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Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida.

sexta-feira, 9 de maio de 2014

Entrevista a Radio France Culture - Emissao "Les Enjeux Internationaux" - Paulo Roberto de Almeida

A convite do meu amigo jornalista e professor francês, Thierry Garcin, animador do programa "Les Enjeux Internationaux", que está comemorando 30 anos de emissões continuas, participei na manha de hoje, 9/05/2014, de uma emissão especial sobre os países emergentes.
A emissão ainda não foi ao ar, e quando for vou receber o link.
Mas, como sempre faço, tinha preparado algumas notas para guiar minha participação.
Acabei não usando, como também sempre acontece, porque as perguntas são um pouco diferentes daquilo que se estabelece como temática geral, mas o que vai escrito abaixo é o que penso sobre a questão.
Apenas em Francês...
Paulo Roberto de Almeida

Les Pays Emergents à Trente Ans de Grands Changements Mondiaux

Paulo Roberto de Almeida
Notes prises pour une émission commémorative
du trentième anniversaire de l’émission quotidienne
« Les Enjeux internationaux », radio France Culture
Journaliste et Professeur Thierry Garcin
Enregistrement : Vendredi, 9 Mai 2014, à 11hs, depuis Hartford, CT

            En 1984, on est en plein dans la crise de la dette latino-américaine, après que le Mexique ait fait default en septembre 1982, suivit tout de suite après par le Brésil ainsi que d’autres pays Latino-américains, beaucoup de pays Africains et quelques Asiatiques. La crise de plusieurs pays émergents a eu deux causes principales, l’une médiate, l’autre immédiate. La première a consisté dans les deux super-relèvements des prix du pétrole, en 1973 et en 1979, pour des raisons politiques chaque fois : la guerre du Youm-Kippur et la révolution iranienne, même si, pour le premier mouvement, la fin du régime de Bretton Woods, en 1971, et la dévaluation du dollar, ensuite, ne sont pas étrangers aux énormes transferts de revenu qui se sont enclenchés entre les pays exportateurs de pétrole, et le pays importateurs, dont le Brésil, qui dépendait à plus de 80% du pétrole du Moyen Orient.
            La seconde raison, immédiate, dérivée du relèvement des taux d’intérêt aux Etats-Unis, par Paul Volcker, le nouveau président de la Federal Reserve, à la fin de la présidence Jimmy Carter, terrassé aussi bien par l’inflation de plus de 10% (du jamais vu), que par l’échec de l’opération de sauvetage des diplomates américains, séquestrés dans leur Ambassade de Teheran par les gardes révolutionnaires et les étudiants de Khomeiny. L’envolée des taux d’intérêt a sonné le glas pour beaucoup de pays de l’Amérique Latine, même pour le Mexique, qui pourtant était un exportateur de pétrole. Le Brésil – en plein milieu de son « miracle économique » voulu par ses technocrates obéissant à la volonté du régime militaire, qui voulait faire le pays devenir une grande puissance, au lieu de faire un ajustement comme la plupart des autres importateurs – a vu sa dette extérieure tripler a partir de 1974, ce qui l’a conduit directement à la crise de 1982. En 1984, on était déjà au deuxième ou troisième accord avec un comité de banques créancières, avant de plonger dans plusieurs accords stand-by avec le FMI.
En 1984, on est aussi dans la pente ascensionnelle du Thatchérisme et de la Reaganomics, les programmes orthodoxes de politique économique menés en Grande-Bretagne par la première-ministre conservatrice Margareth Thatcher, et aux Etats-Unis par le président républicain Ronald Reagan, tous les deux responsables par le grand bouleversement qui interviendra dans les relations économiques internationales. C’est la fin du « nouvel ordre économique international », promu à l’ONU par des pays émergents leaders du Tiers Monde, dont l’Inde, le Brésil, l’Algérie, le Mexique, et beaucoup d’autres. C’est la fin d’une époque, et le début d’une autre, tout à fait différente, même si certaines constances continueront à se manifester.
Déjà, dix ans auparavant, avec la stagflation, on avait assisté à la fin des Trente Glorieuses, les trente années de croissance soutenue après la récupération de l’après-guerre : différemment de ce que prédisait Keynes, on avait du chômage, et de l’inflation ; sur le plan théorique, donc, c’est aussi la fin du keynesianisme, et le début de l’ascension des idées libérales, avec Hayek retiré de son oubli par Thatcher et par quelques conservateurs britanniques. Reagan, quant à lui, s’appuyait plutôt sur Milton Friedman, de l’école d’économie de Chicago : les monétaristes ont donné quelques leçons, via les Chicago boys, aux réformistes du Chili et du Mexique. Il n’empêche que Reagan n’a pas suivi Friedman dans ses conseils pratiques : avec le programme Guerre dans les Étoiles, il a mené un énorme effort de keynesianisme militaire à outrance, ce qui a aussi sonne le glas du pouvoir soviétique, déjà sclérosé sur le plan économique. 
Les pays émergents abandonnent, donc, leurs projets de développement national basé sur le soutien à l’industrie, la protection commerciale, les contrôles sur les capitaux et les investissements étrangers, pour commencer, eux aussi, une ouverture économique et des projets plus ou moins réussis de libéralisation commerciale. Ils n’ont pas tous réussi, comme l’ont fait les Asiatiques dynamiques, qui se sont liés étroitement aux principaux marchés occidentaux et japonais, et se sont ouverts à leurs investissements, surtout et principalement la Chine du dernier empereur, Deng Xiao-ping, qui a mené l’une des plus importantes révolutions économiques au XXème siècle, depuis la collectivisation bolchévique et maoïste de quelques décennies auparavant.
Quant à l’Amérique Latine, elle a sombré, dans la plupart des cas, dans le marasme économique, la décennie perdue, en fait deux décennies pour le Brésil, qui a vu pas moins de cinq changements de monnaie en sept ans, avec une inflation cumulée chiffrée par des nombres astronomiques. Mais, la crise a aussi précipité des changements de régime, avec le retour à la démocratie dans beaucoup de pays qui avaient connue la vague des régimes militaires de la Guerre Froide. Même si la stabilité a tardé a être confirmé, on a commencé avec des nouveaux expériences d’intégration, dont un projet de marché commun entre le Brésil et l’Argentine déjà en 1988, qui s’est transformé dans le Mercosur en 1991. Le Paraguay et l’Uruguay ont alors joint leurs deux grands voisins, avec l’espoir de répéter l’expérience européenne en moins de temps. Hélas, ils ne l’ont pas fait, mas tout de même la démocratie s’est raffermie dans la région, ce qui n’a pas empêché quelques dérapages dans certains pays.
