Temas de relações internacionais, de política externa e de diplomacia brasileira, com ênfase em políticas econômicas, em viagens, livros e cultura em geral. Um quilombo de resistência intelectual em defesa da racionalidade, da inteligência e das liberdades democráticas.
O que é este blog?
Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida.
sábado, 12 de fevereiro de 2011
Apagao: uma palavra para apagar - The Economist goza do ministro brasileiro do apagao
Paulo Roberto de Almeida
Electricity in Brazil
The Economist, February 10th 2011
SÃO PAULO - IT WAS not a “blackout”, said Edison Lobão, merely a “temporary interruption of the electricity supply”. Brazil’s energy minister was speaking on February 4th after nearly 50m people across eight states in the country’s north-east had spent most of the night without power. Engineers are still investigating, but their preliminary conclusion is that a component in a substation failed just after midnight. That caused safety systems to malfunction, and transmission lines and then a power station to shut down.
Mr Lobão is trying to reserve the b-word for something more serious, which his government is determined to avoid: a big and sustained mismatch between electricity supply and demand. That last happened in 2001-02, after decades of growing energy use and low investment were followed by drought (70% of Brazil’s power comes from hydroelectric dams.) Back then, only rationing kept the lights on, and the after-effects dampened demand for some years.
Electricity use is growing strongly once more, rising by 7.8% last year. That is partly because Brazil’s economy is booming. But even if this changes, power use is unlikely to fall. Brazilians who have recently levered themselves out of poverty would give up much else before unplugging their first-ever fridges and washing machines. Luz Para Todos (Light for All), a government rural-electrification programme launched by Dilma Rousseff, the president, when she was energy minister, has hooked up more than 2.4m homes since 2003, and is continuing. The government reckons demand for electricity will rise by 5% a year over the next decade. Officials plan to mobilise investment totalling some 214 billion reais ($128 billion), from both private and public sources, in order to meet it.
Some of that will go on new fossil-fuel and nuclear plants, and some on biomass and wind energy. But the biggest chunk is for new hydroelectric projects. They are controversial, particularly the Belo Monte dam approved for the Xingu, a tributary of the Amazon in the northern state of Pará. This has been redesigned to avoid throwing a huge wall across the river. But it will still be Brazil’s second-biggest hydroelectric plant (after Itaipu), generating up to 11,230MW, will flood 500 square kilometres and will displace 20,000 people, mainly Indians.
On January 26th the environment ministry gave contractors the go-ahead to start clearing land for Belo Monte. Like other big projects, it has been repeatedly delayed by legal challenges from environmentalists, who prefer biomass, wind and energy-saving measures, and by the need to obtain environmental licences at each stage. Those are reasons why Brazilian firms want to build dams across the border in Peru (see article). It would be better for Brazil’s government to decide on each scheme according to the overall trade-off between energy security and environmental protection, with the environment ministry thereafter restricting itself to overseeing implementation, says Rodrigo Moita, an energy specialist at Insper, a São Paulo business school.
One way or another, Brazil is likely to avoid a new energy crunch, concluded a recent study by IPEA, a government-linked think-tank. But both cost and reliability are growing problems. Taxes mean that on average electricity costs two-thirds more in Brazil than in the United States. But the IPEA researchers expect the average price to rise further. Relying on hydro-generation in the Amazon means that electricity supply will be vulnerable to droughts and depend on long distribution lines to bring power to the populous south. These will be hard to maintain.
The strain is starting to show. Brazil suffered 91 big blackouts during 2010, up from 48 in 2008. In big cities short, localised power cuts are becoming common. One occurred when The Economist recently visited the research laboratory in Rio de Janeiro of Petrobras, Brazil’s oil giant. They have been happening at least once a week this (southern-hemisphere) summer, said the lab’s boss. Brazilians may have to get used to “temporary interruptions” every time they turn up their air-conditioners.
Ganhos de produtividade: quando os socialistas vao aceitar isso?
Socialistas em geral se interessam pelo nível dos salários, pela distribuição dos ganhos e pela repartição das riquezas, de forma geral, esquecendo-se que tudo isso precisa ser ganho, produzido, criado em primeiro lugar.
Os alemães, que tinham o maior custo salarial unitário da Europa, com benefícios sociais extensíssimos -- colônia de férias com muitas amenidades para todos os trabalhadores e, curiosamente, eram os que menos trabalhavam na Europa, com dezenas de feriados -- aprenderam uma lição, com a unificação e com as diversas crises que eles viveram depois dela: não dá para viver distribuindo sem produzir.
Voltaram aos velhos hábitos de trabalho duro e de ganhos de produtividade.
Os franceses, e os brasileiros, deveriam aprender com isso.
Paulo Roberto de Almeida
Compétitivité allemande, la myopie française
Frédéric Lemaître
Le Monde, 12.02.11
Le contraste est saisissant. Fin 2008, Nicolas Sarkozy ne pouvait cacher sa satisfaction : "La France agit, l'Allemagne réfléchit", ironisait-il, opposant la rapidité de la réaction française à la prudence allemande face à la crise financière. Février 2011 : Nicolas Sarkozy et Angela Merkel présentent le "pacte de compétitivité" que, selon eux, l'Europe devrait adopter, mais nul ne s'y trompe : si l'idée initiale est effectivement française, le contenu dudit pacte est allemand.
Dans le fameux couple, l'Allemagne a pris le leadership. Il est vrai qu'en matière de compétitivité, les chiffres parlent d'eux-mêmes. En 2010, la France affiche son huitième déficit commercial d'affilée : 51,4 milliards d'euros, alors que l'Allemagne présente un excédent de 154,3 milliards, le dix-septième d'affilée.
Pour expliquer cette divergence, gauche et droite avancent la même explication : le coût du travail, qui serait désormais moins élevé de l'autre côté du Rhin. L'institut COE-Rexecode a remis, fin janvier, à Eric Besson, ministre de l'industrie, un énième rapport sur l'écart de compétitivité entre les deux pays. On y lit qu'"il ne fait aucun doute que le coût de l'heure de travail a augmenté plus rapidement en France qu'en Allemagne depuis dix ans, et qu'il s'établit, aujourd'hui, au moins au niveau du coût allemand et plus probablement au-dessus. En outre, les coûts salariaux unitaires (...) qui tiennent compte de l'évolution relative de la productivité, ont progressé d'un peu moins de 3 %, entre début 2000 et fin 2007 en France, alors qu'ils reculaient de 11 % en Allemagne. L'écart qui s'est creusé est ainsi de 14 % et suffit à expliquer très largement la divergence de compétitivité."
En réponse, la fondation Terra Nova, proche du Parti socialiste, expliquait, le 7 février, qu'"on commente le dynamisme économique de l'Allemagne : c'est pourtant son atonie qui est frappante. L'explication est simple : le boom des exportations n'a pas relancé la croissance, car il a été gagé sur la contraction de la demande interne. La logique politique implicite est insoutenable : appauvrir les salariés allemands pour qu'ils soient compétitifs sur le marché mondial. Cet appauvrissement est réel : le revenu par habitant allemand était supérieur de 15 % à la France en 2000 ; il est aujourd'hui inférieur de 10 %."
Que l'Allemagne, après une décennie passée à gérer les conséquences de sa réunification, fasse tout, depuis dix ans, pour redevenir compétitive, en ayant notamment recours à une réelle modération salariale, est évident. Les lois Hartz, adoptées par le gouvernement SPD-Verts au début des années 2000, ont visé à remettre les chômeurs au travail et à accroître la flexibilité. Les demandeurs d'emploi doivent prendre le poste qu'on leur propose, même s'il ne correspond pas à leur qualification et n'est qu'à temps partiel.
Sur une population active de 60 millions de personnes, on compte 5 millions de salariés à temps partiel, plus 5 millions de personnes disposant d'un "mini-job" (400 euros pour vingt heures par semaine) et près de 1 million d'intérimaires. Or ces derniers gagnent environ deux fois moins que les salariés qu'ils sont supposés remplacer. Un intérimaire sur huit a d'ailleurs droit aux prestations sociales réservées aux personnes pauvres. Résultat : 15,5 % des Allemands vivaient en 2008 (derniers chiffres connus) sous le seuil de pauvreté, un chiffre légèrement inférieur à la moyenne européenne, mais en nette augmentation par rapport aux années précédentes.
Cela ne signifie pas que le pays s'appauvrit mais que les inégalités augmentent. Car, globalement, le pays va bien. L'hebdomadaire The Economist (du 5 février) parle même de "miracle allemand". Si l'on prend l'évolution du produit national brut (PNB) par habitant, note le journal, l'Allemagne est le pays du G7 où la croissance a été la plus forte ces dix dernières années : + 0,9 % par an en moyenne, davantage qu'aux Etats-Unis (+ 0,7 %) et en France (+ 0,6 %). Les chiffres du Fonds monétaire international (FMI) ne corroborent pas l'analyse de Terra Nova. En 2000, le PIB par habitant était un peu plus élevé en Allemagne qu'en France (25 130 euros contre 24 430 euros) et cet écart a tendance à croître. En 2010, le PIB par habitant était de 27 470 euros en Allemagne, contre 25 792 euros en France.
Il y a peu de chances que l'écart se réduise en 2011 : le moral des chefs d'entreprise allemands n'a jamais été aussi haut, et les instituts de prévision misent sur une croissance comprise entre 2,5 % et 3 % cette année - plus qu'en France. Les salariés devraient en profiter. Pour la première fois depuis 1994, le pouvoir d'achat réel a augmenté de 1,1 % en 2010, selon l'institut WSI, proche des syndicats. Pour 2011, les négociations salariales avancent rapidement. Volkswagen a conclu, le 8 février, avec le syndicat IG Metall, un accord prévoyant une hausse de 3,2 % des salaires, en 2011, plus une prime comprise entre 500 et 890 euros.
Pour remercier les salariés qui ont accepté, en 2009, de passer à temps partiel pendant la crise, plusieurs entreprises, comme Siemens ou Bosch, ont avancé de plusieurs mois les augmentations de 2011. Daimler va distribuer 125 millions d'euros de primes à ses salariés dans le monde, soit près de 1 000 euros par personne.
Croire que c'est surtout grâce à la modération salariale que l'Allemagne est plus compétitive que la France sur les marchés mondiaux relève, au mieux, de la myopie. Un technicien travaillant dans l'automobile n'a rien à envier à son collègue français. En revanche, les caissières des supermarchés sont encore plus exploitées en Allemagne, et les emplois de services à la personne y sont payés une misère.
Une anecdote résume la différence entre les deux pays. Commentant le déficit du commerce extérieur français, le secrétaire d'Etat Pierre Lellouche a indiqué qu'"il reflète essentiellement l'évolution de la facture énergétique". Nous voilà rassurés. En revanche, Mme Merkel a jeté un froid en indiquant que le monde n'attendait pas l'Allemagne pour innover, et qu'il ne saurait être question de se reposer sur ses lauriers.
