domingo, 11 de maio de 2014

Heranca maldita da era Lula: os refugiados haitianos - Claudio Humberto (Diario do Poder)


  • Claudio Humberto
  • Diário do Poder, 11 DE MAIO DE 2014

  • É SÓ GRITAR ‘REFÚGIO!’, E HAITIANOS ENTRAM NO BRASIL

    A Polícia Federal está proibida de conter a entrada dos haitianos no Brasil, como tem acontecido, sem qualquer controle, nem documentos. Entre os mais de 4 mil que chegaram este ano, pode haver criminosos comuns, fugitivos da Justiça, terroristas procurados etc, mas instruídos pelos “coiotes”, pagos para trazê-los do Haiti, apenas precisam gritar “refúgio!”, e os agentes são obrigados a permitir o ingresso no Brasil.

  • CASA DE MÃE JOANA
    Já no Brasil, os haitianos recebem “visto humanitário” de permanência, além de carteiras de trabalho com a identidade que declaram.

  • IRRESPONSABILIDADE
    O Brasil, irresponsável, nem sequer faz gestões junto aos governos da Bolívia e do Peru, por onde chegam os haitianos, para exigir vistos.

  • PF MARGINALIZADA
    O Ministério Público Federal e o governo paulista criaram comissão para examinar o problema dos haitianos. E excluíram a Polícia Federal.

  • É SÓ O COMEÇO
    Com estímulo inconsequente do governo, o problema deve se agravar: estudo recente mostra que 91% dos haitianos querem viver no Brasil

Copa do Mundo: mais uma heranca maldita dos companheiros - Der Spiegel

Capa da mais importante revista semanal da Alemanha:
Morte e Jogo: o Brasil antes da Copa do Mundo de Futebol

Chamada para a matéria especial:


"Justamente na Terra do Futebol, o Mundial poderá ser um fiasco. No ,lugar da festa, passeatas, greves e tiroteios. Os cidadãos estão enfurecidos com os estádios super-faturados e políticos corruptos - e ainda sofrem com uma economia em estagnação."

O Capital, do seculo XIX ao XXI. Esquerda francesa: do seculo XIX ao XVIII, sempre para tras...

Aqui está uma prova do atraso mental da esquerda francesa: ao resenhar o livro do social-democrata Thomas Piketty, que só pretende uma taxa sobre as grandes fortunas e o patrimônio dos muitos ricos, este socialista ainda pretende que o correto seria buscar o igualitarismo.
Enfim, nada mudou, e nada mudará...
Paulo Roberto de Almeida 

La gauche contre elle-même

LE MONDE | 
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Thomas Piketty, économiste, à l'Assemblée nationale, le 13 mars.
Thomas Piketty, économiste, à l'Assemblée nationale, le 13 mars. | AFP/FRED DUFOUR

Il n'est pas très original, j'en ai conscience, de s'inquiéter de l'état dans lequel se trouvent aujourd'hui la gauche et la pensée de gauche, pour autant qu'il soit possible de distinguer ces deux registres. Mais dans la mesure où la gauchepolitique semble s'enfoncer dans les abîmes d'un désastre qui s'annonce historique, on peut comprendre que ceux qui croient encore aux vertus d'une démarche de transformation sociale cherchent à rattacher le peu d'espoir qui leur reste à tout ce qui ressemble, de près ou de loin, à une contribution progressiste à la réflexion théorique.

La tentation est grande, dans un tel contexte, de prendre pour d'extraordinaires avancées progressistes ce que, en d'autres temps, on aurait considéré comme des concessions destinées à sauver le système, et même d'aller jusqu'à sentir un souffle « révolutionnaire » dans ce qu'il conviendrait d'interpréter comme un aboutissement et un réaménagement de ce qu'a produit la « révolution conservatrice » depuis le début des années 1980.