Les vulnérabilités des pays émergents n’ont pourtant pas cessé avec les accords financiers du début des années 1990, puisque déjà dans sa deuxième moitié ont était à nouveau replongé dans des nouvelles crises financières – Asie, Russie, Brésil –, dues à la largesses des créanciers et des investissements en excés dans des projets parfois pharaoniques dans certains pays. Les inégalités internes ne sont pas moins importantes et elles ont continué à s’accroître pendant la phase de croissance induite de l’extérieur. Le Brésil continuait d’être un cas négativement exemplaire, même en ayant réussi à dominer l’inflation avec le très ingénieux Plan Réal de Fernando Henrique Cardoso et sa troupe d’économistes : depuis vingt ans, on est avec le real (et 250% d’inflation).
La globalisation, ou la mondialisation, prends un nouvel essor, surtout avec l’ascension vertigineuse de la Chine, à partir du milieu des années 1990 et pendant toute la première décennie du XXIème siècle ; en fait jusqu’aujourd’hui, avec un petit tremblement pendant la grande crise déclenchée aux Etats-Unis à partir de 2007, avec l’éclatement de la boule immobilière de 2007, et la crise bancaire tout de suite après. L’Europe, en fait, en a beaucoup plus souffert, mais les cas des pays méditerranéens, avec leurs crises d’endettement, sont très différents des pays nordiques, avec leurs crises bancaires et de régulation. Un pays qui a aussi beaucoup déçu, depuis le début des années 1990, c’est le Japon, le champion des taux de croissance pendant la période de l’après-guerre, et qui reste plongé, depuis plus de vingt ans, dans une demi-récession.
En Amérique Latine, le Mexique et le Chili ont donné le départ aux réformes libérales, mais c’est ce dernier qui a confirmé sa vocation de tigre asiatique dans un continent encore dominé par l’extrême nationalisme économique et l’intervention de l’État dans la vie des entreprises. Le Mexique est entré à l’OCDE par les mais des Etats-Unis en 1994, en même qu’il signait son adhésion à l’Alena, l’accord de libre échange de l’Amérique du Nord, mais c’est le Chili, qui n’est entré à l’OCDE que depuis trois ans, qui s’est distingué dans les taux de croissance, dans la stabilité monétaire et dans les accords de libre échange avec pratiquement 80% du PIB mondial, y compris l’UE, la Chine et la plupart des pays de l’hémisphère américain.
Que faut-il espérer maintenant d’un Tiers Monde très fragmenté, très divisé, surtout idéologiquement, et qui n’a plus ses vielles recettes dirigistes, voire socialistes, qui ne servaient, en fait, que pour légitimer certains dictatures aussi sclérosées que l’ancien totalitarisme soviétique ? Probablement, la continuité de la fragmentation, de la diversification économique, et une insertion très inégale dans les rouages toujours incertains, et forcément inégaux, de la mondialisation. Ceux des pays émergents qui ont réussi à s’insérer productivement dans les nouvelles donnes de l’économie mondiale, ont pu, grâce à des taux soutenus de croissance, retirer des millions de personnes d’une misère extrême et les faire arriver à une pauvreté convenable, ou  raisonnable, si l’on pense au sort qui était le leur avant la troisième vague de la mondialisation.
En Amérique Latine, le résultat est plus contrasté, avec des pays qui ont adhéré aux nouvelles règles – comme ceux de l’Alliance du Pacifique, le Chili, le Pérou, la Colombie et le Mexique – d’autres qui ont essayé un retour en arrière – frustré dans la plupart des cas, comme on le constate chez le Bolivariens, le Venezuela en tête – et ceux qui hésitent, qui restent au milieu du chemin, qui n’avancent pas dans les réformes et qui sont réticents quant aux chemins à prendre, dont le Brésil, qui n’est pas plongé dans la récession, mais qui semble condamné a des taux médiocres de croissance, faute de réformes et de plus d’ouverture internationale.
Qu’est ce qui va se passer dans les prochains trente ans ? Difficile à deviner, mais l’Asie, certains pays plus que d’autres, semble tourné décisivement vers l’avenir, tandis que l’Afrique continuera de susciter des préoccupations de tous les dirigeants mondiaux, qui semblent décidés à continuer à commettre les mêmes erreurs du passé : donner de l’aide, au lieu d’ouvrir leurs marchés à ses exportations agricoles et minières. L’Afrique n’a pas besoin d’aide, pas au moins l’assistance officielle qui vicie et déforme les structures économiques nationales et les gouvernements locaux. Comme l’Amérique Latine, elle a besoin de réformes, de bonne gouvernance, de moins de corruption, de marchés libres et des entrepreneurs, plutôt que des bureaucrates de l’aide extérieures et des militants des ONGs bien intentionnées.
Le principal défi n’est pas le manque de capitaux, et si le manque d’éducation.
Il suffit de regarder les résultats du PISA de l’OCDE pour le confirmer. Par ailleurs, le Brésil et l’Argentine occupent les dernières places, avec quelques pays de l’Asie centrale et du Moyen-Orient.
Y a-t-il là une nouveauté quelconque ? Difficilement…

Paulo Roberto de Almeida

Hartford, 8 Mai 2014.

Imprensa incrivel: pagina de politica ou pagina de policia???

Dificil acreditar, mas esta é a página do dia 9/05/2014, do principal boletim cobrindo a política no Brasil.
Só tem falcatruas?
Paulo Roberto de Almeida 

09/05/2014

Destaques

Janot: metade do Congresso tem pendências criminais

“Pouco menos de 300” parlamentares, de um total de 594, respondem a inquérito ou ação penal no Supremo, segundo o procurador-geral da República, Rodrigo Janot, em entrevista exclusiva à Revista Congresso em Foco Leia mais

Jornais: a 35 dias da Copa, país tem série de protestos em capitais

Em 12 regiões metropolitanas, foram registradas manifestações relacionadas direta ou indiretamente com o Mundial Leia mais

Movimentos sociais iniciam hoje série de protestos até a Copa

Organização não divulgou os locais de destino dos manifestantes, mas o alvo são grandes construtoras, em especial, “aquelas que abocanharam os recursos da construção e reforma de estádios”, segundo os movimentos Leia mais