Article paru dans l'édition du 13.02.11
Egito resolvido; agora a hora do Iran?: acabam de proibir dia dos namorados
A teocracia iraniana acaba de proibir o St. Valentine's Day, ou dia dos namorados na tradição americana, que deve ocorrer nesta próxima semana, no mesmo momento em que estão convocadas duas grandes manifestações em Teheran: uma a favor do regime, claro, para comemorar a revolução de 1979 (com seus camponeses trazidos em ônibus do governo), a outra para sustentar as revoluções na Tunísia e no Egito, convocada pela oposição (o "movimento verde") e certamente objeto de repressão preventiva da Guarda Revolucionária.
Teremos mortos, certamente, nessa segunda manifestação, e muitos presos, e mais execuções, contra prisioneiros políticos, mais repressão, mais barbaridades, que serão condenadas pela comunidade internacional (com notas do MRE condenando a violência e apelando para uma solução pacífica).
Abaixo uma matéria sobre o Irã.
Paulo Roberto de Almeida
Iran Girds for Anti-State Protests
By FARNAZ FASSIHI
The Wall Street Journal, February 12, 2011
The Iranian state commemorated the 32nd anniversary of its Islamic Revolution on Friday with victory parades, as it tried to squelch counter demonstrations planned across the country for Monday.
Iran’s pro-democracy Green Movement has called people to the streets in solidarity with protestors in Egypt and Tunisia, as the call gained momentum on blogs and social networking sites, with over 30,000 people pledging to participate on one protest group’s Facebook page.
Iranian youth activists got a nod from Wael Ghonim, the Google executive and Egyptian protest leader, who showed up on Tahrir Square wearing the signature green wrist band of Iran’s opposition.
“I tell all Iranians that you should learn from Egyptians because we learned from you,” Mr. Ghonim told an Iranian human rights group on Thursday. His comments and picture were widely posted on opposition websites and blogs.
In Tehran and other big Iranian cities this week residents scribbled on paper money, “End executions, stop dictatorship,” and spray painted “Tahrir Square”—the central location of recent Egyptian protests—on traffic signs on Tehran’s Azadi square, the site of Iran’s anti-government protests in 2009.
Word of the Monday protests spread in buses and taxes, and one Tehran resident said neighbors buzzed each other’s doorbells to tip them off.
“We called for a demonstration to show our movement is alive and to stop the Iranian government’s propaganda abuse of pro-democracy movements in the region,” said opposition leader Mehdi Karroubi through an intermediary.
Mr. Karoubi has been under house arrest in Tehran since Thursday with only his wife permitted to visit him and all communication to his home cut off, according to his website. At least six relatives and advisors to Mr. Karoubi and opposition leader Mir Hossein Mousavi have been arrested in the past day, their offices said.
Iran’s leadership has said in recent weeks that the 1979 Islamic Revolution has inspired the popular uprisings in the region. Several Egyptian and Tunisian opposition parties have publicly rejected that notion.
On Friday, Iranian state media broadcast scenes of pro-government protests in Tehran with people waving flags and chanting “Death to America.” A split screen showed Egyptians gathering in Tahrir Square.As news broke of Egyptian President Hosni Mubarak’s resignation, Iranian state television ran headlines of “between two revolutions, Egypt and Iran.”
Iranian officials said in recent days that if people wanted to show support for the regional movements they should join the government-sanctioned rally rather than the opposition rallies, which it said aimed to sow divisions.
The government has already begun preemptive measures to stop Monday’s planned demonstration by deploying larger-than-normal numbers of security forces around Tehran.
Revolutionary Guard commander Hossein Hamedani said on Tuesday the opposition supporters were “nothing but dead corpses,” according to the official news agency IRNA.
Since uprisings swept across the Middle East last month, Iran’s government has taken extraordinary measures to suppress dissent. It has executed one person every nine hours since Jan. 1, breaking the per- capita world record, human rights groups say. In January alone, Iran executed 87 people, the state media reported. That one-month tally is higher than the total annual executions in 2005, the year President Mahmoud Ahmadinejad came to power.
Analysts say the judicial process has been hasty and at least three victims were political prisoners arrested during the 2009 anti-government protests.
“The executions are a political message to the population: ‘don’t even think about unrest, we are in control and this is your punishment,’ ” said Hadi Ghaemi, the director of International Campaign for Human Rights in Iran, an independent organization based in New York.
Iranian officials defended the executions, all by hanging, by saying the victims were criminals charged with drug trafficking, adultery and other crimes.
Ramin Mehmanparast, spokesman for Iran’s foreign ministry, told reporters this week that Iran rejected the international outcry over the executions. “It is really deplorable that those countries which claim to defend human rights and pose as civilized support cases involving crime, adultery or drug trafficking,” Mr. Mehmanparast said.
The executions have caused many ordinary middle class families to retreat from political activism because of the high potential costs to their families’ safety.
Others, mostly student activists and youth, say the execution reports are making them more resolved to fight for more political freedom. “Yes we are all afraid of violence but we are no less than the Egyptians, if they can do it so can we,” said a 32-year-old marketing consultant.
The spike in executions is bringing international repercussions for Iran. The Netherlands suspended diplomatic ties with Iran and recalled its ambassador. over the case of an Iranian-Dutch woman, Zahra Bahrami.
Ms. Bahrami, 45 years old, was arrested at a protest in 2009 and first charged with threatening national security by sending information to foreign media outlets. She was subsequently charged with drug trafficking and executed on Jan. 29. Ms. Bahrami’s family said she was an innocent political prisoner and they weren’t notified of the execution nor the location of her body, which they say was secretly buried.
Fatemeh Akhalghi’s husband, Iranian-Canadian Saeed Malekpour, was given the death sentence in December on charges of helping opposition websites and creating pornographic websites, accusations the family denies.
“I live in panic every day I think they might hang him in secret,” Ms. Akhlaghi says in a telephone interview from Canada. “It’s all about teaching other dissidents a lesson.”
Write to Farnaz Fassihi at farnaz.fassihi@wsj.com
sexta-feira, 11 de fevereiro de 2011
Acabou o pais de todos? (perguntar ofende, ao que parece...)
BRASIL, um país de todos
Agora parece que virou:
País Rico é País sem Pobreza
Parece que perderam a imaginação também.
Eu realmente gostaria de encontrar o gênio do marketing que encontrou, bolou, tropeçou nesse slogan tão imaginativo, tão criativo, tão diferente, tão longe do banal e do esperado, tão tautológico, tão idiota...
Acabou a diplomacia Sul-Sul? (perguntar nao ofende...)
Assis Moreira | De Genebra
Valor Econômico, 11/02/2011
O Brasil vai se posicionar, tema por tema, e sem alianças automáticas, na reunião do G-20 que acontece semana que vem, em Paris, sob a presidência da França. Fontes do governo sinalizam que o país tratará de questões cruciais, como câmbio, volatilidade dos preços agrícolas e reforma do sistema monetário internacional, de maneira pragmática e centrado no interesse nacional.
A grande questão nos últimos dias tem sido se o Brasil vai evoluir sua posição sobre a guerra cambial e os desequilíbrios internacionais, considerando de um lado a forte relação comercial e de investimentos com a China, e de outro, a demanda dos EUA para que o país participe de "esforço multilateral" para pressionar Pequim e outros países com moedas desvalorizadas.
O país terá posição de equidistância entre EUA e China, indica uma alta fonte. Brasília tem criticado americanos e chineses com moedas desvalorizadas, enquanto o Brasil está com a moeda mais valorizada entre os membros do G-20, situação pouco suportável para exportadores e para a competitividade.
O diretor-executivo do Brasil, e de mais oito países, no Fundo Monetário Internacional (FMI), Paulo Nogueira Batista Junior, expressa sua opinião sobre o que, no governo, se fala apenas informalmente. "A posição no G-20 deve ser centrada no interesse nacional" diz. "Com o mundo tão instável, e mudando tão rapidamente, é difícil, talvez pouco aconselhável, buscar manter relações inalteradas, estáveis e de longo prazo com outros paises, com exceção provavelmente do Mercosul e da América do Sul. Todas as alianças financeiras, econômicas, devem passar por reavaliação constante."
No FMI, a aliança dos Bric - Brasil, Rússia, Índia e China - foi muito forte em 2008 e 2009, mas não mostrou a mesma coesão em 2010, pela divergências sobretudo com os chineses. Na reforma das cotas, concluída ano passado, Pequim adotou postura mais branda que os outros três integrantes do grupo, não insistindo tanto numa transferência mais expressiva de poder dos desenvolvidos para os emergentes. A China foi o país que obteve os maiores ganhos na reforma das cotas.
Ou seja, não há aliança automática com emergentes ou China. Diferentes assessores do governo notam que o Brasil tem interesses muito diversificados, e as alianças evoluem.
Em temas cruciais da agenda do G-20 e do FMI, as coincidências de posição variam conforme os parceiros. O Brasil está mais próximo da França e da China, e mais distante dos EUA e do Canadá, por um sistema monetário internacional menos dependente do dólar e contra o "exorbitante privilégio" da moeda americana. Sobre gestão do movimento de capitais, os franceses estão mais próximos da posição brasileira. Sobre volatilidade dos preços agrícolas, o país tem proximidade com os EUA, que tambem são exportadores de commodities.
"Se nossos interesses forem coincidentes com a China ou EUA, estaremos com um ou outro no G-20", diz Nogueira Batista, falando em nome pessoal. "Se os americanos tiverem algo a nos oferecer, não temos por que não ter posições e atuacao comum com eles. Mas o mesmo se aplica aos chineses ou franceses."
Na semana que vem, em Paris, o ministro da Fazenda, Guido Mantega, e o presidente do Banco Central, Alexandre Tombini, devem colocar em ação esse posicionamento. Discutirão com seus colegas do G-20 uma lista de "parâmetros indicativos" para definir países com déficits ou superávits comerciais excessivos e fazer correções em suas políticas.
O Valor apurou que os quatro indicadores na mesa são: contas correntes, taxa de câmbio e reservas, posição das finanças públicas (déficit fiscal ou dívida) e finanças públicas (poupança ou dívida). A lista tem apoio da "maioria dos países", portanto não de todos. E como o G-20 é um mecanismo de consenso, basta um país se opor para uma proposta naufragar.
Sem surpresa, a China quer frear a discussão sobre câmbio, temendo que o exercício seja basicamente para pressionar pela revalorização de sua moeda. Outros países tentar convencer Pequim que não se trata de pacote anti-China. Mas Pequim quer saber desde já o resultado de avaliações futuras.
Sobre a volatilidade dos preços agrícolas, a França aparece com uma nova prioridade a cada dia. Agora, a ministra de Finanças, Cristine Lagarde, fala que o objetivo é "proteger os consumidores".
De seu lado, o Brasil quer evitar regulação de mercado, mas já aceita examinar os impactos da volatilidade das commodities, em especial dos aumentos recentes de preços, sobre os países importadores mais pobres, que são afetados com o aumento do custo de alimentos.
