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Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida.

terça-feira, 15 de junho de 2010

Bertrand Badie - La Diplomatie Contestaire

Os franceses, de direita ou de esquerda, têm um enorme problema de semântica, ou de vocabulário. Eles não gostam da palavra "globalisation", e preferem escrever e falar "mondialisation".
Pura birra, como diria alguém, com os americanos. Sim, de esquerda ou de direita, os franceses também não suportam ouvir ou ler que os americanos os salvaram duas vezes dos alemães, sem o que eles teriam perdido duas guerras -- como perderam, de fato -- e estariam, ou teriam ficado, muito piores sem a ajuda, fundamental, americana.
Eles não gostam de serem lembrados desses fatos tão simples.
Bem, talvez seja por isso que eles aderem a essa tal de "diplomacia contestadora", com a qual certamente concordarão vários partidários aqui.
Sim já se disse que o Brasil é capaz de dizer não, como se isso fosse um traço distintivo de uma diplomacia que se preze.
Em todo caso, deixo vocês com um francês que conhece bem o Brasil, já foi convidado dezenas de vezes, vem com prazer, e fala o que gostam de ouvir seus interlocutores tupiniquins...
Paulo Roberto de Almeida

"Le ressort de la diplomatie contestataire sera cassé quand nous comprendrons le mot mondialisation"
Bertrand Badie
Le Monde Idées, 15 Juin 2010

Zoo : Que signifie exactement diplomaties contestataires ? Après tout, chaque Etat est souverain, n'a-t-il pas le droit de dicter sa propre conduite des affaires ?
Bertrand Badie : Dans la vision classique, les relations internationales étaient affaire de compétition entre puissances.
Dans l'Europe du XIXe siècle, et même encore jusqu'à la seconde guerre mondiale, des Etats de puissance comparable venaient à s'affronter, espérant chacun pouvoir l'emporter sur les autres ou du moins améliorer sa propre situation.
La bipolarité a, d'un certain point de vue, confirmé et simplifié cette vision, puisque deux blocs de puissance équivalente s'affrontaient avec l'espoir de tirer un avantage sur l'autre.
Aujourd'hui, les choses ont profondément changé : les acteurs sont beaucoup plus nombreux, et surtout, de puissance très inégale. A tel point que la plupart des Etats qui composent la scène internationale n'ont pas le moindre espoir de faire jeu égal avec ceux qui prétendent la dominer.
Dès lors, le jeu des petits ou des moyens renvoie à un dilemme nouveau : soit être clientélisé par une superpuissance, soit se replier sur sa faiblesse pour n'avoir aucune existence au plan international.
Ceux des Etats qui refusent une telle alternative construisent une diplomatie non plus fondée sur la puissance, mais sur la contestation : celle-ci est à la portée de tous, elle est considérablement moins coûteuse, elle mobilise des moyens rhétoriques, symboliques ou, à la rigueur, des instruments très élémentaires de puissance ; elle permet d'exister sur la scène internationale, d'y acquérir même une certaine visibilité, souvent plus grande que le poids réel des Etats qui la pratiquent, et elle peut même créer une situation de nuisance qui pèse grandement sur le jeu diplomatique mondial.
A la limite, le petit et le faible, se trouvant moins entravés par tout un ensemble de contraintes communes aux grandes puissances, peuvent, sur ces bases, développer une politique proactive là où les puissances classiques sont alors condamnées à être réactives.
De tous ces points de vue, la diplomatie contestataire se révèle payante, même si elle connaît des gradations : entre la contestation autoritaire et martiale de la Corée du Nord et celle, plus rhétorique et symbolique, du Venezuela de Chavez, il y a une marge très grande dans laquelle on retrouve des acteurs aussi différents qu'Ahmadinejad, Robert Mugabe ou Loukatchenko.
A l'extrême limite, des diplomaties qui connaissent une assise et une modération plus grandes peuvent également y recourir de manière partielle, à l'instar du Brésil de Lula, de l'Afrique du Sud ou même de la Turquie.
Il ne faut pas tenir une telle diplomatie pour dérisoire ; ce serait une erreur de ne voir chez toutes que de la nuisance : elles contribuent aussi à transformer le système international, à réviser certaines conceptions figées qui s'y sont enkystées, à remettre en cause des dominations faciles et évidentes au premier coup d'oeil, mais dysfonctionnelles à long terme.

Albert : N'est-il pas légitime de contester l'évolution des relations internationales devant l'hégémonie américaine qui tend à dominer l'ordre mondial ?
Bertrand Badie : Oui, cette diplomatie contestataire a sa part de légitimité.
Surtout que, depuis 1989, une sorte de consensus forcé s'est imposé sur la scène internationale. La superpuissance ne trouve plus son pareil ; un bloc "occidental" prétend se constituer sur une ligne oligarchique, revendiquant un droit naturel d'imposer sa propre vision sur l'ensemble de la scène internationale.
Outre qu'une telle évolution est douteuse sur le plan éthique, difficilement acceptable par ceux qui ne s'identifient pas à un tel bloc, elle crée les conditions d'un conservatisme politique, économique et social, pour ne pas dire culturel, qui peut se révéler dangereux et qui, loin d'avoir éteint les principaux conflits, tend aujourd'hui, au contraire, à les aggraver.
Aux facteurs que vous énoncez, il convient d'ajouter la paralysie du multilatéralisme, notamment depuis le départ de Kofi Annan, la montée en puissance des diplomaties de club et des nouvelles formes d'oligarchie plus ou moins formalisées, autant d'éléments qui rétrécissent le débat, qui l'insèrent dans un cadre limitant les possibilités de réforme et de transformation de l'espace mondial.
Il convient de redonner au monde les vertus d'un réel pluralisme sans lequel la mondialisation risque d'être dévoyée et utilisée par certains de manière néfaste : le langage de la contestation en cela peut faire sens, encore faut-il que les règles du système international et les idéologies qui se développent à la marge de celui-ci ne donnent pas à cette contestation une dimension de violence et de négation de l'altérité qui pourrait aggraver encore les formes nouvelles de conflictualité.
Robert : Cette contestation est tout de même condamnable?
Bertrand Badie : Toute contestation n'est pas en soi condamnable. Au contraire, elle s'inscrit dans un débat nécessaire.
Ce sont les formes et les usages de cette contestation qui, comme je l'indiquais à l'instant, peuvent conduire à des pratiques bien sûr dangereuses et condamnables.
En fait, on ne s'étonnera pas de retrouver à l'échelle mondiale ce que l'on a constaté à l'échelle des sociétés européennes au XIXe siècle : face à une domination qui n'est pas institutionnellement limitée ou contrôlée, se forment des contestations qui dérivent très vite dans la violence, l'arbitraire ou l'absolue intolérance.
Ce terrible face-à-face que les vieilles sociétés européennes ont connu au début de l'ère industrielle n'a disparu que grâce à un effort d'institutionnalisation, de redistribution, et surtout, de reconnaissance des altérités.
Les choses sont devenues moins graves le jour où les classes ouvrières européennes ont pu accéder à la citoyenneté : on peut souhaiter qu'il en soit rapidement de même pour les peuples marginalisés au sein de l'espace mondial.
Andrew : Pour qu'il y ait contestation, il faut qu'il y ait une tendance majoritaire. Or, aujourd'hui, les Américains ont moins la main sur la gestion des affaires mondiales, l'Europe est malade, les BRIC, pas assez convainquant pour proposer une alternative crédible. N'est-ce pas dès lors plus facile de contester dans ces conditions ?
Bertrand Badie : Vous avez en grande partie raison. La contestation à l'échelle mondiale n'aurait certainement pas cette vigueur si les formes actuelles de domination n'étaient pas en crise, tant sur le plan matériel que symbolique.
On est même, de ce point de vue, dans une situation optimale, des plus favorables à la montée en force des contestations les plus radicales. Car d'une part, les puissances dominantes sont affaiblies, mais d'autre part, elles revendiquent avec force leur unité, notamment à travers la réhabilitation de l'idée d'"Occident", et elles cherchent, depuis le néoconservatisme et ses succédanés européens plus récents, à pérenniser leur leadership en adhérant à des formules de plus en plus particularistes, exclusives, stigmatisant l'autre, et manquant au grand principe kantien du respect, consistant à valoriser l'autre surtout lorsqu'il vous est très différent.
La campagne de stigmatisation de l'islam, qui confond souvent des formes de radicalité extrémiste avec toute une culture ou une religion, en est un exemple particulièrement probant mais extraordinairement dangereux.
Mag : La politique étrangère américaine depuis 2003 (invasion de l'Irak) peut-elle être qualifiée de "contestataire" étant donnée qu'elle va parfois à l'inverse des positions du conseil de sécurité de l'ONU, à l'instar des diplomaties iraniennes ou Nord-Coréennes ?
Pauline : L'ingérence des Etats-Unis n'est ce pas de la diplomatie contestataire ?
Bertrand Badie : Certes, on est toujours le contestataire de quelqu'un : il arrive même au Medef de contester des politiques ou des pratiques économiques...
C'est d'ailleurs dans la ligne de ce que vous venez de dire que les Etats-Unis ont été plusieurs fois qualifiés à leur tour d'Etat voyou. Mais il convient ici non pas d'isoler des pratiques de contestation, mais de comprendre des choix politiques et de gouvernement faisant de la contestation une arme pour exister et pour défier une puissance dominante.
Les Etats-Unis marquent leur domination en défiant certaines règles et certaines institutions, mais certainement pas en cherchant à dénoncer des formes de leadership qui s'exerceraient à leurs dépens.
Prado : Quels sont les effets pour le Brésil d'avoir parrainé l'Iran, la Venezuela et Cuba ?
Bertrand Badie : Non, le Brésil ne "parraine" ni l'Iran, ni le Venezuela, ni Cuba. La diplomatie brésilienne est en réalité beaucoup plus subtile. Elle s'inscrit dans une relecture de la mondialisation en considérant que celle-ci n'est viable que si les politiques étrangères des uns et des autres gardent le contact avec tous, luttent contre les phénomènes d'isolement ou de marginalisation qui ont mécaniquement et toujours conduit à la radicalité.
Il faut quand même bien comprendre, et il serait temps, que la mondialisation ne conduit pas tant à la compétition de puissances et à la confrontation qu'à l'interdépendance et l'interpénétration des Etats.
C'est une lecture partielle et surpolitisée qui tend à réintroduire, souvent de manière artificielle et excessive, les formes anciennes de conflictualité.
Les puissances émergentes comme le Brésil, la Turquie, l'Afrique du Sud, ont une excellente carte à jouer. Etant à la charnière des pauvres et des riches, des anciens forts et des toujours faibles, elles peuvent accomplir une médiation active dans un contexte où les tensions Nord-Sud sont de plus en plus vives et de plus en plus dangereuses. Elles ont l'avantage d'être audibles et crédibles par tous ou presque tous : le Brésil et la Turquie ont cette qualité exceptionnelle d'être en bons termes et en situation de respect avec à peu près tous les acteurs de l'espace mondial. Ils bénéficient ainsi d'un avantage diplomatique considérable par rapport aux grandes puissances d'hier.
La stabilité internationale passera tôt ou tard par la reconnaissance de leur posture médiatrice, à condition que ces Etats s'accrochent à ces nouvelles pratiques qu'ils ont inaugurées et ne s'en trouvent pas maladroitement dissuadés.
BreakingNews : La poussée diplomatique du Brésil (accord de Téhéran) oblige-t-elle le Venezuela, la Colombie et l'Argentine à prendre des initiatives internationales pour suivre le rythme de Lula ?
Bertrand Badie : Le jeu du Venezuela est depuis quelques années assez clair, consistant à déborder Lula sur sa "gauche", pratiquant une diplomatie un ton plus contestataire que celle du grand voisin brésilien.
A ce jour, l'habileté de Lula a contribué à marginaliser quelque peu le jeu de Chavez, dont effectivement on entend moins parler.
La grande question est de savoir si, avec la prochaine élection présidentielle au Brésil, cette option pourra être conservée à Brasilia et si le leader vénézuélien ne tirera pas profit de l'avènement d'une nouvelle équipe à la tête de son grand voisin.
La Colombie d'Uribe a joué dans cette compétition la carte américaine, qui a été confirmée lors de la récente élection présidentielle. Tout indique que la puissance andine continuera à jouer la carte des Etats-Unis dans le subcontinent de demain.
Enfin, l'Argentine maintient ce rôle difficile d'éternel second face à son voisin du nord : au hasard des élections, ce rôle fluctue entre un suivisme diplomatique de Brasilia, qui a été pratiqué par le président Kirschner, puis son épouse, et un retour vers l'orbite américaine, comme on a pu le constater autrefois et comme on pourrait bien le voir à nouveau lors de la prochaine élection présidentielle.
Dans tous les cas de figure, c'est bien le paradigme d'une contestation modérée qui structure, en point ou en contrepoint, les diplomaties latinoaméricaines qui en tout cas ont durablement coupé du suivisme étatsunien qu'on a connu autrefois.
007 : Pour vous, la Turquie est-elle entrée dans le club des diplomaties contestataires ?
Bertrand Badie : Encore une fois, nous prenons la contestation non pas comme une catégorie unique, mais comme une hypothèse qui permet de décrire toute une gradation de pratiques diplomatiques réelles.
Il y a évidement une part de contestation dans la nouvelle diplomatie turque : d'une part, parce que Ankara en a besoin pour s'affirmer comme puissance régionale compatible avec tous ses voisins, d'autre part, parce que le refus que l'Union européenne lui a opposé a généré chez les dirigeants comme au sein de l'opinion publique turque un goût nouveau pour la dénonciation des formes consacrées de domination.
Le vote turc au Conseil de sécurité lors des débats sur la résolution 1929 sanctionnant l'Iran est un inédit que les chancelleries auraient intérêt à méditer. Il y avait bien longtemps que la Turquie n'avait pas exprimé de façon si nette et si claire son opposition à la politique occidentale qui ce jour-là entendait mener le jeu.
Phil : Quelle est désormais la marge de manoeuvre de l'Iran ?
Bertrand Badie : Justement, le propre de la diplomatie contestataire est d'avoir une marge de manoeuvre bien plus large que celle des Etats qui accomplissent une politique de domination.
La contestation peut s'émanciper de principes acquis, voire de règles reconnues. Elle ouvre un éventail d'options considérablement plus large que la poursuite d'objectifs précis et programmés.
La diplomatie iranienne a déjà remporté un succès non négligeable en réussissant à mettre la question du nucléaire israélien au centre des débats sur la non-prolifération. Si on continue à la sanctionner et à lui montrer des muscles, elle peut s'ingénier à renforcer sa contestation et à faire monter les enchères avec les puissances qui la menacent.
Le paradoxe de la diplomatie contestataire tient au fait que plus on s'occupe d'elle et l'invective, plus elle se renforce et accroît ses capacités de nuisance.
Beau programme en perspective qui, soit dit en passant, contribue aussi à museler un peu plus l'opposition au sein de la société iranienne, qui ne peut en aucune façon risquer de gêner les crispations nationalistes de ses dirigeants !
Scpo bdx : Que pensez-vous de la situation en Corée du nord à court terme ?
Bertrand Badie : Le paradoxe tient au fait que la Corée du Nord a besoin d'interdépendance, ne serait-ce que pour survivre. Par le choix contestataire, elle cherche à créer les conditions de sa rentrée dans le jeu international et de son acceptation comme partenaire, comme déjà les précédents épisodes (1994) l'avaient révélé.
Ses interlocuteurs tendent en ce moment à jouer le jeu inverse, renforçant un peu plus l'isolement de Pyongyang, croyant avec beaucoup d'illusions que cette attitude pourrait conduire le système nord-coréen à changer.
Krusty : Si les diplomaties contestataires sont le signe de la crise de légitimité de la structure actuelle des relations internationales, le fait de réformer le Conseil de Sécurité peut-il, par exemple, être un moyen de trouver un nouvel équilibre ?
Bertrand Badie : C'est effectivement le signe d'un manque de légitimité de notre système international, mais pas seulement.
Comme je le suggérais tout à l'heure, c'est aussi une façon d'exister, de ne pas disparaître dans l'anonymat du cortège des 192 Etats, et c'est également une manière de gouverner sa propre société.
Dès lors, si une réforme positive du système international peut aider à décrisper cette contestation, il faudrait que cette réforme puisse aller bien au-delà d'une simple adaptation institutionnelle.
Bien sûr, un Conseil de sécurité réformé et élargi serait un signal fort et positif. Mais outre qu'une telle réforme paraît pour l'instant très improbable, elle n'aurait d'effet qu'à la surface du système tel que nous le connaissons aujourd'hui.
Le ressort de la diplomatie contestataire ne sera vraiment cassé que lorsque nous comprendrons enfin ce que veut dire "mondialisation", ce que signifie pour la première fois dans l'histoire de l'humanité la coexistence d'Etats si profondément inégaux dans leurs ressources, leur niveau de vie et la reconnaissance dont ils disposent.
Jamais dans l'histoire de tels fossés n'ont été officialisés comme aujourd'hui. On ne sait pas passer d'un système international fait d'un club d'ego à un système englobant une humanité tout entière dont les décalages matériels et symboliques qui les séparent sont si grands.
CM : La politique de la main tendue d'Obama est-elle encore crédible ?
Bertrand Badie : Elle sonnait juste car elle tentait de rectifier une politique étrangère qui, justement, était totalement ignorante de l'altérité. A ce titre, elle a été largement bien accueillie.
Mais le plus dur reste à faire : un an après le discours du Caire, le passage à l'acte devient indispensable pour maintenir la crédibilité des propos.
Du coup, un grand problème vient à apparaître : les politiques étrangères dominantes ont-elles les moyens pratiques de désamorcer les contestations, de les décourager et de les décrédibiliser ? La difficulté du président américain à dénoncer les récentes initiatives israéliennes montre que le chemin est particulièrement ardu.
Telenil : L'anti-américanisme se retrouve dans le discours de plusieurs des pays qui pratiquent la "diplomatie contestataire". Faut-il y voir une ligne commune, ou ces pays critiquent-ils séparément la première puissance mondiale, sans se rapprocher les uns des autres ?
Bertrand Badie : L'antiaméricanisme est un ciment des diplomaties contestataires pour une raison évidente : la contestation est un discours qui s'adresse bien sûr au dominant.
Maintenant, il y a entre les antiaméricanismes des différences de substance : celui qui s'est établi au Moyen-Orient est très nettement dominé par l'alignement de Washington sur Tel-Aviv, tandis que celui qui s'est installé en Amérique latine est beaucoup plus diffus, renvoyant à une mémoire beaucoup plus vaste.
C'est probablement pour cela qu'il serait simpliste de postuler l'homogénéité des diplomaties contestataires et leur capacité de se confondre dans un même moule. Toutes les tentatives récentes ou plus anciennes de fusion ont abouti à l'échec.
La vraie crainte, que j'aimerais ne pas avoir, est qu'un dénominateur commun vienne à se constituer autour d'une répudiation globale d'un bloc occidental qui se reconstitue sur sa prétention hiérarchique.
A ce moment-là, la contestation se confondrait avec la volonté de dépasser une humiliation commune : le risque serait alors élevé que la diplomatie de contestation se transforme en conflit d'humiliation.

