'agit bien de provoquer l'effondrement de la Russie, l'appauvrissement de son peuple. Il faut le dire clairement : l'Occident est en guerre contre la Russie.

Cependant, s'il y a un aspect positif pour la possible démocratisation de la Russie, c'est que l'on va anéantir la construction oligarchique qui est une vraie tumeur depuis les années 90. J'invite les dirigeants européens à exproprier les oligarques prédateurs, à confisquer ces milliards de roubles volés et investis à Londres et, plutôt que de les bloquer comme on le fait aujourd'hui, à les donner aux pauvres en Europe et en Russie.

- Que peut-on faire d'autre ?

Pour cesser les hostilités, pour donner un avenir à l'Ukraine, on pense toujours qu'il faut avancer ; parfois il faut, au contraire, reculer. Il faut dire : « on s'est trompé ». En 1992, après la chute du mur de Berlin, nous nous trouvions à une bifurcation. Nous nous sommes trompés de chemin. Je pensais alors véritablement qu'il n'y aurait plus de blocs, que l'Otan allait être dissoute car l'Amérique n'avait plus d'ennemi, que nous allions former un grand continent pacifique. Mais je pressentais aussi que cela allait exploser car il y avait déjà des tensions : dans le Caucase, en Arménie dans le Haut-Karabakh… À l'époque, j'avais écrit une lettre à François Mitterrand.

- Quel était le contenu de cette lettre ?

J'ignore s'il l'a reçue, mais j'évoquais la construction d'une Europe qui n'avait rien à voir avec le monstre bureaucratique représenté aujourd'hui par Madame von der Leyen. Je rêvais d'une Europe respectueuse des identités, à l'image de la Mitteleuropa de Zweig et de Rilke. Une Europe finalement plus puissante car plus souple, à laquelle on aurait pu adjoindre l'Ukraine, les Pays Baltes et pourquoi pas la Biélorussie. Mais une Europe sans armes, sans blocs militaires, une Europe composée de sanctuaires de la paix. Les deux garants de cette architecture auraient été la France et la Russie, deux puissances nucléaires situées aux deux extrémités de l'Europe, chargées légalement par l'ONU de protéger cet ensemble.

- Est-ce réaliste ?

La Mitteleuropa n'est pas une utopie, elle a existé. Je veux y croire et marteler cette idée. Il y a quelques années, j'ai rencontré Jacques Chirac puis Dominique de Villepin, qui partageaient cette vision d'une Europe de Paris à Saint-Pétersbourg. Mais les Américains en ont décidé autrement. Cela aurait signifié la fin de l'Otan, la fin de la militarisation de l'Europe qui, appuyée sur la Russie et ses richesses, serait devenue trop puissante et indépendante. J'espère tout de même qu'un nouveau président s'emparera de cette idée. L'Europe est un Titanic qui sombre et d'un pont à l'autre, on se bat.

Cette situation est tellement tragique, tellement chaotique, qu'il faudrait proposer une solution radicale, c'est-à-dire revenir à la bifurcation de 1992 et reconnaître qu'il ne fallait pas relancer la course aux armements, reprendre cette direction démocratique et pacifique qui pouvait très bien inclure la Russie. Cela damnerait le pion aux tendances extrêmes en Russie. Cela éviterait l'effondrement politique et économique qui concerne toute la planète. Ce serait une issue honorable pour tout le monde et cela permettrait de construire une Europe de la paix, des intellectuels, de la culture. Notre continent est un trésor vivant, il faut le protéger. Hélas, on préfère prendre le contre-pied de cette proposition : bannir Dostoïevski et faire la guerre. C'est la destruction garantie car il n'y aura pas de vainqueur.


segunda-feira, 6 de outubro de 2025

A neutralidade que não é imparcialidade - Palmari H. de Lucena (Mais PB); comentário de Paulo Roberto de Almeida

 Um artigo num jornal da Paraíba que argumenta sobre um dos traços mais identificadores, a despeito dos desacordos gerais em outras matérias, entre Bolsonaro e Lula, no que respeita temas de política externa, especificamente no que concerne a guerra de agressão da Rússia contra um Estado soberano, a Ucrânia: a postura objetivamente favorável a Putin e à guerra cruel e unilateral do neoczarismo russo contra o país da Europa oriental, antigamente dominado pela União Soviética.

Como já tinha argumentado Rui Barbosa desde 1916 (a propósito da agressão do antigo Império alemão contra a Bélgica neutra, na Grande Guerra, neutralidade NÃO É imparcialidade, infelizmente. PRA

A neutralidade que não é imparcialidade
Palmari H. de Lucena
Mais PB, 05/10/2025
https://www.maispb.com.br/800390/a-neutralidade-que-nao-e-imparcialidade.html

O Brasil gosta de repetir que sua tradição diplomática é a da neutralidade. Mas a guerra da Ucrânia deixou claro: neutralidade não é sinônimo de imparcialidade. Nos gestos de Jair Bolsonaro e Luiz Inácio Lula da Silva, a política externa brasileira acabou beneficiando mais a Rússia de Vladimir Putin do que a paz que diz buscar.

Bolsonaro, em fevereiro de 2022, sentou-se ao lado de Putin na antessala da invasão, declarando solidariedade e reforçando laços comerciais. Justificou a posição brasileira pelo pragmatismo dos fertilizantes, como se a dependência agrícola bastasse para relativizar a violação da soberania ucraniana. A neutralidade, nesse caso, serviu de biombo para uma aproximação cúmplice.