A desastrada diplomacia de Lula - Joao Mellao Neto
Paulo Roberto de Almeida
A desastrada diplomacia de Lula
João Mellão Neto
O Estado de S.Paulo, 11 de fevereiro de 2011
Aos 40 dias de governo, Dilma Rousseff tem dado seguidos sinais de que sua gestão não será uma continuação da anterior. Nem poderia. Ela não teria como competir com Lula no seu principal quesito, que é o carisma. Ele tem uma história de vida fascinante, à qual alia uma retórica arrebatadora. Dilma terá de compensar tudo isso firmando uma imagem diferente. Em princípio - ao que parece - ela o fará primando pela racionalidade, pela firmeza e pela eficiência. Isso tudo a levará a divergir de seu criador. Ao menos no que tange aos aspectos mais polêmicos e heterodoxos de sua administração. Política exterior, por exemplo. Dilma já declarou que se vai contentar em defender valores universais, tais como os direitos humanos. E, também, em respeitar e fazer que sejam respeitados todos os acordos e contratos que forem estabelecidos com as demais nações.
Dilma não pretende seguir a espetaculosa diplomacia de Lula. Nos últimos oito anos, o nosso incansável ex-presidente perambulou e predicou pelo mundo inteiro. Agora já dá para fazer um balanço dos resultados.
Lula fez-se presente nas mais obscuras e desconhecidas nações da África. Oficialmente o fez para incrementar o nosso comércio. Na prática, tudo o que conseguiu foi alimentar nossa curiosidade por geografia.
Como um pai generoso, mostrou-se condescendente com todas as diabruras de nossos vizinhos, aqui, da América Latina. Triplicou o valor que o Brasil paga pela eletricidade do Paraguai, entregou refinarias brasileiras à Bolívia, defendeu intransigentemente a Venezuela, exaltou o regime de Cuba e cedeu a todas as chantagens comerciais da Argentina. Tudo a pretexto de manter uma política de boa vizinhança.
Comprou briga com os EUA a título de reafirmar a nossa autonomia, reconheceu a China como "economia de mercado", cortejou a França como "parceira estratégica", irritou tanto árabes como israelenses ao tentar intermediar os seus conflitos e se indispôs com o resto do mundo ao dar legitimidade ao regime vira-latas de Ahmadinejad, no Irã.
Fez tudo isso com o manifesto objetivo de conseguir para nós uma cadeira permanente no Conselho de Segurança da ONU. E também, segundo ele, para fazer brilhar a imagem do Brasil no exterior. Quais foram os resultados? Vamos lá.
Os países africanos receberam Lula com grandes festas, e não passou disso. No que diz respeito ao comércio, eles não têm dinheiro para comprar nada da gente e nós não temos interesse em comprar nada deles. Fazer um intercâmbio de coqueiros talvez funcione.
Aqui, na América Latina, a imagem do Brasil é a de um grande e balofo cão São Bernardo que, na ânsia de agradar, faz papel de bobo perante os seus coleguinhas menores. A tão almejada "liderança natural" do Brasil no subcontinente, assim, ainda está muito longe de ser alcançada.
Ao contrário. Na Unasul e no Foro de São Paulo quem dá as cartas é Hugo Chávez, que, aliás, se valeu da vaidade e da boa-fé de Lula para nos pôr em situações difíceis. Foi ele que instigou Evo Morales, da Bolívia, a nacionalizar as empresas brasileiras e também transformou a nossa embaixada em Honduras em casa de repouso do ex-presidente de lá.
Lula dispôs-se até a enviar tropas brasileiras para garantir a paz no Haiti. Nossos soldados estão nesse país até hoje. E já faz mais de seis anos. Ninguém sabe quando e como sairemos de lá. Que benefício este gesto de generosidade nos trouxe? Nenhum. Quando ocorreu algo realmente sério - um terremoto -, os norte-americanos trataram de desembarcar por lá e resolver o problema sozinhos. Não confiaram nos nossos pracinhas para nada.
A propósito dos EUA, os nossos gestos de hostilidade a eles serviram apenas para reafirmar a nossa pretensa autonomia terceiro-mundista. Em termos comerciais e políticos, foi um verdadeiro desastre. Logo que assumiu a presidência, Barack Obama cuidou de afirmar, em público, que Lula era "o cara". O nosso presidente levou a gentileza ao pé da letra, acreditou que era realmente um sujeito "especial", e passou a esnobar o colega e o seu país.
Não que os norte-americanos tenham ficado muito sentidos com isso. Apenas o Departamento de Estado riscou o Brasil do mapa e, em consequência, nós perdemos uma chance histórica de vender etanol a eles. Obama já tinha declarado a sua intenção de buscar, em curto prazo, fontes "limpas" de combustível.
Quanto aos outros dois países ricos que Lula cultivou, ocorreu o seguinte: a China aproveitou o status de economia de mercado que o Brasil lhe concedeu para nos entupir de bugigangas fabricadas por lá. E nós não podemos mais levantar nenhuma barreira contra isso. Já quanto à França, a simpatia dela nos custou a promessa de lhes comprarmos três dezenas de aviões de combate.
Agora, a obra-prima da desastrada diplomacia lulista foi a inconsequente tentativa de intermediar um acordo em torno do programa nuclear iraniano. Será que o nosso ex-presidente estava tão cheio de si a ponto de acreditar - como ele mesmo declarou em público - que estava "conseguindo, em 24 horas, o que os americanos não obtiveram em 20 anos"?
O que o Brasil conseguiu, de fato, foi atrapalhar a negociação internacional de sanções contra o Irã. O mundo zangou-se por causa da nossa intromissão e o Brasil ficou com a fama de "parceiro não confiável".
Até os países africanos - que Lula tanto cultivou - votaram contra a proposta brasileira na ONU. E nós contávamos com o apoio deles... Com tudo isso, o tão almejado assento permanente no Conselho de Segurança ficou ainda mais distante.
Pensando bem, será que valeu a pena?
JORNALISTA, DEPUTADO ESTADUAL, FOI DEPUTADO FEDERAL, SECRETÁRIO E MINISTRO DE ESTADO. E-MAIL: J.MELLAO@UOL.COM.BR. BLOG: WWW.BLOGDOMELLAO.COM.BR
In praise of an owl (tergiversando) - Paulo Roberto de Almeida
Acho que todas essas características contraditórias são próprias do pensamento curioso, animado de um ceticismo sadio, das almas sensíveis aos desígnios da criação inovadora, mas também da preservação da boa tradição. É a coruja quem fica por cima do ombro do filósofo, provavelmente assoprando-lhe ao ouvido o que ele poderia cogitar sobre uma dada situação na vida, ou sugerindo-lhe alguma solução genial a um problema inesperado.
Paulo Roberto de Almeida
(extrato de um texto de 23/12/2005)
Guia dos Arquivos Americanos sobre o Brasil - Paulo Roberto de Almeida
Meu cuidado, como sempre, era com o Brasil, em suas múltiplas interações com os EUA. Organizei três livros, enquanto estive lá: um levantamento sobre a produção dos brasilianistas (farei um post sobre isso), um debate sobre as relações Brasil-EUA (também farei um post específico), e um Guia dos Arquivos Americanos sobre o Brasil (já que não deu para copiar as centenas de milhares de páginas de documentação diplomática lá existentes).
Este último, encontra-se disponível para download, online:
GUIA DOS ARQUIVOS AMERICANOS SOBRE O BRASIL
Coleções Documentais sobre o Brasil nos Estados Unidos
Organizadores: Paulo Roberto de Almeida, Rubens Antônio Barbosa e Francisco Rogido Fins
(Brasília: Funag, 2010, 244 p.; ISBN: 978-85-7631-274-1)
ÍNDICE
AGRADECIMENTOS
APRESENTAÇÃO
APRESENTAÇÃO GERAL DO PROJETO RESGATE: Esther Caldas Bertoletti (Biblioteca Nacional - IHGB)
PREFÁCIO: Embaixador Rubens Antonio Barbosa
INTRODUÇÃO: Paulo Roberto de Almeida e Francisco Rogido
1. NATIONAL ARCHIVES AND RECORDS ADMINISTRATION
1.1. Informações gerais
1.2. Principais Record Groups relacionados com o Brasil
1.2.1. RG 39 – Department of Treasury, Bureau of Accounts
1.2.2. RG 40 – Department of Commerce
1.2.3. RG 43 – International Conferences, Commissions and Expositions
1.2.4. RG 59 – Department of State
1.2.5. RG 63 – Committee on Public Information
1.2.6. RG 65 – Federal Bureau of Investigation
1.2.7. RG 84 – Foreign Service Posts of the Department of State
1.2.8. RG 90 – Public Health Service
1.2.9. RG 122 – Federal Trade Commission
1.2.10. RG 166 – Foreign Agricultural Service
1.2.11. RG 169 – Foreign Economic Administration
1.2.12. RG 229 – Office of Inter-American Affairs
1.2.13. RG 263 – Central Intelligence Agency
1.2.14. RG 275 – Export-Import Bank of the United States
1.2.15. RG 333 – International Military Agencies
1.3. Materiais referentes ao Brasil
1.3.1. Disponíveis no Brasil
1.3.2. Disponíveis nos EUA
2. BIBLIOTECAS PRESIDENCIAIS
2.1. Herbert Hoover Library
2.1.1. Informações gerais
2.1.2. Materiais referentes ao Brasil
2.2. Franklin D. Roosevelt Library
2.2.1. Informações gerais
2.2.2. Materiais referentes ao Brasil
2.3. Harry Truman Library
2.3.1. Informações gerais
2.3.2. Materiais referentes ao Brasil
2.4. Dwight D. Eisenhower Library
2.4.1. Informações gerais
2.4.2. Materiais referentes ao Brasil
2.5. John F. Kennedy Library
2.5.1. Informações gerais
2.5.2. Materiais referentes ao Brasil
2.6. Lindon B. Johnson Library
2.6.1. Informações gerais
2.6.2. Materiais referentes ao Brasil
2.7. Nixon Presidential Materials Staff
2.7.1. Informações gerais
2.7.2. Materiais referentes ao Brasil
2.8. Gerald R. Ford Library and Museum
2.8.1. Informações gerais
2.8.2. Materiais referentes ao Brasil
2.9. Jimmy Carter Library
2.9.1. Informações gerais
2.9.2. Materiais referentes ao Brasil
2.10. Ronald Regan Library
2.10.1. Informações gerais
2.10.2. Materiais referentes ao Brasil
2.11. George Bush Library
2.11.1. Informações gerais
2.11.2. Materiais referentes ao Brasil
2.12. William J. Clinton Presidential Library and Museum
2.12.1. Informações gerais
2.12.2. Materiais referentes ao Brasil
2.13. George W. Bush Presidential Library
2.13.1. Informações gerais
2.13.2. Materiais referentes ao Brasil
3. OUTRAS BIBLIOTECAS E INSTITUIÇÕES
3.1. Library of Congress – Washington, DC
3.1.1. Informações gerais
3.1.2. Materiais referentes ao Brasil
3.2. Oliveira Lima Library – Washington, DC
3.2.1. Informações gerais
3.2.2. Materiais referentes ao Brasil
3.3. Benson Latin American Collection – Austin, TX