Aquecimento da economia brasileira? - Antonio Correa de Lacerda

O autor provavelmente tem razão na interpretação dos indicadores. O problema é que como a parte fiscal (Ministério da Fazenda) não faz o seu dever, o BC tem de se encarregar de todo o trabalho de evitar a inflação...
Paulo Roberto de Almeida

Não há superaquecimento da economia
Antonio Corrêa de Lacerda - São Paulo
Terra Magazine
Quinta, 10 de junho de 2010, 08h20

O desempenho do PIB (Produto Interno Bruto) referente ao primeiro trimestre do ano, com crescimento de 2,7% em relação ao trimestre anterior tem suscitado uma preocupação exagerada e infundada a respeito do risco de um alegado superaquecimento da economia brasileira. Algo que não se sustenta à luz da interpretação dos indicadores. O comportamento das vendas, no comércio varejista ampliado, do próprio IBGE, por exemplo, apontam um crescimento robusto, de 9,6%, no acumulado de doze meses. No entanto, além do efeito estatístico da base de comparação muito baixa dos primeiros meses do ano anterior, há o impacto do estimulo proporcionado pela redução de impostos em setores como móveis e automóveis, por exemplo.

Ambos os efeitos serão amenizados nos próximos meses, na medida em que a base de comparação for maior e também refletir o final da vigência de medidas de incentivo ao consumo. A expansão do crédito, outro fator de impulso das vendas, também mostra sinais de esgotamento, pela própria limitação da capacidade de endividamento dos consumidores. Portanto, o ritmo vai gradualmente refluir.

Já, na indústria, o quadro é bem diferente. Nos doze meses acumulados até março, comparativamente aos doze meses imediatamente anteriores, a produção física da indústria, do IBGE, ainda apresenta uma queda (sic) de 1,2% ! A indústria mergulhou profundo na crise e o vale foi o primeiro trimestre do ano passado. Desde então, vem se recuperando, mas ainda não voltou aos níveis pré-crise.

De forma estratificada, os dados são ainda mais impactantes. A produção de bens de capital, pelo mesmo critério, apresenta uma diminuição de 10% ! Embora haja uma perspectiva de crescimento industrial forte para o ano de 2010, nada indica um quadro de crescimento excessivo.

Não há, por outro lado, um risco de esgotamento da capacidade industrial. O nível de utilização da capacidade industrial, da CNI, vem de fato crescendo mês a mês. Os dados refletem uma pesquisa realizada junto ás indústrias sobre o quanto estão utilizando da sua capacidade instalada. O indicador é proveitoso, mas precisa ser qualificado, por três motivos principais:

i) as empresas têm capacidade de ampliar rapidamente a sua capacidade de produção, sem grandes novos investimentos. Isso se dá mediante adaptações nas linhas de produção, modernização e, o mais importante, adoção turnos adicionais e o trabalho em períodos ociosos, como horário noturno, ou finais de semana;
ii) é muito difícil sistematizar e confrontar a análise da fotografia do uso da capacidade instalada com os novos investimentos em realização e previstos, de forma a indicar qual a nova capacidade de produção que poderá ser atingida no médio prazo;
iii) o coeficiente de importação vem aumentando, o que altera a estrutura da base produtiva, portando gerando mais espaço para crescimento.

Conjunturalmente, há ainda um fator de enorme incerteza que é o desdobramento da crise na Europa e seus impactos para o Brasil. Há, pelo menos três aspectos significativos: i) do lado comercial, com o bloco europeu crescendo menos, isso vai impactar diretamente 22% das nossas exportações para lá direcionadas; ii) a redução dos fluxos de capitais, leia-se investimentos diretos, inversões na bolsa de valores, e financiamentos, que farão diminuir a liquidez no mercado brasileiro; iii) uma queda nos preços, especialmente das commodities.

Há muitas variáveis em jogo, muitas delas imponderáveis. O risco envolvido é o de exagerar no freio de mão, quando as condições da pista já envolvem, seja pelos efeitos estatísticos, seja pela mudança brusca das condições metereológicas, uma redução natural da velocidade média do veículo.

O BCB vai ter que ter muita perícia para tomar decisões sobre taxas de juros e outros, que só farão efeito para o nível de atividades, daqui a cinco, seis meses. Para isso, terá que olhar menos para o retrovisor - os indicadores passados - e mais para o parabrisa, um tanto nebuloso à frente. O que vai lhe exigir muito feeling, intuição. Os dados passados ajudarão pouco e as variáveis estão mudando substancialmente.

Antonio Corrêa de Lacerda é professor-doutor do departamento de economia da PUC-SP e autor, entre outros livros, de "Globalização e Investimento Estrangeiro no Brasil" (Saraiva). Foi presidente do Cofecon e da SOBEET.
Fale com Antonio Corrêa de Lacerda: alacerda@terra.com.br

Regras para o estudo para a carreira diplomatica

Eu já expliquei, no post anterior, porque dezenas (talvez centenas) de mensagens de comentários a diversos posts de meus blogs permaneceram impublicados e escondidos. Sinto muito e peço desculpas aos que tiveram o cuidado e o trabalho de me escrever, colocando perguntas ou simplesmente fazendo simples comentários a meus posts, mas eu simplesmente não consigo administrar tudo o que me chega.
Pior ainda: esses comentários ficaram perdidos em uma caixa de entrada que foi se entupindo e escondidos numa "dobra" de meu blog que fui incapaz de descobrir (aliás nem sabia que existia) até hoje, quando descobri por acaso, num desses cliques que se dá inadvertidamente e se entra numa caverna de Ali Babá (no caso, Ali Boboca...).

Bem aproveito a mensagem de Glauciane Carvalho a um comentário sobre a carreira diplomática e gostaria de pedir licença a ela, para informar os interessados sobre

Métodos de estudo
[PRA: Não concordo com tudo que ela escreveu mas acho que vale a pena ler]:

Prezado José,
Eu gostaria de lhe dar algumas sugestões:
1) Pegue o edital do concurso no site do MRE.
2) Faça um cronograma com metas de leitura diária, semanal, mensal e semestral.
3) Faça o fichamento dos livros (pode ser em fichas cartonadas ou no computador mesmo, não importa)
4) Tire uma hora diariamente para reler os fichamentos.
5) Não sei o tempo que dispõe, mas seja obssessivo, leia compulsivamente.
6) Não veja mais televisão.
[PRA: aliás, não só para estudar; para viver; TV brasileira, sobretudo a aberta emburrece; deixa as pessoas estúpidas]
7) Largue a família e amigos (durante um tempo apenas) [PRA: Não precisa chegar a tanto, mas tem de sacrificar pelo menos algumas horas de convívio familiar, de lazer, de sono...]
8) E não tenha medo daqueles que tem doutoramento ou pós-doutoramento. Por um único motivo: eles tem doutoramento em um assunto específico e não em todos que caem na prova, portanto, as chances são quase isonômicas. Por exemplo, você pode concorrer com pessoas com doutoramento em linguística; que estudou na Sorbonne; que estudou inglês nos EUA e assim por diante. Se esta mesma pessoa não dominar Direito e Economia, ela não passa. Isto significa, que as chances são iguais para todos, pois ninguém tem domínio absoluto de todas as disciplinas que caem nesta prova.
9) Valorize o seu conhecimento e não se importe com a idade, até por que a atual gestão do Itamaraty nos mostra que muita coisa pode mudar no futuro em relação à carreira. [Só não sei se digo felizmente ou infelizmente]
10) Comece a estudar "ontem", pois se sente que tem vocação verá que valerá a pena.
11) Só faça um preparatório como o curso (...) e outros quando tiver lido bastante, pois do contrário, apenas jogará dinheiro fora.