LES CÉNACLES IDÉOLOGIQUES
Je pense, par exemple, au livre de l'économiste Thomas Piketty, Le Capital au XXIe siècle (Seuil, 2013), qui ne peut apparaître comme un livre de gauche que parce que les cénacles idéologiques dont il est proche se sont acharnés à démolirau préalable tout ce qui faisait que la gauche était la gauche. Il suffirait pour s'enconvaincre de constater que ceux qui l'applaudissent dans les journaux français sont les mêmes qui insultaient hier Pierre Bourdieu lorsqu'il dénonçait les ravages répandus par le néolibéralisme.
On ne s'en étonnera pas : le livre de Piketty paraît en France dans une collection dirigée par Pierre Rosanvallon, l'ancien animateur de la Fondation Saint-Simon, qui entendait réunir de manière durable des universitaires, des journalistes, des responsables politiques et des grands patrons avec pour objectif d'organiser le basculement du champ intellectuel de la gauche vers la droite, de Marx vers Tocqueville ou, plus exactement, de Sartre, Foucault et Bourdieu vers Raymond Aron.
Le regard porté sur le monde social par Piketty participe de cette problématique aronienne de l'individualisation construite contre l'idée même de classes sociales, contre l'idée de déterminismes sociaux et de reproduction et, par conséquent, contre toute approche en termes d'exploitation et de luttes, de domination et de conflictualité. C'est la démarche qui sous-tend tout son livre : ce qui définit la « modernité démocratique », répète-t-il, c'est que les inégalités sociales sont justes et justifiées si elles sont fondées sur le travail et le mérite individuels.
Son ouvrage constitue ainsi le deuxième temps de l'entreprise de destruction de la pensée de gauche : pour que le capitalisme soit acceptable et que les inégalités soient acceptées, il est nécessaire de limiter – par l'impôt – celles qui deviennent chaque jour un peu plus scandaleuses et un peu moins justifiables. La critique du « capital » et quelques mesures fiscales interviennent ici pour sauver le paradigme où l'on pense le monde social sans les classes et les antagonismes de classes.

SOUTENIR DES POLITIQUES DE REDISTRIBUTION
D'entrée de jeu, il nous avertit que le problème central n'est pas l'ampleur des inégalités, mais ce sur quoi elles s'appuient. Ceux qui possèdent des fortunes colossales les doivent non à leurs mérites, mais à l'accumulation du patrimoine et à sa transmission par l'héritage. D'où l'idée qu'il faut instaurer un impôt progressif sur le capital afin de soutenir des politiques de redistribution.
Qui pourrait être contre de telles mesures ? Et l'on est saisi de stupeur en voyant les gouvernements de gauche – en France notamment – les refuser. Au fond, si le livre de Thomas Piketty est reçu comme un livre de gauche, c'est parce que la gauche au pouvoir est encore moins à gauche que lui.
L'accueil réservé à la traduction anglaise de ce livre par quelques personnalités de l'establishment universitaire américain et le succès international qu'elles lui ont ainsi assuré devraient inciter ses lecteurs à une très grande prudence. Il faut vraiment que ces économistes titrés et nantis évoluent dans un monde coupé des réalités pour pouvoir s'émerveiller qu'un livre vienne, en 2014, leur révéler que le capitalisme est un système dans lequel la richesse produite par la société ne bénéficie pas à tous, mais seulement à une infime minorité. Et leur permettre d'entirer l'étonnante conclusion que cela prouve que le capitalisme, « ça ne marche pas »
On pourrait soutenir au contraire que cela prouve que « ça marche », et depuis longtemps, puisque c'est ce qui le définit. Si mes souvenirs d'étudiant ne me trompent pas, un livre intitulé Le Capital (au XIXe siècle) l'avait bien établi.
Dans un article paru dans la New York Review of Books, Paul Krugman opère un déplacement édifiant. Il oriente avant tout l'analyse sur la concentration du capital dans les mains de quelques-uns et non plus sur les inégalités de revenus entre les différentes couches de salariés, comme on le faisait jusqu'ici. Il y aurait d'un côté les (très) riches et de l'autre le reste de la population qui gagne sa vie en travaillant, et les écarts au sein de cette population seraient, dans un tel cadre, relativement secondaires. En ce sens, Paul Krugman ne trahit pas le livre qu'il promeut, et c'est même la raison pour laquelle il affirme le trouver si novateur.