3.3.1. Informações gerais
3.3.2. Materiais referentes ao Brasil
3.4. John Carter Brown Library – Providence, RI
3.4.1. Informações gerias
3.4.2. Materiais referentes ao Brasil
3.5. Columbus Memorial Library – Washington, DC
3.5.1. Informações gerais
3.5.2. Materiais referentes ao Brasil
3.6. Yale University – New Haven, CT
3.6.1. Informações gerais
3.6.2. Materiais referentes ao Brasil
3.7. Howard-Tilton Memorial Library – New Orleans, LA
3.7.1. Informações gerais
3.7.2. Materiais referentes ao Brasil
3.8. Joseph Mark Lauinger Library – Washington, DC
3.8.1. Informações gerais
3.8.2. Materiais referentes ao Brasil
3.9. Newberry Library – Chicago, IL
3.9.1. Informações gerais
3.9.2. Materiais referentes ao Brasil
3.10. Smithsonian Institution – Washington, DC
3.10.1. Informações gerais
3.10.2. Materiais referentes ao Brasil
3.11. New York Public Library – New York, NY
3.11.1. Informações gerais
3.11.2. Materiais referentes ao Brasil
3.12. National Security Archive – Washington, DC
3.12.1. Informações gerais
3.12.2. Materiais referentes ao Brasil
3.13. Center for Research Libraries - Latin American Microform Project
3.13.1. Informações gerais
3.13.2. Materiais referentes ao Brasil
4. APÊNDICES
4.1. RG 59 – General Records of the Department of State
4.1.1. Microfilmes disponíveis no Brasil
4.1.2. Microfilmes disponíveis nos EUA
4.2. RG 263 – Central Intelligence Agency
4.3. Chefes de Missão dos Estados Unidos no Brasil, 1825-2010
4.4. Chefes de Missão do Brasil nos Estados Unidos, 1824-2010
4.5. Modelo de carta para recurso ao FOIA
4.6. Recursos para pesquisa online
4.7. Feriados nacionais
5. REFERÊNCIAS BIBLIOGRÁFICAS
Disponível em dois formatos:
1) Com capa, no site do organizador principal:
http://www.pralmeida.org/05DocsPRA/2200GuiaArquivosEUA2010.pdf (8.9 MB)
1) Sem a capa, no site da Funag:
http://www.funag.gov.br/biblioteca-digital/pdfs_livros/lancamentos/pdf_guia_dos_arquivos_americanos.pdf (21,1 MB)
A frase da semana: contra o consenso - Margaret Thatcher
Margaret Thatcher
=======
Cabe lembrar, aliás, que o título que eu dei a este post, corresponde a um livro, de um jornalista conhecido (que aliás eu não tenho, mas devo ter lido muitos desses textos nas duas publicações):
Contra o Consenso - Ensaios e Críticas
Reinaldo Azevedo
São Paulo: Editora Barracuda, 2005
ISBN: 8598490113
ISBN-13: 9788598490113
Alguns dos melhores ensaios e resenhas publicados entre maio de 1998 e março 2005 na revista Bravo! e nas versões impressa e online do Primeira Leitura.
O besteirol do Forum Social Mundial: uma observacao certeira
Acabo de publicar um livro dedicado precipuamente a esta finalidade:
Globalizando: ensaios sobre a globalização e a antiglobalização
(Rio de Janeiro: Lumen Juris Editora, 2010, xx+272 p.; ISBN: 978-85-375-0875-6).
Mas confesso que já não tenho mais paciência, nem tempo, de ficar lendo tanta bobagem que se escreve e se diz nesses piqueniques inúteis da antiglobalização.
Assim, com exceção de um artigo mais recente, de caráter genérico, abordando tanto o Fórum Econômico de Davos quanto o de seus oponentes, este aqui:
Fórum Econômico e Fórum Social: dois mundos impossíveis e contraditórios?
Brasília, 7 fevereiro 2011, 5 p.
Comentários sobre o WEF e o FSM, criticando ambos.
Mundorama (8.02.2011).
Relação de Originais n. 2244; Publicados n. 1022.
nem procurei saber o que acontecia em Dacar, tal a quantidade de bobagens que normalmente é debitado, em quantidades monumentais, nesse tipo de encontro.
Mas um colega de lista destacou dois trechos primorosos de um dos documentos que circulou por lá e fez um diagnóstico preciso, necessariamente cruel:
Seminário A busca de paradigmas de civilização alternativos e a agenda da transformação social
Dakar, Senegal – 7 a 10 de fevereiro de 2011
Nota conceitual do Grupo de Reflexão e Apoio ao Processo FSM (GRAP-FSM)
"O Fórum Social Mundial 2011 enfrenta o desafio de auxiliar atores e movimentos que resistem à globalização neoliberal a construírem um horizonte de superação sistêmica da ordem capitalista, capaz de conectar e potencializar uma grande multiplicidade de lutas dando-lhes um sentido de transição para uma ordem mundial sustentável social e ambientalmente – ou, o que é o mesmo, um mundo de justiça ambiental e social.
(...)
O capitalismo lucra com todas as formas de desigualdade, deslocando a produção para onde seus custos são mais baixos, criando um mundo ao mesmo tempo muito mais globalizado e fragmentado. O crescimento dos chamados “emergentes” amplia o numero de assalariados em centenas de milhões e das classes médias em dezenas de milhões, isto é, integra como consumidores novas parcelas da população mundial. A máquina capitalista move-se na lógica de crescer mais, ampliar exportações e importações, produzir e consumir mais bens industriais e criar e utilizar serviços cada vez mais complexos, mercantilizar tudo numa dinâmica de obsolescência planejada, uso privado, desperdício e descartabilidade. Na medida que centenas de milhões de pessoas mais perseguem a felicidade através do modo de vida consumista, demandam cada vez mais recursos: energia barata, matérias primas industriais, alimentos e serviços ambientais."
Comentário final e definitivo:
O primeiro parágrafo é um primor. O redator conseguiu juntar quase todos os chavões esquerdopatas em apenas quatro linhas. O resultado é quase ininteligível. No último parágrafo os arautos do subdesenvolvimento LAMENTAM a entrada dos mais pobres na "sociedade de consumo".
É uma confissão clara de que, se dependesse deles, a miséria seria eternizada na face da terra.
Haja estômago para o pensamento dessa gente.
João Luiz Mauad
======
Não preciso acrescentar mais nada...
Paulo Roberto de Almeida
quinta-feira, 10 de fevereiro de 2011
Sistema eletrico brasileiro: "mais moderno e robusto do mundo"???
Parece que a presidente (ou presidenta, como preferirem) não gostou da explicação, como comenta este editorial do Estadão:
Paulo Roberto de Almeida
Dilma não aceita explicações
Editorial - O Estado de S.Paulo
10 de fevereiro de 2011
A presidente Dilma Rousseff não aceitou as explicações das autoridades do setor elétrico para o apagão ocorrido na madrugada de sexta-feira em oito Estados da Região Nordeste. A falta de energia, durou cinco horas, prejudicou 46 milhões de pessoas e dezenas de milhares de empresas, inclusive de grande porte, como as do Polo Industrial de Camaçari. Mas, para o ministro de Minas e Energia, Edison Lobão, não houve apagão, mas uma simples "interrupção temporária de energia". E acrescentou que "não há sistema de energia mais moderno do que o brasileiro; pelo contrário, o nosso sistema é melhor do que na maior parte do mundo". Dilma rejeitou a explicação de que uma falha num cartão eletrônico do sistema de proteção da Subestação Luiz Gonzaga foi a responsável pela "interrupção temporária" e convocou uma reunião de emergência no Palácio do Planalto para discutir o assunto.
Colapsos de menor amplitude ocorreram em todo o País, em escala crescente, entre 2008 e 2010 e o tempo médio das interrupções no fornecimento passou de 16 horas para 20 horas anuais, acima dos limites tolerados pela Agência Nacional de Energia Elétrica (Aneel).
A duração das interrupções no Nordeste (onde o problema é mais agudo) foi de 27 horas, em 2010, chegando a 44 horas, no Estado de Sergipe. E o número de ocorrências no Nordeste mais que duplicou entre 2008 e 2010 - de 48 para 91. Em 2009, um apagão generalizado na região durou mais de uma hora.
De modo geral, o sistema elétrico brasileiro padece com a falta de manutenção e de substituição de equipamentos obsoletos e com a ausência de mecanismos de redundância - com eles, se falhar um equipamento, entra em operação o sistema de backup.
Trata-se de um desmazelo cujas consequências são as interrupções frequentes, como as de anteontem, na cidade de São Paulo, onde uma pane da Subestação Bandeirantes da Companhia de Transmissão de Energia Elétrica Paulista (Cteep) deixou 2,5 milhões de pessoas e 627 mil imóveis residenciais ou comerciais sem energia nas áreas da Paulista, Brigadeiro Luis Antônio, 13 de Maio, Vila Olímpia, Itaim-Bibi, Vila Leopoldina, Perdizes e Pinheiros, além de parte do município vizinho de Guarulhos.
Acentua-se, assim, o contraste entre a confiança do ministro Lobão na segurança do sistema e a realidade. Afinal, é evidente a falta de investimentos em transmissão e distribuição.
A falha ocorrida na Subestação Luiz Gonzaga, operada pelas Centrais Hidrelétricas do São Francisco (Chesf), é emblemática, pois se trata de empresa incluída entre as de melhor reputação no setor estatal de energia. Desligada uma das linhas de transmissão entre a Subestação Luiz Gonzaga e Sobradinho, caíram outras cinco do mesmo trajeto, sem quaisquer outras justificativas, como intempéries ou falha humana.
Não admitindo que haja falhas na manutenção, as autoridades não conseguem encontrar outra explicação plausível para o apagão. O secretário executivo do Ministério de Minas e Energia, Márcio Zimmermann, admite, por exemplo, que, "efetivamente, houve um defeito" (num cartão de proteção da Subestação Luiz Gonzaga), mas não por falta de manutenção, segundo ele. O Operador Nacional do Sistema Elétrico (ONS) ainda não se manifestou. O ONS, aliás, ainda não apontou as causas da ocorrência registrada no dia 26, quando houve o desligamento automático das unidades geradoras da Usina de Funil (área de Furnas), afetando o Estado do Rio.
Uma das explicações para os problemas que ocorrem no setor elétrico está no crescimento da demanda de energia. A verdade é que o sistema não está respondendo à demanda.
Especialistas no setor argumentam que as usinas geradoras não investem o que seria necessário porque as concessões estão chegando ao fim e o governo federal não informou se pretende prorrogá-las - e em que condições - ou se fará novas licitações. Com isso, sucedem-se, cada vez com mais frequência, os apagões. É uma situação inadmissível.