Bem, acho que é isso aí.
Grato, Glauciane.

Aviso aos navegantes comentaristas (sobretudo os interessados na carreira diplomatica)

Este post destina-se, em primeiro lugar, a pedir desculpas aos comentaristas (propriamente centenas deles, talvez milhares, não sei), que me escreveram em diferentes épocas e que não tiveram respostas, que não obtiveram satisfação às suas demandas, legítimas, ou sequer postagens de seus comentários.
Sim, minhas desculpas, atrasadas, mas elas têm um motivo (ou vários).
Em segundo lugar, devo dizer que só hoje, 15.06.2010, descobri todos os comentários não publicados agrupados numa das "dobras" do meu blog. Não sei se alguns de vocês já descobriram, ou se alguns pelo menos desconfiaram, que eu sou um total incompetente em matéria de manipulação de programas de internet, ou qualquer programa de computador. Nunca li nenhum tipo de manual, e embora tenha consciência de que talvez devesse fazê-lo, para adentrar nas boas práticas, sempre vou deixando para algum dia, e esse dia nunca chega.
O fato é que eu tenho um fluxo de mensagens de várias centenas por dia, e algumas vão se acumulando em camadas geológicas num sentido invertido, ou seja, saem do Pleistoceno e vão parar no Pré-Cambriano (não sei se meus leitores possuem alguma noção de geologia, mas isso corresponde a uma estratificação de centenas de milhões de anos, o que deve ser equivalente a minha caixa de entrada dos não-lidos).
Sinto muito, mas não consigo administrar todo esse fluxo de mensagens e de comentários postados em alguns dos meus blogs.
Também entrou muito junk, até que eu bloqueasse a porcaria com pedido de confirmação, mas ainda assim muitas mensagens legítimas ficaram sem postagens, sem respostas, sem nada.
Vou tentar responder, mas acho que não consigo.

Recomendaria aos que me fazem perguntas sobre a carreira diplomática que entrem no meu site e no meu blog e façam a busca com palavras chaves, pois muita coisa vai aparecer.
Não consigo responder a todos os questionamentos, e de vez em quando aparece cada pergunta maluca...

Em todo caso, fica o pedido de desculpa e a explicação, que espero satisfaça os insatisfeitos...
Paulo Roberto de Almeida
(Shanghai, 15.06.2010)

El Itamaraty no Improvisa?!? Sempre achei que improvisava

Improvisar pode ser uma boa qualidade, desde que se tenha competência para fazê-lo. Claro, preparação e antecipação são sempre melhores do que improvisação, mas por vezes esta se afigura necessária.
Quando ela é transformada em recurso único, sem qualquer planejamento, aí a coisa fica preta (ops, acho que não se pode empregar essa palavra agora...).
Paulo Roberto de Almeida

''Itamaraty no improvisa''
Sergio Amaral
O Estado de São Paulo, 12 de junho de 2010

Por que razão o Brasil decidiu envolver-se num conflito tão complexo e explosivo como o programa nuclear iraniano, numa região tão longe de nós, ao lado de um parceiro tão distante dos valores e dos interesses da sociedade brasileira? Essa é a pergunta que muitos se fazem neste momento e para a qual a diplomacia brasileira ainda não deu uma resposta convincente.

A Turquia até pode ter as suas razões para se solidarizar com o Irã e aceitar o isolamento no Conselho de Segurança da ONU. No momento em que o Egito parece retrair-se da liderança que tradicionalmente exerceu no mundo islâmico, seria até compreensível que a Turquia buscasse aproveitar a oportunidade para ampliar a sua influência na região.

No caso do Brasil, a aventura do Irã é incompreensível, sobretudo quando persistem vários contenciosos perto de nós, em relação aos quais não tentamos ou não logramos, aí, sim, mediar um entendimento. Os exemplos são vários, como a disputa sobre as "papeleras" entre o Uruguai e a Argentina; a virtual paralisia do Mercosul, como resultado das sucessivas medidas protecionistas da Argentina; e um retrocesso na integração sul-americana, pela falta de uma visão compartilhada entre os países da região e, especialmente, em decorrência dos desentendimentos entre vários de nossos vizinhos.

Alguns buscaram ver na iniciativa do Brasil o objetivo de exportar mais, para um mercado que pode apresentar oportunidades para alguns setores da economia brasileira. As estatísticas, no entanto, mostram que, em 2009, as vendas para o Irã representaram apenas 0,80% do total de nossas exportações. Assim, ainda que dobrássemos as exportações, elas continuariam a ser pouco significativas.

Outros mencionaram o argumento político. Ao se apresentar como mediador de um conflito de dimensão mundial, o Brasil estar-se-ia credenciando a um protagonismo global. O fracasso da tentativa de mediação, em decorrência da aprovação de novas sanções contra o Irã, por uma expressiva maioria, de 12 a 2 votos no Conselho de Segurança, mostrou, no entanto, de duas, uma: ou a ingenuidade dos formuladores da política externa ou a falta de informação sobre a postura dos principais atores (como a China). Qualquer dessas hipóteses seria uma falha grave para uma diplomacia competente.

Se o Brasil nada ganhou com o acordo negociado com o Irã, tem muito a perder. Em primeiro lugar, a credibilidade. Quando os diplomatas de minha geração ingressaram no Itamaraty, em meados dos anos 70, ouviam de seus colegas latino-americanos, com um misto de admiração e respeito, o comentário: "Itamaraty no improvisa." Hoje, essa não parece ser a marca da diplomacia brasileira. Em Honduras, sob a indução do venezuelano Hugo Chávez, envolvemo-nos num imbróglio ao abrigar, sem se ter configurado o asilo, um presidente deposto que pregava a insurreição de um terraço da Embaixada do Brasil. Em seguida, no Oriente Médio, a oferta para mediar a crise Israel-Palestina, um dos mais antigos e desafiadores conflitos do mundo contemporâneo, foi rejeitada por ambos. Para não dizer que não alcançou nenhum resultado, logrou unir governo e oposição em Israel contra nós. Por fim, no Irã, colocamo-nos, a contracorrente da comunidade internacional, na esdrúxula posição de fiadores das boas intenções de um governo que se notabilizou por um déficit democrático e por recorrentes violações dos direitos humanos, desta vez, na contramão dos valores da sociedade brasileira.

Tem mais. Muito poderemos perder ao nos associarmos a um país que busca, segundo os fortes indícios coletados pela Agência Internacional de Energia Atômica, a fabricação de artefatos nucleares. Há anos estamos desenvolvendo, legitimamente, o ciclo do combustível nuclear, para utilização pacífica. A comunidade internacional, depois de ter buscado em vão reforçar a inspeção sobre o programa brasileiro, acabou cedendo à evidência de que o Brasil não apresenta nenhum risco de proliferação de armas nucleares. É difícil antecipar se a anuência tácita ao programa nuclear brasileiro será mantida, após o empenho demonstrado pelo Brasil em dar cobertura a um programa que, por um conjunto de evidências, tem intenções militares. Sem falar das possíveis repercussões para outro de nossos interesses legítimos, como é o acesso a uma cadeira permanente no Conselho de Segurança das Nações Unidas.

No momento em que os olhares da comunidade internacional se voltam, com admiração, para a emergência da China, econômica antes, política em seguida, é interessante registrar a evolução notável de sua diplomacia. Aos poucos, a China foi abandonando a visão de um conflito irreconciliável nas relações entre países desenvolvidos e em desenvolvimento, na linha da retórica do Grupo dos 77, em favor da defesa de uma harmonia entre os povos, na melhor tradição confuciana. Nos foros internacionais, pauta-se pela discrição, frequentemente pela ambiguidade. Sabe que ainda não chegou o momento de assumir a liderança que sua dimensão e sua crescente influência econômica inevitavelmente proporcionarão. Esquiva-se do protagonismo e do ativismo diplomático, exceto quando algum dos seus interesses estratégicos estiver em jogo. Assim, sem alarde, foi aos poucos equacionando alguns de seus desafios mais sérios, como a questão do Tibete, o conflito de Taiwan e mesmo as críticas, em boa medida justificadas, às restrições aos direitos humanos.

Em contraste com a moderação chinesa, a diplomacia brasileira, nos últimos anos, tem associado a exuberância na retórica com a parcimônia nos resultados. Mais do que isso, como diriam hoje nossos amigos latino americanos, "Itamaraty, si, improvisa".

DIPLOMATA, FOI EMBAIXADOR EM LONDRES E PARIS

Pausa Copa do Mundo: nossos primeiros adversarios, a Coreia do Norte

O Le Monde dedicou uma imensa matéria a este país ainda stalinista, talvez até mais do que isso, um dos mais fechados (senão o mais fechado) do mundo.
Vale clicar no link da matéria para assistir aos videos interessantes...

Mondial 2010 : la Corée du Nord, secret défense
Le Monde, 15.06.2010

L'équipe de Corée du Nord jouera sa deuxième Coupe du monde en 2010, quarante-quatre ans après ses exploits réalisés sur le sol anglais.

Pour la deuxième participation de son histoire à la Coupe du monde, la Corée du Nord est tombée dans la poule la plus difficile de cette édition 2010 : le "groupe de la mort", avec le Brésil, la Côte d'Ivoire et le Portugal. Si la tâche s'annonce immensément compliquée, la sélection du pays le plus secret du monde a quelques arguments à faire valoir, en particulier une défense en béton armé.

HISTORIQUE : l'exploit de 1966 (video)

Pour sa première participation à la Coupe du monde en 1966, la Corée du Nord réussit un exploit incroyable. Tout dans l'histoire de son épopée a un goût savoureux. Déjà, sa qualification. Quatre équipes devaient participer aux éliminatoires de la zone Asie-Océanie : la Corée du Nord, la Corée du Sud, l'Australie et l'Afrique du Sud. Suspendu par la FIFA en raison de l'apartheid, le pays africain ne peut finalement pas jouer. La Corée du Sud décide, quant à elle, de se retirer lorsqu'elle apprend que les matches qualificatifs se déroulent au Cambodge et pas au Japon, comme prévu initialement. Résultat, la Corée du Nord n'a plus qu'à battre l'Australie pour obtenir le sésame, ce qu'elle fait avec la manière (6-1 à l'aller, 3-1 au retour). A l'arrivée des Chollima – un cheval de la mythologie coréenne qui sert de surnom à l'équipe – en Angleterre où est organisée la Coupe du monde, se pose un problème diplomatique. Depuis la guerre de Corée, les Anglais n'ont toujours pas reconnu la légitimité du gouvernement nord-coréen.

Malgré cela, le tournoi commence et les joueurs du pays le plus fermé du monde brillent : une défaite 3-0 contre l'URSS, un match nul 1-1 contre le Chili et surtout, une victoire historique 1 à 0 contre les doubles champions du monde italiens. Soutenus par toute la ville où ils sont logés, Middlesbrough, qui s'est entichée d'eux, les Nord-Coréens affrontent le Portugal en quart de finale. Pour l'occasion, plusieurs milliers de fans de Middlesbrough se déplacent à Liverpool pour les encourager ! Là encore, ce n'est pas banal. Les Chollima mènent 3 à 0, jusqu'à l'entrée en jeu d'Eusebio qui change tout et inscrit quatre buts. Score final : 5 à 3. Les joueurs rentrent alors au pays. Et si la foule les accueille en héros, certains témoignages (Les Aquariums de Pyongyang, un livre écrit par Kang Chol-hwan) racontent qu'une grande partie de l'équipe a été envoyée au goulag.

Depuis cette date, la Corée du Nord n'a plus jamais participé à un Mondial. En 1998 et en 2002, après l'échec aux éliminatoires pour la Coupe du monde 1994, le régime a décidé que son équipe ne jouerait pas les qualifications. Mais l'isolement du régime allant grandissant, le retour de la Corée du Nord sur la scène sportive est à interpréter à travers le prisme diplomatique.