LE MYTHE DE L'IDÉOLOGIE MÉRITOCRATIQUE
La discussion critique que mène l'économiste américain ne se situe pas dans un espace de gauche : ses adversaires sont les économistes de l'école de Chicago, les tenants d'un libéralisme pur et dur, les éditorialistes de la droite américaine… Et, contre eux, il dit et redit que le livre de Thomas Piketty démontre que ceux qui possèdent des fortunes colossales ne les doivent pas à leur travail ou à leur mérite personnels, mais au patrimoine constitué et hérité. Et il peut donc lirel'ouvrage de Piketty comme un démontage en règle de l'idéologie méritocratique, qui sert de mythe fondateur à la société américaine ou en tout cas à ses classes dominantes.
Mais soit il se trompe grossièrement, soit il nous leurre. Car Thomas Piketty ne cesse de promouvoir l'idéologie méritocratique. Simplement, il la situe à l'étage du dessous. On pensera plutôt que la vision méritocratique et inégalitaire de Paul Krugman se trouve confortée par celle que lui offre  Thomas Piketty : le mérite ne se situe pas chez ceux dont la richesse est indécente, mais dans les autres strates de la société, où les inégalités de salaire, si amples soient-elles, se voient ainsi légitimées.
Au point qu'on peut se demander comment il est possible que personne, à ma connaissance, n'ait soulevé aux Etats-Unis une question aussi cruciale que douloureuse : en insistant sur le mérite personnel comme fondement juste des inégalités, on renvoie à leur responsabilité individuelle, à leur manque de talent ou de compétence tous ceux qui ne réussiront pas à sortir de la pauvreté. Et comme il est fort probable que cela concernera au tout premier chef les habitants des ghettos noirs des grandes villes, nous nous trouvons finalement devant une idéologie qui n'est pas très éloignée de celle de l'infériorité raciale.
Cela doit nous conduire à interroger les slogans d'un mouvement comme « Occupy Wall Street ». Si intéressant qu'ait pu être ce mouvement, et si prometteur d'un regain des mobilisations contre la violence économique et sociale exercée par le pouvoir de la finance internationale, il faut bien admettre que sa manière d'opposer le 1 % représentant la fraction la plus riche d'une nation aux 99 % qui représenteraient le « peuple » assemblé revient à effacer les différences considérables à l'intérieur d'un groupe si vaste. C'est comme si la hiérarchie entre les classes disparaissait dans le geste de la révolte contre quelques profiteurs et spoliateurs. Mais non !

PERPÉTUATION DES INÉGALITÉS SOCIALES
Ce « peuple » n'est pas un ensemble homogène, dans lequel régneraient simplement des différences secondaires (et méritées) de statuts ou de salaires.Or l'analyse focalisée sur les inégalités les plus obscènes tend à installer pour le reste du monde social un continuum entre les niveaux de revenus, séparés par des « déciles » ou des « centiles », et dans lequel les écarts seraient pleinement justifiés. Cette idéologie du mérite et du talent (attestés et ratifiés par les titres scolaires) est pourtant l'un des vecteurs les plus puissants de la légitimation et de la perpétuation des inégalités sociales.
En réduisant la notion de « capital » au seul capital économique, Thomas Piketty néglige délibérément – c'est inscrit dans sa perspective d'ensemble – le rôle majeur du capital culturel et du capital social comme formes décisives de l'héritage : l'implacable logique de la distribution différentielle des possibilités d'accès à ce qu'il estime fondé sur le mérite (les écoles d'élite, les professions les mieux rémunérées…)
Il n'est pas très difficile de reconstituer comment, en défaisant toute perception du monde en termes d'appartenance à une classe sociale, mobilisée ou potentiellement mobilisable par le moyen des luttes ou par celui du vote pour un parti de gauche, on s'exposait à ce qui allait fatalement se produire : la reconstitution de ce groupe par le moyen du vote pour un parti d'extrême droite.
Paul Krugman et son collègue Joseph Stiglitz promettent à Thomas Piketty le prix Nobel (décerné par la Banque de Suède). Cette médaille risque pourtant d'avoir un revers bien sombre : la montée du Front national en France et des partis fascistes en Europe.
Didier Eribon
Le Monde daté 10 mai 2014