Lula, por sua vez, herdou o conflito e procurou se vestir de mediador global. Propôs um “clube da paz”, equiparou responsabilidades de Kiev e Moscou e acusou o Ocidente de estimular a guerra. Sua retórica sofisticada, porém, esbarrou no mesmo problema: transformar agredido e agressor em equivalentes morais. Ao tentar exibir imparcialidade, acabou favorecendo Putin, ao reduzir a pressão internacional contra a Rússia e diluir a clareza de quem iniciou o conflito.

A contradição torna-se ainda mais evidente quando se compara a atitude brasileira na guerra da Ucrânia com sua postura diante de Gaza e da Cisjordânia. No Oriente Médio, o governo não hesitou em condenar Israel, responsabilizá-lo por excessos e assumir posição frontal em defesa dos palestinos. Já em relação à Ucrânia, a diplomacia prefere relativizar, apelar à equidistância e suavizar a responsabilidade russa. O contraste expõe que a neutralidade, no caso europeu, é menos princípio universal e mais cálculo de conveniência.

O Itamaraty costuma invocar o princípio da não intervenção e da solução pacífica de controvérsias. Mas imparcialidade verdadeira não é fechar os olhos ao desequilíbrio das ações. Não há simetria entre quem invade e quem resiste. Ao se abster de julgamentos claros ou ao tratar Moscou e Kiev como lados igualmente responsáveis, o Brasil compromete não apenas sua credibilidade moral, mas também sua capacidade de liderar qualquer processo de mediação legítima.

No fundo, a diferença entre Bolsonaro e Lula é mais de estilo do que de substância. Um se abraçou a Putin em nome dos fertilizantes; o outro o recebe como parceiro estratégico, falando em paz enquanto relativiza responsabilidades. Ambos, porém, praticaram uma neutralidade que não é imparcialidade, mas silêncio cúmplice. Ao evitar nomear com clareza o agressor, o Brasil não apenas enfraquece sua voz moral no mundo: ajuda, ainda que de forma disfarçada, a prolongar a guerra iniciada pelo Kremlin.

* Os textos dos colunistas e blogueiros não refletem, necessariamente, a opinião do Portal MaisPB

segunda-feira, 9 de junho de 2025

Antecipando um pouco a coisa - Paulo Roberto de Almeida

Antecipando um pouco a coisa

Paulo Roberto de Almeida

        Russófilos, putinistas, petistas, saibam: Putin já perdeu essa guerra de agressão que ele próprio começou mais de três anos atrás. A única coisa que pode fazer agora é tentar matar e destruir o máximo possível na Ucrânia antes de ser deposto pelos seus colegas oligarcas, plutocratas, cleptocratas como ele. Eliminou, literalmente, ou “exportou”, centenas de milhares de russos e de mercenários e arrasou a sua própria economia por anos à frente. Já entrou para o registro histórico como o mais incompetente dos tiranos russos. Lula ainda gostaria de lhe dar algum conselho?             Promover uma paz agora impossível? Incluir algum parágrafo solidário na próxima reunião do Brics?

Brasília, 9/06/2025

quinta-feira, 3 de abril de 2025

Efeitos involuntários de desvio de atenção de Mister Trump - Paulo Roberto de Almeida

 Efeitos involuntários de desvio de atenção de Mister Trump

Paulo Roberto de Almeida
No meio da enorme bagunça mundial criada pela guerra de agressão tarifária criada por Trump, o mundo parece ter colocado em segundo plano as mortes, contínuas, incessantes, enormes, criadas pela guerra de agressão da Rússia à Ucrânia e pela guerra de agressão dos israelenses contra a população palestina de Gaza.
Ambos os criminosos são buscados pelo TPI, como criminosos de guerra e autores de crimes contra a humanidade.
No meio de tudo isso, fico chocado com a indiferença vergonhosa do assim chamado Sul Global, uma parte importante da comunidade internacional, mas que não se julga responsável por essas violações da Carta da ONU e do Direito Humanitário Internacional.
O presidente Lula, por exemplo, se prepara, alegremente, a participar das "comemorações" pelos 80 anos do final da IIGM na Rússia, ao lado de seu amigo Putin. O Brasil desonra os fundamentos jurídicos de sua diplomacia, assim como os valores e princípios de sua política externa.
Paulo Roberto de Almeida

sábado, 22 de fevereiro de 2025

Meu protesto contra a postura da diplomacia brasileira em face da guerra de agressão da Rússia contra a Ucrânia (7/03/2022) - Paulo Roberto de Almeida

Uma renúncia infame: o abandono do Direito Internacional pelo Brasil

  

Paulo Roberto de Almeida

Diplomata, professor

Breve ensaio para o blog científico International Law Agendas, do ramo brasileiro da International Law Association (ILA) (http://ila-brasil.org.br/blog/), para edição especial sobre “A política externa brasileira frente ao desafio da invasão russa na Ucrânia”, a convite de Lucas Carlos Lima, coeditor (31/9267-0430) do blog, com base nas notas e declarações do Itamaraty com respeito aos debates no CSNU e na AGNU. 