PARCOURS DE QUALIFICATION : qualifée grâce à sa défense de fer
Une attaque timide et une défense de béton. Avec 1,25 but par match lors des éliminatoires, la Corée du Nord présente la plus faible moyenne des 32 pays qualifiés pour la Coupe du monde. Mais, grâce à son arrière-garde renforcée (la Corée du Nord joue avec cinq défenseurs), elle a encaissé très peu de buts (7 en 16 matches), ce qui a lui permis de finir deuxième de son groupe, derrière la Corée du Sud mais devant des habitués des Mondiaux comme l'Iran et l'Arabie saoudite.

POINTS FORTS ET POINTS FAIBLES

Une préparation intensive. Les joueurs de la Corée du Nord sont réunis pour préparer le Mondial sud-africain depuis novembre 2009 ! Difficile de faire mieux pour souder un collectif, développer un état d'esprit conquérant, et faire respecter la discipline militaire qui caractérise le régime et la sélection. Les Chollima ont voyagé en Europe, en Amérique du Sud et en Afrique pour se frotter à des footballs qu'ils connaissent peu, eux qui évoluent tous dans leur pays, à l'exception d'An Yong-hak et Jong Tae-se (Japon) et Hong Yong-jo (Russie). Durant cette tournée, l'équipe a eu l'occasion de prouver sa rigidité défensive, concédant des 0-0 contre Nantes (L2), le Congo et l'Afrique du Sud. Quant au Mexique (2-1) et au Paraguay (1-0), ils ont eu du mal à faire sauter le verrou pour s'imposer.

Le manque d'expérience. Aucun joueur évoluant hors de l'Asie, des supporteurs que le régime ne souhaite pas laisser partir en Afrique du Sud, un choc culturel attendu... Sortis de leur isolement le temps d'une compétition, les Chollima vont vivre en Afrique du Sud un véritable test, une aventure unique dans leur existence. Nation du Mondial la moins bien classée à la FIFA (105e), peu habituée au haut niveau, la Corée du Nord et ses petits gabarits vont souffrir en termes d'impact athlétique et de vitesse du jeu. Surtout dans une poule aussi relevée, où le Brésil, le Portugal et la Côte d'Ivoire vont tout faire pour dynamiter leur défense.

JOUEUR-CLÉ : Jong Tae-se, le "Rooney du peuple"
L'histoire du joueur vedette des Chollima est passionnante. Né au Japon de parents sud-coréens, Jong Tae-se a passé toute sa scolarité dans des écoles financées par la Corée du Nord. Et il a donc opté pour la sélection de ce pays. Evoluant dans le club nippon de Kawasaki Frontale, il est l'un des meilleurs joueurs du championnat, inscrivant chaque saison entre 15 et 20 buts. Au sein d'une équipe nationale ultra-défensive, le "Rooney du peuple" est le finisseur vif et énergique, celui qui conclut les contre-attaques.

JOUEUR À SURVEILLER : Hong Yong-jo, le cerveau russe (video)

Nuestros hermanos, incorrigibles (con nuestra colaboracion...)

Brasil reage a ameaça argentina de bloqueio comercial
Bridges Weekly Trade News Digest
Vol. 14, No. 20 - 02 junho 2010

A relação comercial entre as duas principais economias da América do Sul tem apresentado focos de tensão recorrentes. Mais recentemente, o secretário de Comércio da Argentina ameaçou bloquear todas as importações de bens alimentícios oriundos do Brasil.

A presidenta argentina, Cristina Fernández de Kirchner, negou que a hipótese mencionada acima esteja sendo considerada e garantiu ao presidente do Brasil, Luiz Inácio Lula da Silva, que “não há nenhum bloqueio à importação; tampouco haverá”. Apesar das declarações de Kirchner, empresários brasileiros alegam que, ao menos no nível informal, o bloqueio às importações já teve início.

“A informação que nós recebemos dos empresários brasileiros que comercializam com a Argentina é de que os pedidos dos empresários argentinos foram suspensos, apesar de não existir uma ordem expressa do governo nesse sentido”, afirmou Rubens Barboza, presidente da Federação das Indústrias do Estado de São Paulo (Fiesp).

As preocupações com relação à possibilidade de um bloqueio comercial surgiram em 23 de abril, quando o secretário de Comércio argentino, Guillermo Moreno, publicou carta em que anunciava que revisaria as compras do exterior, como parte de sua avaliação da competitividade do mercado argentino. O bloqueio foi verbalmente anunciado por Moreno em 6 de maio, com início previsto para 1º de junho.

Cabe destacar que o bloqueio às importações violaria as regras do Mercado Comum do Cone Sul (Mercosul). O Brasil também é o principal parceiro comercial da Argentina, o que torna uma eventual disputa comercial entre esses dois sócios altamente prejudicial para a economia argentina, além de um fator de complicação das - já tensas - relações internas no âmbito do Mercosul.

A União Europeia (UE) criticou o bloqueio argentino, o qual também afetaria produtores europeus, além dos brasileiros. Juntos, Brasil e UE consomem 45% das exportações argentinas, volume que equivale a US$ 56 bilhões. Em comunicado recente, o bloco enfatizou que a aplicação de tal embargo violaria os compromissos assumidos pela Argentina no G-20 e na Organização Mundial do Comércio (OMC).

Segundo o secretário brasileiro de Comércio, Welber Barral, se o Brasil encontrar evidências de que o bloqueio comercial está em vigor, o país pode depositar uma queixa junto à OMC. Posto que o Brasil exporta para o país vizinho aproximadamente US$ 500 milhões em alimentos - menos de 25% do que importa da Argentina -, não enfrentará dificuldades para retaliar qualquer medida protecionista adotada pelo sócio comercial, sustentou Barral.

Paralelamente, o Mercosul tem figurado recorrentemente entre os temas das campanhas presidenciais, haja vista a aproximação das eleições. A candidata Dilma Rousseff, do Partido dos Trabalhadores (situação), sublinhou em diversas ocasiões a necessidade de fortalecimento do Mercosul. Já o candidato do Partido da Social-Democracia Brasileiro (PSDB), José Serra, alinhado ao posicionamento da Fiesp, tem expressado uma postura mais crítica com relação ao bloco sul-americano, considerando- o um obstáculo aos interesses brasileiros.

Na semana passada, os ministros da Fazenda, Guido Mantega, e do Desenvolvimento, Indústria e Comércio Exterior, Miguel Jorge, desembarcaram em Buenos Aires para reunirem-se com suas contrapartes argentinas. Por meio do encontro, os ministros buscam uma forma de atenuar a tensão nas relações comerciais entre os países.

Politica Externa do Brasil: pode perder varias, alias...

Lula prejudica reputação do Brasil
Por Mary Anastasia O'Grady
The Wall Street Journal, 14/06/2010

O Brasil pode estar ganhando respeito no front econômico, mas quanto à liderança geopolítica, Lula acaba preservando imagem de país ressentido e com complexo de Terceiro Mundo
Provavelmente não demorou muito depois que fomos expulsos do Jardim do Éden para o Brasil começar a sonhar em se tornar um país sério e um protagonista no cenário mundial. Agora, justo quando parecia que o eterno sonho brasileiro iria se tornar realidade, o presidente Luiz Inácio Lula da Silva está botando tudo a perder.
O Brasil pode estar ganhando algum respeito no front econômico e monetário, mas quando se trata de liderança geopolítica, Lula está fazendo horas extras para preservar a imagem que o país tem de ressentido e sofrer de complexo de Terceiro Mundo.
O exemplo mais recente de como o Brasil ainda não está pronto para ter um lugar de destaque nos círculos internacionais, foi dado na semana passada quando ele votou contra as sanções ao Iraque no Conselho de Segurança da Organização das Nações Unidas (ONU). A Turquia foi a única parceira do Brasil nesse exercício embaraçoso. Mas a Turquia pelo menos pode culpar a complexidade de suas raízes muçulmanas. Lula está prejudicando a reputação do Brasil em nome de sua própria gratificação política.
O Brasil defendeu sua posição na ONU alegando que "as sanções muito provavelmente levarão sofrimento à população do Irã e favorecerão aqueles, nos dois lados, que não querem que o diálogo prevaleça". Não há nada nessa declaração. As sanções não são direcionadas para a população civil, e sim para as ambições nucleares e de proliferação de mísseis do Irã. Quanto ao "diálogo", deveria ser óbvio a esta altura que é preciso um pouco menos de conversa com o presidente iraniano Mahmoud Ahmadinejad.
Se o Brasil considerava seu voto uma posição de princípios em defesa da justiça, ele logo desistiu disto. Após protestar contra as sanções, ele rapidamente anunciou que vai honrá-las. Isso sugere que o país pode estar tendo um certo reconhecimento da diminuição dos retornos de suas políticas externas lunáticas.
O Partido dos Trabalhadores (PT) de Lula é de extrema esquerda, mas ninguém deveria confundí-lo com um bolchevique determinado. Ele é apenas um político esperto que saiu das ruas e adora o poder e as limusines. Como o primeiro presidente brasileiro eleito pelo PT, ele vem tendo que contrabalançar as coisas úteis que aprendeu sobre os mercados e as limitações monetárias com a ideologia de suas bases.
Sua resposta a esse dilema tem sido usar seu Ministério das Relações Exteriores ? onde uma burocracia de inclinações esquerdistas é comandada por um intelectual notoriamente antiamericano e anticapitalista, Celso Amorim ? para polir suas credenciais esquerdistas. Com sua amizade com os "não-alinhados" proporcionando um escudo, ele vem conseguindo manter os ideólogos coletivistas fora da economia.
Mas a reputação do Brasil de líder entre as economias emergentes vem sofrendo muito. Para satisfazer a esquerda, Lula vem sendo solicitado a defender e elevar seus heróis, que são alguns dos maiores violadores dos direitos humanos do planeta.
Uma análise de seus dois mandatos presidenciais revela uma tendência de defender déspotas e desrespeitar democratas. O repressivo governo iraniano é apenas o exemplo mais recente. Há também o apoio incondicional de Lula à ditadura de Cuba e ao presidente da Venezuela Hugo Chávez. Em fevereiro, Cuba deixou o dissidente político Orlando Zapata morrer por causa de uma greve de fome, na mesma semana em que Lula chegou à ilha para se confraternizar com os irmãos Castro. Ao ser perguntado pela imprensa sobre Zapata, Lula comparou sua morte a mais uma entre as muitas pessoas que fizeram greve de fome na história e que o mundo ignorou. Ele obviamente nunca ouviu falar do militante irlandês Bobby Sands.
Lula também mantém-se fiel a Chávez, depois dele ter destruído as instituições democráticas de seu país e colaborado com as Forças Armadas Revolucionárias da Colômbia (FARC), que atuam no tráfico de drogas. Um Brasil adulto teria usado sua influência para liderar um esforço contra esse terrorismo patrocinado pelo Estado. Mas sob a análise dos custos e benefícios políticos de Lula, as vítimas da violência das FARC não têm importância.
Os hondurenhos não se saíram melhores durante a viagem de Lula pelo poder. O Brasil passou boa parte do ano passado tentando forçar Honduras a reempossar o presidente Manuel Zelaya, mesmo tendo ele sido destituído pelo governo civil por violar a constituição. As medidas brasileiras, inclusive abrigar Zelaya na embaixada brasileira por meses, criaram um sofrimento econômico imenso para os hondurenhos.
Na semana passada, a secretária de Estado americana Hillary Clinton pediu a volta de Honduras para a Organização dos Estados Americanos (OEA), observando que o país realizou eleições e voltou à normalidade. O Brasil foi contra. "O retorno de Honduras à OEA deve ser atrelada e meios específicos que garantam a redemocratização e o estabelecimento de direitos fundamentais", disse o vice-ministro das Relações Exteriores do Brasil Antonio de Aguiar Patriota. Uma observação ao Brasil: Está se referindo a Cuba?
O Brasil realiza eleições presidenciais em outubro e embora Lula esteja saindo com elevados níveis de popularidade, isso não é garantia de sucesso para a candidata do PT. Portanto, ele agora está agradando sua base partidária dando as mãos a Ahmadinejad e votando contra o Tio Sam.
Será que isso vai funcionar? Muita coisa vai depender se o número de brasileiros que acham que ele está prejudicando a emergente relevância do Brasil vai superar o número daqueles que apoiam a dança de Lula com os déspotas. Conforme alertou o ex-presidente Fernando Henrique Cardoso, a política de Lula está fazendo o Brasil "mudar de lado", mas não está nem um pouco claro se os brasileiros concordam com isso.

Mary Anastasia O'Grady é editorialista do Wall Street Journal

Politica Externa do Brasil: não se pode ganhar todas...

Garcia reconhece frustração brasileira após sanções
MARINA GUIMARÃES - Agência Estado
10 de junho de 2010

O assessor para Assuntos Internacionais da Presidência da República do Brasil, Marco Aurélio Garcia, reconheceu hoje que a diplomacia brasileira se sente frustrada com a votação no Conselho de Segurança da Organização das Nações Unidas (ONU), que aprovou novas sanções ao Irã. "Claro que houve frustração da diplomacia brasileira, mas não por não ter insistido, mas por ter visto que os outros (países) não nos acompanharam. Acho isso um absurdo, uma decisão errada", afirmou, em Buenos Aires, onde participa de um seminário acadêmico como principal orador.