Dedicado a todos os inimigos do capitalismo e do imperialismo americano: nunca e' tarde para aprender alguma coisa

Como no caso do cubano que fugiu de Cuba para os EUA numa prancha de surf (ver dois posts abaixo), este romeno também tinha um grande desejo: o de triunfar na vida.
Pessoas são diferentemente dotadas e pequenos gênios podem ser encontradas numa miserável economia socialista -- como Cuba ou Romênia -- ou numa favela carioca: elas precisam ter um potencial para explorar (o que depende basicamente de si próprio) de um ambiente que lhes permita explorar esse potencial, o que existe nos EUA, por exemplo, mas não no Brasil.
Que tal se o governo brasileiro libertasse totalmente as pessoas e os empreendimentos e apenas criasse o bom ambiente de negócios no qual elas pudesssem triunfar sozinhas, sem nenhum subsídio governamental, apenas uma boa infraestrutura?
Será que seria pedir muito aos companheiros? Será que eles entendem isso?
Ou só querem fazer caridade com os pobres com o nosso dinheiro?
Só querem um curral eleitoral, seria isso?
Como o Brasil está distante do capitalismo...
Paulo Roberto de Almeida 
Tidemark Christian Gheorghe
Christian Gheorghe's life is a rags-to-riches story worthy of a Disney movie, and no one is more surprised, or grateful, than he is.
He arrived in the U.S. from Communist Romania in the early 1990s speaking no English, with $26 in his pocket. He lived in a youth hostel and drove a limo for a living.
Today, he's working on his fourth successful startup, having sold all of his previous ones, including his third one, OutlookSoft, to SAP in 2007 for about $500 million.
The trajectory of his life — going from Communist Romania to the U.S. — is truly remarkable. In Romania, he made his living selling music records and taught himself a little bit of English by listening to English music like Pink Floyd, he told Business Insider.
When he sold enough records, he bought himself a Commodore 64 knock-off PC, which cost the equivalent of a year's wages.
"People asked me, are you crazy?" he laughs.
He taught himself to code by hacking into the video games on that machine.
He went on to get formal training before he moved to the U.S., a masters degree in Romania in mechanical engineering with a minor in computer science. But the degree wasn't recognized and accepted once he got here.
After arriving in the U.S., he stumbled into a job as a limo driver. That's how he met a man named Andrew Saxe, who would ultimately help him launch his new career. During the ride, Saxe learned about Gheorghe's interest in computers and told him to come by his office.
Saxe ran a computer software consulting company. He hired Gheorghe, and the two built a company together. That company was one of the earliest that did "big data," though they didn't call it that back then.
They sold it to Experian, and Gheorghe found himself CTO for Experian for a few years.
He launched a second startup, TIAN, and merged it with a company called OutlookSoft. Then, SAP came along and bought OutlookSoft. OutlookSoft did a form of big data known as business analytics, where companies slice, dice, report, and predict trends in their business by sifting through their financial transactions.
OutlookSoft was part of a crop of business analytics companies acquired by big enterprise software vendors around that time: Oracle bought Hyperion, IBM bought Cognos, and SAP bought OutlookSoft.
As a result, Gheorghe found himself as a CTO for SAP for a couple of years.
About four years ago, the bug to create a new startup hit again and Tidemark was born. It has all the signs of being another golden venture.
Tidemark also does business analytics/big data, but it's designed for the modern age: it works on a tablet and runs in the cloud.
More importantly, it is designed to be what Gheorghe calls a "revolution at the edge" with a "Siri-like interface." That means business folks can use it without help from their IT departments creating pre-programmed reports.
All they have to do is ask Tidemark a question, any question, about how their business is performing like ... Why isn't this product selling? What happens if we assign three more people to this project? What will our sales be next quarter?
Tidemark answers with charts and graphs. It even names the people in the company who could help with the project. It's like Google mixed withWolfram|Alpha, personalized for your job, on your tablet.
He's not the only one creating mobile, cloud-based analysis software. For instance, another hot startup, Anaplan, is doing the same and also doing well.
Still, Tidemark's approach — ask a question — is different. And it's already attracting attention. In the first 18 months since his product became available, his company is on track to hit $45 million in revenue, Gheorghe told us, growing 300% year over year. It has about 45 customers so far, with, on average, 180 business people at each customer using the product.
Tidemark has raised $93 million from Andreessen Horowitz, Greylock Partners, Redpoint Ventures, Silicon Valley Bank, and others.
SEE ALSO: Why Startup Founders Happily Give Up 90% Of Their Companies
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A Doutrina Obama e o Brasil - Marcos Troyjo