 

Quando se fala em Direito Internacional, a primeira conexão a ser feita seria aquela que vincula o Itamaraty a essa outra ferramenta das relações internacionais, o que, entretanto, seria parcialmente inexato. Não foi o Itamaraty que abandonou o Direito Internacional, ato que eu chamei de renúncia infame, até uma acusação bastante grave quando se pensa que a ordem internacional do sistema onusiano, sobretudo do pós-Guerra Fria, está efetivamente organizada em função da adesão comum dos Estados membros da ONU à Carta fundadora e aos demais rituais que são observados em todos os seus órgãos e agências, ou seja, a moderna diplomacia multilateral. Mas, tampouco, seria justo acusar o Brasil, como Estado ou como nação, por esse ato infame em conexão com a agressão militar da Rússia contra um Estado soberano, o que nos desqualificaria como país membro dessa ordem que ajudamos a fundar nos estertores da Segunda Guerra Mundial, inclusive nos campos de batalha da Itália, que aliás apressou nosso retorno à democracia depois de oito anos da ditadura do Estado Novo. 

Desde 1945, a despeito de altos e baixos, a diplomacia brasileira exibiu, manteve e desenvolveu uma notável adesão às bases conceituais e práticas de um dos princípios centrais do multilateralismo contemporâneo, que é a igualdade soberana dos Estados. Esse princípio foi expresso de maneira clara, em 1907, por Rui Barbosa, chefe da delegação brasileira à segunda conferência internacional da paz, realizada na Haia: ele defendeu praticamente sozinho esse eixo fundamental da ordem internacional, contra a vontade das grandes potências, que pretendiam criar, ou preservar, um sistema oligárquico de solução de controvérsias, no qual elas manteriam juízes permanentes, ao passo que as potências menores teriam apenas direito a cadeiras temporárias e rotativas. Esse princípio foi desenvolvido e defendido por todos os diplomatas brasileiros ao longo de décadas, notadamente por Oswaldo Aranha, no curso da Segunda Guerra Mundial, e, entre outras ocasiões, por San Tiago Dantas, na conferência interamericana de 1962 que decidiu, contra o voto do Brasil, pela suspensão de Cuba do sistema interamericano. 

O abandono pelo Brasil de sua adesão inviolável aos grandes princípios do Direito Internacional foi extremamente raro, tão raro que as poucas ocasiões podem ser identificadas precisamente. Ocorreu, por exemplo, logo no primeiro ano da ditadura militar, quando apoiamos os Estados Unidos em sua intervenção na guerra civil da República Dominicana, em 1965. Ainda assim, nossa diplomacia, contra a pressa dos militares em “pagar” o apoio recebido quando do golpe de 1964, exigiu que essa intervenção tivesse pelo menos uma cobertura multilateral, em função do que se aprovou uma resolução da OEA criando uma Força Interamericana de Paz, ao abrigo da qual nossos militares seguiram para a ilha do Caribe. Depois, durante a ditadura, e confirmando as paranoias da Guerra Fria, exibimos uma espécie de “diplomacia blindada” – apenas parcialmente conduzida pelo Itamaraty –, através da qual manobras foram feitas para sufocar ou claramente derrubar governos esquerdistas ou ameaças guerrilheiras na região. Independentemente da famosa Operação Condor – um esquema de informação e de coordenação entre órgãos repressivos da América do Sul –, militares e diplomatas brasileiros estiveram ativamente envolvidos em manobras golpistas ou diretamente em golpes de Estado em países do Cone Sul, notadamente na Bolívia e no Chile. 

O retorno à redemocratização eliminou por completo esse tipo de atitude que os vizinhos chamavam de “subimperialista”, mas também levou a um maior envolvimento, pelo menos pelo lado da integração, com todos os países da América do Sul, conceito que, em substituição ao de América Latina, passou a ser privilegiado pela diplomacia brasileira a partir dos governos de Fernando Henrique Cardoso (que promoveu uma reunião de todos os chefes de Estado e de governo em Brasília, em 2000, quando se criou a Iniciativa de integração Regional Sul-Americana, destinada a nos integrar fisicamente com todos os nossos vizinhos). Os governos seguintes, dominados pelo PT e pela figura de Lula, ainda que recusando uma suposta “herança maldita” da administração anterior, se apropriou das várias políticas internas e externas que estavam sendo conduzidas, as ampliou, sob novos rótulos, mas introduziu um elemento indesejável em nossa política externa, uma característica que já tinha sido denunciada pelo Barão do Rio Branco desde 1902, e que sempre recusamos ao longo de todo o século: a “diplomacia partidária”, que no caso do PT significou uma aliança, parcialmente administrada pelo Foro de São Paulo, com todas as forças de esquerdas da América Latina, sob o escrutínio cerrado e a direção firme dos comunistas cubanos. 