Numa longa análise sobre a quarta rodada de sanções para frear o programa iraniano de enriquecimento de urânio, Garcia considerou ser preciso esperar para avaliar a situação e saber se o episódio pode ajudar ou complicar o Brasil na aspiração de ser membro permanente do Conselho. "Algumas análises dizem que facilitou (o processo de inclusão do Brasil), outras dirão que complicou. Não sei. Ainda estamos sob o impacto da decisão de ontem, que vai ter suas consequências. É preciso dar um tempo para ver como isso vai amadurecer", disse ele.

Garcia argumentou que a decisão de ontem era previsível, mas ponderou que o Brasil conseguiu, pelo menos, realizar o debate sobre o assunto, já que houve uma tentativa dos EUA de não se fazer o debate. "Nós temos relações boas com todos os países, com alguns temos relações muito boas, mas evidentemente não concordamos com as sanções. Isso demonstra que as relações internacionais já não têm mais um alinhamento incondicional", argumentou.

Contudo, ele reconheceu que a votação foi resultado da relação de força internacional. "Entendemos essa realidade, mas o Brasil continuará defendendo os valores multilaterais que historicamente tem defendido, e de forma mais acentuada nos últimos anos", afirmou. "O problema é que os EUA têm força e vão ter durante muitas décadas. Têm um poder que não puderam exercer no Iraque, mas exerceram agora. Na crise do Iraque eles ficaram muito mais isolados, mas tinham tropas", alfinetou.

Batalhas
Segundo ele, o episódio do Irã é só um assunto a mais na agenda externa. "Temos muitas outras questões que vão estar permanentemente na agenda. Por exemplo: o presidente Lula vai a uma reunião do G-20, onde vai vocalizar uma série de posições sobre a crise e os caminhos para sair da crise e muitas outras coisas", destacou. "Não estamos emburrados, estamos preocupados", disse ele, ressaltando que o caso do Irã não foi a última batalha.

"O Brasil é um ator global. O que se votou ontem foi uma composição na qual tiveram votos, de um lado, um grupo de países, e do outro, o Brasil e a Turquia", justificou o assessor, completando que os EUA estão incomodados com a participação de um ator que normalmente não faz parte do jogo diplomático internacional. Mesmo assim, disse ele, a relação com os norte-americanos vai continuar firme. "Temos uma agenda de cooperação muito grande com os EUA e continuaremos dialogando e sempre vamos nos expressar quando tivermos uma diferença", concluiu.

Tempos duros para a social-democracia europeia

Um artigo enviesado, mas que revela que a social-democracia europeia -- ou seja, os socialistas, ou esquerda, ou o que sobrou dela -- não consegue prevalecer mesmo em tempos de suposta crise do neoliberalismo (que é obviamente uma invenção que não tem nenhuma realidade).
De fato, os cidadãos eleitores das democracias avançadas, nos EUA e na Europa, alternam suas preferências políticas entre partidos conservadores e socialistas desde muito tempo, há décadas, senão há mais de um século. A única novidade no cenário foi o ingresso dos partidos verdes (mas sempre limitados em sua base eleitoral), além da mais evidente implosão e desaparecimento dos partidos comunistas (onde eles subsistem, se tornaram partidos populistas, apenas).
Durante algum tempo, os eleitores premiam a distribuição, com os socialistas (ou democratas, nos EUA), depois a situação fiscal se agrava, a inflação volta, e os eleitores se assustam, e votam para os conservadores, que voltam a reduzir impostos, privatizar e reduzir a inflação. Também acabam fazendo bobagens, e são por sua vez colocados para fora do poder por uma nova tropa de redistributivistas-socialistas, que prometem fazer melhor. Não fazem, ficam algum tempo e depois se vão.
Assim são as democracias avançadas, com alternâncias aparentes no quadro de uma grande continuidade, que é a do Estado organizador e eventualmente protetor.
Até que chega a China e rouba emprego de todo mundo, socialistas e conservadores.
Mas essa é outra história...
Paulo Roberto de Almeida

Malos tiempos para la socialdemocracia
El País, 13/06/10

Bruxelas – Más de dos años de crisis financiera y económica con las secuelas de fuerte crecimiento del paro y amenazas para el Estado de bienestar han puesto de relieve el fracaso de las políticas conservadoras neoliberales. Sin embargo, este cambio de escenario no ha supuesto ninguna ventaja para el centro-izquierda. Los electores europeos siguen sin confiar en los socialdemócratas, cuyo declive en los Gobiernos e instituciones de la Unión es incesante, aunque con ciertas excepciones. Después de las últimas elecciones en Reino Unido y Hungría, solo seis primeros ministros socialistas se sientan en el Consejo Europeo cuando hace una década eran mayoría. En el Parlamento Europeo, los socialistas registraron el año pasado el peor resultado de su historia, y en la Comisión Europea han sido relegados al tercer puesto, detrás de los liberales.

Malos tiempos para la socialdemocracia, pero también momentos de catarsis interna y búsqueda de nuevas ideas, como el creciente interés por el individuo. Sin embargo, en el norte de Europa, como en Dinamarca, Holanda y Suecia, que cuentan con los modelos sociales más eficientes, y en Irlanda, los socialdemócratas están recuperando territorio. Los vaticinios de Ralf Dahrendorf que apuntaban a “un fin de la socialdemocracia cercano” no parecen tan evidentes. Pero la izquierda sufre muchas fugas. La consolidación del movimiento ecologista y la extensión de las ONG ocupan cada vez más espacios de la izquierda, cuyo sector más ortodoxo también mantiene sus posiciones.

Desde las propias filas socialistas existe una clara conciencia de la falta de respuestas a los desafíos actuales. Antoine Quero, secretario de Organización del PSOE en Europa, sostiene que “la socialdemocracia no tiene la respuesta adecuada ni a nivel local ni global”. “De la izquierda”, precisa, “se espera una respuesta para que la dimensión humana domine sobre el capitalismo y no al revés, como ocurre”. Quero cree que “el Estado de bienestar ha producido una cierta externaliza-ción de la solidaridad. El ciudadano paga sus impuestos y ya está”. En su opinión, el futuro debe pasar por prestar más atención al individuo y a su participación social. Está convencido de que el futuro de la socialdemocracia exige “desarrollar los modelos de democracia participativa y deliberativa”. Esta mayor atención al individuo constituye una de las bases del discurso de la líder socialista francesa, Martine Aubry, con su sociedad del care (cuidado). “Una sociedad en la que el Estado cuide a cada uno, lo que implica una revolución de los servicios públicos, que hasta ahora han funcionado sobre la base de reglas generales, sin encargarse de cada uno”, explica Aubry en Le Monde.

Ramón Jáuregui, secretario general de los socialistas españoles en la Eurocámara, considera que uno de los problemas más serios es que “la izquierda sigue dando respuestas en clave nacional cuando los problemas del mundo se gobiernan en mesas internacionales” como el G-20. “Y ahí”, añade, “la izquierda se pierde porque solo ofrece una mirada nacional”. Recuerda que el “modelo de progresividad fiscal y cohesión social tiene una dimensión nacional”. Y lamenta las dificultades de implantar iniciativas supranacionales. “Europa”, afirma, “sigue arrastrando los pies y compite cada vez peor en un mundo al que se han incorporado mil millones de trabajadores”.

Piotr Maciej Kaczynski, investigador del Center for European Policy Studies, señala varias razones para explicar por qué “no se ha producido un revival de la izquierda a pesar de la crisis”. Las fronteras entre izquierda y derecha se han hecho muy borrosas. “Los partidos conservadores”, señala, “asumen o toleran valores sociales que hasta ahora eran patrimonio de la izquierda, como el matrimonio de homosexuales o el aborto”. De la misma manera apunta que “los desempleados y trabajadores temporales tampoco se sienten defendidos por los partidos socialdemócratas”. Kaczynski advierte también que “la Unión Europea es en una fuente de división entre los dirigentes socialistas, muy europeístas, y unas bases más escépticas”.

No obstante, otros análisis son menos categóricos sobre este declive. Bernhard Webels, investigador del Social Science Research Center, observa que la proporción de los votantes socialdemócratas durante los últimos 20 años en 12 países europeos “no ha identificado ninguna tendencia de declive significativa” y su peso oscila sin grandes variaciones en torno al 30%. Cree que los socialdemócratas han “sabido identificar los desafíos actuales y formular las repuestas políticas adecuadas que contienen las opciones políticas por un mundo social más justo”.

segunda-feira, 14 de junho de 2010

O Itamaraty e o antissemitismo ordinario - uma nota de rodapé

Um leitor habitual deste blog, Paulo Araújo, deixou um comentário sobre a minha postagem "Dois diplomatas que foram contra suas respectivas chancelarias".
Considero que o valor destas informações não poderia ficar restrito a uma simples nota de rodapé, de forma que o comentário foi imediatamente promovido a post integral e full scope.
Ainda que eu nem sempre concorde com certos exemplos de "história revisionista" -- bem mais condizentes com o espírito de nossa época do que com as condições e circunstâncias da época a que se dirigem, e portanto projetando valores do presente no passado -- creio que o trabalho da pesquisadora mencionada é sério e merece ser destacado.
Houve tempo, sim, em que o Itamaraty, seguindo nisso quase toda a elite brasileira -- e um e outro eram indissociáveis, ainda que o Itamaraty, pela vivência no exterior, pudesse ser mais aberto -- praticou o mais ordinário antissemitismo, que era, digamos assim, moeda comum na sociedade brasileira, e em outras sociedades, na primeira metade do século 20.
Nem por isso se deve deixar de mencionar esses pontos negros, essas passagens obscuras na vida de alguns diplomatas que não tiveram a coragem de nadar contra a corrente, e de lutar contra tendências nefastas de sua época que simplesmente representavam a diferença entre a vida e a morte para milhares de pessoas.
Nosso dever é o de apontar essas passagens sombrias de nossa história.

Caro Paulo Roberto Almeida

A historiadora Maria Luiza Tucci Carneiro tem uma importante obra de pesquisa solidamente fundamentada em fontes primárias sobre o anti-semitismo de Estado no Brasil.

De acordo com a autora, Osvaldo Aranha, em sua gestão como Ministro do Exterior, emitiu circulares secretas anti-semitas e não impediu o processo administrativo que afastou a bem do serviço público o embaixador Luiz Martins de Souza Dantas, o grande (e desconhecido) brasileiro reconhecido como um dos justos no memorial Yad Vashem.

Um pouco sobre os estudos de Tucci Carneiro
Uma entrevista da historiadora na revista da FAPESP


http://www.revistapesquisa.fapesp.br/?art=3489&bd=1&pg=1&lg=

E um artigo que vale a pena ler para conhecer o trabalho da pesquisadora

A Muralha anti-semita
“Existem pelo menos 24 circulares secretas anti-semitas emitidas pelo Itamaraty entre 1937 e 1948, além da primeira “ordem permanente de serviço”, que antecipava o teor racista da já citada circular nº 1.127 (7 de junho de 1937 e anterior à gestão de Aranha). Este conjunto de proibições tinha conseqüências imediatas na vida daqueles que procuravam fugir das perseguições nazistas que culminaram, em 1945, no fim da Segunda Guerra Mundial, na morte de 6 milhões de judeus, além de milhares de ciganos, testemunhas de Jeová, deficientes físicos e dissidentes políticos. Ao negar vistos aos judeus interessados em emigrar para o Brasil, o governo Vargas deixou de salvar milhares de vidas.”

http://www.revistadehistoria.com.br/v2/home/?go=detalhe&id=613&pagina=2

Valeu...