Se doutrina existe, o que é duvidoso, pois se trata apenas de retraimento, depois da mais longa guerra em que os EUA estiveram envolvidos, ela deveria ser chamada de "minimização de riscos".
O Brasil faz beicinho para a espionagem americana, e exige desculpas formais, como se isso fizesse alguma diferença no resultado final.
Cuidasse o governo de interesses concretos do país, já teríamos muito mais negócios....
Negócios???!!!
Aquele coisa de abrir mercados, regras estáveis para investimentos, respeito aos contratos???
Que coisa chata...
Paulo Roberto de Almeida 

Notas sobre a Doutrina Obama

Marcos Troyjo
Folha de S.Paulo, 9/05/2014

A atual fase da política exterior dos EUA é um exercício de introversão. Encolhimento da presença diplomático-militar no mundo. Menor interesse em Europa, América Latina e Oriente Médio. Suposta atenção prioritária à Ásia.
A Doutrina Obama contempla, como método, negociação sobre unilateralismo. Em termos de foco regional, deslocamento para o Pacífico. A essência da doutrina, contudo, reside em os EUA estarem mais voltados a si que a dilemas globais. Tal introversão é escolha, não sinal de enfraquecimento relativo. Nenhum país rivaliza com os EUA em forças convencionais, orçamento de defesa ou dissuasão nuclear.
Com o desmantelamento da Al-Qaeda, os EUA veem-se menos confrontados pelos "nanodesafios" geopolíticos que emergiram com o 11 de Setembro. Mediante a utilização intensa de drones para ataques cirúrgicos, dão-se ao luxo de "voltar para casa".
Já na grande geopolítica, Washington voltou a aceitar um mundo organizado em esferas de influência. Evita tabuleiros de elevado risco. É o caso da Ucrânia.
Republicanos criticam a tíbia liderança de Obama. Estivessem à frente do Departamento de Estado, pouco haveria de diferente. Mesmo o velho Kissinger tem vocalizado contra intervenções nessas "esferas", como o entorno geográfico russo. A propósito de eventuais intervenções, afirmou recentemente que "a gente sabe como essas coisas começam, não como terminam".
O principal legado dos anos Obama até agora é o combate ao terror e a morte de Bin Laden. Thomas Friedman brinca que "Obama é o drone mais rápido do Oeste". Em nome desses objetivos, promoveu-se onda de espionagem mesmo junto a parceiros tradicionais. A bisbilhotagem tirou peso moral de Washington. Os EUA são vistos cada vez mais como cínicos –pouco comprometidos com transparência, democracia e livre comércio.
A influência da política interna sobre a externa tem sido um pesadelo. A colaboração Casa Branca-Congresso é nula. Obama fala mais com teleprompters do que com parlamentares. Como nos EUA há dois partidos majoritários, mas inúmeras facções, o jogo político é um balaio de gatos tão confuso quanto o nosso. Resultado: Obama arrisca-se a não obter mandatos que o autorizem a concluir acordos de comércio no Pacífico e no Atlântico.
A exemplo das relações com o Brasil, muitos intercâmbios bilaterais murcharam. Nesse quadro, o Brasil oscila entre momentos de maior ou menor interesse em Washington. Estamos num daqueles períodos de "desapontamento" com o "no profile" da política externa brasileira e a percepção de que o sobe e desce recente de nossa economia configura mais um voo de galinha.
As relações governo a governo com Brasília estão oceanos aquém das oportunidades. Isso é muito ruim. Em comércio, investimento ou defesa, hoje não há iniciativas de monta entre as duas maiores democracias do Ocidente.
Tal distanciamento representa um dos principais desperdícios de parceria do mundo contemporâneo. E, no potencial irrealizado, perde mais o Brasil.
mt2792@columbia.edu
http://www1.folha.uol.com.br/colunas/marcostroyjo/2014/05/1451623-notas-sobre-a-doutrina-obama.shtml