Pois foi nesse contexto que ocorreu uma grave violação do Direito Internacional, aceita de forma submissa, e até colaborativa, pelo governo petista, quando da nacionalização dos hidrocarburos na Bolívia de Morales, um aliado do PT. Esse ato, que poderia ter sido conduzido perfeitamente em consonância com normas do Direito Internacional e até com pleno respeito a dispositivos do tratado bilateral Brasil-Bolívia regulando a cooperação nessa área, foi feito com violência – invasão de instalações da Petrobras no país vizinho – e rasgando esse tratado, assim como um acordo entre a empresa brasileira de petróleo e o governo boliviano. Tal ato violador das boas normas do Direito Internacional ocorreu no dia 1º de maio de 2006; pois no dia seguinte, uma nota do governo petista – felizmente não do Itamaraty – não apenas não repudiou a violação da legalidade nesse caso, como a apoiou explicitamente, trazendo sérios prejuízos à Petrobras (que de resto foi também impedida, pelo governo brasileiro, de recorrer aos dispositivos de garantia de investimentos previstos num acordo de proteção de investimentos estrangeiros então acatados, depois denunciados, pela Bolívia). Tratou-se, portanto, de uma renúncia infame, um abandono completo de nossa adesão aos princípios do Direito Internacional, que também estavam sendo violados, como também os da própria Constituição brasileira, no capítulo da não intervenção nos assuntos internos de outros Estados, em vista da contínua, recorrente, abusiva “torcida” do chefe de Estado em favor de seus amigos e aliados quando de campanhas eleitorais nos países vizinhos: Lula não apenas apoiou, politicamente, como praticamente fez campanha por alguns desses líderes, entre eles Hugo Chávez, da Venezuela, aliás violador serial da própria Constituição que vigorava após manobras por seu governo iliberal. 

Ainda no terceiro governo petista, em 2014, assistiu-se a mais uma violação do Direito Internacional que ficou impune, pelo menos do ponto de vista moral, ao não se ter nenhuma nota, nenhuma denúncia, sequer um pronunciamento do governo brasileiro a respeito da invasão ilegal efetuada pelo governo de Vladimir Putin, ao sequestrar a península da Crimeia da soberania da Ucrânia, em total descumprimento de acordos efetuados quando da implosão da ex-União Soviética em 1991, seguida do surgimento de mais de uma dezena de repúblicas independentes, no lugar das antigas repúblicas federadas do finado império. Enquanto os membros da União Europeia e outros países ocidentais denunciavam a violação, e introduziam sanções contra a Rússia, o governo petista ficou silente a esse respeito. A razão aparente foi a existência do Brics, de toda forma um grupo informal, não dotado de qualquer instrumento definidor de seus princípios e objetivos de atuação, constituído justamente como uma espécie de espelho opositor ao G7 e aos países “hegemônicos” do Norte. 

O governo Temer, em 2016-2018, representou um breve retorno aos princípios e valores da diplomacia brasileira, tal como defendidos historicamente pelo Itamaraty, tanto que, em acordo com os demais três membros do bloco, decidiu suspender a Venezuela do Mercosul, alegadamente porque ele não tinha conseguido honrar nenhum dos dispositivos de política comercial que decidiu aceitar quando foi nele admitida – aliás ilegalmente – em 2012. A Venezuela não foi suspensa por se tratar de uma ditadura, o que em 2017 já estava claramente configurado – uma vez que o Protocolo de Ushuaia, que regula o princípio democrático no bloco e extremamente débil, no confronto, por exemplo, com o compromisso democrático da OEA –, mas por não cumprir normas básicas de funcionamento do Mercosul. O PT conduziu uma mentirosa campanha internacional contra o governo Temer, acusando-o de “golpe”, dando início a uma fase de rebaixamento de nossa imagem no mundo, mas que ficou muito aquém da verdadeira demolição da credibilidade da diplomacia brasileira a que assistimos a partir de 2019, quando teve início o governo que, mais do que qualquer outro em toda a nossa história, violou e desrespeitou cláusulas de nossa Constituição e princípios consagrados do Direito Internacional. 

Independentemente e em acréscimo a violações de ambos os instrumentos em várias ocasiões – notadamente em relação à Venezuela chavista, quando o chanceler desrespeitou tradições consagradas em nossa diplomacia desde Rio Branco, Rui Barbosa, Oswaldo Aranha e San Tiago Dantas –, o caso da invasão da Ucrânia pela Rússia configura um grave desrespeito, pelo governo Bolsonaro, de normas basilares do Direito Internacional, sendo que o Itamaraty atuou mais pelo silêncio e omissão do que pelo desrespeito claro a princípios e normas da Carta da ONU. Para todos os efeitos, o mundo em geral, as democracias do Ocidente em particular, já não consideram como legítima expressão do Brasil palavras incoerentes do presidente com respeito a uma suposta “solidariedade” à Rússia, antes da invasão e agressão à Ucrânia, depois uma ainda mais bizarra “neutralidade” em face do conflito, finalmente substituída, pelo novo chanceler, pela noção de “imparcialidade”. Tais contorcionismos verbais não são sequer considerados pelas democracias consolidadas como representando uma postura política aceitável por parte da diplomacia brasileira. O mundo já não presta atenção a Bolsonaro, já incorporado à categoria risível dos dirigentes bizarros. 

Em contrapartida, o mundo presta atenção ao que diz nosso representante nas Nações Unidos, suposto expressar a palavra e a postura oficial do Brasil no contexto das sérias discussões e tomadas de posição que são levadas a efeito no âmbito do seu Conselho de Segurança e no seio da Assembleia Geral. E o que vem dizendo esse representante ao longo da mais grave violação dos princípios do Direito Internacional e dos dispositivos da Carta da ONU desde o final da Segunda Guerra Mundial e da aprovação da Carta de San Francisco? Em nenhum momento se identificou e se qualificou o agressor, como tampouco se apontou a clara transgressão de artigos, quando não de capítulos inteiros da Carta da ONU, assim como o desrespeito mais brutal a normas consagradas do Direito Internacional, ou as condutas mais agressivas e desumanas registradas pela ofensiva guerreira, que de resto ferem as leis da guerra e até adentram no domínio dos crimes contra a humanidade. Em seu lugar, quais foram os posicionamentos mais comuns? 