Movimentos sociais ocupam sedes de três construtoras em São Paulo

Manifestantes se dividiram em grupos para protestar na Odebrecht, Andrade Gutierrez e OAS. Para eles, essas empreiteiras são o símbolo dos gastos públicos com a Copa do Mundo Leia mais

Juiz determina quebra de sigilo da Petrobras

O juiz Sérgio Moro limitou a quebra do sigilo a transações financeiras que envolvam contratos firmados com empresas para a construção da refinaria de Abreu e Lima, em Pernambuco; ex-diretor da estatal também é alvo Leia mais

CPI da Petrobras: oposição vai montar painel para pressionar governistas

Ideia, segundo líder do DEM, é forçar partidos da base aliada a indicarem seus representantes para que comissão mista comece os seus trabalhos Leia mais

Câmara criminaliza denúncia falsa contra candidato

Texto aprovado prevê até oito anos de prisão e multa para quem acusar injustamente um candidato de prática de crime ou ato infracional ou divulgar informações falsas Leia mais

Joaquim Barbosa suspende trabalho externo de ex-deputado condenado no mensalão

O mesmo entendimento poderá ser usado para avaliar as decisões que autorizaram outros condenados no processo a trabalhar fora do presídio Leia mais

Supremo absolve deputada acusada de apropriação indébita

Autor da denúncia no processo criminal, o próprio Ministério Público pediu a absolvição de Aline Corrêa (PP-SP) sob o argumento de não há elementos para comprovar acusação Leia mais

STF rejeita denúncia contra deputado Carlos Melles

PGR se manifestou pela rejeição da denúncia contra Melles, acusado de supostos crimes contra o sistema financeiro nacional Leia mais

Eleicoes 2014: o fantasma, cada vez mais concreto, da derrota

Companheiros estão apavoradas, não exatamente com a derrota da soberana, de quem nunca gostaram (e no fundo rejeitam, como uma arrivista intrometida, que jamais foi da tribo), mas com a perda da boquinha, das prebendas, da boa vida, enfim.
Vão ter de procurar emprego e, sobretudo, o que é mais terrível, vão ter de trabalhar, depois de dez ou doze anos de gloriosa improdutividade. Que tragédia!
Preparem-se! Vão começar a se antecipar  ao cenário catastrófico, primeiro apagando os traços de todos os "mal-feitos" cometidos. Depois roubando como nunca antes no país. Vai ser inédito mesmo para os padrões mafiosos  dos companheiros. 
Paulo Roberto de Almeida 
A presidente Dilma: números ruins e uma Copa do Mundo no meio do caminho
A presidente Dilma: números ruins e uma Copa do Mundo no meio do caminho
É claro que é muito cedo! É claro que a campanha ainda não começou. É claro que a gente não viu quase nada em matéria de jogo bruto. Falo, no entanto, dos números de agora e de uma tendência esboçada. Sim, leitores: o PT, que nunca contou com isto, está sendo assombrado por um vulto estranho: o fantasma da derrota. Vamos ver.
No dia 29 de abril, escrevi aqui, a propósito de outra pesquisa, que os números evoluíam contra a possibilidade de Dilma Rousseff, do PT, vencer a eleição presidencial no primeiro turno, feito que nem Lula nem ela própria lograram em 2002, 2006 e 2010, em circunstâncias muito mais favoráveis ao PT. E, agora, conhecidos os dados da mais recente pesquisa Datafolha, o que há um ano seria considerado mera torcida se mostra uma possibilidade plausível — e, mais um pouco, vira uma tendência: Dilma perder a disputa. Se a eleição fosse hoje, segundo o Datafolha, no cenário mais provável, a petista teria 37% dos votos. Seus adversários, somados, teriam 38%, a saber:
Aécio Neves (PSDB): 20%
Eduardo Campos (PSB): 11%
Pastor Everado (PSC): 3%
Outros nomes: 4%

Em relação ao levantamento de abril, Dilma oscilou um ponto para baixo; Campos, dois para cima, e Aécio cresceu quatro. Mas o que chama mais a atenção nessa pesquisa é o resultado do segundo turno: em abril, a petista vencia o tucano por 50% a 31%, com 19 pontos de diferença; agora, ganharia por 47% a 36% — a diferença caiu oito pontos em um mês. Numa lógica puramente aritmética, numa disputa entre dois, uma distância de 11 pontos, como essa vale, na verdade, 5,5. Campos também chegou mais perto de Dilma: no mês passado, ela o venceria por 51% a 27%; hoje, por 49% a 32%. Os 24 pontos que os separavam são agora 17.
A presidente é também a candidata mais rejeitada: 35% não votariam nela de jeito nenhum — 33% asseguram o mesmo sobre Campos, e 31% sobre Aécio. Estão na mesma faixa, mas o números são bem piores para ela. Por quê? Afirmam conhecer muito bem a petista 52% dos entrevistados — mas só 17% dizem o mesmo sobre Aécio, e 7% sobre Campos.  “Conhecem um pouco” a presidente 34% dos entrevistados — 25% e 18% quando indagados sobre o tucano e o peessebista, respectivamente. Apenas ouviram falar de Dilma 13%, número que engorda bastante em relação ao senador mineiro (36%) e ao ex-governador de Pernambuco (35%). Agora atenção para isto: apenas 1% dos entrevistados não sabem quem é Dilma, mas 22% nunca ouviram falar de Aécio e 40% não têm ideia de quem é Campos. Esses índices confirmam o que já escrevi aqui: muita gente rejeita Aécio e Campos porque não sabe quem são eles; muita gente rejeita Dilma Rousseff porque sabe quem é ela.
Não adiantou
Atenção! O levantamento do Datafolha foi feito ontem e anteontem, um período, convenham, favorável a Dilma. Ela ocupou no dia 30 a rede nacional de radio e televisão para anunciar bondades — aumento no Bolsa Família e revisão da tabela do IR — e demonizar a oposição. No fim de semana, foi estrela do noticiário porque, no seu encontro nacional, o PT procurou sepultar o “volta Lula” e bateu o martelo: a candidata do PT é mesmo ela. Saiu por aí a inaugurar obras. O resultado certamente está longe do esperado.