O amor é uma falacia -- Max Schulman

Tenho escrito e publicado uma série de ensaios, de caráter normalmente econômico e sociológico, sobre o que se pode chamar de "falácias acadêmicas", ou seja, equívocos conceituais e erros de avaliação cometidos por representantes da academia, bem mais, obviamente, nas áreas de humanidades e ciências sociais aplicadas do que nas de ciências naturais e exatas, para as quais não estou habilitado.
Nas áreas de humanas, contudo, é enorme o número de erros -- deliberados e involuntários -- cometidos por pessoas mal informadas (sempre se pode desculpar a ignorância, ainda que um professor universitário tenha a obrigação de pesquisar e de se manter bem informado; é o mínimo que se espera dele) ou de má fé (o que é, evidentemente, indesculpável, pois já revela disposição em enganar os outros, em nome de não se sabe qual interesse material ou ideológico).
Essas minhas falácias "sérias" -- se ouso dizer -- podem ser encontradas neste link de meu site: http://www.pralmeida.org/05DocsPRA/FalaciasSerie.html

O que segue abaixo é bem diferente, e se trata apenas de uma brincadeira, ainda que uma brincadeira séria (se existe seriedade nas coisas do amor, sempre tão associadas a angústias e preocupações de não correspondência), mas cujo único propósito é o de distrair um pouco os leitores da aridez de muitos textos que se apresentam por aqui...
Paulo Roberto de Almeida

O AMOR É UMA FALÁCIA
Adaptação de um texto de Max Shulman

Eu era frio e lógico. Sutil, calculista, perspicaz, arguto e astuto – era tudo isso – e acreditem - modesto. Tinha o cérebro poderoso como um motor de Fórmula 1, preciso como uma balança de farmácia, penetrante como um bisturi. E tinha - imaginem só - apenas 18 anos. Não é comum ver alguém tão jovem com um intelecto tão gigantesco. Tomem, por exemplo, o caso do meu companheiro de quarto na universidade, Peter Johnson.
Mesma idade, mesma formação, mas burro como uma vaca. Um bom sujeito, compreendam, mas sem nada lá em cima. Do tipo emocional. Instável, impressionável. Pior que tudo, dado a manias. Eu afirmo que a mania é a própria negação da razão. Deixar-se levar por qualquer nova moda que apareça, entregar-se a alguma idiotice só porque os outros a seguem, isto, para mim, é o cúmulo da insensatez. Peter, no entanto, não pensava assim.
Certa tarde, encontrei-o deitado na cama com tal expressão de sofrimento no rosto que o meu diagnóstico foi imediato: Apendicite!
- Não se mexa. Não tome laxante. Vou chamar o médico.
- Marmota... - balbuciou ele.
- Marmota? - disse eu interrompendo minha corrida.
(...)

Texto integral neste link.

Econometria bloguistica... - Paulo R. Almeida

Não, não é a econometria que vocês estão pensando, apenas a mensuração do que vai por aqui.
Acabo de constatar que existem 159 corajosos leitores que seguem (ao que parece) este blog, e todo o material que vai aqui publicado, algum bullshit eventual, o resto talvez coisas dignas de serem lidas, sobretudo aquelas que resultaram de pesquisas mais aprofundadas, o que nem sempre é o meu caso (por falta de tempo...).
Além desses 159 seguidores (não sei exatamente o que eles seguem, suponho que recebam apenas avisos quando algo vai publicado e postado aqui, mas não tenho certeza, pois eu mesmo não sigo a mim mesmo, por falta de tempo, mais uma vez), também tem os passantes ocasionais, visitantes de ocasião e curiosos por acaso.
Segundo uma contagem que acabei grudando no blog, eles tem aumentado, e ficado mais tempo na contemplação das coisas curiosas que acabam ocorrendo por aqui.
Aqui vão as estatísticas, para justificar o título deste post:

Diplomatizzando
-- Site Summary ---

Visits
Total ....................... 62,889
Average per Day ................ 545
Average Visit Length .......... 2:16
This Week .................... 3,812

Page Views
Total ....................... 90,070
Average per Day ................ 831
Average per Visit .............. 1.5
This Week .................... 5,816

Bem, confesso que não sei que conclusões tirar desses números, se é que isso é possível (suponho que apenas comparando com estatísticas anteriores, para acompanhar alguma tendência, cifras percentuais de crescimento, deflação, crise, bolha, etc...). Em todo caso, fica o registro recebido.
Paulo Roberto de Almeida
(Shanghai, 15.06.2010)

Guerra e paz no contexto internacional - Paulo R. Almeida

Paz e guerra no contexto internacional: um mundo pacífico ainda está longe
Paulo Roberto de Almeida
Via Política, 14.06.2010

A história da humanidade é, em grande medida, uma história de guerras, como ensina John Keegan em seus muitos livros de história militar. Guerras de conquista por territórios, recursos e escravos; guerras de defesa contra inimigos mais poderosos; impérios expansionistas (desde os mongóis, sobre a China, até a Alemanha e o Japão, no século 20); alianças militares (defensivas e ofensivas) e enormes gastos estatais com aparatos bélicos custosos; e, finalmente, uma tentativa de deslegitimar a guerra, no contexto do direito internacional.

Este é o cenário evolutivo – nem sempre para melhor – das sociedades humanas desde a mais remota antiguidade. Os ‘progressos’ da civilização também assistiram à expansão exponencial da capacidade de matar, como demonstrou ainda recentemente Niall Ferguson (em The War of the World).
(...)
Texto integral aqui.

BRASA X: congresso em Brasilia (inscricoes online)

BRASA X Inscrições online *com* desconto até 15 de junho
*******************************

INSCRIÇÕES PARA O 10º CONGRESSO DA BRASA EM BRASÍLIA
O Congresso será realizado no DF entre 22 e 24 de julho de 2010.

Inscrições online *com* desconto: até 15 de junho.
Inscrições online *sem* desconto: de 16 de junho até 15 de julho.

As inscrições já estão abertas via Internet.
Vejam as modalidades disponíveis:

1. Participantes que possuem CPF brasileiro e que desejam pagar a inscrição em reais deverão acessar o site do nosso parceiro local, a Finatec:

http://www.finatec.org.br/eventos_novo/

2. Os demais participantes deverão se inscrever, pagando em dólares, através do site da BRASA nos Estados Unidos:

http://www.brasa.org/portuguese/congressos/brasa_x_portugese

Lembramos que, independentemente do país de residência, os participantes que constam no Programa Oficial do evento deverão também pagar a anuidade (annual membership) através do site da BRASA nos Estados Unidos.

Recomendação de leitura negativa: mais um empulhador social...

Sei que resenhas a gente faz de livros de que gosta, pelos quais se nutre respeito, e que se pretende sejam lidos por um número ainda mais amplo de curiosos. Sempre fiz resenhas de livros que busquei, voluntariamente, e apenas em um ou dois casos, pela má surpresa causada, pelo desagradável da leitura, me permiti fazer uma ou duas críticas negativas (uma aliás me rendeu eterno ódio de uma tribo de analfabetos universitários).
Pois bem, vou reincidir, por mais uma vez, nessa prática negativa de "desrecomendar" um livro.
Recebi um aviso de uma livraria eletrônica sobre publicacões recentes, vários eu já conhecia, de suas edições originais, ou de outras traduções, entre os quais este aqui:

Zygmunt Bauman
Capitalismo parasitário - E outros temas contemporâneos
(Rio de Janeiro: Zahar, 2010, 96 p.)

Descrição: [da Editora]
O aclamado sociólogo Zygmunt Bauman lança nesse novo livro o seu olhar crítico sobre temas variados do mundo contemporâneo: cartões de crédito, anorexia, bulimia, a crise financeira de 2009 e suas possíveis soluções, a inutilidade da educação nos moldes atuais, a cultura como balcão de mercadorias... Todos são fenômenos que colaboram para o mal-estar dominante em nossas sociedades, e estão brilhantemente relacionados ao conceito de liquidez desenvolvido pelo sociólogo. Aspectos tão diferentes são articulados de maneira densa, produzindo uma compreensão singular das raízes desse mal-estar.
Mais uma vez, as ideias de Bauman orientam e iluminam nossa compreensão da atualidade, tocando na raiz dos problemas da vida cotidiana.


Voltei (como diria um jornalista conhecido):
Esse tal de ZB não ilumina coisa alguma, acho até que escurece algo que é muito simples: o capitalismo.
Em sua simplicidade simplérrima, o capitalismo tem a ver com a produção de mercadorias, em regime de concorrência, sua venda no mercado, a realização de lucros (se possível, o máximo possível, justamente), para a maior "acumulação de capital", como diriam alguns idiotas que ficam repetindo slogans.
Eu li esse livro numa livraria italiana, mais exatamente em Torino, quando estava passeando pela Itália em 2009. No começo quis comprar, apenas para criticá-lo, justamente, pois era um livro pequeno e não muito caro. Depois achei que não valia a pena, e apenas tomei notas em um desses meus Moleskines implacáveis (quero dizer, sempre prontos no meu bolso). Anotei, e acabei não usando, e agora recupero esse meu Moleskine do ano passado para poder comentar a partir de minhas notas.

A edição que eu li foi esta aqui:

Zygmunt Bauman
Capitalismo parassitario
(Roma: Laterza, 2009)

Vejam o que esse idiota escreveu:

"Il capitalismo, per dirla crudamente, è in sostanza un sistema parassitario. Come tutti i parassiti, puo prosperare per un certo periodo quando trova un organismo ancora non sfruttato del qual nutrirse. Ma non può farlo senza daneggiare l'ospito, distruggendo quindi, prima o poi, le condizioni della sua prosperità o addirittura della sua sopravivenza". (p. 4-5)

Tem muito mais coisas, mas todas desse gênero, edificante, se ouso dizer.
Depois de tomar minhas notas, escrevi à margem do caderno:
Preparar artigo sobre:
"Os intelectuais parasitários: uma categoria esquizofrênica"
(Ainda vou fazer...)

ZB é o protóptipo do intelectual parasitário, como tantos outros que existem em nossas academias, típico representante dessa fauna universitária incapaz de articular um pensamento inteligente sobre o próprio sistema que o alimenta, que o nutre, que o premia tão generosamente a despeito de todas as bobagens que ele escreve sobre esse sitema. Se o capitalismo é tão parasitário assim, como é que esse parasita deixa que um outro parasita o explore? Masoquista, além de parasitário?
Aliás, acreditando ser o capitalismo parasitário, ele ainda tem chance de ir viver nos dois últimos sistemas não parasitários que ainda sobraram na face da terra: sabemos onde estão, não precisa dar endereço, ele só precisa de visto, e talvez de um caminhão de provisões, para aguentar as privações de um sistema não parasitário que não consegue alimentar devidamente seus residentes obrigados e compulsórios...

Idiotas desse tipo poderiam continuar na sua obscuridade, sem merecer sequer uma linha da minha parte, mas como eles não vivem exatamente na obscuridade, pois que existem outros idiotas para aplaudi-lo e muitos alunos (coitados) para continuar ouvindo esse besteirol, achei por bem desancá-lo aqui mesmo, preventivamente.

A nova geografia do comercio internacional (infelizmente sem o Brasil)

Desde o início do governo Lula, o governo vem insistindo no comércio Sul-Sul, ou o que passa por tal, capaz, segundo se disse, de criar uma "nova geografia do comércio internacional". Para isso, sabotou a Alca (supondo, equivocadamente, que a UE continuaria a negociar de boa fé), apostou todas as fichas nas negociações comerciais multilaterais da Rodada Doha e consagrou esforços à negociação de acordos de liberalização comercial no âmbito do Mercosul (com as dificuldades que se conhecem do lado argentino).
Parece que não deu certo, e mesmo esses acordos mencionados abaixo, Israel e Índia, são propriamente irrelevantes (para não dizer medíocres, do ponto de vista da criação de novos fluxos dinâmicos de comércio).
Ou seja, a diplomacia comercial Sul-Sul não apenas falhou miseravelmente em mostrar resultados, como se coloca contrariamente aos desejos e demandas do empresariado.
Não se sabe bem por que os esforços de promoção comercial e os de negociações de acordos comerciais não se dirigiram aos mercados mais dinâmicos. Deve ser por miopia ideológica...
A nova geografia do comércio internacional, para retomar o mote proclamado, vem atrasada e está deslocada no mapa: ela já existe há muito tempo e se compõe dos países asiáticos (e outros emergentes) exportando para os mercados dos países ricos. Se o Brasil quiser se juntar, ainda há tempo, basta seguir o que os outros estão fazendo e parar de ficar catando pulga em pelo de camelo. Afinal de contas, fazer as coisas certas não deve ser difícil: basta abrir os olhos e fazer o que tem de ser feito. É tudo tão simples...
Paulo Roberto de Almeida

Acordos comerciais fracassam durante o governo Lula
Agência Estado, 14.06.2010

Menos de 1% das exportações brasileiras vão ser beneficiadas pelos acordos comerciais fechados no governo Lula. Na última década, dez novas frentes de negociação foram iniciadas para abrir mercados aos produtos brasileiros, mas até agora apenas duas se transformaram em acordos efetivamente em vigor: Israel e Índia.

O acordo com Israel é de livre comércio e inclui quase todos os produtos. O problema é que o mercado israelense é pequeno e representou 0,18% das exportações brasileiras em 2009. A Índia absorveu 2,2% das vendas externas, mas o acordo é de preferências tarifárias e abrange 450 produtos de um total de 9 mil. Os itens incluídos somam cerca de 0,2% das exportações do Brasil.

Para os empresários, a razão pela qual os novos acordos assinados pelo Brasil representam volumes insignificantes das exportações é a escolha dos parceiros. Sondagem da Confederação Nacional da Indústria (CNI) revela que os esforços do governo estão distantes das prioridades das empresas.

O Itamaraty mobilizou seus quadros para negociar com Egito, Marrocos, Paquistão, Turquia ou países do Golfo. Pesquisa feita em janeiro deste ano com 72 associações empresariais, empresas e sindicatos, representando 24 setores, apontam que as prioridades são Estados Unidos, União Europeia, América do Sul e México.