O que se pode ler, nas burocráticas leituras do representante na ONU, certamente instruído por Brasília, foram banalidades patéticas, do tipo “cessação de hostilidades” – como se elas fosse recíprocas e igualmente conduzidas – ou “legítimas preocupações de segurança das partes” – como se ambas estivessem em pé de igualdade nessas “preocupações”, ou então desconformidade com a “aplicação de sanções” – pois que elas complicariam a busca de uma “solução pacífica”, ou ainda a contrariedade com o fornecimento de armas defensivas à parte agredida, sob a alegação absolutamente patética de que elas agravariam o sofrimento da população, como se a parte agredida devesse ser isolada de qualquer ajuda externa, pelo simples desejo de se defender. São várias as expressões tortuosas e torturadas que confirmam o total abandono, não pelo Itamaraty ou pelo Brasil, pelo governo Bolsonaro de nossa velha e atualmente enterrada adesão ao Direito Internacional. 

Trata-se de um momento de vergonha, para a nação, quando o seu governo, no seu círculo decisório mais relevante – que não compreende a diplomacia – resolve desrespeitar o Direito Internacional e cobrir com um véu de desprezo nossas mais caras tradições na área externa, os valores e princípios que foram defendidos durante décadas por estadistas que honraram a dignidade do Brasil. A renúncia infame ao Direito Internacional não foi feita pelo Brasil, nem pelo Itamaraty, mas pelo governo Bolsonaro, enxovalhando, cobrindo de opróbio a nossa diplomacia; em algum momento do futuro, estadistas terão de empreender enormes esforços para limpar as estrebarias da presidência desse tipo de degradação tão vexaminosa.

 

Paulo Roberto de Almeida

Brasília, 4098: 7 março 2022, 5 p.

Publicado, na condição de membro do Conselho Superior do ramo brasileiro da International Law Association, no blog eletrônico International Law Agendas (7/03/2022; link: http://ila-brasil.org.br/blog/uma-renuncia-infame/); divulgado no blog Diplomatizzando (link: https://diplomatizzando.blogspot.com/2022/03/uma-renuncia-infame-o-abandono-do.html). Relação de Publicados n. 1442.

 


segunda-feira, 20 de janeiro de 2025

Boletim do CDS sobre a guerra de agressão da Rússia contra a Ucrânia: situação em 20 de janeiro de 2025

 Alguns poucos seguidores meus no blog Diplomatizzando, eventualmente no Facebook, onde posto alguns resumos sobre a barbárie de Putin contra a Ucrânia me perguntam por vezes onde me informo sobre a situação. Tenho várias fontes, sendo a principal o CDS, abaixo reproduzido o seu boletim deste dia 20 de janeiro. Mas também recebo os alertas diários da Al Jazeera, chamadas da Times Radio, postagens no YouTube do site Hoje no Mundo Militar, e várias outras fontes em todos os periódicos que recebo diáriamente. Também recebo, leio e jogo fora, alguma propaganda russa e brasileira paga pelo Putin, com muita desinformação, o que sei reconhecer.

Recomendo aos interessados que sigam este boletim e os muito fanáticos por guerra que façam alertas no Google, na Al Jazeera e outros boletins de informação, como eu faço.

Paulo Roberto de Almeida

Brasília, 20/01/2025

Russia's war on Ukraine. 20.01.25

Operational situation

On the Kursk direction, Russian forces advanced on the eastern outskirts of Kurilovka, near Viktorovka, regrouped near Staraya and Novaya Sorochina, and attacked near Nikolaevo-Daryino and Viktorovka.

The “Siversk” Operational-Tactical Group (OTG) conducted reconnaissance near Mala Loknia and Viktorovka.

On the Kharkiv direction, Russian forces unsuccessfully advanced near Vovchansk.

On the Kupyansk direction, Russian forces attacked near Stroyivka, advanced north of Topoli, southwest of Stepova Novoselivka, and from Vyshneve to Zelenyi Hai. They attacked near Petropavlivka, Pishchane, Kolisnykivka, Zahryzove, Lozova, Nadiia, Pershotravneve, Kopanky, Novoyehorivka, and Novoserhiyivka.

On the Lyman direction, Russian forces advanced further west from Ivanivka and south of Terny, attacked near Novosadove, Novolyubivka, Kolodyazi, Zelena Dolyna, Zarichne, and the Serebriansk Forest.

Ukrainian Defense Forces conducted a successful counterattack.

On the Siversk direction, Russian forces unsuccessfully attacked near Verkhnokamianske and Ivano-Dariivka.

On the Kramatorsk direction, Ukrainian Defense Forces regained lost positions at the refractory materials plant in the center of Chasiv Yar and repelled assaults within the plant's territory.

Russian forces advanced along Tolstoy Street in Chasiv Yar, captured the "Novopivnichnyi" and "Desiatka" districts, and attacked near Predtechyne, Stupochky, and Bila Hora.

On the Toretsk direction, Ukrainian Defense Forces regained lost positions in southern Shcherbynivka.