Ajuste Fiscal!??! Corte de Despesas?!?! Alguem acredita nisso???
Anunciado assim, com números globais, R$ 50 bilhões, até parece uma ENORME economia. Visto porém de perto, a coisa se dilui logo.
Começando pela pergunta, como feita por um economista sensato, esperada: "corte em relação a quê?"
Se a previsão orçamentária de 2011 estabelecia gastos 100 bilhões de reais superiores ao orçamento anterior, então um "corte" de 50 bilhões representa, de fato, um aumento de igual valor, ou seja, corte de nada, e um aumento efetivo. Basta isso?
Claro que não. Seria preciso saber onde o governo vai cortar.
Eu aposto com vocês que ele não vai cortar em NENHUM gasto, ou só em perfumaria.
Todos os supostos "cortes" (como diriam os jornalistas) vão incidir sobre investimentos, ou gastos não recorrentes, tirando-se, é claro, como já anunciado enfaticamente, os "gastos" com esse fantasma propagandístico que se chama PAC.
O PAC é uma mentira muito bem pregada, que políticos e jornalistas continuam repetindo sem nenhum espírito crítico. Um "label", uma bacia -- os americanos chamam de pork barrel -- na qual você joga tudo o que seria normalmente feito (e o que seria inclusive feito com dinheiro de estatais e de agentes privados, ou seja, seria feito do mesmo jeito, com previsão orçamentária ou sem) e chama de PAC, apenas para iludir a galera (menos uns poucos, claro).
As famosas emendas parlamentares são uma contrafação de orçamento, pois se trata apenas de compra, no sentido mais estrito da palavra, de parlamentares para votar conforme a vontade do governo, partindo de uma lista caótica de projetos privincianos -- muitos deles em ONGs dos próprios parlamentares -- que não atende a nenhum critério de racionalidade orçamentária, nem visão nacional. Apenas isso: comida para os porcos, com perdão dos mesmos, verdadeiros.
Segue abaixo a análise de um economista conhecido.
Paulo Roberto de Almeida
O Improvável Corte do Custeio em R$ 50 bilhões
Blog do Mansueto Almeida, 10/02/2011
O Ministério da Fazenda surpreendeu a todos e anunciou um corte de R$ 50 bilhões no gasto público. Sim, surpreendeu a todos com o tamanho do corte, mas não disse de onde vai cortar e, assim, por enquanto, o que foi anunciado não passa de palavras ao vento. Eu gostaria de estar errado, mas confesso que o que foi dito na entrevista coletiva é muito mais uma carta de boas intenções do que o detalhamento de medidas concretas que todos esperavam.
Teria sido melhor se o Ministério da Fazenda tivesse divulgado um número menor e tivesse especificado, exatamente, de onde vai cortar ao invés de divulgar um número cabalístico de R$ 50 bilhões que, por enquanto, não passa de uma vaga promessa.
Vamos ver cada uma das medidas anunciadas e fazer as malditas contas:
(1) Primeira medida: o primeiro foco do ajuste fiscal será na folha de pagamentos, um dos maiores gastos da União. Para tanto, o governo está contratando junto à Fundação Getúlio Vargas (FGV) uma auditoria externa na folha de pagamentos para detectar incorreções.
Isso chega a ser brincadeira de mau gosto. No âmbito de estados e municípios, no pasado, isso fazia até sentido quando a contabilidade pública era rudimentar e existiam funcionários fantasmas. Mas no caso do Governo Federal que tem o Sistema Integrado de Administração Financeira (SIAFI) é muito improvável que haja “fantasmas” no serviço público federal, a não que o governo desconfie da lisura do governo Lula. Os gastos com pessoal aumentaram não por causa de fraudes, mas porque o governo Lula aumentou os salários e contratou mais funcionários. Ao longo de oito anos do governo Lula, o gasto com pessoal ficou entre 4,30% (2005) e 4,76% do PIB (2009), terminando em 4,55% do PIB, em 2010. O peso da folha de do governo federal poderia ter sido muito menor se os aumentos ao setor público tivessem sido mais seletivos, mas acho difícil e improvável que haja fraudes que exija uma auditoria externa da FGV.
(2) A ministra também disse que novas contratações no setor público serão olhadas com lupa e que não há neste momento qualquer medida para elevação dos valores pagos para os funcionários em cargo em comissão.
Não sei dizer se a suspensão de concursos públicos é uma medida boa ou ruim, já que há órgãos com excesso de funcionários e outros com carência. A Ministra deveria ter dito quais carreiras não precisam de novos funcionários e aquelas que ainda precisam de funcionários, até porque há ainda uma parte de terceirizados que têm que ser substituídos por funcionários concursados. De qualquer forma, a economia possivel destas medidas é mínima neste ano. Assim, não vai ajudar muito no esforço de R$ 50 bilhões anunciado.
Quanto aos cargos de DAS (comissão dos cagos de direção do serviço público federal), duvido que não haja um aumento pelo seguinte motivo: os cargos de comissão no legislativo aumentaram muito. Um assessor técnico hoje no legislativo (sem vinculo com o setor público) ganha uma comissão de R$ 16 mil. Se você tiver vinculo no executivo, seu salário mensal aumenta em R$ 10 mil. O salário do Secretário de Política Econômica, DAS-6, é de R$ 11.179,36 (sem vinculo com o setor público). Ou seja, do ponto de vista estritamente financeiro, vale mais assessorar um Senador da República do que ser Secretário de Politica Econômica.
(3) Segundo a ministra do planejamento, há a intenção de publicar um decreto reduzindo em 50% em termos nominais as despesas com viagens e diárias.
Impressionante? Acho que não. Algum de vocês sabem o potencial de economia decorrente dessa medida? OK, vamos aos números. Em 2010, o governo federal gastou R$ 976,9 milhões com passagens e despesas com locomoção; R$ 1,04 bilhão com diárias de pessoal civil e mais R$ 220,2 milhões com diárias de militares. Somando tudo temos R$ 2,2 bilhões. Uma redução de 50% significa um economia potencial de R$ 1,1 bilhão, ou apenas 2% do que foi anunciado (R$ 50 bilhões). como falam meus amigos americanos: “No big deal”.
(4) PAC não sofre corte: Ministra do Planejamento afirmou ainda que não haverá corte no Orçamento do PAC nem adiamento na execução das obras. Segundo ela, a maior parte do corte anunciado nesta quarta será no custeio como, por exemplo, na redução das despesas com telefonia, energia elétrica, água e consumo de materiais, em geral.
Não quero ser pessimista, mas isso é impossível. Vou repetir: é impossível um corte de custeio de R$ 30 bilhões, R$ 40 Bilhões ou R$ 50 bilhões de um ano para outro. Um corte de custeio dessa magnitude só seria possível se o governo deixasse de pagar dividas judiciais, cortasse a compra vários das despesas do SUS, não pagasse as despesa de indenizações e restituições, etc. Serei mais específico correndo o risco de ser chato.
(a) quais as principais despesas de custeio?
A tabela abaixo detalha as principais despesas de custeio, todas aquelas que em 2010 foram acima de R$ 1 bilhão. O total das principais despesas de custeio foi de R$ 194,5 bilhões. Assim, poderia parecer que um corte de R$ 50 bilhões em cima de R$ 194 bilhões, um corte de 25%, seria factivel.
Um momento! Os ministros falaram que não iriam cortar gastos sociais. Vou supor que educação é saúde entram na conta de gastos sociais. Assim, vamos fazer algumas correções nesta conta.
Principais Despesas de Custeio - R$ bilhão (2010)
Fonte: SIAFI , Elaboração: Mansueto Almeida
(b) Principais despesas de custeio para saúde e educação
A tabela abaixo é a mesma tabela do custeio acima, mas apenas para gastos com educação e saúde. Como se observa, algumas contas de custeio como “material de consumo” e “contribuições” são na sua maioria gastos com a função saúde e educação.
Principais Despesas de Custeio - R$ bilhão (2010) – Função Saúde e Educação
Fonte: SIAFI , Elaboração: Mansueto Almeida
(c) Se retirarmos das principais despesas de custeio os gastos com saúde educação restam R$ 122,4 bilhões, ao invés dos R$ 194,5 bilhões iniciais.
Principais Despesas de Custeio menos despesas com Saúde e Educaçã0- R$ bilhão (2010)
Fonte: SIAFI , Elaboração: Mansueto Almeida
(d) Resultado Final: No entanto, há ainda algumas contas que não serão objetos de cortes (ver despesas acima em amarelo): (i) LOAS (Beneficio Mensal ao Deficiente e ao Idoso); (ii) Bolsa-familia (outros auxílios financeiros a pessoa física); (iii) auxilio financeiro a estudantes; e (iv) seguro-desemprego e PIS/PASEP (outros benefícios de natureza social).
O governo falou que iria aumentar o controle dessa ultima conta, mas é muito difícil por fiscalização diminuir a rotatividade do mercado de trabalho. No Brasil, com o mercado de trabalho aquecido, infelizmente, aumenta a rotatividade da mão-de-obra e o seguro-desemprego aumenta, ao invés de diminuir. Fazendo mais essas correções restam apenas R$ 53,7 bilhões de custeio, em 2010, para cortar os R$ 50 bilhões.
Principais Despesas de Custeio sem gastos com educação, saúde, gastos sociais- R$ bilhão (2010)
Fonte: SIAFI , Elaboração: Mansueto Almeida
Infelizmente, o corte das despesas anunciado nesta quarta-feira não é possível e o governo está se desgastando com esse tipo de medida sem necessidade. O resultado fiscal este ano será melhor do que no ano passado, mas esqueçam o corte anunciado de R$ 50 bilhões concentrado apenas em custeio, sem sacrificar investimentos e gastos sociais. Simplesmente não é possível.
A propósito, em 2003, o primeiro ano do governo Lula, o ajuste fiscal foi feito em grande parte em cima do investimento público que foi cortado em 50%. Quem era o Ministro do Planejamento na época? Um economista chamado Guido Mantega, que agora ocupa a pasta da Fazenda e sabe que não se consegue cortar muito o custeio de um ano para outro.
Mais uma vez, gostaria de estar errado sobre tudo que falei acima, mas o simples fato de o governo não ter divulgado quais as contas específicas que sofrerão cortes, dá a impressão que o anuncio de restrição fiscal não passa de um conjunto de intenções.
Desculpem a análise longa e chata.
===================
PRA: Está não apenas desculpado, como agradecido. Sem ter a competência do Mansueto em matéria econômica ou orçamentária, devo apenas reiterar minha admiração por um funcionário público que, como eu, não deixa o cérebro em casa quando começa a trabalhar...
quarta-feira, 9 de fevereiro de 2011
Pausa para...um pouco de recato...