O “volta Lula”
A turma do “volta Lula” vai se assanhar de novo. Quando ele aparece como candidato do PT, obtém 49% das intenções de voto, contra 17% de Aécio e 9% de Campos. Os demais candidatos somam 6 pontos, e o ex-presidente venceria no primeiro turno. Sua rejeição também é a menor: 19%. O Datafolha quis saber ainda quem pode fazer as mudanças necessárias no país: Lula lidera, com 38%; em segundo lugar, está Aécio, com 19%; Dilma aparece em terceiro, com 15%, seguida por Campos, com 10%. Mas voltamos, nesse ponto, à questão do conhecimento. Cem por cento dos eleitores sabem quem é Lula. Muito menos gente conhece o tucano e o peessebista.

Os números e as circunstâncias são, convenham, péssimos para Dilma. No plano delirante do petismo, a esta altura, o Brasil estaria abraço ao PT, numa catarse apoteótica, e a Copa do Mundo seria o grande momento da consagração. Agora, a presidente põe a mãe na cabeça: “Santo Deus! E ainda há a Copa do Mundo!”. Aquela mesma em cuja abertura ela não vai discursar. Ou o Itaquerão explodirá numa vaia como nunca antes na história “destepaiz”…

Venezuela: governo brasileiro e' cumplice, nao omisso - Reinaldo Azevedo

José Miguel Vivanco, diretor para a América Latina do Human Rights Watch, concede uma esclarecedora entrevista à VEJA.com sobre o papel do Brasil na América Latina quando se tem como foco a crise na Venezuela (ver post anterior). Seu cargo o obriga a ser comedido, moderado, embora ele diga o que precisa ser dito. Nós não precisamos desse comedimento e podemos chamar as coisas pelo seu nome.
Como esquecer Marco Aurélio Garcia — então assessor especial de Lula e hoje ocupando o mesmo cargo de aspone de Dilma —, com seu chapéu Panamá, embarcando num helicóptero que supostamente iria libertar pessoas sequestradas pelas Farc (os narcoterroristas colombianos), numa operação organizada por Hugo Chávez? Estava mais do que claro que o Beiçola de Caracas, que o Diabo já levou, atuava em parceria com o narcoterrorismo. Mas o Brasil estava lá, claro! A expedição não deu em nada!
Pior! O Exército colombiano apreendeu com as Farc armamento privativo das Forças Armadas Venezuelanas, o que evidenciava que Chávez estava armando a bandidagem. O Brasil se negou a reconhecer a evidência. Celso Amorim, então ministro das Relações Exteriores, disse que faltavam provas. A desmoralização veio quando o próprio presidente venezuelano reconheceu quer as armas eram, sim, de seu país. Mas inventou: elas teriam sido roubadas!
Chávez já havia fechado veículos de comunicação independentes e já tinha posto suas milícias para bater nos adversários, e o Lula presidente afirmou que, na Venezuela, havia “democracia até demais”. A intimidade é de tal ordem que João Santana, o marqueteiro do PT, foi emprestado para fazer a campanha de Chávez a uma das reeleições e a de Nicolás Maduro.
Dilma, como sabem, em parceria com Cristina Kirchner, promoveu a suspensão do Paraguai do Mercosul — que havia deposto, segundo a lei, o esquerdista Fernando Lugo — e aproveitou a falseta para levar a Venezuela para o bloco, desrespeitando o tratado do bloco, que exige que os países membros sejam democracias.
Na mais recente manifestação de indignidade, o Itamaraty participou de uma conspirata para impedir a então deputada de oposição, Maria Corina, de falar na OEA. O Panamá lhe cedeu a cadeira para que denunciasse a ditadura em seu país, e ela teve seu mandato cassado, acusada de servir a um governo estrangeiro.
Não para por aí. O Ipea (Instituto de Pesquisa Econômica Aplicada) mantém um escritório na Venezuela que se dedica à nobre tarefa de justificar os descalabros econômicos do bolivarianismo. Achando pouco, essa frente avançada se dedica ainda a atacar as oposições da venezuelanas e brasileiras.
O governo petista está com as mãos sujas de sangue, sim! É conivente com um governo que massacra o seu próprio povo. O governo Dilma não é omisso. É cúmplice.
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José Miguel Vivanco, diretor da ong Human Rights Watch (Johan Ordonez/AFP)
José Miguel Vivanco, diretor da ong Human Rights Watch (Johan Ordonez/AFP)
Por Diego Braga Norte
VEJA.com, 8/05/2014

Na madrugada desta quinta-feira, a Guarda Nacional Bolivariana (GNB) da Venezuela avançou sobre quatro acampamentos de estudantes em diferentes pontos de Caracas e deteve 243 jovens, numa ação que visa sufocar a pior onda de manifestações no país em algumas décadas. Desde as 3 horas, pelo horário local (4h30 de Brasília), centenas de policiais fortemente armados tomaram os locais onde os opositores mantinham uma resistência pacífica havia algumas semanas. A ofensiva só confirma as conclusões do relatório da ONG Human Rights Watch divulgado nesta segunda. A entidade civil documentou e denunciou abusos cometidos pelas forças de segurança sob o comando do governo. O documento adverte que as violações de direitos humanos não foram casos isolados, mas um padrão sistematicamente aplicado em diferentes locais do país – inclusive no interior de unidades militares.

Em entrevista ao site de VEJA, José Miguel Vivanco, diretor para a América Latina do Human Rights Watch, tocou em um ponto crucial para a crise na Venezuela: a pífia atuação de órgãos como a Organização dos Estados Americanos (OEA), União das Nações Sul-americanas (Unasul) e do Brasil – maior economia da América Latina e líder regional. Advogado com longa carreira em entidades que defendem os direitos humanos, Vivanco reconhece um pequeno avanço após as negociações intermediadas pela Unasul, sobretudo por causa dos primeiros diálogos entre governo e oposição. No entanto, segundo o advogado, o “sucesso ou o fracasso da iniciativa dessa organização está, em grande medida, nas mãos do governo brasileiro”, que vê sua posição de líder regional enfraquecer devido ao silêncio diante dos abusos.
O que a comunidade internacional poderia fazer para ajudar na crise da Venezuela? Quais seriam os papeis específicos de entidades como OEA e Unasul?
A comunidade internacional — particularmente os membros da Unasul que interagem com o governo venezuelano — deveria condenar energicamente os graves abusos que a Human Rights Watch documentou. Contudo, lamentavelmente, as organizações regionais como a OEA e a Unasul não têm desempenhado esse papel porque estão profundamente divididas. Existe um grupo importante de governos, que seja por razões econômicas ou afinidades ideológicas, entusiasticamente apoia o projeto político e o discurso do governo venezuelano. Esta defesa se ampara na soberania nacional e permite desqualificar qualquer crítica sobre direitos humanos como um esforço intervencionista e imperialista. Estes países, salvo contadas exceções, decidiram fazer vista grossa e consequentemente também têm evitado fazer pronunciamentos sobre a grave situação do país.