Russian forces advanced north to the Toretsk mine area and northwest along Stepana Razina Street in the western part of the city, attacking near Dyliivka and Shcherbynivka.

On the Pokrovsk direction, Russian forces captured Kotlyne, but fighting continues in the northern part of the village. The enemy captured Mine No. 2 near Kotlyne, advanced and entrenched on the northern outskirts of Uspenivka, entered Novoandriivka, moved toward Sribne, and captured Vozdvyzhenka.

The enemy attacked near Pokrovsk, Zelenyi Polia, Baranivka, Tarasivka, Vodyane Druhe, Myroliubivka, Myrnohrad, Yelyzavetivka, Oleksandropil, Promin, Lysivka, Kotlyne, Zvirove, Udachne, Uspenivka, Nadiivka, Novotroitske, Zelenyi, and Shevchenkove. They carried out airstrikes with KAB bombs with UMPC near Kotlyne. Fighting continues on the western line of Novoukrainka–Lysivka–Sukhy Yar and for the heights near Zelenyi and Dachenske.

On the Novopavlivka direction, Russian forces slightly advanced southwest of Stari Terny and attacked near Slovyanka, Petropavlivka, Konstyantynopil, Andriivka, Dachne, Ulakly, and Yantarne.

Ukrainian Defense Forces counterattacked near Dachne and Zelenivka.

On the Vremivka direction, Russian forces made minor advances on the eastern outskirts of Velyka Novosilka and northeast of Velyka Novosilka, storming from positions in Shakhtarske toward Velyka Novosilka.

On the Prydniprovskyi direction, Ukrainian Defense Forces carried out a missile strike and destroyed a Nebo-SVU radar station in Kherson Oblast.

General conclusion:

  • Russian forces prioritize advancing on the Pokrovsk direction and attempt to exploit vulnerabilities in the defenses of the Armed Forces of Ukraine west of Pokrovsk.

  • Ukrainian Defense Forces have largely withdrawn from Toretsk but still hold positions in Krymske north of it and select positions on its western outskirts. The city is effectively occupied by the enemy. After grueling urban battles, the enemy's 3rd Combined Arms Army lacks reserves to continue the offensive.

  • Russian forces hold positions on the northern and eastern outskirts of Uspenivka. The pace of their advance in Uspenivka is similar to their progress near Nadiivka, Novoandriivka, and Sribne, as it takes them several days to capture small villages consisting of just two or three streets.

  • Russian forces attacking and slowly advance in the southern, eastern, and western parts of Velyka Novosilka, taking advantage of challenging weather conditions.

Change in the line of contact (LoC):

  • There were 189 combat engagements on various fronts.

  • On the Kharkiv direction, supported by aviation, the enemy attempted three times to breach Ukrainian defensive lines near Vovchansk.

  • On the Kupyansk direction, there were 13 enemy attacks. Ukrainian Defense Forces repelled assault actions near Stroyivka, Pishchane, Kolisnykivka, Zahryzove, Kutkivka, Nova Kruhlyakivka, and Lozova.

  • On the Lyman direction, the enemy attacked 17 times, attempting to break through defenses near Novoyehorivka, Nadiia, Novoserhiyivka, Pershotravneve, Zelenyi Hai, Makiivka, Novosadove, Zarichne, Kolodyazi, Zelena Dolyna, Terny, and in the Serebriansk Forest.

  • On the Siversk direction, the enemy carried out offensive actions in the areas of Ivano-Dariivka and Verkhnokamianske, with a total of 2 attacks repelled.

  • On the Kramatorsk direction, the occupiers attacked 7 times in the areas of Chasiv Yar and Bila Hora.

  • On the Toretsk direction, the enemy conducted 19 attacks near the settlements of Toretsk, Dyliivka, and Shcherbynivka.

  • On the Pokrovsk direction, Ukrainian Defense Forces stopped 89 enemy assault actions toward Zelene Pole, Oleksandropil, Vodyane Druhe, Yelyzavetivka, Myroliubivka, Promin, Lysivka, Myrnohrad, Pokrovsk, Zvirove, Shevchenko, Udachne, Uspenivka, Kotlyne, Nadiivka, Novotroitske, Novoandriivka, Slovyanka, Petropavlivka, Andriivka, Dachne, Ulakly, and Yantarne.

  • On the Novopavlivka direction, the enemy carried out 16 attacks in the directions of Konstyantynopil and Velyka Novosilka. Additionally, aviation was actively used.

  • On the Orikhiv direction, the occupation forces stormed the positions of the Ukrainian Defense Forces once in the area of Novoandriivka.

  • On the Prydniprovskyi direction, Ukrainian Defense Forces are making efforts to prevent the enemy from advancing deeper into Ukrainian territory, successfully repelling two enemy offensive actions

  • In the Black Sea-Azov naval operational area, the enemy naval group on combat duty consists of:

    • Mediterranean Sea: 6 ships, including 2 cruise missile carriers; the total salvo is 22 cruise missiles.

Supporting operation:

  • Ukrainian Defense Forces carried out airstrikes on the "Bryansknefteprodukt" oil depot, part of the "Rosneft" corporation, in the city of Klintsy, Bryansk Oblast; on the Gorbunov Kazan Aviation Plant, the sole producer of strategic bombers; and on the Kazan Helicopter Plant.