Dedicado a todos os amigos brasileiros da ditadura cubana: ate onde chega a resistencia humana a falta de liberdade?

Cubano faz travessia de 4 dias em prancha de windsurf para chegar aos EUA

Atualizado em  10 de maio, 2014 - 06:51 (Brasília) 09:51 GMT
Foto: BBC Mundo
Martínez contou a história de sua travessia à BBC Mundo em uma praia na Flórida
Jorge Armando Martínez, de 28 anos, foi encontrado por pescadores no dia 21 de fevereiro nas pequenas ilhas Marquesas Key, ao sul do Estado americano da Flórida, em uma prancha de windsurf.
Os pescadores viram Martínez quando ele agitou os braços, cansados depois de uma travessia de quatro dias que partiu da praia Jibacoa, a leste de Havana, em Cuba.
O cubano sobreviveu à viagem carregando uma garrafa de água e dez balas, atravessando as águas infestadas de tubarões do estreito que separa Cuba dos Estados Unidos.
Martínez estava desidratado, muito cansado, faminto, com bolhas nas mãos e queimaduras de sol pelo corpo. Mas finalmente tinha alcançado seu sonho de chegar aos EUA.
"Meu sonho sempre foi estar aqui; em um país desenvolvido onde existe a oportunidade de trabalhar honradamente e poder viver como uma pessoa", disse Martínez à BBC Mundo em uma praia de Miami, já recuperado de sua aventura.
O cubano passou nove meses aprendendo e se aperfeiçoando no windsurf, estudando o clima do Estreito da Flórida, vendendo tudo o que tinha para se preparar para a travessia.
"Vendi todas as minhas coisas, de onde eu vivia. Fiquei praticamente com minha cama, meu ventilador e apenas com o equipamento com o qual iria fazer a viagem", afirmou.

Decisão

Martínez trabalhava com informática e comércio de joias mas havia muito tempo tomou a decisão de sair de Cuba. Há menos de um ano, decidiu que faria isso com uma prancha de windsurf.
A escolha do incomum meio de transporte ocorreu depois que ele não conseguiu comprar um motor para uma lancha junto com dois amigos - e o fato de ter tido uma filha.
"Tenho uma bebê de um ano e sete meses e foi quando percebi que ela poderia passar fome e necessidades. Eu estava acostumado [a passar fome e necessidades]. Mas a criança não. Eu a via quase sem comida e tinha de buscar uma forma de dar a ela uma vida melhor", disse.
O cubano comprou uma prancha usada por US$ 340 (cerca de R$ 751) e começou a fazer exercícios para conseguir a resistência e a força necessárias para atravessar o mar.
"Nadava, corria para aumentar a resistência, fazia exercícios com pesos na academia e, cada vez que tinha vento, ia para a água para aperfeiçoar minha técnica. Treinei muito forte durante os nove meses, quase sem alimentação (...) Passava muitas horas no mar, desde o meio-dia, quando o vento aumentava, até quase à noite", disse.
Foto: Arquivo Pessoal
Martínez treinou durante meses antes de começar a travessia para os EUA
"Durante a preparação praticamente me desliguei do mundo. Deixei de fazer tudo o que gostava: nada de cinema, nada de namoro, nada de filmes, nada de jogos. Apenas envolvido (com o plano de) sair do país", afirmou.
Martínez treinava com o primo, Humberto - que na última hora decidiu não viajar -, e com outros dois amigos, Henry e Duarte.