Como o senhor avalia a atuação destas duas instituições até o momento?
O papel da OEA na crise da Venezuela tem sido lamentável, graças ao bloqueio que a própria Venezuela tem sido capaz de colocar à atuação da organização, mobilizando seus aliados para evitar seu escrutínio. A reunião da OEA em fevereiro terminou com uma declaração patética que parece descrever a situação na Venezuela simplesmente como uma catástrofe natural, ao invés de responsabilizar o governo pelas graves violações. A Unasul, por sua vez, conseguiu ao menos enviar delegações de chanceleres que obrigaram o governo a dialogar com a oposição, algo que não se via na Venezuela há muitos anos. Entretanto, ainda não vimos resultados concretos. Para que esses sejam alcançados, os membros da Unasul devem abandonar as declarações genéricas e efetivamente enfrentar o debate sobre como trazer mudanças à realidade. Especificamente, deveriam insistir para que o governo de Maduro acabe com as violações, liberte as pessoas detidas ilegalmente, leve à Justiça os agentes de segurança do Estado e os grupos armados responsáveis por ataques a manifestantes desarmados, tome medidas para garantir o desarmamento de qualquer grupo em posse ilegal de armas, e, por fim, restabeleça a independência do judiciário.

O Brasil, por ser a maior economia da região, maior país e líder regional, poderia fazer algo além do que está fazendo?
Sem dúvida. A crise na Venezuela coloca em xeque o papel do Brasil como líder regional e global. É importante notar que estamos falando de graves violações de direitos humanos que estão sendo cometidas sistematicamente e com impunidade num país vizinho. Se o Brasil aspira assumir o papel de líder global, deveria adotar uma posição pública clara de reprovação aos abusos na Venezuela. Para começar, deveria liderar a Unasul para que insista que o presidente Maduro cesse as declarações que desqualificam seus opositores como fascistas ou golpistas. Prova disso é que membros das forças de segurança venezuelanas têm empregado as mesmas ofensas de cunho político ao castigar brutalmente os manifestantes.

Gostaria que o senhor fizesse um balanço da atuação do Brasil nesse caso. Brasília deveria mostrar um empenho maior para condenar a violência e os abusos contra os direitos humanos na Venezuela?
O silêncio do Brasil diante de fatos tão graves como os apontados em nosso trabalho, justificado pelo Itamaraty com argumentos históricos de não intervenção, defesa da soberania e preponderância da atuação de organismos internacionais, é de fato preocupante. Dada a inegável assimetria entre o Brasil e o restante dos membros da Unasul, parece que Brasília prefere manter silêncio e firmar posição frente à Venezuela por meio da Unasul. Devemos entender que o sucesso ou o fracasso da iniciativa dessa organização está, em grande medida, nas mãos do governo brasileiro.

A brutalidade promovida pelo Estado venezuelano chama a atenção, mas parece contar com uma “vista grossa” dos governos da região. O senhor concorda?
É evidente e lamentável que os Estados da região, salvo contadas exceções, apliquem dois pesos e duas medidas ao analisar a situação na Venezuela. É indispensável que se rompa essa dinâmica e que os governos entendam que o que se está em jogo aqui não são teorias sobre a democracia, nem teorias conspiratórias sobre possíveis golpes de Estado. O que se está em jogo é o livre exercício de direitos básicos da população venezuelana que se encontra protegida por obrigações jurídicas coletivas e valores universais que assumiram todos os governos democráticos.

Economia brasileira: saudades de 2014 - Alexandre Schwartsman

Saudades de 2014
Estima-se que o “pacote do desconforto eleitoral” anunciado pela presidente na semana passada custe algo entre R$ 8,5 bilhões e R$ 9 bilhões em 2015.
Trata-se, é claro, de sinal de irresponsabilidade fiscal, mas, medido relativamente ao valor esperado do produto para o ano que vem, é algo como 0,2% do PIB (Produto Interno Bruto). Ruim, mas dificilmente a gota d’água que faria transbordar o pote até aqui de mágoa em que se transformaram as contas fiscais brasileiras.
É, na verdade, café pequeno perto dos desafios que esperam qualquer um que se sente na cadeira presidencial no dia 1º de janeiro de 2015.
Para começar, o valor real do superávit primário do país – deduzidas a contabilidade criativa, receitas não recorrentes etc.- não deve alcançar 1% do PIB em 2014, provavelmente bem menos.
Idealmente deveríamos retornar aos patamares que vigoravam antes de 2009, em torno de 3% do PIB, mas não é necessário muito esforço para perceber que se trata de uma impossibilidade tanto política quanto econômica, em face da já conhecida rigidez do Orçamento nacional e das regras de reajuste de salário mínimo.
Há, em segundo lugar, a questão a cada dia mais premente da inflação reprimida. Preços de combustíveis, energia, transportes urbanos, para ficar apenas nos mais visíveis, terão que ser corrigidos a partir de 2015. Resta saber se à vista (conforme recomendado) ou em suaves prestações (no caso colaborando para manter as expectativas inflacionárias devidamente inflamadas), mas não há como escapar dos reajustes sob pena de agravamento das condições financeiras nada confortáveis da Petrobras, bem como das distribuidoras de energia.
O tamanho do esforço requerido para recuperar a estabilidade e nossa capacidade de crescimento sustentável é proporcional ao peso da verdadeira herança maldita, resultado de anos de políticas econômicas equivocadas
E, apesar da repressão dos preços administrados, a inflação corre sério risco de ultrapassar o teto da meta no fechamento de 2014, o que provavelmente forçará o Banco Central (constrangido, claro) a retomar o processo de aperto monetário que, por ora, ameaça interromper sob a argumentação de que… Bom, na verdade, sem argumentação alguma, além do fato óbvio de ser ele quem determina as taxas de juros de curto prazo.
Por fim, a se materializar o cenário em que o Federal Reserve começaria a elevar a taxa de juros em algum momento de 2015, o BC também teria que abrir mão da maciça intervenção sobre a taxa de câmbio e permitir que esta se ajuste a condições internacionais bastante distantes das que vigoraram até há pouco.
Note-se que os itens dessa agenda dizem respeito apenas à questão da recuperação da estabilidade perdida, isto é, trazer a inflação de volta à meta em prazo razoável, eliminar os demais desequilíbrios macroeconômicos e corrigir as imensas barbeiragens setoriais cometidas nos últimos anos.
Há, além dessa, uma agenda adicional, com foco em questões como produtividade, liberalização, redução de entraves burocráticos, avanço na infraestrutura etc., sem a qual continuaremos limitados ao crescimento medíocre, na casa de 2% ao ano, observado recentemente.
O tamanho do esforço requerido para recuperar a estabilidade e nossa capacidade de crescimento sustentável é proporcional ao peso da verdadeira herança maldita, resultado de anos de políticas econômicas equivocadas, cujos efeitos transparecem no crescimento irrisório, inflação persistentemente acima da meta (4,5%, não 6,5%!), desequilíbrios crescentes das contas externas, desarrumação do setor energético, baixo investimento e as demais (in)consequências do experimento heterodoxo a que o país foi submetido.
Quem fizer a coisa certa ainda terá que conviver inicialmente com inflação alta e crescimento baixo, preparando o terreno para recuperação da estabilidade e do crescimento à frente. Caso, porém, não seja feita, o tamanho da conta continuará a crescer, como faz ininterruptamente desde 2010.
Tudo indica que 2015 será um ano que dará saudades de 2014; mas que seja por bons motivos, senão em 2016 nossa saudade será ainda maior.
Fonte: Folha de São Paulo, 7/5/2014 