Fluxos financeiros devem ser taxados? - Paulo R. de Almeida

Fluxos financeiros internacionais: é racional a proposta de taxação?
Paulo Roberto de Almeida
Mundorama, 14.06.2010

Uma grande tribo de economistas profissionais, dedicados a trabalhos aplicados, de economistas acadêmicos, ou seja, trabalhando sobretudo com pesquisas econômicas teóricas (alguns deles servindo a governos), assim como de funcionários públicos nacionais e de tecnocratas de organismos econômicos internacionais, todos eles envolvidos com a recomendação de políticas públicas na área macroeconômica, têm se dedicado, nos últimos anos, ao tema da taxação sobre fluxos financeiros.

A questão, muito em voga no imediato seguimento da quebra do padrão de Bretton Woods, no início dos anos 1970, foi obviamente reavivada recentemente, a partir da crise financeira surgida nos setores imobiliário e bancário dos EUA em 2007 e rapidamente disseminada pela economia mundial de 2008 a 2010. Aparentemente a crise ainda não amainou, com seu possível recrudescimento a partir dos problemas dos PIIGS europeus e eventuais repercussões em outros continentes, num espectro geográfico a que tampouco ficaria imune a América Latina.

O tema é sem dúvida alguma importante, e até mesmo crucial para os países possuindo fortes “indústrias” financeiras, mas vem sendo considerado com alguma dose de maniqueísmo, colocando de um lado os partidários teóricos da taxação e, de outro, seus opositores práticos. Seria útil, no entanto, que o questionamento dos conceitos associados à proposta da taxação, bem como o exame das medidas de implementação prática dessa ideia fossem feitos com base em fortes evidências econômicas, de maneira a evitar um experimento danoso que corresponderia mais ao preconceito contra os “capitais financeiros” do que ao bom senso econômico.

Existe uma pressuposição implícita – ou até explícita – à ideia da taxação que é a de que a contenção nacional ou multilateral dos fluxos puramente financeiros poderia evitar a repetição das crises a que o capitalismo assiste de forma recorrente. A suposição está claramente associada ao pensamento econômico keynesiano, e a seus seguidores acadêmicos atuais, fortemente representados em alguns governos. Não se deve tampouco ignorar o fato de que mesmo governos normalmente associados ao pensamento econômico liberal tem recorrido a expedientes de tipo keynesiano na tentativa de superar a atual crise econômica do setor.

Ler o artigo completo aqui.

Mais um trabalho publicado - Economia mundial, Paulo R. Ameida

Este aqui já tinha saído em Mundorama, o priminho mais rápido do Meridiano 47.

Paulo Roberto de Almeida:
Mudanças na economia mundial: perspectiva histórica de longo prazo
Meridiano 47 (n. 118, maio 2010).

Dois diplomatas que foram contra suas respectivas chancelarias

Ser digno significa, de vez em quando (ou sempre quando necessário), contrariar ordens superiores, quando estas são manifestamente mesquinhas e singularmente desumanas, e sobretudo atentatórias à dignidade humana.
Minha homenagem a dois diplomatas exemplares...
Paulo Roberto Almeida

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As listas dos Souza
Christine Lages

Diplomatas brasileiro e português salvaram mais de 30 mil perseguidos do Holocausto durante a Segunda Guerra e hoje são lembrados pelo feito

RIO - Eles tinham a mesma profissão, morreram com um intervalo de duas semanas, e falavam a mesma língua, principalmente quando se tratava dos direitos humanos. Embaixadores na França em tempos de Segunda Guerra Mundial, o brasileiro Luiz Martins de Souza Dantas e o português Aristides de Sousa Mendes não eram próximos, mas suas trajetórias os uniram após a morte, e deram chance a milhares de pessoas de viver sem a perseguição. Responsáveis pela emissão de vistos no momento em que a Alemanha de Adolf Hitler invadia o país onde representavam Brasil e Portugal, eles criaram uma espécie de Lista dos Souza com a qual permitiram a entrada de mais de 30 mil estrangeiros em seus países. Nesta quinta-feira, o ato dos dois diplomatas será lembrado em cerimônias católicas e judaicas em diversas partes do mundo, incluindo Vaticano, Brasil e Estados Unidos.

Não há registro de que Dantas soubesse do feito de Mendes, e vice-versa. Embora os dois tenham trabalhado na mesma época na França, as emissões eram feitas de forma secreta e sem qualquer tipo de cobrança por parte dos diplomatas. Não havia discriminação: brancos, negros, católicos, judeus, ricos, pobres, intelectuais, homossexuais. A maioria dos perseguidos que conseguiu chegar aos embaixadores no momento certo obteve visto para o Brasil, para Portugal, ou para os dois, já que para chegar ao Rio de Janeiro muitos precisavam de uma permissão de trânsito para Portugal, de onde saíam navios para a América do Sul.

Embaixadores caíram no esquecimento
Nascido no Rio em 1876, Souza Dantas teve uma trajetória brilhante como diplomata: aos 21 anos ingressou no Ministério das Relações Exteriores e percorreu todos os postos da carreira diplomática, serviu em diversas capitais do mundo, foi nomeado durante a Primeira Guerra Mundial ministro interino das Relações Exteriores, e representou o Brasil em Roma em 1919, três anos antes de assumir o posto na capital francesa. Seu jeito sociável de ser - era um famoso solteirão, frequentador assíduo do teatro da "Comédie-Française", e grande promotor de jantares políticos - o tornou conhecido em Paris e Vichy. Mas seu nome caiu no esquecimento após enfrentar inquérito administrativo do governo de Getúlio Vargas pela concessão de alguns vistos diplomáticos a estrangeiros entre junho de 1940 e janeiro de 1941.

- Ele emitiu centenas de vistos (cerca de mil), mas quando soube que estava sendo processado, achou que fosse pelas centenas. Na verdade, eram só uns 12 vistos. Então, escreveu: "Fiz o que teria feito com a nobreza d'alma dos brasileiros, movidos pelos mais elementares sentimentos de piedade cristã" - lembra Fábio Koifman, historiador e professor de Relações Internacionais na UFRRJ, que dedicou três anos ao livro "Quixote nas trevas", no qual conta a história de Souza Dantas.

Embaixador português em Bordeaux entre 1938 a 1940, Sousa Mendes teve seu destino ligado ao de outras cerca de 30 mil pessoas. Responsável pela emissão de vistos na cidade francesa, ele salvou os milhares de refugiados, entre eles 10 mil judeus, num período de dez dias. Filho de uma família católica, conservadora e monárquica, o português foi obrigado a deixar o corpo diplomático de seu país e terminou a vida na miséria.

- Quando falo de um, falo sempre do outro. Os dois foram grandes humanistas e sofreram consequências sérias por isso. Tiveram muito em comum na vida: honestidade e coragem de tomar decisões difíceis, mesmo que não fosse exatamente de acordo com a lei. Quando a guerra começou, os dois estavam na França e os dois fizeram algo de especial, tentando ajudar os refugiados, especialmente os judeus - diz João Crisóstomo, um português residente em Nova York que abraçou a causa dos embaixadores e há mais de dez anos vem lutando para reavivar seus nomes.

Refugiados lembram embaixador brasileiro
Nas listas dos Souza, refugiados de diversas origens. Alguns ficaram conhecidos, como o economista e ex-embaixador dos Estados Unidos na França Felix Rohatyn, de 82 anos, famoso por ajudar a recuperar a cidade de Nova York da crise dos anos 1970. A viagem de Rohatyn até a estabilização de sua família levou dois anos. Aos 12 anos, em 1940, ele conseguiu - ao lado dos pais - o visto dado por Dantas.

- Eu tinha 13 anos quando finalmente consegui chegar ao Brasil. Viajamos da França para o Marrocos, depois para Lisboa e só depois para o Brasil. Em junho de 1942, após viver no Brasil por um ano, finalmente chegamos a Nova York, para o nosso alívio. Esses dois anos foram cansativos e, muitas vezes, difíceis - conta o investidor, acrescentando que, do Rio, lembra da escola e dos jogos de futebol que assistia com o pai.

Rohatyn lembra que só aos 76 anos descobriu que Souza Dantas foi o responsável por seu visto. E quem contou a novidade para o economista foi Crisóstomo, que, ao ler o livro de Fábio Koifman, descobriu que o Rohatyn - também residente em Nova York - estava entre os refugiados salvos pelo brasileiro.

- Ele achava que havia sido salvo por outro embaixador. Ficou emocionado e muito surpreso com a história. Aos 76 anos, descobriu quem havia sido o salvador da vida dele - conta Crisóstomo.

- Sou extremamente grato pela memória do embaixador Souza Dantas, bem como dos outros embaixadores que ajudaram refugiados judeus - acrescenta Felix Rohatyn.

Hoje com 103 anos, a belga Hanna Strozemberg chegou ao Brasil com o marido e o cunhado, com a ajuda do embaixador brasileiro. Ela lembra que Souza Dantas, que emitiu muitos dos vistos diplomáticos sentado em restaurantes ou hotéis franceses, não aceitava nada em troca.

-- O Souza Dantas nos falou que nos deu um visto pré-datado porque havia recebido um telegrama (do Itamaraty) para não dar vistos para judeus. Meu marido chegou com os irmãos e falou para o Souza Dantas que queria oferecer um presente para ele. E ele disse: "Não, se você quer oferecer, ofereça para a Cruz Vermelha. Eu não aceito."

Saiba mais sobre as homenagens:
* Serão realizadas missas em Roma, na Itália, pelos cardeais Renato Martino, William Levada e Claudio Hummes; em Bordeau, na França, pelo cardeal Jean-Pierre Ricard; em Lisboa, Portugal, pelo bispo Dom Tomas Nunes da Silva; em Montreal, no Canadá, pelo Monsenhor André Desroches; em Neark, nos Estados Unidos, pelo bispo Edgar Moreira da Cunha; em Buenos Aires, Argentina, pelo Monsenhor Oscar D. Sarlinga. outras missas também serão realizadas na França, em Portugal, EUA (em São Francisco, Califórnia; e Brookly, em Nova York); e no Brasil (São Paulo, Salvador e Fortaleza)

* Haverá homenagens também em sinagogas de Paris, na França, com o Grande Rabino René-Samuel Sirat; em Buenos Aires, Argentina, com o Rabino Simon Moguilevsky; em São Paulo, Brasil, com o Rabino Michel Schlesinger; no Rio de Janeiro, com o Rabino Dario Bialer; em Bordeaux, na França, com o Rabino Alain David Nacache.

domingo, 13 de junho de 2010

La seguridad alimentar de El Profesor de Economia (al reves

Sempre vou me surpreender com a capacidade de certos professores de economia de insistir em caminhos que já provaram ser inviáveis em condições normais. Sobretudo em condições anormais como as da Venezuela.
Alguém precisa compor um Manual de Economia Al Revés...
Paulo Roberto de Almeida

Venezuela quer hegemonia no mercado de alimentos
Opinião e Notícia, 13/06/2010

Toneladas de comidas estragam enquanto falta o básico nos supermercados

Em plena crise de escassez de alimentos básicos nos supermercados estatais da Venezuela, Hugo Chavez decretou guerra econômica ao setor privado. A resposta do presidente venezuelano aparece após terem sido descobertos mais de 2.300 conteineres de carga de alimentos importados em decomposição e que nunca foram distribuídos à população. A compra foi feita pelo governo, no ano passado.

O governo admitiu que 30 mil toneladas de alimentos estão apodrecendo no porto Puerto Cabello. De acordo com a oposição, são mais de 75 mil toneladas ou um quinto do que a empresa estatal PDVAL importou em 2009.A carga foi descoberta no mês passado por agentes da inteligência que investigavam roubo de leite em pó.

A PDVAL é uma subsidiária de Petróleo da Venezuela criada em 2008. Ela entrou no mercado quando a Mercal não estava conseguindo dar conta do trabalho. O objetivo da estatal é conseguir a “completa supremacia alimentar” e acabar com o Hugo Chávez chama de “acumulo e contrabando” pelo setor privado.

O ex-presidente da PDVAL Luis Pulido foi preso por corrupção e outros 20 funcionários podem também ser presos. Desde 2003, o governo vevezuelano impôs controle de preços em produtos alimentares. O resultado foi uma enorme inflação. O preço dos alimentos cresceu 21% nos primeiros cinco meses deste ano, divulgou o Banco Central. Alimentos básicos faltam mais em lojas da PDVAL do que em supermercados particulares. Mesmo assim, o Estado está se esforçando para atingir o que chama de hegemonia estatal sobre os alimentos.

A empresa que ainda impede que o presidente instale um comunismo parecido com o de Cuba é a privada “Polar”, a maior empresa de alimentos do país.

Brasil e China: duas economias comparadas - Revista Veja

Por que o Brasil não pode ser como a China?
A resposta salta aos olhos: poupamos pouco, o governo "despoupa" muito, nossa produtividade cresce (se crescer) mediocremente...