Imaginem só: o cara enviou uma foto sem camisa pela internet para uma mulher:
New York Congressman Resigns After Internet Postings
Representative Chris Lee of New York, caught in the midst of
a scandal involving a shirtless photo he reportedly sent to a
woman on the Internet, has stepped down, according to a
senior Congressional official.
Mr. Lee, a Republican, notified the Republican Speaker of the
House of his decision in a letter he sent this afternoon
after the scandal erupted.
Read More:
http://cityroom.blogs.nytimes.com/2011/02/09/new-york-congressman-resigns-over-shirtless-photo/?emc=na
Eles precisam saber se comportar nessas matérias, como os congressistas brasileiros
Anarquismo em liquidacao: tentando salvar o que pode ser salvo...
Sempre resistirão os últimos crentes, para garantir a sobrevivência desta simpática seita, à qual sou também propenso a aderir para certos temas...
A liquidação é apenas de livros.
Recebi de uma editora e livraria anarquista.
Aproveitem (e ajudem a propagar a tribo).
ANÁLISE DO ESTADO / O ESTADO COMO PARADIGMA DE PODER
Eduardo Colombo
De R$ 18,00 por R$ 10,00
ANARQUISMO HOJE: Um Projeto para a Revolução Social
União Regional Rhône-Alpes
De R$ 22,00 por R$ 12,00
ANARQUISMO, OBRIGAÇÃO SOCIAL E DEVER DE OBEDIÊNCIA
Eduardo Colombo
De R$ 18,00 por R$ 10,00
ANARQUISTAS JULGAM MARX, OS
Alexandre Skirda / Maurice Joyeux / Rudolf Rocker / Gaston Leval / Eric
Vilain / Jean Barrué / Daniel Guerin / Michel Ragón
De R$ 25,00 por R$ 14,00
APELO À UNIDADE DO MOVIMENTO LIBERTÁRIO
Jean-Marc Raynaud
De R$ 18,00 por R$ 10,00
ARTE E ANARQUISMO
Pietro Ferrua / Michel Ragon / Gaetano Manfredonia
De R$ 18,00 por R$ 10,00
AUTOGESTÃO E ANARQUISMO
Gaston Leval / René Berthier / Frank Mintz
De R$ 22,00 por R$ 15,00
BAIRRO, A COMUNA, A CIDADE...,O: Espaços Libertários
Murray Bookchin / Paul Boino / Marianne Enckel
De R$ 18,00 por R$ 10,00
BIBLIOGRAFIA LIBERTÁRIA, A: O Anarquismo em Língua Portuguesa
Adelaide Gonçalves / Jorge E. Silva
De R$ 24,00 por R$ 12,00
BOA EDUCAÇÃO, A: EXPERIÊNCIAS LIBERTÁRIAS E TEORIAS ANARQUISTAS NA EUROPA
DE GODWIN A NEIL
Francesco Codello
De R$ 68,00 por R$ 50,00
CATECISMO REVOLUCIONÁRIO / PROGRAMA DA SOCIEDADE DA REVOLUÇÃO INTERNACIONAL
Mikhail Bakunin
De R$ 18,00 por R$ 12,00
DA ESCRAVIDÃO NOS ESTADOS UNIDOS
Elisée Reclus
De R$ 28,00 pot R$ 24,00
EDUCAR PARA EMANCIPAR
Hugues Lenoir
De R$ 28,00 por R$ 24,00
ELEITOR, ESCUTA! / A PODRIDÃO PARLAMENTAR
Sébastien Faure
De R$ 18,00 por R$ 10,00
ENGANADORES, OS / POLÍTICA DA INTERNACIONAL, A / AONDE IR E O QUE FAZER
Mikhail Bakunin
De R$ 18,00 por R$ 12,00
ESPANHA LIBERTÁRIA: A Revolução Social Contra o Fascismo
Gaetano Manfredonia / René Berthier / Gaston Leval / Augustin Souchy /
John Mac Govern / Carl Einstein / Le Libertaire / Monde Libertaire
De R$ 22,00 por R$ 15,00
ESSENCIAL PROUDHON, O
Francisco Trindade
De R$ 18,00 por R$ 10,00
ESTADO E SEU PAPEL HISTÓRICO, O
Piotr Kropotkin
De R$ 18,00 por R$ 10,00
EVOLUÇÃO, A REVOLUÇÃO E O IDEAL ANARQUISTA, A
Elisée Reclus
De R$ 25,00 pot R$ 18,00
FALSO PRINCÍPIO DA NOSSA EDUCAÇÃO, O
Max Stirner
De R$ 22,00 por R$ 18,00
HISTÓRIA DO ANARQUISMO
Vários autores
De R$ 38,00 por R$ 30,00
HISTÓRIA DO MOVIMENTO OPERÁRIO REVOLUCIONÁRIO
Eduardo Colombo / Daniel Colson / Alexandre Samis / Maurizio Antonioli /
Frank Mintz / Cláudio Venza / Rudolf De Jong / Larry Portis / Francisco
Madrid / Marianne Enckell / Phillippe Pelletier
De R$ 56,00 por R$ 30,00
HOMEM E A TERRA, O: A CULTURA E A PROPRIEDADE
Elisée Reclus
De R$ 20,00 por R$ 15,00
HOMEM E A TERRA, O: EDUCAÇÃO
Elisée Reclus
De R$ 20,00 por R$ 15,00
HOMEM E A TERRA, O: O ESTADO MODERNO
Elisée Reclus
De R$ 20,00 por R$ 15,00
IDÉIA DOS SOVIETES, A
Pano Vassilev
De R$ 18,00 por R$ 12,00
INSTRUIR PARA REVOLTAR: Fernand Pelloutier e a Educação
Gregory Chambat
De R$ 26,00 por R$ 20,00
INTERNACIONAL, A: DOCUMENTOS E RECORDAÇÕES V. I
James Guillaume
De R$ 32,00 por R$ 25,00
LIBERDADE DO CORPO: Soma, Capoeira Angola e Anarquismo
João da Mata
De R$ 22,00 por R$ 15,00
MAIO DE 68: OS ANARQUISTAS E A REVOLTA DA JUVENTUDE
Maurice Joyeux, Helene Hernandez, Hugues Lenoir, Jean-Pierre Duteuil
De R$ 29,00 por R$ 25,00
MANIPULAÇÃO SIONISTA, A
Allain Coutte
De R$ 32,00 por R$ 12,00
MAX STIRNER: UMA FILOSOFIA RADICAL DO EU
Carlos Díaz
De R$ 22,00 por R$ 15,00
MAX STIRNER E O ANARQUISMO INDIVIDUALISTA
Jean Barrué, Emile Armand, Gunther Freitag
De R$ 18,00 por R$ 10,00
NESTOR MAKHNO E A REVOLUÇÃO SOCIAL NA UCRÂNIA
Nestor Makhno / Alexandre Skirda / Alexandre Berkman
De R$ 18,00 por R$ 10,00
NOVOS TEMPOS 3: Faces do Horror
Hector Morel / Edson Passetti / Errico Malatesta / Daniel Colson /
Alexandre Samis / Laboratório de Estudos Libertários / José Luis Solazzi
De R$ 15,00 por R$ 5,00
ORDEM DO CASTIGO NO BRASIL, A
José Luis Solazzi
De R$ 40,00 por R$ 30,00
PALAVRAS DE UM REVOLTADO
Piotr Kropotkin
De R$ 45,00 por R$ 35,00
PEDAGOGIA LIBERTÁRIA, A
Edmond Marc Lipiansky
De R$ 22,00 por R$ 18,00
RACIONALISMO COMBATENTE, O: Francisco Ferrer y Guardia
Ramón Safón
De R$ 18,00 por R$ 10,00
REPÚBLICAS DA AMÉRICA DO SUL, AS: SUAS GUERRAS E SEU PROJETO DE FEDERAÇÃO
Elisée Reclus
De R$ 20,00 por R$ 15,00
Editora Imaginário
www.editoraimaginario.com.br
Lancamento de livro: Alexandra David-Néel - Carmen Lícia Palazzo
convida para o lançamento do livro:
Alexandra David-Néel: Itinerários de uma orientalista
de autoria da historiadora Carmen Lícia Palazzo
a ser realizado no seguinte endereço:
CLN 309 Bloco C Subsolo
no dia 10/02/2011 (quinta-feira) das 17h às 20h
Asa Norte, Brasília
Somos todos keynesianos agora? Eu não (nunca fui de religioes...)
Em todo caso, cabe ler com atenção suas contribuições e limitações (dentre as quais eu vejo a mais importante: o impacto da conjuntura, e do contexto inglês, na formulação de suas principais propostas de políticas.
Eis uma seleção de textos:
Blog José Roberto Afonso
Nº 313 - 09/02/2011 - Keynes
General Theory (Luzetti & Ohanian)
The General Theory of employment, interest, and money after 75 years: the importance of being in the right place at the right time by Matthew N. Luzzeti and Lee E. Ohanian. This paper studies why the General Theory had so much impact on the economic profession though the 1960s, why that impact began to wane in the 1970s, and why many economic policymakers cling to many of the tenets of the General Theory. PDF attached.
Keynes x Welfare State (Marcuzzo)
Keynes and the Welfare State by Maria Cristina Marcuzzo. In this paper, Marcuzzo proposes some further thoughts on the matter, Keynes's role in the foundation of the Welfare State. Focusing two aspects in particular: The first is an assessment of Keynes's views vis-à-vis what we now understand by the Welfare State, the second a comparison between these views and those of Beveridge, the twin founding-father of the system, as they emerge in the exchange they had on the subject. http://bit.ly/b7CHqI
Livros: John M. Keynes
A teoria geral do emprego, do juro e da moeda e As conseguências econômicas da paz são dois livros clássicos de John Maynard Keynes disponíveis para acesso eletrônico, respectivamente, em: http://bit.ly/fa49dU e http://bit.ly/dK88zK
Keynes x Hayek (youtube)
A funny video circulating on the internet. The video is a brilliant jest where Hayek and Keynes resurrected and go to the conference on the global economic crisis and their analysis are presented in the form of rap. See: http://www.youtube.com/watch?v=d0nERTFo-Sk
Return of the Master (Skidelsky)
Robert Skidelsky published excerpt in New York Times from his new book, "Keynes: The Return of the Master". "We have been living through one of the most violent collapses in economic life seen in the last hundred years. Yet economics - the scientific study of economic life - has done an exceptionally poor job in explaining it. ... To get a handle on these issues we need John Maynard Keynes". See: http://nyti.ms/1hqeD
A cidade mais cara do mundo: Luanda - The Economist
The Economist, Feb 8th 2011
by O.A.
LUANDA - FILING expenses is one of Baobab’s least favourite things to do, never more so than after a trip to Angola. It is painful to explain to The Economist bosses that Luanda, the capital, really is that expensive. A by no means luxurious hotel room costs $400, a non-alcoholic drink in the lobby $10 ($2 in a supermarket). The underwhelming hotel buffet will set you back $75 and a pizza on a street corner $25.