Possible operation situation developments:

  • The enemy command's plan for the Southwestern Theater of Military Operations during the winter campaign of 2025 may include an operation to capture Pokrovsk and the final occupation of Toretsk, Chasiv Yar, and Vovchansk. Another possible course of action could be the occupation of Kupyansk or simultaneous actions in several directions.

  • On the Kramatorsk direction, the "Khortytsia" OSG units will be forced to retreat to the Kostyantynivka area if the enemy reaches the Chervone–Stupochky line and simultaneously launches an offensive northward at the junction of its 41st and 51st Combined Arms Armies from the Novooleksandrivka–Arkhanhelske line, advancing to the Yablunivka–Oleksandro-Kalynove line on the Toretsk direction.

  • The enemy’s offensive on Pokrovsk may proceed according to two main scenarios:

    • A breakthrough to the city from the south and the gradual expulsion of Ukrainian Defense Forces from the city due to numerical superiority in forces and means (the enemy's tactics in Chasiv Yar).

    • A deep encirclement of Pokrovsk from the south, cutting the road to Mezhova, regrouping part of the 2nd Combined Arms Army's forces, encircling the city from the north as well, cutting the T0504 road to Kostyantynivka.

  • The 36th, 57th, and the 114th Separate Motorized Rifle Brigades, advancing from the south towards Sukhyi Yaly and Yantarne, might simultaneously, together with the actions of the 51st and 8th Combined Arms Armies, once again attempt to break through in the direction of Zelenivka – Ulakly and further towards Konstyantynopil.

  • Ukrainian Defense Forces will have to completely withdraw from the remnants of the Kurakhove bridgehead, engaging in fierce rear-guard battles, as the prospects of holding it worsen gradually with the enemy's steady advance in the zones of the 90th Tank Division and the 110th Separate Motorized Rifle Brigade.

Russian operational losses from 24.02.22 to 20.01.25

Personnel - almost 820,430 (+1,690);

Tanks 9,821 (+10);

Armored combat vehicles – 20,454 (+42);

Artillery systems – 22,074 (+19);

Multiple rocket launchers (MLRS) – 1,262 (0);

Anti-aircraft warfare systems – 1,049 (+3);

Vehicles and fuel tanks – 34,488 (+87);

Aircraft - 369 (0);

Helicopters – 331 (0);

UAV operational and tactical level – 22,768 (+153);

Intercepted cruise missiles – 3,051 (0)

Boats/ships – 29 (0).

Humanitarian + general:

  • On the night of January 20, Russian occupying forces attacked Ukraine with 141 strike drones. Air defense shot down 93 of them, 47 drone decoys were lost from radar, and two returned to the territory of the aggressor.

  • In Sumy Oblast, the enemy launched a missile strike on the Shostka community. As a result of the attack, residential multi-story buildings and an infrastructure facility were damaged. Preliminary reports indicate no casualties.

  • During the night of January 20, the enemy shelled a non-operational thermal power station belonging to PJSC "Centrenergo." The station had previously been completely destroyed by shelling. No injuries were reported.

  • Russian forces attacked Kherson Oblast with drones and artillery on the morning of January 20. A man in a shuttle bus was injured in the Tekstilnyi area of Kherson.

  • This morning, Russian troops shelled the village of Stepanivka in the Kherson community, injuring a 39-year-old woman. Additionally, Russian forces attacked a bus with a drone in the Dnipro district of Kherson, injuring the driver.

  • Around 11 p.m. on January 19, Russia dropped three guided bombs on the village of Zolochiv in Kharkiv Oblast. The strike destroyed three private houses, damaged 15 houses, utility structures, two cars, three shops, and power grids. Two people were injured.

  • An occupation "court" in the so-called "DNR" sentenced "Azov" fighter Ruslan Minagulov to 24 years in a maximum-security penal colony. The occupation authorities accused him of "cruel treatment of the civilian population" and the murder of more than two individuals.

  • As of January 20, the unified and state registers of the Ministry of Justice of Ukraine were restored after a large-scale cyberattack by Russia on December 19, 2024.

  • During Russia's full-scale invasion of Ukraine, at least 1,666 Russian soldiers from units stationed in occupied Crimea have died. Most of them were likely Ukrainian citizens, according to the Representative Office of the President of Ukraine in the Autonomous Republic of Crimea.

  • Ukrainian law enforcement agencies have in absentia issued charges against the directors of eight schools located in temporarily occupied territories of Zaporizhzhia and Kherson Oblasts for implementing educational programs according to Russian standards.

Centre for Defence Strategies (CDS) is a Ukrainian security think tank. We operate since 2020. We publish this brief daily. If you would like to subscribe, please send us an email at cds.dailybrief@gmail.com

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quarta-feira, 1 de janeiro de 2025

A insanidade de Putin ao sacrificar tantas vidas por alguns quilometros de terra ucraniana - CDS

A insanidade de Putin ao sacrificar tantas vidas por alguns quilometros de terra ucraniana - CDS

Copio, do relatório do início do ano de 2025 do Centre for Defense Strategies, uma ONG ucraniana, este trecho sobre o custo, em homens, da conquista de alguns poucos quilometros de território da Ucrânia, no contexto da guerra de agressão deslanchada em fevereiro de 2022 por Putin: 

Over the course of the year, Russian forces captured 4,168 square kilometers, losing an average of 102 servicemen for every square kilometer of Ukrainian territory seized.