SOBRE ALEXANDRE SCHWARTSMAN


Alexandre Schwartsman

Colunista fixo do site da Folha de São Paulo, “Folha Press”, Alexandre Schwartsman foi economista-chefe do grupo Santander Brasil e diretor de Assuntos Internacionais do Banco Central (BC) durante o governo Lula. Schwartsman formou-se em administração pela Fundação Getúlio Vargas (FGV) e em economia pela Universidade de São Paulo (USP). Cursou doutorado em economia na Universidade da Califórnia, em Berkeley. Em sua carreira também constam passagens pelo Unibanco e pelo Bankers’Association (BBA).

Educacao no Brasil nao melhora, so piora: The Learning Curve

Brasil ocupa antepenúltima posição em ranking internacional de educação

O Brasil aparece na 38ª posição entre 40 países analisados no The Learning Curve (Curva do Aprendizado, em inglês), realizado pela The Economist Intelligence Unit (EIU) e Pearson Internacional. Em relação ao estudo anterior, de 2012, o país subiu uma colocação, apesar de ter piorado seu desempenho no índice.
O levantamento da EIU e da Person considera diferentes avaliações, relacionando-as com a produtividade do país. O índice leva em conta habilidades cognitivas e de desempenho escolar a partir do cruzamento de indicadores da Organização para a Cooperação e Desenvolvimento Econômico (OCDE): Programa Internacional de Avaliação dos Alunos (Pisa), Tendências Internacionais nos Estudos de Matemática e Ciência (Timms) e avaliações do Progresso no Estudo Internacional de Alfabetização e Leitura (Pirls). Também são usados dados educacionais de alfabetização e taxas de aprovação.
No estudo deste ano, o Brasil passou o México no ranking, porque aquele país teve um recuo ainda maior no índice. O último lugar continua ocupado pela Indonésia. As primeiras posições trazem novidades, com nações asiáticas, como Coreia do Sul e Japão, tomando o lugar da Finlândia, que havia muitos anos figurava na liderança da maioria das avaliações.
“O sucesso desses países destaca a importância de ter objetivos claros para o sistema educacional e uma forte cultura de responsabilidade na prestação de contas”, afirma o relatório.
Qualidade. Para Michael Barber, chefe de Educação da Pearson, os governos de todo o mundo estão sob pressão para melhorar a aprendizagem. “Isso é cada vez mais importante para o sucesso das pessoas”, disse.
O relatório ressalta a ligação estatística entre o tempo médio gasto na escola por um estudante de um país e a produtividade dos trabalhadores. Aponta ainda que é imprescindível a qualidade da formação básica, mas a retenção de habilidades depende da continuidade da aprendizagem ao longo da vida adulta.
A professora Maria Helena Guimarães de Castro, presidente da Fundação Seade, afirma que o Brasil tem resultados muito positivos na inclusão dos últimos 25 anos, mas que o desafio agora é a qualidade. “O essencial está no ensino fundamental, com professores estimulados e bem formados”, diz ela, que foi consultora do relatório. “A produtividade do Brasil é muito baixa e precisamos avançar. Mas é claro que esse não é o único sentido da educação.”
Para o presidente da Pearson no Brasil, Giovanni Giovannelli, o diagnóstico também pode ajudar os gestores por mostrar as práticas que funcionam no mundo. “Tem quase 200 países nas Nações Unidas e só esses 40 têm essa medição. Só isso é em si um fato positivo para o Brasil”, diz ele.
Fonte: O Estado de S. Paulo

Eleicoes 2014: empresarios preferem Aecio a Campos-Marina e rejeitamDilma (Valor)

A melhora do candidato do PSDB, Aécio Neves, nas mais recentes pesquisas eleitorais e a perspectiva mais clara de que o futuro presidente da República será eleito em 2º turno estão levando empresários a convergir no apoio à candidatura do senador mineiro.

Votação realizada pelo Valor na festa de entrega do prêmio Executivo de Valor, na segunda-feira, mostrou o franco favoritismo de Aécio Neves na elite empresarial. De 249 convidados presentes, entre os quais os CEOs premiados de 23 setores econômicos e gestores influentes de grandes empresas brasileiras, votaram 103. Aécio Neves ficou com 72 votos, 70% do total. O candidato do PSB, Eduardo Campos, teve 17 votos, 16,5% das preferências. A presidente Dilma Rousseff teve apenas 3 votos.

Até algumas semanas atrás, era nítido o crescente interesse dos grandes empresários por Campos. O argumento repetido por muitos era que, em eventual 2º turno, as chances do candidato pernambucano seriam muito maiores, porque ele contaria com o voto dos eleitores de Aécio enquanto o contrário não se daria. 

Dificilmente, diziam, os eleitores atraídos à candidatura de Campos pela sua vice Marina Silva votariam em Aécio. Seria alta a probabilidade de que os eleitores de Marina se dividissem entre Aécio e Dilma levando a candidata do PT à vitória em 2ºturno. A saída seria então trabalhar para Campos passar ao 2º turno, única forma de tirar o PT do poder.