Telefonema e quedas

A viagem começou no dia 17 de fevereiro. Martínez pegou a prancha e a vela, colocou na mochila uma garrafa de água, dez balas, roupa para navegar e se proteger do sol e uma bússola de plástico, presente de um amigo. A avó costurou uma correia de couro na bússola, para que ele usasse o aparelho amarrado no pulso, como um relógio.
A família de Martínez não sabia que ele iria fugir do país.
"Disse a eles que iria acampar, iríamos navegar perto da praia de Jibacoa. A única pessoa que contei (sobre a fuga) foi minha filha, mas como é um bebê, não entendeu. (...) Fiz umas fotos e dei de presente a ela uma bonequinha", lembrou o cubano.
Já na praia de Jibacoa, prestes a começar a travessia, ele ligou para a irmã, contanto que iria fugir para os Estados Unidos.
O plano inicial era de uma viagem de cinco ou seis horas, mas acabou se transformando em uma odisseia de quatro dias e três noites no mar.
As dificuldades começaram quando um dos companheiros de viagem, Duarte, começou a ter problemas com o equipamento e caiu várias vezes, atrasando o grupo.
Na metade do caminho, os três tiveram que se separar e Martínez percebeu que não tinha mais forças para navegar.
"Estava sozinho no Estreito da Flórida e não podia me desesperar. Não podia ficar ali e não podia morrer. Tomei a decisão rápida de não perder mais tempo e abandonar a vela", contou o cubano a respeito do momento que começou a remar com o mastro da vela.
"Administrava a água, (...), sentia muita sede. O sol estava muito forte, me castigava muito, dava dores de cabeça. Na noite de quarta-feira comecei a alucinar. Era como se houvesse um bosque ao meu redor."

Tubarões ou navios

O cubano disse não ter visto tubarões, mas teve que fugir de vários navios mercantes temendo ser sugado pelos motores.
Na manhã do quarto dia, quando estava prestes a mudar de rumo por não encontrar terra, notou uma mudança na água e viu, à distância, os recifes da Flórida. "Minha alegria foi enorme", disse.
Naquele momento, o outro companheiro de viagem, Henry, já tinha chegado aos Estados Unidos. Em terra, ele avisou as autoridades sobre os dois outros companheiros de viagem no mar e a operação de buscas começou.
Duarte foi encontrado quase inconsciente, desorientado, flutuando em sua prancha, perto dos recifes. Ele foi repatriado. Martínez não queria correr o mesmo risco.
"Muitos helicópteros me procuravam, barcos. Mas, a cada vez que fica perto de uma, me deitava na prancha para que não me encontrassem. Era o momento final, se me recolhessem do mar, iriam me deportar."
Foto: Arquivo Pessoal
O cubano contou apenas para a filha que iria fugir para os Estados Unidos
Martínez conhecia a lei de Ajuste Cubano, pela qual os cidadãos de Cuba que cheguem aos Estados Unidos pelos próprios meios têm o direito de ficar.
O cubano conseguiu chegar a uma praia de Marquesas Key, onde ele foi encontrado pelos pescadores que deram água a ele e chamaram a Guarda Costeira.
Martínez foi levado então a um hospital onde ficou internado por quatro dias.
"Acho que ficarei muito bem aqui, pois gosto de trabalhar, gosto de lutar", disse Martínez.
Ele já está vivendo na casa de cubanos que viram sua história pela televisão e ofereceram ajuda.
Enquanto espera a documentação que permitirá que ele trabalhe, já começou a estudar inglês e recebeu uma oferta de emprego e uma loja de equipamentos para windsurf.
"No nível profissional, vou fazer muito. Quero trabalhar muito, juntar dinheiro e montar meus negócios para poder trazer minha filha e ajudar minha família."

"Nova Matriz Economica": quatro anos perdidos e mais heranca maldita da politica economica companheira - Gustavo Loyola

Gustavo Loyola
O Estado de S.Paulo, 11/05/2014

Configura-se no horizonte o cenário de um quadriênio perdido para o Brasil. Relatório divulgado pela OCDE na semana passada trouxe uma revisão para pior das projeções da entidade para a economia brasileira no corrente ano, juntando-se às previsões igualmente pessimistas do FMI e dos analistas participantes da pesquisa Focus do Banco Central (BC). A expectativa da maioria é a de que o PIB cresça abaixo de 2% neste ano, com a inflação beirando o teto da banda de tolerância estabelecido no regime de metas (6,5%). Se tais prognósticos se confirmarem, o Brasil apresentará crescimento médio em torno de 2% e inflação ao redor de 6% ao ano, entre 2011 e 2014.