A regular taxi ride easily adds up to $50, especially since the taxi company (the only one in town) starts the meter as soon as the car leaves the depot. There are no cruising cabs. For a driver with a decent car I paid $350 per day (for two days only, then I walked everywhere in 35°C heat and 100% humidity). An apartment costs $10,000-$15,000 to rent per month or at least a million dollars to buy. Labourers get paid $50 per month. That tells you a lot about the gap between rich and poor. Angola has one of the worst Gini coefficients in the world.
For several years Luanda has been the most expensive city in the world. That is not primarily a consequence of the influx of oil money, although there is a lot of it about since Angola is sub-Saharan Africa’s second biggest producer. The crazy prices were initially the result of limited supply during and shortly after the civil war that ended in 2002. When peace became permanent, trade routes opened up again and new companies tried to enter the market.
But insiders had come to like the wildly above-average profits they were making and so made sure the trade barriers stayed in place. In Luanda an avocado can cost $5, while in the countryside you get a hundred avocados for $10. To get fruit to town, lorry drivers and merchants have to negotiate a mesmerising obstacle course of bribe-seeking officials, guards, thugs, policemen and soldiers.
The supermarket Casa Dos Frescos sold a melon for $100 shortly before Christmas to an irate Frenchman. He tried to sue the retailer for profiteering in a local court last month and presented a picture of the rather ordinary melon plus the receipt. The judge threw out the case for lack of evidence—the original melon. The Frenchman had eaten it.
Sorry iPads first generation: voces se apressaram demais...
Ela sempre vai ter alguns probleminhas que serão corrigidos em seis meses, na geração seguinte, e sempre serão mais caras do que o sucessor, e menos eficientes também.
Era o que deveria acontecer com os iPads. Por isso eu ainda não comprei o meu.
Estava esperando este anúncio...
Paulo Roberto de Almeida
Report: iPad 2 in production
By Hayley Tsukayama
The Washington Post, February 9, 2011
A report from the Wall Street Journal says that Apple has begun production of the next generation of the iPad. The Wall Street Journal, citing people familiar with the matter, claims that the new tablet will be thinner and lighter, will sport at least one camera for video conferencing and will have better graphics and a more memory. The iPad 2's display, however, will reportedly be the about the same as its first-generation predecessor. While there are no pricing specifics, the report indicates that prices for the new tablets will be about the same as the current iPad, $499-$829.
That seems to confirm many of the rumors circulating about the tablet, though having "at least one camera" doesn't definitively indicate that the new tablet will have a rear-facing camera, as has been widely reported for months.
The sources also said the iPad will be available on Verizon and AT&T from its launch, but not on T-Mobile or Sprint's networks.
Apple is heading into a much different tablet market with the iPad 2 than with the original iPad, facing a crowded lineup of tablets designed, essentially, to take on the Apple device head-to-head.
One likely challenger, the Motorola Xoom, is reportedly set to launch by the end of the month for $799.
Um indice das revoltas nos paises arabes - The Economist
Fatores contingentes, como "eficiência" da repressão, diáspora de dissidentes, influência da imprensa ocidental também poderiam ser considerados para refinar o modelo. Mas a tabela é, em si, interessante, assim como sua explicação.
Pena que países não-árabes, como o Irã ou Paquistão, não possam também figurar no índice.
Paulo Roberto de Almeida
The Shoe Thrower's index
The Economist online, February 9th 2011
An index of unrest in the Arab world
IN THIS week's print edition we ran a table showing a number of indicators for members of the Arab League. By adding a few more and ascribing different weights to them we have come up with the Shoe Thrower's index, which aims to predict where the scent of jasmine may spread next. Some factors are hard to put a number on and are therefore discounted. For instance, dissent is harder in countries with a very repressive secret police (like Libya). The data on unemployment were too spotty to be comparable and so this important factor is discounted too. We took out the Comoros and Djibouti, which do not have a great deal in common with the rest of the group, and removed the Palestinian territories, Sudan and Somalia for lack of data. The chart below is the result of ascribing a weighting of 35% for the share of the population that is under 25; 15% for the number of years the government has been in power; 15% for both corruption and lack of democracy as measured by existing indices; 10% for GDP per person; 5% for an index of censorship and 5% for the absolute number of people younger than 25. Jordan comes out surprisingly low on the chart, which suggests the weighting might need to be tweaked.
Post suggestions in the comments below and we will refine it.
Reconstruir a democracia (com dinheiro fica mais facil...)
O interessante a observar é que determinados milionários, a partir de um momento na vida, se aborrecem por ter muito dinheiro e, acossados ou não por problemas de consciência, resolvem se dedicar a alguma causa nobre. Bill Gates, Warren Buffet, George Soros são os exemplos mais conhecidos, mas existem muitos outros. Entre eles eu colocaria, por exemplo, o brasileiro Jorge Paulo Lemann, que se dedica a causas educacionais no Brasil e no exterior, no que ele faz muito bem.
Não vou criticar o milionário alemão que quer salvar ou reconstruir a democracia nos países avançados.
De fato, dona democracia é uma velha senhora que pode ter acumulado algumas gorduras aqui e ali, exibe já muitas rugas e pode estar mesmo acometida de mal de Alzheimer, em alguns lugares. Por isso, esse jovem milionário se dedica a certas tarefas cosméticas e reparadoras.
Minha única observação de princípio seria esta: não creio que a deterioração (muito relativa) da democracia nos países avançados seja de molde a afetar a paz e a segurança internacionais, ou resolver alguns problemas que esses países enfrentam nas suas relações com os países pobre, como: imigração selvagem, tráfico de drogas, criminalidade extensiva, e até ameaças reais à paz e a segurança internacionais (como os piratas da Somalia, por exemplo), sob a forma de tensões étnicas, religiosas, sociais e e políticas, todas elas derivadas da insuficiência de desenvolvimento nesses países (muitos Estados falidos, e outros a caminho disso, como o Paquistão, entre muitos outros).
Por isso, acho que esse milionário poderia se dedicar a fazer diferença onde o seu dinheiro faria mesmo diferença, como na educação e saneamento básico nos países mais pobres, sem que no entanto cair na vala comum em que os ditadores e corruptos do Terceiro Mundo vão buscar seus milhões desviados da ajuda internacional.
Apenas uma sugestão, claro.
Mas fiquem com a leitura, muito interessante.
Paulo Roberto de Almeida
Nicolas Berggruen's Fight for Democracy
By Markus Feldenkirchen
Der Spiegel, 02/09/2011
A Billionaire's Mission to Create a Better World
Nicolas Berggruen wants to save democracy.
(leia neste link)
O Brasil e os livros: uma relacao tenue - Murillo de Aragao
Murillo de Aragão
Os dados sobre leitura no Brasil são escassos e inconsistentes. Mesmo assim, apontam para uma situação dramática. Segundo pesquisa do Instituto Pró-Livro, o brasileiro lê, em média, 1,3 livro por ano. Em 2007 éramos 77 milhões de pessoas que não liam e 21 milhões de analfabetos. Vinte e dois por cento dos entrevistados disseram que liam apenas por obrigação; 13% afirmaram realmente não terem gosto nenhum por leitura.
A pesquisa também revelou a enorme concentração de livros: 66% estão nas mãos de apenas 20% da população, ao passo que 8% desta não têm nenhum livro em casa, e 4%, somente um. Os mesmos dados indicam que nossos estudantes, mesmo os de cursos superiores, leem apenas dois livros por ano, enquanto na França esse número chega a oito, na Inglaterra a nove, e nos Estados Unidos a dez.
Já Galeno Amorim, novo presidente da Biblioteca Nacional, diz que os brasileiros leem 4,7 livros por habitante. O que é bem melhor do que o número apontado pelo Instituto Pró-Livro. Sem conhecer o retrato fiel da leitura de livros no Brasil, temos que recorrer a outra mídia para saber mais.
Em um país de quase 200 milhões de pessoas, a circulação média de jornais por dia não atinge 5 milhões de exemplares. Mais precisamente: 4.314.425 exemplares. O resultado é de 2010 e representa um acréscimo de 2% na circulação total de jornais em comparação com o ano anterior. Os dados são do IVC (Instituto Verificador de Circulação).
Para uma mídia que sempre sofreu com a concorrência maciça da televisão, a falta de hábito de leitura, o baixo poder aquisitivo da população e, mais recentemente, a internet, o resultado poderia ser comemorado. Porém, o desempenho dos jornais é pífio. Imaginem: o Brasil cresceu mais de 7% em 2010, e o transporte aéreo, mais de 20%.
Para piorar, no ranking dos jornais mais lidos no Brasil vemos que pelo menos a metade apresenta qualidade editorial, digamos, inconsistente. E os tradicionais “jornalões” terminam sendo das cidades de sempre: Rio de Janeiro, São Paulo, Belo Horizonte e Porto Alegre.
Aparecem ainda, entre os mais vendidos, jornais de Vitória, Manaus, Goiânia e Salvador, sendo que apenas em Vitória e Salvador trata-se de jornais tradicionais. Brasília, a capital da República, aparece na 20ª posição, com o Correio Braziliense com uma circulação média de 57 mil exemplares, o que é risível, considerando sua população de 2 milhões de habitantes. O Jornal de Brasília sequer foi ranqueado.
Aparentemente, o Rio de Janeiro lê mais do que São Paulo. A circulação de jornais cariocas (O Globo, Extra, Meia Hora, Lance, Expresso e O Dia), entre os 20 mais do país, ultrapassa em alguns milhares os jornais de São Paulo (Folha, Estadão, Agora e O Amarelinho). Os números do IVC representam um triste retrato do fluxo de informação no Brasil. O brasileiro lê pouco e mal. A internet, tal qual colocada, também não representa um grande avanço em termos de qualidade de informação.
Os dados sobre as revistas também não são estimulantes. Em 2009, a circulação atingiu 442 milhões de exemplares – lembrando que em 2001 chegamos a ter 454 milhões de exemplares em circulação. Em 2009 houve uma discreta recuperação em relação ao ano anterior. Mesmo assim, os números são modestos, se comparados ao tamanho da população.
O caminho para melhorar a leitura no Brasil e almejar um fluxo mais qualificado e intenso de informações é a educação. Apenas com melhor educação teremos melhor e mais leitura, e vice-versa. É um círculo virtuoso ou vicioso, de acordo com a existência ou não do hábito de leitura e da qualidade do que se lê.
Artigo disponível nos seguintes links:
O TEMPO (PARTE: EDITORIAIS > OPINIÃO)
http://www.otempo.com.br/jornais/
Blog no Noblat
http://oglobo.globo.com/pais/noblat/
Blog do Murillo de Aragão (na seção artigos).
http://www.blogdomurillodearagao.com.br/
Recomecou a novela dos avioes da FAB (que vai se estender até... sabe-se la quando...)
Mas, essa novela tem tudo para render mais um pouco.
Querem apostar?
