Bem, pelo menos não se pode dizer que eles atacarão de surpresa...
Les pirates ayant attaqué le site Web de "Charlie Hebdo" menacent celui de "Libération"
LEMONDE.FR avec AFP | 06.11.11
Capture d'écran de la page d'accueil du site Web de l'hebdomadaire "Charlie Hebdo" piratée par Akincilar. D.R.
L'un des membres du groupe de hackers turcs qui ont revendiqué le piratage mercredi du site Internet de Charlie Hebdo, mis hors service, affirme, dans unentretien au Journal du Dimanche, "défendre son pays" et menace le quotidienLibération. Les locaux de l'hebdomadaire satirique ont été détruits par un incendie criminel mercredi, le jour où paraissait un numéro dont la "une" représentait le prophète Mahomet, "rédacteur en chef" d'un journal rebaptisé Charia Hebdo. Le site internet du journal a en outre été victime d'un piratage informatique. "Si "Libération" continue à publier ces dessins, nous nous occuperons d'eux aussi", déclare Ekber, un jeune homme de 20 ans, rencontré par Le Journal du Dimanche à Istanbul."Nous défendons notre pays et nos institutions", justifie Ekber auprès du JDD.
Ekber, membre du groupe de pirates turcs Akincilar et surnommé Black Apple, explique : "Nous ne pensons pas avoir fait quelque chose de mal, ce n'est pas comme si nous avions siphonné des comptes bancaires. C'est une protestation contre une insulte à nos valeurs et nos croyances."
Cependant, selon le JDD, Ekber a tenu à se désolidariser de l'attaque au cocktail Molotov qui a ravagé le journal. "Nous ne soutenons pas la violence. L'islam est une religion de paix. Ces actes sont le fait de gens qui se servent de la religion", affirme le jeune homme, étudiant à l'université Isik et futur ingénieur informatique. Ekber explique qu'il n'avait jamais entendu parler de Charlie Hebdo auparavant. Mais, après avoir lu sur internet des articles de journaux parlant de la sortie du numéro spécial baptisé Charia Hebdo, raconte-t-il, le groupe Akincilar a décidé deréagir. A la suite du piratage du site du journal satirique, la société Bluevision, qui assure son hébergement, l'avait mis hors service après avoir "reçu des menaces de mort".
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