A presidente colhe frutos de seu pouco diálogo com a classe empresarial. O Valor pediu aos convidados que dessem nota de zero a dez ao governo. 88,5% dos votantes deram notas de zero a cinco, sendo que 16,67% atribuíram nota zero. Somente uma pessoa deu 10.

A votação realizada pelo Valor, obviamente, não tem relevância estatística, mas é um termômetro do que discute nesse momento a elite empresarial. Vários executivos, ao fazer uso da palavra no momento de receber seus prêmios, não economizaram críticas à situação do país e, com diferentes palavras, repetiram o conselho a seus pares de que esta é a hora de mudança.

Nas rodas, a conversa ia do entusiasmo com a subida nas pesquisas de Aécio, que para muitos surpreendia, às críticas à situação fiscal, à situação da indústria, cada vez mais irrelevante no PIB, até a preocupação com a crise energética. (Valor Econômico).

Brasil-Haiti: o bizarro caso de uma relacao construida, e reforcada, e reafirmada e... - um militar preocupadp

Capturei, num desses boletins de imprensa sobre um outro assunto -- o assassinato do Coronel do Exército Paulo Manhães, torturador confesso e aparentemente disposto a falar para para a tal da Comissão da (Meia?) (In?)Verdade -- este comentário assinado como sendo "Delmiro Gouveia" -- um industrial cultuado pelos patriotas e nacionalistas -- mas que pertence nitidamente a um militar reformado, indignado com o descalabro geral da política brasileira, em especial com o ingresso -- para ele altamente suspeito -- de milhares de haitianos no território brasileiro, pelo Estado do Acre, de onde estão sendo recambiados para São Paulo.
Sem partilhar da paranoia do militar de pijamas, creio que ele tem muitas coisas interessantes a comentar, e apenas por isto eu transcrevo aqui o comentário (que pode ser encontrado neste link: http://tribunadaimprensa.com.br/?p=84726; o jornal também é peculiar, digamos assim).
Paulo Roberto de Almeida

O CASO DOS HAITIANOS E O MISTÉRIO DE SUAS VIAGENS
O Brasil não faz divisa com Haiti.
Está até que bem longe do Haiti e jamais teve qualquer tipo de relação verdadeira.
Até hoje ninguém entendeu porque Lula obrigou que se mantivesse uma força de “paz” de soldados brasileiros no Haiti, sob um custo absurdo de dinheiro dos cofres brasileiros por tanto tempo.
Que se fizesse uma vaquinha de dinheiro de alguns países, que o Brasil participasse desta vaquinha, mas não deixar lá soldados brasileiros que não tinham a menor ideia do que faziam ali.
Na época falavam em 2 bilhões de dólares de custo.
Isto é coisa pra Estados Unidos, Russia e Japão, não pra Brasil ficar bancando.
Passa o tempo .
De repente começa a entrar uma quantidade enorme de 20 mil haitianos dentro do Brasil, sem documentação, sem autorização, justamente pelo estado governado pelo PT que é Acre.
Onde estava o general Enzo, conhecido por ser comandante do Exército?
Aliás o general Enzo já deveria ter renunciado ao cargo no dia que não teve coragem de cumprir o Regimento do Exército e tirar a medalha dada a Genoino pois pelo Regimento se algum ganhador da medalha for condenado por algo no futuro o Exército cassa a medalha.
Pergunto de novo onde estava o general Enzo que não tomou atitude de guarda constitucional da fronteira e permitiu invasão de 20 mil haitianos que vieram de um país que não tem fronteira com o Brasil.
Será que não funciona mais aquele serviço de inteligência do Exército que tão bem funcionava antes?
Vamos mais longe pra cumprir o pensamento.
O Haiti fica longe do Brasil.
Alguém forneceu a logística pra que 20 mil haitianos viessem até a América do Sul e entrassem justo no Peru.
Por que o Peru?
Porque o Peru faz divisa com o estado governado pelo PT.
Isto é matemática e inteligência de guerra que o general Enzo deveria conhecer e não demonstrou nada.
Os Haitianos vem de longe, sem dinheiro, em logística que custa caro e alguém organizou e pagou, pra entrar na América do Sul pelo país do Peru que fica na divisa com o Acre.
Lógico que o Peru não queria acolher os haitianos porque eles não tem qualificação profissional.
Aliás a Polícia Federal descobriu que muitos tem qualificação que é serem milicianos no Haiti e formarem bando de gente fora da lei.
Agora o governador do Acre arrumou dinheiro pra mandar os haitianos pra São Paulo.
E o prefeito de São Paulo, Haddad, do PT, já tinha todo material preparado pra acolher os haitianos colocando uma tropa de trabalhadores pra deixar em boas condições um galpão bem reformado com todas as boas condições de sobrevivência.
Este é o mesmo prefeito do PT que deixa nas ruas sem resolver os brasileiros que não tem teto e um grande número de moradores de rua.
Será que só eu, que não tenho curso na Escola Superior de Guerra, estou vendo toda uma trama de guerrilha arquitetada pelo PT?
Será que apenas eu , que não sou jurista constitucionalista, vi a invasão do território nacional e de soberania permitido pelo PT?
Será que só eu que não militar vi aquilo que o general Enzo deveria ter visto?
Alguns vão dizer que esta linha de raciocínio é surreal.
Diziam exatamente a mesma coisa quando Fidel Castro foi menosprezado e montou a invasão de Cuba com sua tropa que os cubanos consideravam irreal e absurda de existir.
http://jamesakel.zip.net/

quinta-feira, 8 de maio de 2014

Economista dinamarquês 'detona' o Brasil: quer reeleicao da incumbente para precipitar uma crise necessária

Um economista realista: ele acha que o Brasil precisa de uma boa crise, para se reformar de vez.
Eu também acho.
Ele quer a reeleição do poste que passa por presidente atualmente, para precipitar essa crise.
Eu não acho.
Ainda que essa reeleição pudesse precipitar a crise, a incumbente é o mal menor: o problema, ENORME problema, são os sanguessugas mafiosos que pululam em volta.
Prefiro trocar o poste por qualquer outra coisa, até um outro poste, mas que não tenha mafiosos totalitários em torno de si...
Paulo Roberto de Almeida

Economista dinamarquês 'detona' o Brasil e indica melhor investimento para fugir do caos - InfoMoney 
Veja mais em: http://www.infomoney.com.br/onde-investir/acoes/noticia/3331054/economista-dinamarques-detona-brasil-indica-melhor-investimento-para-fugir-caos

Venezuela: assessor internacional da Presidencia nega fazer o que efetivamente faz...