Paulo Roberto de Almeida
Dilma diz a americanos que considera Boeing melhor opção
Reinaldo Azevedo, 08/02/2011
Da Reuters. Volto em seguida:
A presidente Dilma Rousseff disse a autoridades dos Estados Unidos que considera o F-18 da Boeing como a melhor opção de caça para a FAB (Força Aérea Brasileira), mas que ainda está tentando obter melhores condições com relação à transferência de tecnologia.Dilma citou o tema da compra dos caças durante uma reunião na segunda-feira, em Brasília, com o secretário do Tesouro norte-americano, Timothy Geithner, segundo fontes familiarizadas com a conversa.
Os demais concorrentes no processo de compra dos caças são o Rafale, da francesa Dassault, e o Gripen NG produzido pela sueca Saab. As declarações de Dilma, junto a sua decisão prévia de adiar a licitação em vez de decidir imediatamente pelos Rafale, como propunha o Ministério da Defesa, sugerem que ela está se inclinando pela proposta da Boeing, num negócio que pode moldar as alianças militares do Brasil pelas próximas décadas.
Mas, Dilma disse a Geithner que continua preocupada com as questões de transferência da propriedade tecnológica, algo que o Brasil pleiteia que seja incluído no acordo, para poder desenvolver sua própria indústria militar. A presidente afirmou estar buscando condições melhores por parte da Boeing, além de garantias de que o governo dos EUA permitirá que tecnologias militares estratégicas mudem de mãos. O Palácio do Planalto não quis comentar as informações. A porta-voz da Boeing, Marcia Costley, afirmou que as garantias de transferência tecnológica são uma questão a ser decidida pelos dois governos.
Ela acrescentou que, como parte do eventual negócio, a empresa norte-americana estaria disposta a fornecer ao Brasil também tecnologia e outros tipos de assistência em áreas como transportes, satélites e sistemas bélicos. “A Boeing tem capacidade e recursos para cumprir suas promessas. A respeito da transferência de tecnologia, e tem um histórico para provar isso”, disse Costley por e-mail.
TEMA PARA OBAMA
O contrato, que deve chegar a pelo menos US$ 4 bilhões, sem incluir os lucrativos acordos de manutenção e possíveis aquisições adicionais, já sofreu vários adiamentos durante as últimas décadas, conforme o governo brasileiro tentava equilibrar as necessidades da FAB e fatores diplomáticos, de custo e outros. Os três finalistas têm se empenhado para melhorar suas ofertas. Segundo fontes, a última proposta havia sido apresentada há mais de um ano e que, por isso, seria preciso recalcular os termos.
Enquanto isso, o governo dos EUA quer oferecer as garantias adicionais que Dilma busca. A secretária americana de Estado, Hillary Clinton, disse que já ofereceu uma garantia por escrito de que o eventual acordo com a Boeing será respeitado pelo governo dos EUA. Mas, Dilma pediu que haja também algum tipo de resolução nesse sentido por parte do Congresso norte-americano. Na visita que fará em março ao Brasil, o presidente Barack Obama pode oferecer novas condições.
A Dassault continua tentando fechar o negócio. Na semana passada, o diretor de exportações da empresa francesa, Eric Trappier, disse a jornalistas que estaria disposto a transferir para o Brasil toda a tecnologia disponível. Mas, há uma limitação para as empresas: em vez de reiniciar a licitação do zero, Dilma busca modificações nas atuais propostas, e pretende tomar a decisão ainda neste ano, segundo um assessor.
Comento [Reinaldo Azevedo]:
Começa a contagem regressiva para o desmentido.
Presidente ou presidenta?: um problema da mais alta relevancia
Oh céus, oh deuses, como vamos fazer em face de todas essas dúvidas cruéis?
Chamaremos a presidenta de presidente, mesmo contra as suas preferências?
Ficamos com a Academia Brasileira de Letras, com o dicionário, ou com algum decreto presidencial?
Enfim, o debate já começou, como discute este jornalista, por demais conhecido...
Paulo Roberto de Almeida
Abaixo a fada e viva o fado, grita a pós-feminista!
Reinaldo Azevedo, 08/02/2011
A maior contribuição da agora senadora Marta Suplicy (PT-SP) à língua portuguesa havia se dado no terreno da metáfora. Quando tinha um programa de TV, ainda “sexóloga”, foi indagada sobre a importância do tamanho do pênis. Misturando o conto de fadas com um conto de…, bem, resistirei à tentação do trocadilho porque a VEJA me daria um puxão de orelha, respondeu: “Não importa o tamanho da varinha, mas a mágica que ela faz”. Há controvérsias. Adiante!
Na tarde desta terça, ela decidiu demonstrar por que está no Senado, onde é primeira vice-presidente. José Sarney, o acadêmico presidente, o “lírico de Saraminda” (a fogosa que, suponho, não concordaria com a fada em nome de um bom fado); o sub-épico sertanejo de “Maribondos de Fogo”, este prosador incansável na tentativa de produzir prosa…, bem, Sarney referiu-se a Dilma Rousseff como “presidente”.
Marta resolveu bater a varinha do feminismo na mesa! Interrompeu Sarney — que cobria Dilma Primeira de elogios, é claro — e o corrigiu:
— Presidente não, presidenta!
Um tantinho vexado, ele respondeu:
— As duas formas estão corretas. Vou usar a forma francesa: “Madame le président“
Deus nos guarde! Com efeito, estamos diante de uma questão de suma importância, não é mesmo? “Presidente”, em português, é um substantivo comum de dois gêneros, que admite também a variável “presidenta”. E Sarney, no caso, está certo. É raro isso acontecer, mas, diante de Marta, quem não estaria? Eduardo Suplicy talvez…
Na sua resposta, aliás, Sarney entrou numa questão que chegou a gerar certa polêmica entre as feministas francesas, que defendiam a forma “Madame la presidente” para mulheres. Ocorre que a palavra, em francês, é “président” e só, no masculino. E quem define se existe o feminino ou não, por lá, é a Academia Francesa. A nossa também tem esse poder normativo — e participou ativamente da última, e tola, reforma ortográfica. O problema da nossa academia é que se mete com tipos como Sarney, e aí ninguém dá bola para a instituição, que tem ares de coisa sagrada na França.
Nos documentos oficiais do governo, Dilma exige ser chamada de “presidenta”, para deixar marcado que ela é uma mulher, coisa certamente incontestável. Submeter a língua a questões políticas de gênero é, com certeza absoluta, coisa de desocupados; a depender da circunstância em que se o faça, é também manifestação de má-criação.
Marta certamente tornará a Mesa do Senado mais politicamente correta e, bem…, mais malcriada. Inclusive com a gramática!
“Abaixo a fada e viva o fado!”, grita a pós-feminista!
Bebam - e comentem - com moderação!
Obesidade se espalha no Terceiro Mundo: e agora, como fica o Fome Zero Universal???!!!
Obesidade se espalha por países em desenvolvimento
original em The Economist, 8/02/2011
Aumento está ligado a um crescimento da riqueza econômica
Os aumentos nos níveis de obesidade são uma notícia ruim para a população e para os orçamentos da saúde, mas também estão relacionados a boas notícias, como o aumento da riqueza econômica.
Os três mapas do gráfico abaixo, que foram elaborados de acordo com um novo estudo global liderado pelo Professor Majid Ezzati, da Imperial College, em Londres, e publicado pelo “Lancet”, mostram que – com exceção da Polinésia – a obesidade era um fenômeno dos países ricos em 1980.
Em 2008 o mundo das países ricos se expandiu, levando a obesidade a grupos em países até então considerados pobres como o Brasil e a África do Sul. Durante esse período, a incidência de casos de obesidade entre homens dobrou e se aproximou dos 10%. Um país resistiu obstinadamente a essa tendência. Desde que a Índia abriu sua economia, em 1990, seus homens, em média, emagreceram. O estudo sugere que o Congo é o país mais magro do mundo, e Nauru, o mais gordo. O mapa da Imperial College pode ser visto aqui.
=======
Bem, eu conheço um falador contumaz que queria sair pelo mundo reduzindo a fome e a miséria, pretendendo até implantar um "Fome Zero Universal" (aliás, desde 2003, sem jamais ter conseguido).
Como é que ficamos agora?
Diplomata reintegrado, com 70 anos (e a aposentadoria?)
Paulo Roberto de Almeida
Diplomata é reintegrado ao Itamaraty
Evandro Éboli
O Globo, 08/02/2011
Anistiado, Jom Tob Azulay, que foi perseguido na ditadura, vai para Nova Déli
BRASÍLIA. Depois de 34 anos, o diplomata Jom Tob Azulay foi reintegrado aos quadros do Itamaraty, no cargo de conselheiro do quadro especial. Azulay deixou o Ministério das Relações Exteriores em 1976, depois de sofrer seguidas perseguições do regime militar. Em agosto de 2010, a Comissão de Anistia aprovou sua condição de anistiado político e seu retorno ao Itamaraty. Em janeiro, ele finalmente voltou e, no fim deste mês, seguirá para seu novo posto diplomático, em Nova Déli, na Índia.
Azulay, de 70 anos, foi cônsul do Brasil em Los Angeles, no início dos anos 1970, e um divulgador, nos Estados Unidos, do documentário "Brazil: a report on torture" ("Brasil, o relato de uma tortura"), com depoimentos de ex-presos políticos brasileiros, na época exilados no Chile.
Ele ingressou no Instituto Rio Branco em 1965 e sofreu perseguição no trabalho, o que o obrigou a solicitar remoção para o Consulado-Geral em Los Angeles, onde permaneceu até 1974. Afastou-se do trabalho no Itamaraty em 1976, quando já estava de volta ao Brasil.
O documentário, realizado pelo cineasta americano Haskel Wexler, trata de parte do grupo de ativistas da luta armada que foi trocado pelo embaixador suíço Giovanni Enrico Bucher, em 1971. Os militantes, para denunciar a tortura, encenaram no filme práticas como pau de arara, choque elétrico, espancamento e afogamento. Azulay, que também é cineasta, conseguiu uma cópia e fazia exibições para brasileiros que viviam ou passavam pelos EUA. Uma dessas sessões se deu na casa do músico Oscar Castro Neves, na presença de Tom Jobim e Elis Regina, que estavam na cidade para gravar um álbum.
Azulay disse que, naquele período, foi criado um aparato repressivo no Itamaraty:
- Os militares tinham um olhar diferente para o Itamaraty, por se tratar da relação com o exterior. Era muito importante a preservação de certa imagem do regime. Quando me tornei cônsul, nos Estados Unidos, fiz sessões quase públicas contra o governo. Estava em rota de colisão irreversível.
O diplomata diz lamentar que o documentário seja desconhecido no Brasil. Até hoje, foi realizada apenas uma exibição, num evento na Comissão de Anistia, ano passado.
- Inacreditável que até hoje esse filme seja desconhecido no Brasil. Só há uma explicação: a sociedade reprime e joga véu de esquecimento sobre a tortura - disse Azulay.