O quadriênio perdido é filho bastardo da "Nova Matriz Econômica" que pretendia impunemente combinar juros baixos, câmbio competitivo e afrouxamento fiscal. O tiro saiu pela culatra. O País cresce menos, sua indústria continua pouco competitiva, apesar da depreciação da moeda, e a inflação se mantém teimosamente elevada. A "Nova Matriz" gerou também perda de credibilidade na política econômica e prejuízos à imagem do País perante os investidores internacionais.

É verdade que, nos últimos meses, o governo deu sinais de recuo em relação ao seu projeto da "Nova Matriz". Não se veem mais discursos presidenciais sobre "juros baixos" e o Banco Central conseguiu promover uma elevação da taxa básica de 7,25% para 11% nos últimos 12 meses. As restrições cambiais fruto da veleidade do "câmbio competitivo" foram desmontadas e o BC luta agora para evitar que a depreciação excessiva do real jogue mais combustível na inflação. Todavia a gestão fiscal continua frouxa e dependente de receitas extraordinárias ou de jogadas contábeis.

Além dos problemas na esfera macroeconômica, a gestão microeconômica também deixa muito a desejar e igualmente dificulta o desempenho da economia. Numa situação de baixo desemprego como ora existente, o crescimento maior do PIB depende do aumento do investimento e da aceleração do crescimento da produtividade. Porém, a intervenção do governo na economia vem produzindo o resultado oposto. As regras do jogo ficaram opacas para os empresários e cada vez mais as decisões de investimento tornam-se dependentes de alguma prebenda do Estado. Ora são as linhas de crédito subsidiadas do BNDES, ora é um regime especial de tributação, ora é a proteção contra a importação do exterior. Tais vantagens, porém, não estão disponíveis para todos os empreendedores e mesmo seus beneficiários têm dúvidas sobre a sustentabilidade dessa política ao longo do tempo.

Por outro lado, acumularam ineficiências e distorções na economia. O regime tributário é cada vez mais disfuncional e custoso para os contribuintes. As exigências burocráticas se multiplicaram pela necessidade de "enquadramento" do contribuinte a cada um dos regimes especiais.

Além disso, a má gestão setorial trouxe à baila o risco de falta de energia elétrica. Obviamente, existe uma séria questão hidrológica, mas o melhor gerenciamento do modelo em vigor poderia ter minimizado o risco de apagão. A redução voluntariosa de 20% nas tarifas de energia no ano passado está custando caro, principalmente por causa do aumento das incertezas para os operadores atuais e potenciais do setor elétrico e pela ampliação da necessidade de subsídios fiscais. Vale lembrar que a miopia nessa questão não foi monopólio do governo, já que entidades empresariais como a Fiesp apoiaram demagogicamente a medida.

O setor de combustíveis também sofre com os equívocos acumulados. A Petrobrás vem arcando com os custos do artificialismo de preços no mercado doméstico, além de estar sobrecarregada pela necessidade de investir no pré-sal em razão do modelo de exploração adotado pelo governo.

Por tudo isso, não será boa a herança que Dilma deixará para o próximo governo. Ajustes fortes e dolorosos serão necessários para evitar mais quatro anos perdidos de baixo crescimento e alta inflação. O retorno pleno às políticas macroeconômicas responsáveis e ao realismo dos preços administrados afetará o crescimento em 2015. Porém, seria um primeiro e necessário passo para a retomada sustentável do crescimento a partir do ano seguinte.

Postagem em destaque

Livro Marxismo e Socialismo finalmente disponível - Paulo Roberto de Almeida

Meu mais recente livro – que não tem nada a ver com o governo atual ou com sua diplomacia esquizofrênica, já vou logo avisando – ficou final...