Ou seja: para conquistar esses 4.168 kms2, Putin achou que a perda de mais de 425 mil soldados era um resultado aceitável. 

O resto do relatório é uma tristeza: 

·       During the night of January 1, Russia launched an attack on Ukraine with 111 strike UAVs, including Shahed drones and others. Ukrainian air defense destroyed 63 drones, while another 46 failed to reach their targets.

·       On the morning of January 1, debris from an enemy drone fell on a residential building in Kyiv's Pecherskyi district, partially destroying the top two floors and causing a fire. As a result of the Russian attack, two people died, and six were injured. Drone debris also caused a fire on the roof of one of the National Bank of Ukraine buildings. All operational systems and services of the National Bank are functioning fully and without disruption.

·       Two hours before the New Year in 2025, at least two explosions were heard in Zaporizhzhia during an air raid alert. The attack caused a fire in the private sector in the region. Before this, the occupiers attacked the area using guided bombs.

·       On January 1, Russian forces shelled the Dnipro district of Kherson, killing a man and injuring two women. The man was a volunteer who actively contributed to the community's recovery efforts.

·       In Kherson Oblast, Russian shelling on January 1 damaged at least 22 civilian objects. As of 5:30 PM, reports confirm one fatality and six injured civilians.

·       During the New Year's night, Russian forces shelled the center of the town of Semenivka in Chernihiv Oblast with artillery, damaging stores and an infrastructure facility.

·       Between September and November 2024, 574 civilians were killed, and 3,082 were injured as a result of Russian attacks in Ukraine, according to a report from the UN Human Rights Monitoring Mission in Ukraine.

·       On January 1, 2025, Ukraine officially became a full member of the Rome Statute of the International Criminal Court (ICC).

          According to the Center for National Resistance, in the occupied territories, Russian authorities banned the mention of Saint Nicholas, caroling, and traditional Ukrainian Christmas and New Year plays (vertep) in educational institutions. Only the characters of Ded Moroz (Father Frost) and Snegurochka (Snow Maiden) are allowed to appear at events.

Relatório das perdas russas nesse primeiro dia do ano: 

Russian operational losses from 24.02.22 to 01.01.25

Personnel - almost 790,800 (+1,250);

Tanks 9,672 (+4);

Armored combat vehicles – 20,043 (+13);

Artillery systems – 21,532 (+4);

Vehicles and fuel tanks – 32,675 (+49);

Helicopters – 330 (+1);

UAV operational and tactical level – 21,131 (+50);

Source: Centre for Defence Strategies (CDS) is a Ukrainian security think tank. We operate since 2020. 

quinta-feira, 12 de dezembro de 2024

Guerra de agressão da Rússia contra a Ucrânia: situação em 11/12/2024 - CDS

 Guerra de agressão da Rússia contra a Ucrânia: situação em 11/12/2024:


A situação nas frentes de batalha do Donbas ucraniano se complicam para as Forças de defesa da Ucrânia, segundo leio no boletim do CDS desta quarta 11/12/2024:

"Approximately 150,000 Russian military personnel operate on the Pokrovsk, Kurakhove, and Vremivka directions, including over 70,000 on the Pokrovsk direction, 35,000-36,000 on the Kurakhove direction, and more than 40,000 on the Vremivka direction. (...)
If the enemy advances to the area where the Vovcha and Solona rivers converge near Dachne from the north, the position of Ukrainian Defense Forces units in Kurakhove will become critically complicated unless they manage to retreat in time. In the southern part of the Kurakhove bridgehead, Ukrainian Defense Forces units will soon have to abandon Hannivka and Uspenivka to avoid encirclement and retreat in a northwesterly direction.
On the Vremivka direction, intense battles for Velyka Novosilka are expected to unfold soon, as the enemy's future ability to organize and carry out a further offensive toward Rozlyv and Bahatyr, as well as to conduct a deep flanking maneuver against the Ukrainian Defense Forces' grouping from the south, depends on it. (...)
By the end of the current year, the enemy will not succeed in seizing the "belt of fortresses" Kostyantynivka – Druzhkivka – Kramatorsk – Sloviansk or occupying Donetsk Oblast. The upcoming battle for Pokrovsk will mark the apex of the enemy’s offensive operation in the Southwestern Theater of Operations in 2024.
The enemy's military command in the theater of operations until March 2025 will be creating conditions to achieve the military-political goal of the “Special Military Operation”: reaching the administrative borders of Donetsk and Luhansk Oblasts and the junction of Zaporizhzhia, Dnipropetrovsk, and Donetsk Oblasts near the village of Temyrivka.

Russian operational losses from 24.02.22 to 11.12.24

Personnel - almost 757,340 (+1,400);
Tanks 9,526 (+2);
Armored combat vehicles – 19,616 (+20);
Artillery systems – 21,067(+3);
Vehicles and fuel tanks – 31,073 (+36);
UAV operational and tactical level – 20,111 (+4).

Centre for Defence Strategies (CDS) is a Ukrainian security think tank.

Postagem em destaque

Livro Marxismo e Socialismo finalmente disponível - Paulo Roberto de Almeida

Meu mais recente livro – que não tem nada a ver com o governo atual ou com sua diplomacia esquizofrênica, já vou logo avisando – ficou final...