O Brasil não pode (ainda) crescer em ritmo chinês
Giuliano Guandalini e Marcelo Sakate
Revista VEJA, 16 de junh de 2010

Na Ásia, o PIB crescer 11% é ótima notícia. No Brasil, 9% é sinal de alerta de superaquecimento da economia

VEJA TAMBÉM
• Quadro: As diferenças entre as economias do Brasil e da China (abaixo)

Os números divulgados na semana passada pelo Instituto Brasileiro de Geografia e Estatística (IBGE) confirmaram que o Brasil experimenta os seus dias de China. O total de mercadorias e serviços produzidos pelo país (o produto interno bruto, PIB) cresceu 9% no primeiro trimestre em relação ao mesmo período de 2009, o maior valor para a série histórica iniciada em 1995. Entre as economias mais relevantes do planeta, apenas a China obteve resultado superior. Lá, ninguém celebrou nem franziu a testa. Aqui, houve comemoração. "Vivemos um momento de ouro no país. É um crescimento exuberante. Acho que o Brasil merecia e precisava disso", festejou o presidente Lula. Mas também preocupação. Falou-se em superaquecimento da economia e em crescimento não sustentável. O que esses termos significam?

Os ponteiros ao lado apontam para os números que explicam as limitações da economia brasileira. Imagine que os indicadores são os painéis de dois carros de competição, um chinês e um brasileiro. Se tomarmos os carros pelas economias dos dois países, assim que elas se aproximarem de um crescimento anual de dois dígitos, um ritmo bastante veloz, os pilotos condutores das políticas econômicas vão bater os olhos nos ponteiros e tirar suas conclusões. Vão bater os olhos primeiro no ponteiro que mede a inflação. O chinês vai ficar tranquilo - 3,1% de inflação não assusta. O brasileiro vai se inquietar ao ver a marca de 5,2% no acumulado até maio deste ano. A reação do chinês será pisar no acelerador. A do brasileiro vai ser oposta, e ele tentará reduzir o número de rotações por minuto do motor, desacelerando, portanto, a atividade econômica.

Quando os dois bólidos metafóricos forem para os boxes, os engenheiros e projetistas terão informações capazes de explicar por que o da China não apresentou problemas e o do Brasil se superaqueceu quando acelerou. Eles olharão os números dos ponteiros que medem a taxa de poupança e a taxa de investimento. A China poupa 54,3% de toda a riqueza nacional que produz e investe outros 44,4% dela. O Brasil poupa menos de 20% do seu PIB e investe também alguma coisa em torno disso. Quanto mais um país poupa, mais ele investe e mais rapidamente pode crescer sem inflação. Segundo cálculo do economista Octavio de Barros, diretor de Pesquisas Macroeconômicas do Bradesco, a taxa de investimento deveria subir a 22% do PIB para que o Brasil pudesse avançar 5% ao ano sem inflação. Conclui ele: "Como o crescimento estimado neste ano para o Brasil é de 7,7%, fica claro que estamos acelerando demais".

Um exemplo ajuda a entender a razão disso no nível da microeconomia. Digamos que uma determinada fábrica decide duplicar sua produção mas não tem poupança para investir em máquinas e tecnologia. Essa fábrica vai ser obrigada a comprar o dobro de matéria-prima, dobrar o número de empregados - ou duplicar as horas trabalhadas, pagando horas extras - e pôr as máquinas para produzir no dobro da velocidade. O resultado disso é mais produção? Sim. Mas ela é sustentável? Não, porque logo os fornecedores vão cobrar mais pela matéria-prima, já que a demanda aumentou; os empregados vão exigir aumento de salário; e, com o ritmo acelerado, as máquinas vão quebrar mais frequentemente e se desgastar precocemente. O exemplo vale para o nível macroeconômico - ou seja, a economia de um país. Os mesmos fenômenos que inviabilizariam a tentativa da fábrica que resolveu duplicar sua produção atuariam para tornar insustentável o esforço de um país que crescesse em ritmo incompatível com suas taxas de poupança e investimento.

Essa constatação leva os olhos dos engenheiros e projetistas para outro ponteiro - o que mede a produtividade. O da China marca 4%. O do Brasil mal saiu do zero - está em 0,3%. O aumento de produtividade significa fazer mais com menos insumos. Sem produtividade, não existe crescimento real - outro nome para crescimento sustentável. A produtividade de um país não aumenta sem poupança e investimento em educação e tecnologia. E por que o Brasil não investe mais? Por diversas razões. A mais ponderável é a "despoupança" do governo. Despoupar significa gastar mais do que se arrecada. Enquanto Brasília despoupar e Pequim poupar, os chineses vão nos ver pelo retrovisor.

Quadro: As diferenças entre as economias do Brasil e da China

Venezuela - erosao completa das liberdades democraticas

Transcrevo, primeiro:

Comunicado de Presos Políticos en Venezuela
Caso Zuloaga es de terrorismo judicial
Sabado, 12 junio 2010

Nosotros, presos políticos del régimen del Gobierno del Presidente Hugo Chávez, recibimos con alarma la orden de privación de libertad contra el Presidente de Globovisión Guillermo Zuloaga y su hijo Guillermo Zuloaga Sisso.
Por más energías que invierta la ex consultora jurídica de Venezolana de Televisión -canal de propaganda del régimen- hoy Fiscal General de la República, Luisa Ortega Díaz, en desviar las motivaciones de esta decisión; quienes padecemos la represión judicial del señor Chávez, sabemos que éste es un proceso político.
Con preocupación observamos, que los gritos de la comunidad
internacional y organismos hemisféricos quedan en el vacío, habida cuenta que el régimen en Venezuela, burla a la OEA, a la ONU, a la SIP, a la Corte Interamericana de Derechos Humanos, en fin, a todas las voces acostumbradas al orden y a la democracia y que no tienen espacio en Venezuela.
Lo que el Presidente quiere es silenciar, por la vía de la fuerza, un medio de comunicación que sirve de ventana para reflejar esta hora menguada y bochornosa que hoy vive el país.
Mientras el Presidente en sus apariciones públicas pide para sus
opositores, sentencias, a las que cándidamente obedecen los Poderes Públicos a su servicio, muchos de sus Bolifuncionarios gozan de medidas cautelares aún cuando están acusados de delitos de corrupción.
En Venezuela, el Presidente ordena y horas más tarde los tribunales
ejecutan. Así de grave es el estado de indefensión que vivimos. Sumado a esto, se obliga a huelguistas de hambre por la fuerza a desistir de su protesta, una cosa nunca vista ni siquiera en la Cuba de Fidel Castro.
Que más podemos decir para sacudir a la comunidad internacional, al país y a los venezolanos y sacarlos de su apatía, de su conformismo, de su cobardía cívica frente al Gobierno del Teniente Coronel Hugo Chávez.
El caso Zuloaga, sirve para alertarlos de lo que puede suceder y va a
suceder si se deja pasar lo que se está diciendo y se está haciendo. No nos acompañen con sus oraciones solamente. Están notificados. Están advertidos. En Venezuela lentamente muere la democracia.
Desde las cárceles en Venezuela a los 12 dias del mes de junio de 2010 , los prisioneros políticos:

Jueza María Lourdes Afiuni
Comisario Iván Simonovis
Comisario Lázaro Forero
Periodista Leocenis García
Periodista Biagio Pilieri
Comisario José Sanchez “Mazuco”
Capitán Otto Guevauer
General Delfin Gómez
Ingeniero Silvio Merida

===========

Agora, terminada a transcrição, confesso que gostaria de ler a seguinte nota à imprensa:

De: AIG - Imprensa [imprensa@itamaraty.gov.br]
Enviado: domingo, 13 de junho de 2010
Assunto: INFO 158 - Situação política na República Bolivariana da Venezuela

Ministério das Relações Exteriores
Assessoria de Imprensa do Gabinete
Nota à imprensa n° 158
13 de junho de 2010

Situação política na República Bolivariana da Venezuela

O Governo brasileiro acompanha com preocupação os desenvolvimentos políticos que vêm ocorrendo na República Bolivariana da Venezuela, que levaram à prisão de diversos opositores do governo naquela república irmã, em condições que desafiam o conceito comum e corrente de democracia, aliás respaldado em instrumentos interamericanos já consagrados. O Brasil se associa às manifestações de repúdio à violação dos direitos elementares de manifestação política, bem como à constante erosão da normalidade democrática no país irmão.

O Governo brasileiro exorta as autoridades venezuelanas a se manterem dentro da legalidade democrática e a atuarem com moderação no tratamento dos seus opositores, de forma a preservar o quadro político-institucional e a restabelecer a ordem constitucional e democrática no país.

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PS.: A nota acima é, obviamente, completamente fictícia, não tendo, como nas obras de ficção, qualquer compromisso com a realidade. Qualquer relação com personagens, situações e eventos existentes não passa de mera coincidência...

Thiago de Mello - Estatutos do Homem

Muito tempo atrás, Thiago de Mello era considerado um homem de esquerda. De fato, ele era: defensor do socialismo, crítico acirrado do capitalismo, tanto que se exilou no Chile, no golpe militar de 1964, onde foi escrito este belo poema, considerado uma ode à liberdade, justamente o que não havia nos regimes socialistas que ele defendia.
Ele, pelo menos, aprendeu, sendo hoje um homem bem diferente desses (e dessas) e que andam por aí, pretendendo que lutaram pelas liberdades democráticas, antes e depois de 1964, quando na verdade o que defendiam era uma bela ditadura do proletariado, no espírito e no modelo do que havia em Cuba (e que existe ainda hoje por lá, tristemente).
Felizmente, o Brasil mudou, e para melhor, com o retorno da democracia no que era apenas um regime autoritário militar, "biodegradável", como dizia Roberto Campos.
Thiago de Mello também mudou, e para melhor, pois hoje é um defensor da democracia, plena, sem adjetivos, apenas democrática.
Diferente de muita gente que anda por aí, enganando o povo e se auto-enganando.
Thiago de Mello, por isso mesmo, é muito crítico, hoje, daqueles que seriam, no passado, seus aliados. Ele os critica, fortemente, no que faz muito bem.
Minha homenagem a ele, um homem que soube atualizar-se, diferentemente de muitos que andam por aí, tentando enganar o povo...
Paulo Roberto de Almeida

Os Estatutos do Homem
(Ato Institucional Permanente)

Thiago de Mello

Artigo I

Fica decretado que agora vale a verdade.
agora vale a vida,
e de mãos dadas,
marcharemos todos pela vida verdadeira.

Artigo II
Fica decretado que todos os dias da semana,
inclusive as terças-feiras mais cinzentas,
têm direito a converter-se em manhãs de domingo.

Artigo III
Fica decretado que, a partir deste instante,
haverá girassóis em todas as janelas,
que os girassóis terão direito
a abrir-se dentro da sombra;
e que as janelas devem permanecer, o dia inteiro,
abertas para o verde onde cresce a esperança.

Artigo IV
Fica decretado que o homem
não precisará nunca mais
duvidar do homem.
Que o homem confiará no homem
como a palmeira confia no vento,
como o vento confia no ar,
como o ar confia no campo azul do céu.

Parágrafo único:
O homem, confiará no homem
como um menino confia em outro menino.

Artigo V
Fica decretado que os homens
estão livres do jugo da mentira.
Nunca mais será preciso usar
a couraça do silêncio
nem a armadura de palavras.
O homem se sentará à mesa
com seu olhar limpo
porque a verdade passará a ser servida
antes da sobremesa.

Artigo VI
Fica estabelecida, durante dez séculos,
a prática sonhada pelo profeta Isaías,
e o lobo e o cordeiro pastarão juntos
e a comida de ambos terá o mesmo gosto de aurora.

Artigo VII
Por decreto irrevogável fica estabelecido
o reinado permanente da justiça e da claridade,
e a alegria será uma bandeira generosa
para sempre desfraldada na alma do povo.

Artigo VIII
Fica decretado que a maior dor
sempre foi e será sempre
não poder dar-se amor a quem se ama
e saber que é a água
que dá à planta o milagre da flor.

Artigo IX
Fica permitido que o pão de cada dia
tenha no homem o sinal de seu suor.
Mas que sobretudo tenha
sempre o quente sabor da ternura.

Artigo X
Fica permitido a qualquer pessoa,
qualquer hora da vida,
uso do traje branco.

Artigo XI
Fica decretado, por definição,
que o homem é um animal que ama
e que por isso é belo,
muito mais belo que a estrela da manhã.

Artigo XII
Decreta-se que nada será obrigado
nem proibido,
tudo será permitido,
inclusive brincar com os rinocerontes
e caminhar pelas tardes
com uma imensa begônia na lapela.

Parágrafo único:
Só uma coisa fica proibida:
amar sem amor.

Artigo XIII
Fica decretado que o dinheiro
não poderá nunca mais comprar
o sol das manhãs vindouras.
Expulso do grande baú do medo,
o dinheiro se transformará em uma espada fraternal
para defender o direito de cantar
e a festa do dia que chegou.

Artigo Final.

Fica proibido o uso da palavra liberdade,
a qual será suprimida dos dicionários
e do pântano enganoso das bocas.
A partir deste instante
a liberdade será algo vivo e transparente
como um fogo ou um rio,
e a sua morada será sempre
o coração do homem.

Santiago do Chile, abril de 1964