...que é apoiar as ditaduras cubana e bolivariana-chavista, especialmente a cubana.
Ele acha que todos somos idiotas...
Paulo Roberto de Almeida

Marco Aurélio Garcia rebate acusações sobre Venezuela
 O Globo, 08/05/2014

Para Human Rights Watch, assessor é próximo de Caracas e compromete Brasil

O assessor especial da Presidência da República Marco Aurélio Garcia rebateu as críticas que lhe foram feitas pelo diretor para as Américas da Human Rights Watch, José Miguel Vivanco, quando este anunciou os resultados de uma investigação feita pela ONG sobre abusos de direitos humanos na Venezuela.
Na avaliação, apresentada segunda-feira em Washington, nos EUA, a HRW acusou a Venezuela de Nicolás Maduro de ser "uma anomalia" no continente por ter um padrão de repressão brutal de opositores e manifestantes pacíficos. A ONG baseou suas conclusões numa análise In loco de 45 casos de abusos contra 150 cidadãos desde 12 de fevereiro, quando começaram os protestos contra Maduro.
Vivanco disse que somente uma pressão da comunidade internacional pode modificar os rumos da Venezuela, e destacou importância para a posição da União de Nações Sul-americanas (Unasul) e, em especial, do Brasil, por sua liderança no continente. O diretor da HRW atribuiu a Marco Aurélio um entusiasmo com os regimes bolivarianos da região, o que representaria "problemas sérios de credibilidade" para o Brasil.
Em carta a Vivanco, Marco Aurélio diz que lhe preocupa "muito a situação dos direitos humanos em qualquer parte do mundo, especialmente na América do Sul" e que abordou o tema em duas ocasiões com Maduro em março em Caracas. Além disso Marco Aurélio nega haver uma lacuna entre sua posição e a do Itamaraty, que a HRW entende estar se tornando mais crítica em relação à Venezuela sob a condução do chanceler Luiz Alberto Figueiredo. "Não há qualquer diferença, nem mesmo de matiz, entre a posição do ministro Figueiredo e a minha, ambas decorrentes das orientações gerais do governo brasileiro." Marco Aurélio ressalta que o único compromisso que teve em seus 12 anos como assessor da Presidência foi "com a defesa do interesse nacional e com os valores que historicamente nortearam a política externa brasileira."


O Estado de S. Paulo - Tortura na Venezuela / Editorial

O governo do presidente Nicolás Maduro cometeu abusos sistemáticos, inclusive tortura, contra opositores durante os protestos iniciados em fevereiro, cuja repressão resultou na morte de 41 pessoas. A informação consta de extenso relatório da Human Rights Watch, uma das mais importantes organizações internacionais de defesa de direitos humanos. O documento deveria servir para que o Brasil - ora governado por uma ex-guerrilheira que foi torturada nos porões de um regime de exceção - reconsiderasse sua posição de apoio ao governo chavista na crise e pressionasse Maduro a respeitar os padrões mínimos de convivência democrática em seu país, que se comprometeu a respeitar as cláusulas democráticas da OEA e do Mercosul.
Com base em investigações feitas em três Estados (Carabobo, Lara e Miranda) e na capital, Caracas, a ONG diz ter encontrado "evidências convincentes" de abusos por parte das forças de segurança. Foram entrevistadas vítimas e familiares, além de testemunhas, médicos, jornalistas e defensores de direitos humanos. Há também farto material fotográfico e em vídeo, relatórios médicos e processos judiciais.
A Human Rights identificou um "padrão de graves abusos". Em ao menos 45 casos específicos, a entidade concluiu que houve "sérias violações de direitos", como tortura, tratamento desumano e violação do direito ao devido processo legal. Um dos aspectos mais graves levantados pela ONG é que juízes e promotores tinham conhecimento ou participaram diretamente dos abusos contra os detidos ou os toleraram. "O fato é que o Judiciário deixou de funcionar como um Poder independente do governo", diz o relatório, que considera "perturbador" o fato de que, para Maduro, os incidentes criminosos protagonizados pela polícia são "casos isolados" e que todos os manifestantes mortos, "do primeiro ao último", eram responsáveis pela violência nas ruas.
Como lembra a Human Rights, Maduro tem dito reiteradas vezes que "apenas um pequeno número" de policiais participou de atos violentos, mas o fato é que há provas de que houve abusos em grande escala, cometidos de forma planejada e com o conhecimento pleno das autoridades. Ademais, as forças de segurança oficiais permitiram que grupos paramilitares chavistas atuassem sem nenhum constrangimento. Em alguns casos documentados, houve atuação conjunta entre a polícia e essas gangues para atacar civis.
O governo Maduro costuma defender-se dizendo que a violência parte dos manifestantes e que as forças de segurança apenas reagem. No entanto, a Human Rights constatou que grande parte dos abusos foi cometida contra civis não envolvidos em atividades agressivas ou criminosas. "De fato, alguns dos piores casos de violações que documentamos ocorreram contra pessoas que nem sequer estavam participando de manifestações ou então que já estavam detidas e sob total controle das forças de segurança", afirma o relatório.
Para a Human Rights, o grau de violência do governo contra os opositores e a acusação sistemática de que estes são "golpistas" sugerem que o objetivo da repressão "não é fazer cumprir a lei ou dispersar os protestos, e sim punir as pessoas em razão de suas opiniões políticas". Eis como age uma ditadura, que é apoiada pelo governo brasileiro, graças a afinidades ideológicas que pautam a política externa da presidente Dilma Rousseff.
É esse apoio que torna compreensível o silêncio de Dilma diante da sistemática violação de direitos humanos promovida por Maduro. Na única vez em que se manifestou oficialmente sobre a crise, o governo brasileiro optou por criminalizar a oposição, ao subscrever uma vergonhosa nota do Mercosul que acusava apenas os dissidentes de promover a violência e de atentar contra a ordem democrática.

Trata-se de escandalosa adesão à campanha de desinformação promovida por Maduro para ocultar seus crimes - agora plenamente conhecidos da opinião pública internacional, graças ao trabalho de grupos de defesa de direitos humanos.


Venezuela: se recurdecen las protestas
 8/05/2014
Un policía murió el jueves en Caracas a causa de un disparo, en una jornada de violencia que comenzó después de que militares detuvieron a 243 estudiantes que acampaban en plazas y avenidas para protestar contra el Gobierno socialista de Venezuela.